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De l’aurore au crépuscule voir plus … » Eglises & monuments

De l’aurore au crépuscule voir plus …

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Basilique Notre Dame de Fourvière.

mars 31st, 2011

Basilique Notre Dame de Fourvière

Basilique de Notre Dame de Fourvière.

La basilique de Notre-Dame de Fourvière domine la ville de Lyon depuis le sommet de la colline de Fourvière, sur l’emplacement de l’ancien Forum de Trajan (Forum vetus, d’où le nom de Fourvière). Son architecture de style néogothique est l’œuvre de Pierre Bossan. Constituant un des repères les plus visibles de l’agglomération au même titre que la tour Part-Dieu, la Basilique Notre-Dame de Fourvière est un des symboles de la ville de Lyon.

Historique

En 1168, une chapelle fut construite à Fourvière par Olivier de Chavannes, chanoine de Saint-Jean, sur les ruines du forum romain. La petite chapelle, dédiée tout d’abord à saint Thomas puis à la Vierge, a connu des destructions et des reconstructions. La forme que nous lui connaissons actuellement date de 1740 et sa dernière rénovation de 2008.

Les pèlerins venant de plus en plus nombreux à Fourvière, le projet d’agrandissement du sanctuaire prend corps. Pour acheter les terrains nécessaires, le cardinal de Bonald crée le 7 mars 1853 la Commission de Fourvière. Cependant, ce n’est qu’en 1866 que la Commission et les autorités ecclésiastiques s’accordent sur un projet non pas d’agrandissement, mais de construction, d’une nouvelle église. Les plans existent dans les cartons de Pierre Bossan, architecte diocésain qui succède à Duboys.

Cependant, le 19 juillet 1870, la guerre éclate entre la France et la Prusse. Les Lyonnais, inquiets, demandent à Monseigneur Ginoulhiac d’exprimer un vœu à Notre-Dame de Fourvière pour éviter l’occupation de la ville. Si ce vœu est exaucé, ils s’engagent à construire à Fourvière une église dédiée à la Vierge. L’archevêque formule solennellement ce vœu le 8 octobre 1870. Lyon est épargnée.

La première pierre est donc déposée le 7 décembre 1872 et la dernière, le 2 juin 1884. La construction est poursuivie par l’architecte Sainte-Marie Perrin, après la maladie de Bossan. Il fallut donc douze ans pour réaliser le gros œuvre de la basilique. Cependant, il faudra attendre 1964 pour que l’intérieur de la basilique soit achevé, avec ses mosaïques, ses sculptures et ses vitraux. En 1897, la nouvelle église est érigée en basilique par un bref du Pape Léon XIII.

Le site accueille depuis 1982 les antennes de Radio Fourvière, devenue depuis RCF Lyon.

La basilique appartient au périmètre du Vieux Lyon inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1998[1].

Depuis 2008 et jusqu’en 2012, des travaux de restauration sont en cours pour conserver ce patrimoine, premier site touristique de Rhône-Alpes.

Source: Wikipédia (Extraits)

Ecole Française d’Athènes.

mars 27th, 2011

Ecole Française d'Athènes

Ecole Française d’Athènes.

L’École française d’Athènes (EfA) ou l’École française d’archéologie d’Athènes (grec : Γαλλική Σχολή Αθηνών) est un établissement universitaire français situé à Athènes (6, rue Didotou), en Grèce, dont le but est de promouvoir l’étude de la langue, de l’histoire et des antiquités grecques.

Statut

Créée en 1846 sous la Monarchie de juillet, l’école est le produit du philhellénisme et de la volonté de la France de se rétablir en Orient. À la fin du XIXe siècle siècle, elle s’illustre en initiant plusieurs grands chantiers archéologiques dont ceux de Délos et Delphes.

Aujourd’hui encore, elle est la principale institution, aux côtés du service archéologique grec, chargée de l’étude et de l’entretien des sites archéologiques de Délos, Delphes, Thasos, Malia, Argos, Philippes, Dikili Tash, en Grèce, et Amathonte à Chypre.

Institution prestigieuse, première de son genre, l’École française d’Athènes a apporté une contribution reconnue à la renaissance et à la sauvegarde du passé antique de la Grèce.

De sa création jusqu’à nos jours, ses chercheurs, recrutés pour un an renouvelable trois fois au maximum (pour un séjour total de quatre ans) et issus d’une sélection rigoureuse, ont dû faire face aux aléas de l’histoire (guerres mondiales, régime des colonels) et au développement du tourisme de masse.

Le décret no 85-1068 du 26 septembre 1985 lui accorde le statut d’établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel.
Elle est dirigée depuis 2002 par l’épigraphiste Dominique Mulliez.

Le Château du Haut-Koenigsbourg

mars 8th, 2011

Château du H-Koenigsbourg

Le château du Haut-Kœnigsbourg

Passer la haute porte du Haut-Kœnigsbourg, c’est plonger dans l’univers du Moyen Âge. De la cour basse avec son auberge, sa forge et son moulin, aux escaliers en colimaçon, qui mènent aux appartements meublés du seigneur…découvrez une architecture, un mobilier, une atmosphère chargés d’histoires. Ponts-levis, salle d’armes, donjon et canons rappellent à chaque instant la vocation de cette forteresse de montagne maintes fois assiégée, détruite et pillée.

Abandonnée après 1633, ce château fort prestigieux est offert par la ville de Sélestat à l’empereur Guillaume II de Hohenzollern en 1899. Rêvant de ressusciter l’ancien empire germanique, il assouvit sa passion du Moyen Âge en confiant la restauration du château à l’architecte Bodo Ebhardt, spécialiste de la fortification médiévale.

Au début du XXe siècle, la dimension politique de ce grand chantier doit légitimer la toute jeune dynastie impériale des Hohenzollern et affirmer aux yeux du monde la puissance du nouvel empire. Aujourd’hui, on admire davantage l’aspect pédagogique d’une restauration qui, sans être incontestable, est la plupart du temps vraisemblable.

Un modèle de château fort

Ainsi restauré, pour le plus grand bonheur des amateurs de château fort, le Haut-Kœnigsbourg propose une vision remarquable de ce qu’était une forteresse de montagne au XVe siècle en Alsace.

Depuis la plate-forme d’artillerie ou Grand Bastion, ce monument d’exception à la silhouette caractéristique, offre un panorama unique sur la plaine d’Alsace, les Vosges, la Forêt-Noire, et par temps clair, les Alpes…

Elément majeur du patrimoine d’Alsace, témoin d’une histoire européenne, le château du Haut-Kœnigsbourg permet aujourd’hui à des publics très divers de se familiariser avec l’architecture castrale, le Moyen Âge et la restauration du début du XXe siècle à travers un large choix de visites, d’activités et d’événements.

Le Grand Louvre

mars 4th, 2011

Le Grand Louvre

Le Grand Louvre.

Le « Grand Louvre » est le nom donné à un des projets faisant partie des « Grands Travaux » définis par le président de la République François Mitterrand, au même titre que la nouvelle Bibliothèque nationale de France, l’Opéra Bastille ou la grande arche de la Défense.

Il s’agit, en effet, de la réalisation d’un projet ancien qui consiste à rendre la totalité du palais à sa fonction de musée, tout en modernisant et améliorant la présentation de ses collections.

La pyramide

L’aspect le plus polémique du projet est la construction d’une pyramide de verre au centre de la cour Napoléon. Sceptique, le maire de Paris, Jacques Chirac, propose de tendre des câbles pour que l’on puisse se rendre compte de ce que la pyramide deviendra ; elle sert maintenant d’entrée au musée et permet d’éclairer un immense hall souterrain donnant accès à toutes les parties du musée.

Le 2 novembre 1983, l’Établissement public du Grand Louvre (E.P.G.L.) était créé, avec pour mission « de concevoir et de conduire l’aménagement du Domaine du Louvre et des Tuileries en vue d’en faire un ensemble culturel original à caractère muséologique, qui sera dénommé Grand Louvre, ainsi que de permettre l’insertion de cet ensemble dans son environnement». Dix ans après, le musée du Louvre agrandi de près de 30 000 m², ouvre au public l’aile Richelieu, donnant au projet de Ieoh Ming Pei toute sa dimension et sa logique. La Pyramide du Louvre, au centre de gravité des collections, assume son rôle d’accueil principal et de distribution des circuits également répartis sur les trois ailes du palais du Louvre : Richelieu, Sully, Denon.

L’activité culturelle du musée, si forte, si attractive, s’urbanise sous l’impulsion de cette multitude de visiteurs qui s’empressent pour la contemplation des chefs-d’œuvre universels et trouvent dans son environnement immédiat les services qui leur permettent de se restaurer rapidement, d’acheter des cadeaux et de mieux profiter du temps ainsi gagné pour le consacrer à la visite des musées.

Installé sur un domaine de plus de 40 hectares en plein cœur de Paris, sur la rive droite de la Seine, ces travaux, qui permettent de libérer 60 000 m² pour les collections permanentes, en font le troisième plus grand musée du monde, après le Metropolitan Museum of Art de New York et le musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg.

Grand Louvre et rois de France

La République n’a pas voulu être en reste avec les rois de France qui, étape par étape, ont œuvré pour l’extension majeure du palais du Louvre. Le « grand dessein » s’est transmis de siècle en siècle pour aboutir aujourd’hui à ce qui est considéré comme l’un des plus beaux musées du monde.

Graveur: J Jubert

Source: Wikipédia.

Opéra-Bastille.

mars 3rd, 2011

Opéra-Bastille

Opéra Bastille.

L’opéra Bastille est une salle d’opéra située sur la place de la Bastille à Paris, conçue par Carlos Ott et inaugurée en 1989. C’est avec l’opéra Garnier l’une des deux salles affectées à Paris.

Le président François Mitterrand décide en 1982 la construction d’un nouvel opéra dans Paris afin de décharger l’Opéra Garnier. Il veut un Opéra « moderne et populaire ». Pour les besoins de l’époque, on crée en 1983 l’Établissement public Opéra-Bastille (EPOB).

L’emplacement de la gare de Paris-Bastille, située entre la rue de Lyon et la rue de Charenton et au niveau de la place de la Bastille, est choisi.

Un concours pour désigner l’architecte de ce nouvel opéra est lancé en 1983 et c’est Carlos Ott, un architecte uruguayen qui l’emporte le 10 novembre 1984.

Les travaux débutent en 1984 avec la démolition de la gare de Paris-Bastille, ouverte en 1859 et fermée le 14 décembre 1969. Elle sert jusqu’à sa démolition pour des expositions diverses.

L’Opéra est inauguré le 13 juillet 1989 pour le deux centième anniversaire de la prise de la Bastille, avec un spectacle mis en scène par Bob Wilson, La Nuit avant le jour, mais les représentations régulières ne débutent que le 17 mars 1990, avec Les Troyens de Berlioz.

En 1993, l’Établissement public Opéra-Bastille (EPOB) est dissout. L’année suivante, l’Opéra de Paris devient Opéra national de Paris et devient un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC).

Les premières années de fonctionnement de la salle ont été marqués par des difficultés persistantes dans la gestion automatisée de la machinerie scénique, défaut fréquent des nouveaux théâtres qui a cependant occasionné plusieurs scandales à Paris. Des travaux réalisés sans fermeture du théâtre ont permis de parvenir à un fonctionnement satisfaisant de l’ensemble de l’équipement.

L’État a par ailleurs engagé un procès pour malfaçon en 1991 contre les entrepreneurs en raison de la dégradation très rapide de la façade du bâtiment. Une dalle était tombée en 1990 et avait nécessité la pose de 5 000 m2 de filets de sécurité pour 530 000 euros. Une polémique, de nombreux audits et études vont faire durer pendant de nombreuses années la détermination des torts, la part des assureurs et les montants financiers d’autant plus que les études vont révéler de nouveaux problèmes. Cependant la seule pierre qui soit tombée était collée et non attachée. L’urgence de la livraison pour être prêt pour le bicentenaire de la révolution a conduit à des raccourcis coûteux pour la suite. L’État va finalement gagner ce long procès en 2007 : les constructeurs ont été condamnés à payer 9 millions d’euros pour le remplacement des 36 000 dalles en pierre calcaire de 90 cm × 90 cm. Les études ayant été faites en 2005-2006, les travaux ont pu commencer durant l’été 2007 et sont prévus pour durer 2 ans.

Le bâtiment a aujourd’hui 22 ans. Le temps et les besoins de mise aux normes, notamment incendie, vont nécessiter 12 millions d’euros.

Graveur: J Jubert

Cathédrale Notre-Dame (Luxembourg)

février 9th, 2011

Cathédrale Notre-Dame Luxembourg

Cathédrale Notre-Dame du Luxembourg.

L’histoire de la cathédrale est liée à celle de la Compagnie de Jésus. En 1594, des Jésuites s’installent à Luxembourg, ville qui faisait alors partie des Pays-Bas espagnols. Ils y ouvrent un collège en 1603. Le développement rapide d’activités pastorales et spirituelles dans la ville conduisent à la décision de construire une grande église, qui sera également celle du collège y attenant. Les plans sont dressés par le frère jésuite Jean Du Blocq. Le 7 mai 1613, François Aldenard, recteur du collège, en pose la première pierre. Les travaux durent huit ans.

Le 17 octobre 1621, l’église est solennellement consacrée par l’évêque de Trèves, Georg von Heiffenstein, et dédiée à l’Immaculée Conception. De nombreux parachèvements et aménagements ont encore lieu dans des années - et même décennies - qui suivent, surtout en ce qui concerne le mobilier (confessionnaux) et la décoration intérieure.

En 1773, la Compagnie de Jésus est supprimée par le pape Clément XIV. Leur église à Luxembourg devient, en 1778, une église paroissiale, sous le nom de Saint-Nicolas-et-Sainte-Thérèse. En 1794, l’église accueille la statue miraculeuse de Notre-Dame, Consolatrice des Affligés (voir ci-dessous), qui se trouvait auparavant dans une chapelle hors de l’enceinte de la ville.

En 1801, l’église change à nouveau de nom: elle est cette fois dédiée à saint Pierre, avant de retrouver sa dédicace à la Vierge Marie en 1848.

Après la Crise luxembourgeoise de 1867 l’état ‘neutre et indépendant’ du Grand-Duché est créé. Il s’ensuit que le diocèse de Luxembourg est érigé (27 septembre 1870), et l’église de l’ancien collège jésuite en devient la cathédrale. Un siècle plus tard, en 1988, Luxembourg devient un archidiocèse.

Au XXe siècle, un agrandissement de la cathédrale fut décidé et l’architecte Hubert Schumacher fut chargé de sa réalisation. Les travaux commencèrent le 12 mai 1935 et se poursuivirent jusqu’en 1938. Le chœur fut réaménagé en 1962–1963, suite à quoi la cathédrale fut de nouveau consacrée le 8 décembre 1963, jour de la fête de l’Immaculée Conception.

La crypte qui fait partie de l’agrandissement de la cathédrale au XXe siècle est dédiée à saint Pierre. Elle fait fonction de nécropole de la famille grand-ducale et contient les tombeaux des évêques de Luxembourg.

C’est dans cette crypte que Jean l’Aveugle, roi de Bohême et comte de Luxembourg a trouvé son dernier repos. Ce chevalier infatigable que l’on retrouve un peu partout en Europe, qu’il s’agisse de son comté natal ou du royaume de Bohême, de l’Allemagne où il fut le lieutenant de son père ou en Italie du Nord, à la cour et sur les champs de bataille des rois de France ou auprès des papes à Avignon ou encore en Lituanie lors des croisades de l’ordre teutonique, était le fils de l’empereur Henri VII et père de Charles IV. Il trouva la mort en 1346 au champ de bataille de Crécy au service du roi de France, dans une des premières campagnes de la guerre de Cent Ans.

Parmi les œuvres présentes dans la cathédrale, on peut retenir :les grandes verrières du chœur créées par Louis Barillet de Parisles verrières de la tribune grand-ducale de Josef Oberberger de Munich et représentant des personnages de la maison comtale médiévale.

Les vitraux d’Émile Probst, représentant des scènes bibliques (épisode de Tobie dans le tympan de la porte de la cour intérieure, délivrance de saint Pierre dans le tympan de la chapelle du Sacré-Cœur) ou des saints jésuites (Pierre Canisius, Robert Bellarmin, François Xavier, Ignace de Loyola, Jean Berchmans, et autres jésuites bien connus au Luxembourg, Alexandre Wiltheim, Jacques Brocquart, etc.)

Vitraux des années 1848-1860 en provenance des ateliers Maréchal de Metz et représentant des scènes de la vie de la Vierge

Les verrières abstraites de 1966 situées à la tribune d’orgue sont de Jacques Le Chevallier, à l’inspiration des verrières de Notre-Dame de Paris qu’il a réalisées un an auparavant.

Jubé ( ce qui sépare le coeur de la nef, il fut remplacé par la chaire à prêcher au XVIIème siècle) décoré par des plastiques en albâtre (Renaissance tardive)

Un tableau, L’Adoration des rois mages, de Jacques Nicolaï, de l’école de Rubens

Peintures murales de Friedrich Stummel de Kevelaer (1897)

les deux buffets d’orgue :
o orgue symphonique de Haupt (1938)
o orgue classique de Westenfelder (1995)

Source: Wikipédia.

La citadelle Saint-Esprit. Luxembourg.

février 4th, 2011

Luxembourg. La Citadelle Saint-Esprit

Luxembourg. La citadelle Saint-Esprit

Au Moyen- Âge, les Comtes, puis les Ducs de Luxembourg fortifièrent les villes suivant leur importance stratégique. Vu sa proximité des frontières française et allemande, le Luxembourg occupait une position importante sur l’échiquier de la politique internationale. De 1443 à 1839, il subit, ainsi que les provinces belges, six dominations étrangères. Bourguignons, Espagnols, Français, Autrichiens, Hollandais et Prussiens transformaient progressivement la ville de Luxembourg en une des plus importantes places fortes du monde, appelée “Gibraltar du Nord”.

La défense de la ville était assurée par trois ceintures fortifiées avec 24 forts, 16 autres puissants ouvrages et un extraordinaire réseau souterrain de 23 km. Parallèlement à l’évolution technique des armes, les ouvrages fortifiés furent adaptés aux nouvelles conditions, étendus et précédés de nouveaux ouvrages détachés.

Le 11 mai 1867, le traité de Londres déclara le Grand- Duché de Luxembourg “perpétuellement neutre” et la forteresse de Luxembourg dut être démantelée. En décembre 1994, les vestiges de l’ancienne forteresse et des parties de la vieille ville ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Le rocher du Saint-Esprit, sur lequel fut construit en 1234 sous la comtesse Ermesinde un couvent pour femmes. Les Espagnols profitaient de la situation topographique favorable et construisaient au milieu du 16e siècle la partie SW et SE du Plateau St. Esprit. Le plateau reçut sa forme définitive en 1685/87 par Vauban qui rénova et fortifia la citadelle et ajouta de nouvelles casernes pour les soldats. Vers 1750 les Autrichiens ont creusé à la mine de nombreuses chambres à canon. ¿ partir d’ici se faisait aisément la défense des vallées de l’Alzette et de la Pétrusse, ainsi que de la “Passerelle” par le flanc. Une des casernes qui servait aux militaires après la 2e guerre mondiale abrite aujourd’hui les archives de l’Etat.

Durant de longues années et avant son transfert à Walferdange en 1968, la Station de Séismologie du Grand- Duché était installée dans ces souterrains à microclimat idéal pour ce type d’enregistrement.

Cet éperon rocheux, autrefois relié à la ville par un pont-levis, aujourd’hui remplacé par le pont du château, est le berceau de la ville de Luxembourg : c’est ici que furent bâtis le premier château et les premières fortifications autour desquels s’établit ensuite la cité. Les successives occupations et invasions sont venues à bout des fortifications du Bock : en surface, il ne subsiste que la tour nommée la “Dent Creuse”. Du sommet des ruines, découvrez de superbes panoramas sur le plateau du Rham, sur les bâtiments des institutions européennes du plateau du Kirchberg et sur les villes basses du Grund, de Clausen et de Pfaffenthal.

Pour célébrer le millénaire de la ville de Luxembourg, la construction d’un Monument du millénaire fut entreprise. C’est à l’occasion des travaux de fondation que furent mis à jour les vestiges du premier château de Luxembourg. Les projets initiaux furent donc écartés et les ruines du château sont aujourd’hui considérées comme le Monument du Millénaire. Si les fortifications ont pratiquement disparues de la surface du Bock, ce n’est pas le cas de ses Casemates. Ce vaste réseau défensif souterrain fut creusé par les Autrichiens en 1745. Le secteur qui se visite aujourd’hui n’est qu’une infime partie des 23 kilomètres de galeries qui parcourent le sous-sol de Luxembourg mais il donne déjà une juste idée de ce qu’était ce vaste labyrinthe de grès. La crypte archéologique abrite des vestiges ainsi qu’un montage audiovisuel sur l’histoire du site.

Palais Grand Ducal: Luxembourg.

janvier 22nd, 2011

Palais Grand Ducal

Palais grand-ducal

Le Palais grand-ducal sert de résidence officielle au souverain pour l’exercice de ses fonctions depuis 1890. Cet édifice a été successivement Hôtel de Ville de 1572 à 1795, siège de la préfecture du Département des Forêts en 1795, puis Hôtel de Gouvernement de Luxembourg en 1817.

Situé au centre de la vieille ville de Luxembourg, le Palais grand-ducal est un édifice atypique du style Renaissance flamande de la deuxième moitié du 16ème siècle.

Le palais grand-ducal est le lieu de travail du Souverain.

La construction en 1572-73

Le 11 juin 1554, une très forte explosion détruit une bonne partie de la ville de Luxembourg. La foudre frappe l’église des franciscains et fait exploser la poudre qui y était stockée. De nombreuses maisons sont la proie des flammes. Quelque vingt ans plus tard, les travaux de reconstruction ne sont toujours pas achevés. En 1572, le bau-maître de la ville, Adam Roberti, est enfin chargé de la reconstruction de l’Hôtel de Ville. Les plans ont probablement été dressés à Bruxelles ou à Madrid. On y reconnaît cependant l’influence du Comte Pierre Ernest de Mansfeld, Gouverneur de Luxembourg à partir de 1545, dont le château près de l’Alzette témoigne de son goût pour le faste. L’Hôtel de Ville est achevé en mars 1573.

Dégâts, réparations et agrandissements

Lors du siège de Luxembourg par Vauban en 1683 et 1684, l’Hôtel de Ville subit à nouveau de lourds dégâts. Les caves servent de refuge à la population lors des bombardements. Ce n’est qu’en 1728 que la situation financière de la ville permet d’effectuer les travaux de réparation. En 1741, on ajoute à l’Hôtel de Ville le bâtiment appelé «La Balance». À l’époque, l’Hôtel de Ville sert également de siège aux Trois Etats. En 1795, l’Administration française s’installe en ville. L’Hôtel de Ville devient alors le siège de la Préfecture du Département des Forêts qui avait délogé l’Administration municipale.

Hôtel de Gouvernement

À partir de 1817, le Gouverneur du Roi loge et travaille dans le bâtiment qu’on appelle alors «Hôtel de Gouvernement». Entre 1825 et 1856, le Gouvernement fait l’acquisition de plusieurs maisons autour de l’«Hôtel du Gouvernement» en vue de s’agrandir. La construction de la Chambre des Députés, achevée en 1859, permet aux députés de quitter des locaux devenus trop étroits.

Résidence du Grand-Duc

À partir de 1890, date de l’avènement du Grand Duc Adolphe, le Palais sert exclusivement au souverain. Une transformation complète des locaux existants ainsi que la construction d’une aile nouvelle dans la cour (aile de Bade) créent l’espace nécessaire. L’architecte bruxellois Bordiau, assisté par l’architecte de l’Etat Charles Arendt, est chargé des travaux.

Guerre et après-guerre

Pendant la seconde guerre mondiale, l’occupant nazi utilise le Palais grand-ducal à des fins culturelles en y organisant des concerts et en y installant un club privé, la «Schlossschenke». Du mobilier, des bijoux et diverses œuvres d’art sont spoliés et vendus en Allemagne. La façade est défigurée par d’énormes drapeaux à croix gammée. Ce n’est que le 14 avril 1945 que les Luxembourgeois peuvent à nouveau acclamer leur Grande- Duchesse au balcon du Palais.

Une rénovation complète (1992-1996) tant à l’extérieur qu’à l’intérieur a rendu au bâtiment sa splendeur d’antan.

Cathédrale d’Aix la Chapelle.

janvier 18th, 2011

Cathédrale d'Aix la Chapelle.

Cathédrale d’Aix la Chapelle.

La cathédrale d’Aix-la-Chapelle est la plus vieille cathédrale du nord de l’Europe. Depuis les débuts de sa construction au VIIIe siècle sous le règne de Charlemagne qui fera d’Aix-la-Chapelle sa capitale, l’édifice n’a jamais cessé d’être admiré. Il est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1978.

Histoire

Charlemagne fit bâtir son Palais au cœur de son empire, dans la ville thermale d’Aix la Chapelle, le voyant comme une seconde Rome « Roma Secunda ». Il était le plus grand qu’un roi Franc n’ait alors jamais possédé. Hormis quelques vestiges, il ne reste aujourd’hui que la maison de Dieu, le « Marienkirche » de l’empereur.

L’octogone de la chapelle palatine de Charlemagne est la partie la plus ancienne de la cathédrale; elle date d’environ 790-800 et fut construite par Eudes de Metz dans le style carolingien. Le trône de l’empereur y est toujours visible à l’étage. Quand il mourut le 28 janvier 814, il y fut enterré (au niveau du mur droit de l’entrée actuelle) dans un sarcophage romain en marbre, datant du IIème sècle après J-C et qui fut transporté d’Italie à Aix la Chapelle de son vivant et sur son ordre : le Sarcophage de Proserpine (appelé aussi Sarcophage de Perséphone en Grec). C’est pourquoi la cathédrale d’Aix-la-Chapelle est aussi souvent appelée la « cathédrale impériale » (en allemand : Kaiserdom).

La construction de la cathédrale s’étale sur à peu près 1 200 ans. Le noyau actuel de la cathédrale d’Aix-la-Chapelle est la chapelle octogonale, qui est elle-même extrêmement petite vis-à-vis des apports postérieurs à la cathédrale. Cette chapelle, à l’heure de sa construction, était le dôme le plus grand du nord des Alpes. Son architecture carolingienne fascinante est un mélange d’antique et de byzantin avec des éléments Franco-Germaniques qui sont l’essence de ce bâtiment monumental. Pendant près de 600 ans, de 936 à 1531, la cathédrale d’Aix-la-Chapelle fut l’église du couronnement pour trente empereurs du Saint Empire romain germanique.

Afin de pouvoir accueillir le grand nombre de pèlerins durant le Moyen Âge, un nouveau chœur est reconstruit entre 1355 et 1414 : référence explicite à la Sainte-Chapelle de Paris, cette construction, véritable “capella vitrea”, est éclairée par un unique registre de hautes lancettes s’élevant sur presque toute la hauteur des murs. Le nouveau chœur est consacré en 1414, soit 600 ans après le décès de Charlemagne, dont la châsse est exposée dans la nouvelle abside.

Le trésor de la cathédrale d’Aix-la-Chapelle comprend des chefs-d’œuvre sacrés de la période classique tardive, de l’art carolingien, ottoman et staufen - parmi ces objets se trouvent des modèles uniques comme la « croix de Lothaire », le « buste de Charlemagne » ou encore le « Sarcophage de Persephone ». Le trésor de la cathédrale de Aix-la-Chapelle est considéré comme l’un des trésors ecclésiastiques les plus importants d’Europe du Nord.

Selon la légende, en l’an 1000, Otton III fit ouvrir une chambre forte contenant les restes de Charlemagne. Le corps aurait alors été retrouvé dans un état remarquable de conservation, assis sur un trône de marbre, vêtu de ses habits impériaux, la couronne sur la tête, les Évangiles ouverts sur ses genoux, et le sceptre à la main. Un grand tableau représentant Otton et ses nobles regardant l’empereur mort fut alors peint sur le mur de la grande salle de hôtel de ville. En 1165, l’empereur Frédéric Barberousse fit rouvrir la chambre forte et déplaça les restes de Charlemagne dans un sarcophage sculpté en parian (imitation de marbre en céramique), qui aurait été celui dans lequel fut enterré Auguste. La datation des ossements remonte pourtant à 1215, au moment où Frédéric II les mit dans un cercueil d’or et d’argent dans lequel ils reposent toujours aujourd’hui sous le cœur de la Cathédrale.

Ils n’ont en fait qu’ouvert le Sarcophage de Proserpine. Le mythe a fait le reste.

Source: Wikipédia.

Crypte des déportés..(Ile de la Cité)

janvier 8th, 2011

Crypte des déportés (ïle de la Cité)

Mémorial des Martyrs de la Déportation, Ile de la Cité (75)
Lieu de recueillement et de souvenir des épreuves de la déportation, ce monument a été inauguré le 12 avril 1962, par le général de Gaulle, Président de la République.

Œuvre de l’architecte Georges Henri Pingusson, il rappelle certains aspects caractéristiques du monde concentrationnaire : accès étroits, escaliers raides, herses acérées, regard privé d’horizon, recours fréquent au triangle, qui fut la marque des déportés.

A l’intérieur de la crypte, des niches triangulaires indiquent les noms des principaux camps et renferment de la terre et des cendres recueillies dans chacun d’eux. Les milliers de facettes lumineuses visibles dans la galerie, symbolisent les déportés disparus.

A l’entrée de la galerie sont inhumées les cendres d’un déporté inconnu provenant du camp de Natzweiler-Struthof.

Des textes et poèmes de Robert Desnos, Louis Aragon, Paul Eluard, Jean-Paul Sartre, Antoine de Saint-Exupéry, reproduits sur les murs de la crypte, évoquent la déportation.

Source : Wikipédia

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