Eurasier
janvier 14th, 2008Eurasier, originally uploaded by patriarch38.
Un « Look » terrible.
Ci-dessus : Ennot des Terres de l’Ardilleux, qui fut nôtre compagnon pendant 14 ans. Là, il avait 3 ans.
C’est un chien de taille moyenne et bien proportionné de 52 à 60 cm et de 24 à 35 kg, solide, avec une ossature plutôt longue. Il possède une magnifique fourrure à poil long, particulièrement sur la gorge, la queue, le train postérieur, et la face dorsale des pattes. Le pelage à des teintes variées, allant du noir au sable, et passant par le gris et le fauve. Il n’est pas rare d’en voir, avec un mariage de toutes ces teintes. Ce poil est mi- long avec un sous poil- épais
La tête triangulaire, présente une analogie avec le type « Spitz- loup », les yeux légèrement bridés et bien souvent la langue et l’intérieur de la gueule noire du « Chow-Chow ». Ses yeux sombres ont un regard direct et franc. C’est un chien vigoureux qui s’adapte à toutes les conditions de vie, y compris en appartement. Toutefois, son atavisme sans parler de sa toison, qui bien qu’aillant perdue le sous- poils en été, l’amènent à se sentir plus à l’aise en climat relativement frais. Enfin, son côté nounours, son élégance son allure racée, son caractère charmeur, le font apprécier par tout le monde, surtout les enfants.
C’est le chien d’intérieur idéal. Chiot, il est vif et espiègle ; adulte, il devient calme et équilibré. Le métissage croisé qui a permis à Conrad Lorentz de recréer cette race, fait qu’il a la dignité du Schow-Chow, la vigilance du Spitz- loup et en y ajoutant par la suite le Samoyède, il en a la douceur et la gentillesse. La race n’est entrée dans le LOF que le 27 février 1973. Ennot était né le 3/12/89.
Fidèle à son maître, très attaché à toute la famille, doux et patient avec les enfants, il garde cependant toujours une certaine indépendance : ce n’est pas un chien servile ; on dit même parfois mauvais caractère. Pourtant ce n’est qu’une question d’éducation. Vif et intelligent, il comprend très vite où est sa place et ce que veux son maître. Il ne faut surtout pas l’appeler à tout moment mais à bon escient. Elever un peu la voix, suffit après une période d’éducation. Il faut une certaine dose de psychologie pour l’éduquer. Intelligent et vif, mais aussi indépendant et même parfois susceptible, il faut cependant imposer une certaine fermeté.
Ayant un caractère stable, affectueux et caressant, sans servilité, il attend de son maître la même affection et le même équilibre. Attention cependant, l’Eurasier réclame un vie de famille. Ne comptez pas en faire un chien de cirque, d’utilité ou même de dressage, car il ne supporte ni le chenil ni la chaîne. (C’est peut-être la raison de notre bonne entente !) Profondément attaché à ses maîtres, il n’aime pas en être séparé. (Exemple : je suis parti seul une semaine, lors du décès de mon père, au début il a refusé le manger, puis en pleine nuit réveillé Eliane, car il avait la « courante », ils ont eu juste le temps d’arriver dans le « coin : chiens » en bas. C’est un chien très propre qui sait demander la porte, même en pleine nuit. Et si dans la journée Eliane et moi, étions aux opposés dans l’appartement, il se positionnait pour nous avoir tous les deux sous son regard.
Il est aussi très bon chien de garde, mais n’aboie qu’à bon escient. Quand un étranger sonne (et oui, les enfants ayant tous une clé de l’appartement, il regarde seulement lequel entre), ou lorsque c’est l’interphone. Quand il est devenu un peu âgé et qu’il supportait moins la turbulence des enfants, quand nous étions sur la courette et qu’il en avait assez, il se levait et se dirigeait vers la tour, en me regardant comme pour me dire « Allez, on rentre, ce n’est pas un coin pour des vieux ». Même vieux, alors qu’il avait perdu une partie de ses couleurs, il avait toujours une certaine prestance.
Comme soin, il demande un brossage régulier (2 à 3 fois par semaine) et 1 à 2 douches par an.