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De l’aurore au crépuscule voir plus … » Villes & Régions

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Portraits de France….

janvier 2nd, 2012

Portraits de Régions

Portraits de Régions (La France à vivre.)

Pays le plus visité au monde, la France au cours du temps, a construit un patrimoine à la mesure de la diversité de ses régions. Elles attirent et retiennent per le charme que dégage leur fidélité à un mode de vie traditionnel original et accueillant. La poste vient d’interroger les français afin de connaître ce qui, selon eux, symbolise le mieux l’art de vivre de leurs régions. Ce voyage de découvertes offre des images simples, sans mondanités ni snobisme: elles ont le goût du vrai de l’authentique.

Elle montre le réel attachement des français au produit du terroir élaborés avec un grand savoir-faire, aux plats régionaux transmis de génération en génération, aux objets, aux jeux….. à toutes ces choses que les régions teintent souvent d’une couleur locale qui les marque et qu’elles conservent quand elles émigrent bien au-delà de leur lieu d’origine. N’en est-il pas ainsi de la pétanque, art de vivre et spécialité du Midi, de guignol, marionnette européenne qui fait partie du patrimoine lyonnais, ou de la porcelaine de Limoges, connue dans le monde entier ?

D’autres appartiennent au paysage, comme ces cabines de bain de plages qui s’égrènent du Nord-Pas-de-Calais à la Normandie, en passant par la Picardie, derniers salons de bois où l’on “cause”, ou ces cabanes de pêche aux grands filets carrés, installées sur les côtes de l’Atlantique, pour attendre le poisson. Il est des mots du vocabulaire de tous les jours qu’il suffit de prononcer pour évoquer des régions précises. Crêpe de froment ou de blé noir, cassoulet qui mitonne dans son récipient de terre cuite, camembert parti à la conquête du monde dans sa boîte ronde de bois déroulé, foie gras d’oie ou de canard gavé de maïs, champagne léger et grisant, paré de toute une symbolique…..

Et toutes ces images si diverses dessinent, chacune à sa façon, cet art original de prendre le temps de profiter de tous les petits plaisirs de la vie, l’art de vivre des régions de la France, qui demeure à jamais synonyme de convivialité.

Blocs conçu par Bruno Ghiringhelli , imprimé en héliogravure.
5 Timbres par bloc horizontal de 143 x 110 mm. Sorti à Paris le 24.05.2003.

PS: je commence l’année avec une petite crève…. Doliprane aujourd’hui et demain et cela ira mieux, le pire est que j’ai 35°8 ….. de fièvre…..Sourire…..Je ne passerai peut être pas chez vous tous. Pour Canalblog c’est impossible pour le moment et ce tantôt je fais relâche…..

Nantes -(Loire-Atlantique)

décembre 28th, 2011

Nantes- Loire Atlantique
Photo de : www.phil-ouest. com.

Nantes (Loire-Atlantique)

Lorsqu’il a été envisagé que le tramway fasse son retour dans les rues de Nantes, certains ont pu craindre que ce “vecteur de modernité urbaine”, ne porte tort à l’image du patrimoine bâti. Il n’en a rien été bien au contraire. Ville de paysage soumise à l’appel du large; ville d’art et d’histoire, Nantes ne “conserve ” pas son patrimoine, elle le dynamise, fût-il bâti, fût-il vert.

Nantes a rendu vie à l’ancienne usine LU, en créant son Lieu Unique, scène culturelle nationale. Nantes a redonné à l’île Feydeau, superbe ensemble XVIIIème siècle, sa place éminente en centre ville. Nantes agrandit le passage Pommeraye, rénove le théâtre Graslin. Le plus bel exemple de cette volonté de dynamiser le patrimoine, c’est toutefois le château de ducs de Bretagne qui nous l’offre.

Dernier château de la Loire avant l’océan, il constitue un remarquable exemple de la transition de l’architecture médiévale vers l’architecture Renaissance. En chantier depuis plus d’une décennie (timbre de 2003), il a vocation à devenir, à travers son aménagement muséographique, un grand lieu culturel, à la fois témoin et musée de l’histoire de Nantes.

Mais Nantes, ville d’histoire et aussi ville de projets. Entre les deux bras de la Loire, face au centre ville, l’île de Nantes, avec ses 350 hectares, est un espace hétérogène en mutation. Un territoire à reconquérir. Vaste Chantier. Déjà des repères se dessinent. Le bâtiment des directions des anciens chantiers navals a retrouvé son lustre et sa grande grue jaune, vigie chère au cœur des Nantais, a su conserver le sien. Naguère témoin désaffecté de l’architecture ferroviaire du XIXème siècle, la “gare de l’Etat”, entièrement rénovée, abrite désormais les syndicats. Les perspectives se dessinent, elles seront l’œuvre dune génération.

Timbre mis en page et gravé par Claude Jumelet, d’après photo mairie de Nantes, imprimé entaille douce. Format horizontal 35 x 26.

Source: Collection philatélique de la poste….

Montauban.

décembre 20th, 2011

Montauban

Timbre et feuillet Montauban.

Située au confluent du Tarn et du Tescou, Montauban est un important carrefour de routes, et un marché actif pour les productions maraîchères et fruitières, venues des riches plaines alluviales de la Garonne, du Tarn et de leurs affluents. La bastide originelle, puissamment bâtie par Alphonse Jourdain, Comte de Toulouse, sur le plateau dominant la rive droite du Tarn, s’inscrivait dans le développement démographiques de l’Europe occidentale au début du XIIème siècle.

Commerce et industries traditionnelles, textiles, cuirs et minoteries, firent de la ville, au XVIIIème siècle, une des grandes places économiques du sud-ouest. Le touriste qui aborde la cité par l’ouest gagne le centre historique en passant par le site groupé sur la figurine autour de l’imposant Pont-Vieux. Cet ouvrage contemporain du Pont Valentré de Cahors, et comme lui fortifié autrefois, remonte au XIVème siècle. Il franchit le Tarn sur une largeur de 205 mètres; des piles protégées par des avant-becs supportent ses sept arches, séparées par des arcades ménagées pour l’écoulement des eaux de crue.

Sur la gauche de la figurine se profilent les lignes de l’église fortifiée, dédiée à Saint Jacques. Sa tour carrée à mâchicoulis sert de base au clocher octogonal de type toulousain bâti au XIIIème siècle, à trois étages d’ouvertures surmontées d’arcs en mitre. On voit en face un des pavillons et une partie de l’ordonnance classique de l’ancien palais épiscopal. Ce sobre et imposant édifice de brique rose, Hôtel de Ville sous la Révolution, est devenu ensuite le Musée Ingres. Le visiteur y est accueilli par des sculptures de Bourdelle. Autour de ce pôle d’attraction, la ville présente d’autres séductions touristiques: pittoresque de ses rives du Tarn, élégance de ses hôtels particuliers, charme enfin de ses briques nuancées, qui font de Montauban avec ses sœurs Albi et Toulouse. “Une des trois villes roses du Midi”.

Timbre dessiné par Jean Winckler. Gravé par Eugène Lacaque. Format vertical 2 x 36 mm. Vente anticipée le 17 mai 1980 et générale le 19 du même mois. Illustration le Musée Ingres.

Source : Feuillet CEF. Œuvres sociales du personnel des PTT. Le réseau commercial CEF. (France et Etranger)

Patrimoine Réunionnais (Saint-Pierre)

décembre 5th, 2011

Patrimoine réunionnais.
Photo de:www.phil-ouest.com

Patrimoine réunionnais. ( Saint- Pierre)

Témoins d’un art d’habiter propre à l’ancienne île Bourbon, les cases créoles figurent parmi les richesses d’un patrimoine architectural qu’il convient de sauvegarder. On désigne, sous le terme de cases, des habitations de toutes sortes, autant des riches villas aux allures palladiennes que des modestes maisons de bois. Ces dernières étaient l’œuvre de charpentiers arrivés de France aux premiers temps de la colonisation. Les habitations qu’ils construisirent ne comportaient pas encore de caractères spécifiques. Faites de matériaux naturels, elles étaient démontables, particularité qui convenait au “nomadisme” des premiers pionniers.

La compagnie des Indes concédait aux colons qui s’installaient une lanière de terre limitée en aval par l’océan et en amont par la montagne. L’exploitation était découpée en trois ensembles: les habitations qui comprenaient la demeure du maître, les dépendances est cases des esclaves, le jardin d’où étaient tirés les produits vivriers, enfin le grand domaine qui portait les plantations de café et de canne à sucre. L’écrivain Bernardin de Saint-Pierre, après son passage à la Réunion en 1770, décrivait ainsi les cases créoles ” Ce sont de grands emplacement bien alignés, entourés d haie, au milieu desquels est une case où loge une famille.”

A la fin de l’Ancien Régime, l’économie de plantation est à son apogée. Raffinée, la société créole se pique d’art et de littérature. A la réunion, des familles d’aristocrates immigrés, s’installent dans l’île. Elles amènerons avec eux le goût de la culture antique que les Français redécouvraient. La greffe néoclassique fera merveille dans l’architecture. Elle produira de belles et grandes villas, toutes différentes quand à leur ornementation mais s’inscrivant toutes dans une même logique de conception: simplicité constructive, emploi de matériaux locaux, symétrie, équilibre des masses et adaptation aux conditions climatiques.

Le néoclassicisme est manifeste par l’emprunt aux ordres antiques dans la décoration mais aussi dans l’architecture comme l’atteste la présence d’un portique, d’un péristyle et d’une galerie. L’actuel hôtel de la sous- préfecture de Saint-Pierre en offre un bel exemple. Cette ancienne villa de la famille Motais de Narbonne, mise en scène au centre de la parcelle, s’élève sur deux niveaux. Le rez-de-chaussée est bâti en pierres, l’étage en pans de bois. La façade montre une colonnade imposante d’ordre dorique conçue à l’image d’un péristyle. Très tôt, les grandes cases-villas constituèrent un modèle pour l’habitat populaire réunionnais. On ne construit plus de villa créole depuis le milieu du siècle mais la Réunion compte encore de nombreux exemples de cette architecture populaire.

Timbre dessiné par Jean-Paul Cousin, gravé en taille-douce par Claude Jumelet. Format horizontal: 22 x 36 mm. Vente anticipée le 4 avril 1998 à Saint- Pierre. (Réunion). Vente générale le 6 avril 1998.

Source: Collection philatélique de la Poste

Le Gois de l’île de Noirmoutier.

décembre 1st, 2011

Le Gois Ile de Noirmoutier.
Photo de :www.phil-ouest.com

Le Gois
Île de Noirmoutier (Vendée)

Cette curiosité, spécialité noirmoutrine, semble bien revêtir un caractère et une ampleur unique au monde car, s’il existe ailleurs d’autres gués, le Gois reliant l’île de Noirmoutier à la côte vendéenne sur la commune de Beauvoir-sur-Mer reste le plus significatif de par sa fréquentation, ses dimensions, mais aussi l’importance économique de l’île.

Situé en baie de Bourgneuf, le Gois fait son apparition sur les cartes géographiques en 1701. Des courants contraires s’affrontent en effet à cet endroit de la baie, déposant sable et alluvions: ce qui formes les premiers gués. Ce passage du Gois devait alors être emprunté avec une extrême prudence car aucun chemin n’était tracé. Il fallait donc franchir des petits chenaux bien souvent dangereux puisque formés par les courants de la marée descendante.

C’est vers la fin du XVIIIème siècle que l’on établit une chaussée et que des balises-refuges sont érigées. Le milieu du XIXème siècle voit l’ouverture d’une ligne régulière assurée par une voiture à cheval. Le passage du Gois long de 4 000 mètres, devient alors “Chemin de grande communication n°5 “. La fin de ce siècle améliore considérablement cette voie puisqu’un revêtement en macadam consolide la chaussée et que de petits murets longitudinaux sont construit pour en fixer les bords. Enfin, au XXème siècle, des rampes d’accès aux deux extrémités et le pavage de la chaussée lui confèrent son titre de “route”.

L’inauguration, en 1971, d’un pont reliant Fromenville à Noirmoutier ne fait aucunement ombre au Gois qui peut jouir pleinement de son caractère spécifique et si pittoresque. En effet, peut-être y faudra-t-il “goiser” ou patauger en fin de parcours lorsque les flots viendront se rejoindre, en cet endroit, à marée montante et que la terre ferme sera rendue au mouvant mode marin.
Site insolite que ce chemin dans la mer, cette route sous les eaux. ( Jane Champeyrache.)

Timbre dessiné par Louis Briat, d’après photo de Manuel Thierry, imprimé en héliogravure. Format Horizontal de 22 x 36 mm. Vente anticipée le 2 mais 1998 à Barbâtre et Beauvoir-sur-Mer, et vente générale le 4 du même mois.

Source: collection philatélique de la poste.

Dunkerque.

novembre 24th, 2011

Dunkerque
Photographie de: www.phil-ouest.com

Dunkerque. (71ème congrès de la Fédération Française des Associations Philatéliques)

Tout dans la ville de Dunkerque retentit du souvenir de Jean- Bart, le corsaire le plus célèbre da France, qui s’est illustré par son audace et ses exploits sous le règne de Louis XIV. Une pierre tombale de l’église Saint-Eloi signale l’emplacement du lieu où il fut inhumé. Sa statue, sculptée par David d’Angers en 1845, trône au milieu de la place Jean- Bart. Un Vitrail montrant le retour à Dunkerque du héros après la victoire de Texel (29 juin 1694) orne le vestibule de l’hôtel de ville. Il n’est pas jusqu’au carillon de la tour du beffroi et son bourdon nommé Jean-Bart qui, rythmant les travaux et les jours des Dunkerquois, les rappellent à son souvenir. Ville chargée d’histoire dont témoigne la multiplicité de ses monuments, citons encore le Leughenaer, tour aux nombreuses affectations qui abrita notamment le télégraphe Chappe en 1798.

Attirée par le marché européen et s’appuyant sur un héritage industriel déjà riche, la ville développe aujourd’hui (en 1998) ses infrastructures. La sidérurgie et la métallurgie ont fait de Dunkerque l’un des pôles industriels les plus performants d’Europe. La pétrochimie, la chimie et la pharmacie ont enregistré également une forte progression. C’est que Dunkerque a plusieurs atouts dans sa “Manche” et notamment un port direct avec la route maritime la plus fréquentée du monde. Ouverte sur l’Europe du Nord, la ville se trouve à moins de 350 km de 5 capitales européennes. La rocade littorale autoroutière renforce la complémentarité avec ses voisins Calais et Boulogne. Par autoroute le terminal Eurotunnel n’est qu’à 20 minutes de Dunkerque.

Au cœur d’une région à forte densité de population (l’agglomération compte à peu-près 280 000 habitants) , Dunkerque devrait tirer parti de sa position géographique au nord de la dorsale européenne, mégalopole qui le dispute à la côte est des Etats -Unis et au Japon.

Ville promise au labeur, Dunkerque se fait fort d’organiser la détente, la vie festive et de promouvoir les activités culturelles. Politique de valorisation de l’environnement et dynamisme artistique se combinent ici pour offrir aux Dunkerquois et aux touristes un vaste échantillon de loisirs. On peut s’y adonner à tous les sports nautiques et à toutes les activités de plage sur 13 km de sable fin. Les amateurs d’art trouveront leur ravissement dans la contemplation des œuvres des artistes flamands d’hier et d’aujourd’hui qui remplissent les musées de la ville. Et c’est sous l’œil de Reuze, le géant processionnel de Dunkerque que ses habitants et touristes pourront se laisser emporter par la folie du carnaval.

Timbre dessiné et gravé par André Lavergue. Format vertical: 26 x 36,85. Vente anticipée à Dunkerque le 29 mai 1998 et générale le 2 juin 1998.

Source: collection philatélique de la Poste.

Baie de Somme.

novembre 8th, 2011

Baie de Somme
Photo de :www.phil-ouest.com.

Baie de Somme.

Au cours de différentes périodes géologiques, la mer ne cesse de gagner et d’abandonner successivement le nord-ouest de l’Europe et en particulier la Picardie. Après diverse variation de son niveau, elle vient en conquérante baigner une immensité de sable. Espace unique, la baie de Somme offre ses splendeurs à moins de 200 kilomètres de Paris.

En suivant le cours de la Somme vers la mer, le voyageur découvre le plateau picard puis les marais. Se présent alors à lui, un milieu naturel aux caractéristiques intéressantes. Les marées de grandes amplitudes, fluctuant au rythme de la lune, peuvent s’étende sur plus de 70 km carrés. Immense plateau herbeux recouvert par la mer en périodes de vives eaux, plages et bancs sableux, ou encore partie inférieure découverte seulement à marée basse constituent la baie de Somme.

Terre, mer, marais, en contact permanent, favorisent les relations animal, végétal, minéral. L’avifaune apprécie tout particulièrement l’estuaire de la Somme, car près de 320 espèces de volatiles y sont recensées. Escale idéale pour les oiseaux migrateurs venus du Nord, havre de repos avant les contrées méditerranéennes, ce lieu semble tous spécialement adapté à la nidification puisque121 espèces viennent y nicher avec régularité. Quelques phoques veaux marins ont trouvé asile dans la baie où l’on peut voir leurs grands yeux noir de jais attendrissant, “pleurer” parfois afin de se débarrasser du sel accumulé. Phoques, cachalots, marsouins, dauphins sont observés dans la baie de Somme qui leurs offre protection dans sa réserve naturelle.

En ces lieux, tout n’est que fascinante débauche de couleurs, puisque s’y associent oiseaux au plumage chatoyant, flore riche de tons mauves, roses , rouges ou bleus, mais aussi sable dorées, ciels au gris bleuté, changeant au gré du temps. Peintres, romanciers ou poètes s’y livrent à de longues balades romantiques. De ces évasions naquirent nombres d’œuvres picturales dues à Delacroix, Degas, Corot, Boudin ou Manessier; nombre de récits y connurent le jour sous les plumes les plus célèbres d’Anatole France, Victor Hugo ou Colette. Cette dernière immortalisa ces lieux dans “Les Vrilles de la vigne”.
Jane Champeyrache.

Timbre dessiné par Jean-Paul Véret Lemarinier. Imprimé en héliogravure. Format vertical 26 x 36mm. Vente anticipée à Saint-Valérie-sur-Somme le 27 juin 1998 et vente générale le 29 du même mois.

Source: collection philatélique de la Poste.

Tours

octobre 5th, 2011

Tours
Timbre de: www.phil-ouest.com

Tours. (74ème congrès de la fédération des associations philatéliques.)

En l’année 2001, Tours, chef-lieu du département d’Indre-et-Loire, vit affluer les philatélistes, qui avaient choisi la capitale du “pays des châteaux” pour y tenir congrès. Depuis toujours, la position géographique de la cité tourangelle favorise les rencontres.

Dans une large plaine de confluence, entre la Loire et le Cher, l’antique Caesarodunum du Bas -Empire romain commandait une croisée de routes reliant le couloir Rhodanien à l’Armorique d’une part, Paris à Bordeaux d’autre part. Son nom actuel vient de la tribus gauloise qui s’y était installée: les Turons. Avec l’évêque Martin, (mort en 397), la cité tint le rôle de métropole religieuse des Gaules. C’est sur le tombeau de Saint-Martin que Clovis vint faire des actions de grâces, après sa victoire sur les Wisigoths à Vouillé en507.

Tours, que l’on qualifia au XIIème siècle, avec une certaine audace, de “seconde Rome” a vu s’édifier de nombreuses églises: L’abbaye Saint-Julien, La basilique Saint-Martin, la cathédrale Saint- Gatien représenté représentée sur le timbre poste. Bâtie sur les vestiges d’une cathédrale romane, cet édifice, construit du XIIIème au début du XVIème siècles, lance ses deux tours de style gothique et renaissance, à 70 mètres du sol. Appuyé à l’édifice, le cloître de la Psallette, aux arcades ornées d’un riche décor végétal, abrita au XVème siècle la bibliothèque des chanoines.

Certaines des nombreuses demeures anciennes que compte Tours accueillent aujourd’hui des musées:, tel celui des beaux- arts: les tableaux de maîtres qu’il recèle en font l’un des plus prestigieux de France. Le touriste trouvera également à Tours des musées uniques en leur genre. Le timbre- poste nous rappelle la présence de l’un deux, le musée du compagnonnage, qui renferme de nombreux chefs- d’œuvre réalisés notamment par les Compagnons du Devoir. Ils furent plus d’un à franchir le pont Wilson, qui apparaît au second plan. Edifié en 1765 par Mathieu de Bayeux, ce pont de 15 arches présente l’originalité d’être plat et sans dos d’âne. Il fut reconstruit en 1978, après la sécheresse qui avait provoqué l’effondrement des 6 premières arches, il reste l’une des fiertés de Tours.

timbre: Dessiné et gravé en taille-douce par Raymond Coatantiec selon l’œuvre de Jean Bourreau (Visuel du compagnon) Compagnon maréchal- ferrant  du Devoir dit “Tourangeau cœur fidèle”

Source: Collection philatélique de la pose.

Nogent-le-Rotrou.

septembre 22nd, 2011

Nogent le Rotrou
Timbre de: www.lemarchédutimbre.com

Nogent-le-Rotrou.

Deux noms s’attachent à la ville de Nogent-le-Rotrou: Rotroldus, fondateur de la dynastie des Rotrou et Sully qui y fixa sa demeure éternelle. Mais sur la scène historique de cette grande cité du Perche, il faut faire entrer un 3ème personnage qui n’a cessé d’opposer sa haute stature aux assauts guerriers et de défier les siècles: le Château Saint Jean. Au Xème siècle, le Perche constitue une zone frontière séparant de duché de Normandie du royaume de France.

Le comte de Chartres, vassal du roi de France y avait envoyé un de ses fidèles, Rotroldus, afin qu’ils surveille ses belliqueux voisins. C’est le petit-fils de Rotroldus, Geoffroi III qui fit élever vers 1020, l’actuel donjon rectangulaire. L’édifice mesure 22 mètres de long sur 16 mètres de large et près de 35 mètres de hauteur. L’enceinte circulaire et les 7 tours rondes ont été construites aux XIIème et XIIIème siècles. Ce système de défense est complété par de larges fossés de 7 à 8 mètres.

Au XVIème siècle, ce comté échoit aux filles du duc de Nemours, Charlotte et Marguerite d’Armagnac. C’est à ces “Dames de Nogent” que l’on attribue l’aspect actuel du château avec son logis construit au-dessus du passage voûté en berceau et les mâchicoulis qui viennent décorer les tours de l’entrée. A cette époque, le château ne possédait qu’un seul accès sur la vallée de l’Huisne, au nord ouest. Pour permettre aux habitants du bourg situé en contre bas d’accéder au château, les “Demoiselles d’Armagnac” firent aménager un chemin de 155 marches.

En 1624, Maximilien de Béthune, duc de Sully (1559-1641) devient propriétaire du château et envisage de le raser afin d’édifier à sa place une demeure répondant au goût du temps. Le projet est abandonné. Seul reste de cette époque le petit pavillon de style Louis XIII. Nogent conserve encore le souvenir du ministre d’Henri IV: sa sépulture, exécutée en 1642 par Barthélemy Boudin dans la rotonde de l’église actuelle, rappelle aux visiteurs la présence de son hôte le plus illustre, portant manteau ducal et fraise tuyautée.

Timbre: conçu et mis en page de Jean-Paul Véret-Lemarinier. Gravé par Jacky Larrivière. Imprimé en mixe: offset-taille douce.

Source: Collection philatélique de la poste.

Le vieux Lyon.

septembre 16th, 2011

Le vieux Lyon

Le vieux Lyon.

Le site historique de Lyon est un ensemble vivant dans lequel on peut lire 2 000 ans d’histoire de la ville. c’est sur ce critère que l’Unesco l’a inscrit sur le liste du patrimoine Mondial en 1998.

De la création de Lugdunum en 43 avant J-C sur la colline de Fourvière, au Lyon médiéval et Renaissance sur les bords de la Saône des XVIIème et XVIIIème siècles, sur la presqu’île entre Rhône et Saône au XIXème, qui montent à l’assaut des pentes de la Croix-Rousse et franchit le Rhône vers l’Est, toutes ces périodes sont présentes aux yeux des visiteurs. Le Vieux Lyon est le fleuron de ces quartiers historiques.

Il est composé d’immeubles édifiés pour la plupart aux XVème et XVIème siècles, et parvenus à peu près intacts jusqu’à nous. La vie lyonnaise de cette époque est dominée par l’activité économique et financière d’une ville devenue capitale politique. Cette vitalité est matérialisée par les 4 foires franches annuelles qui attirent les produits de toute l’Europe: épices, soies, draps….. Les riches maisons de commerce italiennes s’installent et les banquiers florentins font de Lyon la première place financière européenne. les magnifiques demeures du vieux Lyon en attestent la richesse.

Le vieux quartier a connu des années d’abandon et de désintérêt, et, grâce aux efforts de quelques-uns réunis au sein de l’association Renaissance du vieux Lyon, il fut sauve de la démolition. Par la loi Malraux, il devient le premier “secteur sauvegardé” créé en France, en 1964. Les habitations furent peu à peu réhabilitées. Cette magnifique architecture fut restaurée, les cours et les galeries mise en valeur. Le vieux Lyon est aujourd’hui ce site visité par les touristes et aimé des Lyonnais.

On ne se lasse pas de pousser les portes d’allée pour découvrir une cour, une galerie, une frise, puis, au détour d’une rue, un monument, une façade, une porte ….qui donnent envie de voir pus loin. Et plus loin, c’est une autre surprise, un hôtel renaissance, une tour, une nouvelle galerie encore différente. On passe d’une rue à l’autre par une succession de cours et de couloirs: une traboule, comme disent les Lyonnais.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Eve Luquet. Emis le 19 Mai 2001 à Lyon.

Source: Collection philatélique de la poste.

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