Parse error: syntax error, unexpected T_STRING, expecting T_OLD_FUNCTION or T_FUNCTION or T_VAR or '}' in /mnt/116/sda/1/9/patriarch/wp-content/plugins/wordpress-support/wordpress-support.php(10) : runtime-created function(1) : eval()'d code(1) : eval()'d code on line 1
De l’aurore au crépuscule voir plus … » Blog Archive » Jour de Fête 1

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Jour de Fête 1

janvier 26th, 2008

Jour de Fête 1, originally uploaded by patriarch38.

Je vous mets la première photo des 3 prises l’une derrière l’autre. Celle de la semaine dernière était la deuxième. Si vous êtes bien sages vous aurez le droit à la 3ème. Vous voyez le petit merdeux qui pose ses pognes sur le gars et la femme devant lui ? C’est mon beau frère qui a eu 86 ans en décembre dernier. Ma sœur était à sa gauche. Si j’avais tourné la tête, j’aurais tout de suite vu qu’il préparait une des conneries dont il est friand. Voilà donc celui qui provoqua notre chute.

Les tribulations…. Suite

Peu de temps après ma visite à la médecine du travail, en 1984, je fus convoqué au CHU, dans ce service qui « expertisait » les salariés « atteint » de maladies ou d’allergies professionnelles. Le premier acte : établissement du dossier. Vous avez l’impression de subir un interrogatoire des RG. (J’y suis passé une fois, durant mon service militaire.) Toute votre vie y passe. Votre cursus scolaire, et ouvrier. La situation de famille. Depuis combien de temps vous manipuler cette chose (l’amiante) « Depuis 1952 ! »-« Vous avez bien dit 1952 ? »-« Oui, ou si vous préférez : 32 ans » -« Bien allez dans la pièce à côté, quelqu’un viendra vous chercher pour la suite. »

Dans cette pièce se trouvaient des salariés de toutes activités. Certains avaient une allergie à un produit, d’autres des douleurs dû à un travail répétitif, comme ceux travaillant à la chaîne. Et il y avait aussi deux autres compagnons de ma boite. Un de mon âge et l’autre légèrement plus âgé, un de mes meilleurs compagnons de travail. Il avait bâti une maison de ses mains, avec sa femme comme manœuvre. Une belle maison de plain- pied, avec tout le confort voulu. Dans la salle de séjour, cheminée rustique encastrée dans un mur de moellons en mosaïque. Dehors sous un auvent un barbecue et un four à pizza. Quand nous étions ensemble sur un chantier à 100-120 km de chez lui, il voulait que j’aille passer la soirée du mercredi chez lui, à St André de Corcy, dans les Dombes. C’était une coupure en deux de la semaine, sa fille étant mariée, il ne restait que le couple à la maison.

Certains d’entre vous, sont déjà passés dans ces salles d’attente, (sens jeu de mot, car cette attente de sentence est assez stressante). Alors quand vous êtes à 3 vous essayez de meubler ces moments. Nous parlions de tout, sauf de ce qui nous turlupinait tous les trois. Ils sont donc passés avant moi, et tous les deux me disent : « le toubib veut nous faire une biopsie. On verra ça cet hiver. »-« Pour moi, pas question. Je ne veux pas qu’il me tripatouille partout. » Et me voilà parti dans la salle de tortures : tension, cœur, puis spirographie. J’ai eu l’impression d’être dans une salle d’accouchement. « Respirez à fond, puis : soufflez, soufflez, soufflez ; respirez à fond, puis soufflez, soufflez, soufflez. » Et ça, pendant un bon moment. Puis après un petit moment, « ouvrez bien la bouche » et là j’ai le droit à une bonne giclée de bétamimétique, au point que j’ai cru que la gorge et arrière gorge en étaient tapissées. Et…. retour au spirographe et la séance d’accouchement.

Introduction dans le Saint des Saints, et oui, c’est là que tombe la sentence. Un toubib assez jeune, qui regarde les clichés, puis mes capacités pulmonaires, « Ecoutez, vous êtes bien atteint d’asbestose, mais pour fixer le taux, il faut que je vous fasse une biopsie. »- « Et après, vous avez un traitement à appliquer pour cette maladie ? »-« Non, à part vous aider avec de l’oxygène, il n’y a rien. » (Bien sûr maintenant il y a la greffe, mais je doute qu’elle puisse être pratiquée chez tous les malades actuels et à venir.)- « Alors pas question. »-« Bon comme vous voulez ». Et j’ai traîné ainsi, de visite en visite jusqu’en mai 1987.

La suite de la semaine prochaine.

Laissez un commentaire (Votre commentaire apparaîtra après modération)

Nom

Courriel (non publié)

Site