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De l’aurore au crépuscule voir plus …

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Poisson pierre

janvier 8th, 2008

Poisson pierre, originally uploaded by patriarch38.

Sa piqûre est mortelle pour le baigneur imprudent.

Le poisson -pierre est une véritable curiosité de la nature. Il ressemble comme son nom l’indique, plus à un fragment de roche qu’à un poisson. C’est à mon avis, une des créatures les plus laides qu’ait engendrées la nature. C’est en fait un pur chef- d’oeuvre de l’évolution. Son apparence cauchemardesque lui permet d’évoluer et de se camoufler dans son biotope.

Outre son aspect insolite, il a le triste privilège de compter parmi les animaux les plus venimeux qui soient, si ce n’est, par sa position, le plus venimeux de tous. Il existe plusieurs espèces de poissons- pierres, dont le plus répandu est la « Synanceja horrida » Qui vit dans les mers chaudes.

Celui-ci, « Inimicus japonicus » vit dans les eaux côtières peu profondes, en particulier là où le fond est constitué de roches coralliennes ou de bancs de limon brassés par les marées. Il ne mesure que 30-35cm maximum, mais si petit qu’il puisse paraître, ce petit poisson vient à bout sans problème des plus gros. Il possède une tête aplatie terminée par une grande bouche verticale. Ses petits yeux posés sur le haut du crâne, lui permettent de voir sans être vu.

Avec un corps recouvert de débris minéraux de toutes sortes et d’algues, il nous offre un excellent exemple de mimétisme. Equipé d’un équipement aussi complet, il passe sa journée, immobile, posé sur les rochers. A l’affût, il attend que ses proies, poissons et crustacés passent à sa portée et avec une grande dextérité et rapidité, il n’a plus qu’à les happer dans sa grande gueule.

Lorsqu’il pressent un danger, il se contente de hérisser ses épines dorsales, qui desservent alors un venin encore plus mortel que celui des cobras. Ce venin est contenu dans de petites glandes à la base de chaque rayon épineux de sa nageoire dorsale, 13 épines au total. Outre la douleur intolérable, quelques fois cette piqûre peut provoquer la mort. Dans le meilleur des cas, on s’en sort avec de graves troubles. Ce neurotoxique puissant paralyse les muscles et attaque le système nerveux. Puis, il peut s’en suivre une perte de connaissance, et la mort par arrêt cardiaque. En 1959, un anti-venin fut développé qui administré assez rapidement, a déjà épargné la vie de beaucoup d’insulaires de l’océan indien et pacifique.

Ce n’est pas un poisson agressif, mais c’est son invisibilité qui le rend dangereux. Comme il peut rester vivant une dizaine d’heure après avoir été sorti de l’eau, son venin est récupéré à des fins médicales. Il faut cependant rester vigilant lorsque des cadavres de ce poisson sont trouvés sur les plages.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Scorpéniformes ; Famille : Scopénidés ; Genre & Espèce : Inimicus japonicus.

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