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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2008» novembre

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Lagopède alpin.

novembre 10th, 2008

Logapède alpin
Le lagopède se cache en hiver dans des tunnels sous la neige.

Le lagopède est apparenté aux tétras. Un peu plus petit que la poule, c’est un oiseau qui mène une existence discrète et cachée dans la nature ; Il existe 3 espèces de lagopèdes en Europe, voici, ici le lagopède alpin dit aussi le lagopède muet.

Sa particularité est de revêtir trois plumages en cours d’année. En hiver, leur plumage est blanc pur, excepté la queue noire qui est présente sous cette couleur chez les deux sexes, pendant toute l’année. Les pattes sont fortement plumées et font office de raquettes, ce qui facilite leur déplacement dans la neige molle. Les mâles portent sur le visage une strie noire qui part du bec et monte jusqu’à l’œil, ainsi qu’un caroncule rouge qui surmonte l’iris. En été les deux sexes sont barrés de taches brunes et noires indéfinissables sur le dessus. L’abdomen et le bord des ailes sont blanchâtres. Les femelles sont plus grossièrement marquées que les mâles. Les mâles attendent plus longtemps pour quitter leur livrée blanche d’hiver et revêtir leur tenue nuptiale. Ce délai supplémentaire a un inconvénient pour les mâles, car ils deviennent plus facilement repérables par les rapaces, que les femelles qui se fondent très bien dans la nature et sont pour ainsi dire invisibles. En automne la dernière livrée est grisâtre écaillée de blanc sur le dessus, le dessous demeure blanchâtre, cette livrée a la durée la plus brève.

Parfaitement à l’aise en hiver, le lagopède alpin s’abrite du froid en creusant des tunnels sous la neige, tant pour y chercher sa nourriture sur le sol que pour s’y tenir comme dans un terrier, ce qui est plus le cas de femelles. Au printemps et en automne, le lagopède choisit un paysage ouvert avec une végétation clairsemée et les mâles optant pour des territoires avec affleurement rocheux, leurs permettant d’exercer une surveillance accrue, pour leur propre sécurité, celle des femelles et du reste du groupe. Les poussins logent sur les crêtes dégagées d’où ils trouvent des itinéraires de repli en cas de danger.

Les femelles nichent à terre, dans un dépression peu profonde, le nid est garni de plume et de matières végétales, en général sur un affleurement rocheux, et directement contre la roche pour mieux sécuriser son nid, contre un agression venant du ciel. La ponte est de 7 à 10 œufs et l’incubation sera de 21 jours, pratiquée par la seule femelle. Le lendemain de l’éclosion, les poussins peuvent déjà s’aventurer hors du nid. Ils sont capables de voler et de se nourrir au bout de 10 jours et entre la 10ème et 12ème semaines, ils prennent leur autonomie.

Le régime alimentaire des adultes est végétarien ; c’est un mélange de matières végétales : Myrtilles, baies, têtes de joncs ou de roseaux ou encore plantes endémiques de la haute montagne, en été. Et en Hiver : des bourgeons, de chatons de bouleau nain et de brindilles de saule. Seuls les poussins reçoivent en plus comme complément nécessaire à leur santé : des insectes, araignées et escargots. Mais uniquement lors de leur élevage. Adultes, ils feront 37 à 42 cm pour une envergure de 55 à 65 cm et un poids de 600 à 750 grammes.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Galliformes ; Famille : Tétraonidés ; Genre & Espèce :Lagopus mutus.

Gélada

novembre 9th, 2008

Gélada

Il porte une curieuse plaque dénudée sur la poitrine.

Le gélada compte au nombre des singes africains les moins bien connus. Il est apparenté aux babouins, auxquels certains spécialistes l’assimilent. C’est un habitant de montagne, dont la distribution géographique est extrêmement réduite. Le gélada est de tous les primates d’Afrique, celui qui vit le plus haut, puisque son habitat de prédilection est compris entre 2 000 et 4 000 mètres.

Ses mœurs sont diurnes et il se déplace en bandes sur le sol. Parfaitement adapté à la course, il n’aime pas grimper aux arbres, où personne ne l’a encore observé. On le rencontre parmi les escarpements rocheux bordant les rivières et torrents. Il se sent parfaitement à l’aise dans les falaises surplombant gorges et précipices. Les bandes de géladas s’éloignent rarement de ces lieux qui leurs sont familiers et leurs offrent abri et sécurité.

La nuit, ces singes vont dormir sur les corniches presque inaccessibles, où ne peuvent les suivrent les grands carnassiers prédateurs. Dès le lever du soleil, ils s’activent longuement à leur toilette, puis partent à la recherche de nourriture, qui consiste en feuilles, en herbes succulentes, en graines et en racines charnues.

Comme les babouins, ils sont grégaires et très sociables ; plusieurs groupes cohabitent en constituant une communauté parfaitement hiérarchisée. Ces communautés peuvent compter jusqu’à 400 membres, chacun des groupes occupant un territoire bien délimité le longs des falaises. Un grand mâle adulte à la force de l’âge mène le groupe, dont il est le chef incontesté. Les cris très aigus des géladas s’entendent de très loin. Après une gestation de 150 à 192 jours, la femelle met bas d’un seul petit, qui fera adulte 50 à 75cm de long et une queue de 70 à 80cm, pour un poids pouvant aller de 10 à 21 kg.

Classe : Mammifères ; Ordre : Primates ; Sous- Ordre : Catarhiniens ; Famille : Cercopithécidés ; Genre & Espèce : Theropithecus gelada.

Ermès & Marie-Jo

novembre 8th, 2008

Découvrez Mouloudji!

Ermès & Marie-Jo

Qui a-t-il derrière une façade……suite 4.

J’arrive à l’époque où j’ai fini mes études et quitté l’internat. Pas question, pour moi de continuer plus avant, je voulais vivre ma vie comme je l’entendais. Entré dans l’administration ne m’était pas possible, puisque toujours étranger et que de plus je ne me voyais pas passer ma journée, le cul sur une chaise avec un ‘’barbeau’’ reluquant continuellement avec des yeux de fouine derrière ses vitres. Je me suis donc décidé à entrer dans le bâtiment. Grâce à mon oncle Mario qui était dans la branche, je commence comme apprenti et je passe mon CAP de maçon- limousinant au bout de 6 mois.

J’étais heureux de pouvoir voler de mes propres ailes. Mais voilà, même avec mes propres ailes, je ne pouvais pas aller bien loin, car les territoires frontaliers m’étaient interdits. C’est-à-dire pour moi qui habitait la Meuse : La Moselle, comme le Rhin et le Haut-Rhin, les Pyrénées, la Savoie etc. Et oui, né en France mais de parents étrangers, j’avais cette sacrée carte d’identité dite : ‘’ Carte d’identité privilégiée ‘’ (un peu comme un permis de conduire : en accordéon) valable 10 ans et dessus ces territoires m’étaient interdits. Pourquoi ? J’en sais fichtrement rien. Je fis donc ma demande d’attribution de nationalité française, auprès du tribunal de Verdun, en vertu des dispositions de l’article 52 du code de la Nationalité Française.

Devait être joint à ma demande :
1°Le bulletin N°2 du casier judiciaire.
2°Un rapport de moralité et de loyalisme.
3°Un procès- verbal relatif à l’assimilation.
4°Un certificat médical établi conformément aux dispositions de l’article 8 & 3 du décret du 2 novembre 1945. (Et cette disposition de l’article je la retrouverai sur ma route plus tard.)

Tout ceci accompagnait, de mon acte de naissance, du certificat de mariage de mes parents (avec traduction) et des documents établissant que j’avais depuis 5 ans, ma résidence habituelle en France. Le 21 Septembre 1950 je fus admis dans la nationalité française, par option. Et ce papier m’est toujours demandé, encore au dernier renouvellement de ma carte nationale en…2005 !! (IL FAUT LE FAIRE.) Car maintenant, c’est le droit du sol qui prime sur celui du sang.

Je pus donc ainsi me déplacer partout en France, selon mes employeurs et mes chantiers. Je ne rentrais chez mes parents que pour les fins de semaine, et parfois j’étais obligé de sauter cette détente selon mon travail ou mes amies. Retournant de moins en moins derrière cette façade, je côtoyais peu ceux qu’elle abritait. Sauf un jeune couple qui logeait derrière la 2ème courette. De plus, je me suis marié, le 23 février 1952 en Moselle et incorporé le 24 avril 1952 au 25ème Régiment Artillerie, à Thionville, pour 18 mois.

C’est toujours la même chose, quand je m’écoute ‘’parler’’, surtout quand je ne suis pas obligé de le faire à haute voix, je ne sais pas m’arrêter, alors la fin sera pour la semaine prochaine.

La dernière fois, c’était mon beauf et leur fille, là c’est ma sœur aînée avec leur fille, prise le 30.07.1947, tout comme celle de la semaine dernière. (Pas formidable comme tirage !) Pourquoi, petite fleur ? Parce qu’à cette époque elle était à la ‘’page’’ ou In !!

Dendrobates histrionicus.

novembre 7th, 2008

Dendrobates histrionicus
Quelques caractéristiques biologiques générales……

Animaux à sang froid, les amphibiens vivent sans se nourrir et sans mouvements, au ralenti, lorsque les conditions ambiantes leurs sont défavorables : dans les régions tempérées froides, ils hibernent pendant l’hiver, enfouis dans la vase des étangs ou enterrées dans les sols meubles ; dans les régions tropicales sèches, à pluies intermittentes, ils attendent de même le retour du mauvais temps, emprisonnés dans la boue desséchée des mares temporaires.

En général, ils sont essentiellement carnivores, se nourrissant d’insectes et de larves, d’invertébrés divers. Les grandes espèces avalant de petits mammifères jusqu’à la taille d’une souris et même de minuscules serpents fouisseurs chez les espèces dites humicoles, vivant dans l’humus et le terreau des forêts tropicales. Les amphibiens, aux mœurs plus spécialement aquatiques dévorent des alevins outre de nombreux têtards, même de leur propre espèce.

Les prédateurs des amphibiens sont nombreux, surtout parmi les serpents et les oiseaux, tandis que les poissons absorbent quantité de leurs œufs et têtards. Cette imbrication de mangeurs et mangés constitue une base extraordinaire riche pour l’étude des ‘’chaînes alimentaires‘’ et des lois régissant l’équilibre écologique.

Leur statut d’Amphibiens les a conduits à utiliser plusieurs modes respiratoires au cours de leur existence ou en relation avec certaines de leurs spécialisations.

Au stade têtard, la respiration est assurée par des branchies, tout d’abord externes, internes ensuite. A sa métamorphose, le têtard développe ses poumons, perd ses branchies et quitte l’eau, respirant dès lors l’air atmosphérique. En outre, et du fait de leurs liens fondamentaux avec l’élément liquide, ou par la suite d’une évolution originale (perte complète des poumons chez les Pléthodontidés, par exemple), les amphibiens respirent en grande partie par la peau, celle du corps et celle qui tapisse l’intérieur de la cavité buccale. En fait, la respiration pulmonaire est peu efficace chez eux, l’absence d’un diaphragme et de côtes articulées restreignant l’absorption d’oxygène…..

Ci-dessus, le Dendrobates histrionicus de la famille des ranidés (Grenouilles). Elle fait parti des plus colorés, des plus petites mais aussi des plus venimeux.

Les vieux……

novembre 6th, 2008

Découvrez Jean Ferrat!

Les vieux.......

Demain, pas de mammifères (quoique …..), pas d’oiseaux, de poissons, ni de reptiles……Juste ça !!!!!

Eh bien voilà, le 7 novembre à 11 heures, il y aura 44 ans que nous sommes mariés après 2 ans, bien sonnés de CDI. Et nous nous retrouvons avec une fille aînée de 45 ans, une puînée de 42 ans et le benjamin de 39 ans. (Et 4 petits enfants.)

Je sais tout de suite que vous allez regarder les dates et me dire…… pas la peine de le dire. A quoi sert un CDI ? Le CDI sert à ce que les deux parties d’un ‘’contrat ‘’ puissent voir si l’une comme l’autre, fait bien l’affaire. Alors bien sûr, il faut bien pratiquer tous les paragraphes de celui- ci. Voilà, c’est ce que nous avons fait d’un commun accord……. C’est tout !! (Sourires !!)

Dans la corbeille de mariage, j’apportais un petit qui aura 55 ans à la fin de ce mois ci.

Ce montage est l’œuvre de Marie L, fait il y a 3 ou 4 ans !!

C’est tout et déjà beaucoup pour aujourd’hui !!!

Acanthure à queue jaune.

novembre 5th, 2008

Acanthure à queue jaune
Il change de couleur en vieillissant. (Il n’est pas le seul… !!)

L’acanthure à queue jaune est l’un des nombreux poissons marins qui changent de coloration en prenant de l’âge. Cette particularité est à l’origine d’une incroyable confusion dans la systématique et la classification des poissons. Bon nombre d’espèces ont en effet été décrites d’après des spécimens jeunes, tandis que des adultes appartenant en fait aux mêmes espèces ont été envisagés comme des formes distinctes.

Il a fallu attendre l’avènement de l’aquariophilie et la mise au point de techniques adéquates d’élevage des poissons de récifs coralliens, pour permettre aux spécialistes de constater que certains poissons connus sous deux ou plusieurs noms scientifiques ne forment bel et bien qu’une unique espèce. Dans les années 75 et plus, chaque mois, ont été décrites des formes que l’on croyait établi depuis longtemps, mais qui n’ont révélé leurs secrets de métamorphose qu’à ce moment là.

C’est le cas de l’acanthure à queue jaune, qui n’est pas un acanthure proprement dit, mais qui a été classé parmi me genre ‘’Hepatus ‘’. Lorsqu’il est encore jeune et qu’il mesure 9 cm de long, ce poisson mérite réellement son nom, sa queue étant d’un magnifique jaune d’or. Par la suite cependant, cette belle couleur disparaît progressivement et le poisson devient entièrement bleu pourpré ou violacé. Seules les nageoires pectorales conservent une frange externe de couleur jaune.

Habitant des récifs de corail, l’acanthure à queue jaune passa sa vie sur un territoire personnel assez exigu. Il est sédentaire et se nourrit de corail vivant, qu’il se procure en cassant les rameaux calcaires avec ses dents. Adulte il fait entre 25 à 30 cm. Il est ovipare. Mais je ne connais pas son mode de reproduction.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Perciformes ; Famille : Acanthuridés ; Genre & Espèce : Hepatus xanthopterus.

Sittelle torche-pot.

novembre 4th, 2008

Sittelle torchepot.
Elle colmate l’entrée de son nid avec de la terre ;

La sittelle est un petit oiseau grimpeur apparenté aux mésanges. On la voit principalement en hiver, lorsqu’elle vient se nourrir dans les mangeoires installées dans les jardins. Pendant la belle saison, on a rarement l’occasion d’observer ce passereau, car il vit dans les forêts, où il niche dans un trou d’arbre. Il y a 32 espèces de sittelles de par le monde, la sittelle à front noir d’Indonésie est la plus belle. En Europe, nous en connaissons 3 espèces, La sitelle torche- pot (ci-dessus), la sittelle de Corse et la sittelle des rochers qui vit dans les Balkans et sur le littoral de l’Adriatique.

La Torche- pot est un oiseau trapu, avec une couverture bleu- gris, et une courte queue. Les parties inférieures, menton et cou, sont blanches, bien que devenant orangées sur le haut de la poitrine, les flancs et l’abdomen. Les ailes sont courtes et arrondies. La tête bleu- gris est assez grosse, une ligne noire traversant l’œil et finissant vers les scapulaires. Les joues sont blanches. Le bec bleu- gris est long et pointu, les yeux noirs, les pattes et les doigts sont brun orangé clair. Les sexes sont identiques, avec un peu plus de poids pour le mâle.

Elle se nourrit d’insectes et d’araignées qu’elle trouve dans l’écorce des arbres. En hiver, elle se nourrit aussi de graines. Pour se nourrir, elle se rapproche donc des habitations. Ses préférences vont aux graines de tournesol : elle les prend une à une dans le bec, s’envole sur une branche, cale la graine sur un tronc, la décortique et avale le noyau, puis repart en chercher une autre. Le plus acrobatique des oiseaux européens, elle est parfaitement à l’aise dans toutes les positions, sur un arbre. Elle se déplace par saccades avec une agilité égale sous les branches avec la tête en bas, ou le long d’un tronc vertical. Ses longues et puissantes griffes lui permettent de s’agripper, solidement, aux aspérités de l’écorce.

Elle niche dans les trous de pics qu’elle aménage en maçonnant l’entrée pour en réduire le diamètre. C’est un véritable petit potier, passé maître dans la préparation du mortier. Elle utilise aussi de la résine en tant que répulsif pour les prédateurs. La femelle y dépose de 6 à 8 œufs qu’elle couvera environ 13 à 18 jours. Ils sont nourris par les deux parents, principalement d’insectes. Les jeunes quittent le nid vers leur 23ème -26ème jours après la naissance. Adulte il fera 12 à 14 cm de longueur pour un poids de 20 à 25 grammes. Son envergure sera de 26-27 cm.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Sittidés ; Genre & Espèce : Sitta europaea.

Lycaon peint.

novembre 3rd, 2008

Lycaon peint
L’animal mérite parfaitement son nom de ‘’ Lycaon pictus ‘’.

Ce ‘’chien sauvage africain ‘’ doit son nom scientifique signifiant ‘’loup peint ‘’ aux taches et marbrures irrégulièrement distribuées sur son corps, mélange variable d’un individu à l’autre de brun, de noir, de jaune et de blanc. Son autre nom : ‘’ cynhyène ‘’ (chien- hyène) souligne quelques ressemblances avec la hyène, mais il est mal choisi, puisque les deux produits étant de souches ancestrales différentes.

Le lycaon est largement distribué en Afrique au sud du Sahara, ceinture forestière équatoriale exceptée. C’est un habitant typique des savanes, dont la technique de chasse en meutes rappelle celle du loup de l’hémisphère Nord, Canis lupus. De structure robuste (poids moyen 20kgs), le lycaon est un prédateur acharné qui s’attaque à toutes sortes d’animaux, jusqu’aux plus grandes antilopes et même aux zèbres, essayant d’isoler les jeunes pour s’en nourrir.

Sa vie familiale est digne d’attention : autant le lycaon peut se montrer féroce dans ses chasses, autant il est doux et amical envers les autre membres de son groupe : mâles, femelles ou jeunes. Par ces actes hautement prédateurs, le lycaon pourrait être considéré comme indésirable, et en fait, l’homme l’a chassé comme tel durant longtemps. De nos jours, on se rend mieux compte de sa qualité de régulateur naturel du nombre des herbivores, lesquels lorsqu’ils abondent, sont autrement plus nuisibles. Ainsi, aux côtés des grands félidés qui se raréfient, le lycaon est actuellement bien à sa place et la tendance, en Afrique, est de le laisser œuvrer en paix.

L’homme mis à part, le lycaon n’a pratiquement pas d’ennemis, tout au plus un ‘’parasite alimentaire ‘’ : la hyène. Des observations précises ont établi qu’en petits groupes, les hyènes attendent patiemment que la meute de lycaons se mette en chasse, pour la suivre et essayer ensuite de lui dérober le produit de ses efforts ; Elles y parviennent lorsque la meute des lycaons est faible numériquement, et si ce n’est pas la cas, elles attendent que le gros de la troupe rassasié, ait regagné les gîtes.

Classe : Mammifères ; Ordre : Carnivores ; Famille : Canidés ; Genre & Espèce : Lycaon pictus.

Le Lycaon est aussi un personnage de la mythologie grecque. Il aurait essayé d’assassiner Zeus, qui s’était présenté chez lui en simple mortel. Une deuxième légende raconte, qu’il aurait offensé ce dieu, en lui présentant à table comme repas, les membres d’un jeune enfant qu’il avait égorgé.
Dans les deux légendes, pour le punir, Zeus le changea en loup (Lykos en grec).

Crapaud géant.

novembre 2nd, 2008

Crapaud géant
Il est dangereux car son venin est très toxique.

On ne saura jamais pourquoi cet animal porte le nom scientifique de ‘’ Bufo marinus ‘’, c’est-à-dire crapaud marin, car il s’agit d’un crapaud terrestre.

C’est un animal vorace, dont l’appétit paraît insatiable. Il se nourrit d’insectes et de toutes sortes de petits animaux, tant reptiles que mammifères ou petits oiseaux. Tout ce qui bouge est attaqué et englouti. On a vu des crapauds géants dévorer des serpents et des rats presque aussi volumineux qu’eux-mêmes. Il est vrai que leur panse peut se dilater de façon démesurée et un crapaud géant bien gavé, peut à peine se traîner tant son ventre distendu le gêne.

Comme les autres bufonidés, le crapaud géant possède, de part et d’autre de sa tête, des glandes parotides venimeuses. Chez cette espèce, l’appareil venimeux est particulièrement développé. Le venin est un liquide de consistance laiteuse, qui suinte par un pore situé au centre de la glande. L’animal ne peut éjecter lui-même ce venin, mais lorsqu’il est écrasé, ou saisi par un carnassier qui s’apprête à le dévorer, le venin s’écoule abondamment sous la pression exercée sur la glande parotide.

Aucun animal ne résiste à un tel empoisonnement, car le venin est extrêmement toxique. L’homme s’est donc servi de la protection naturelle de ce crapaud, pour l’introduire dans certains pays, pour lutter contre les insectes et autres ravageurs de la canne à sucre. Partout le crapaud géant est rapidement devenu un animal hautement dangereux pour la petite faune indigène, en raison de son appétit incroyable. Ovipare, la femelle pond jusqu’à 35 000 œufs. La longueur d’un adulte est de 27cm pour un poids de 1 kilo 300.

Classes : Amphibiens ; Ordre : Anoures ; Famille : Bufonidés ; Genre & Espèce : Bufo marinus.

De ma boite à “images”.

novembre 1st, 2008

Ermene-Gildo & Primina
Aujourd’hui, je suis allé dans ma boite à ‘’images ‘’ et j’ai trouvé celle –ci qui doit dater de 1965-66.

C’est la maison à la campagne, (et pas de campagne) que ma mère a acheté, quand ils ont quitté l’arrière de la façade que vous connaissez déjà. Cette maison est vraiment à la campagne, loin de tout. Il n’y avait qu’un petit café, comme commerce. Un marchand ambulant qui apportait l’alimentation, sans oublier le pain. Mais l’église, elle, trône toujours en plein mitant du village. Juste en face de la maison des parents. Ce village, se trouve entre Verdun et Metz.

Le seul moyen de locomotion, si vous n’êtes pas motorisé, est le car des Rapides de Lorraine. Pour prendre le car, il faut donc se rentre à l’arrêt du bus, qui se trouve sur la route départementale…….. à 5 km du village. Pas de toubib, ni de pharmacie. Il faut compter sur la bonne volonté du peu de gens qui y vivaient et parfois du marchand ambulant.

Ma mère a acheté cette maison, sans nous en parler ; ni à ma sœur puînée qui habitait à 60 km de chez elle, ni à moi-même, et même pas à son frère cadet, qui en possédait plusieurs et m’a-t-il dit, était prêt à lui en vendre une en meilleure état, en y faisant même des aménagements si elle le désirait. C’est ma cousine qui se trouve derrière elle, sur cette photo, qui la lui a conseillé. Bien sûr, ma mère a accepté et tant pis pour elle et nous. Ma sœur y allait assez souvent, par la suite, puisqu’elle était à 30 km. Mais quand l’un deux tombait malade, c’était la croix et la bannière. J’en ai toujours voulu à ma cousine de les avoir ‘’enterrés ‘’ dans ce bled.

Le père est tombé malade, puis décédé le 11.04.79. Ma mère y a encore vécu quelques années, puis l’âge venant, ma sœur l’a prise chez elle, et par la suite a dû la mettre en maison de retraite médicalisée. Cette maison a été vendue de son vivant. Ma mère est décédée le : 6.11.1996 à 92 ans. Je me suis toujours demandé pourquoi la mère ne nous parlait pas de ses projets, pourquoi faire plus confiance à sa nièce qu’à ses enfants. Nous ne l’aurions pas laissé s’embarquer dans cette galère, (et je crois que là était le problème : demander conseil à ses enfants !) Lorsque vous êtes malade à cet âge et dans un tel lieu, c’est une galère. Arrivé à un âge, il faut toujours tenir compte d’avoir à ‘’portée de mains’’ tout ce que cet âge entraîne comme dépendance, compte tenu de nos capacités physiques, en évitant le plus possible d’être charge et soucis pour les enfants.

Sur la photo, ma mère et derrière elle, ma cousine. A côté, la mère à ma cousine (ma tante et marraine) et mon père. 70 ans à l’époque. Seule ma cousine est encore en vie. (80-81 je crois)

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