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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2009

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De ma boite à “images” “8″

mars 14th, 2009

Photo prise en 1930

De ma ‘’boîte à images ‘’ ‘’ 8 ‘’

J’ai cherché une photo de Walter 1er et je ne l’ai trouvé que sur celle-ci.

Cette photo est de fin 1930 – début 1931. Déduction que j’ai faite compte tenu de dates que je possède. Mes parents et mes deux sœurs sont venus en France le 09-08-1930 et je suis né le 01-08-1931. Quand cette photo a été prise je n’étais pas né et Walter 1er toujours vivant.

A gauche : mon oncle Giulio frère puîné de ma mère : 15.06.1894- 12.08.1969.
Sa femme : Daphné : 15.04.1900- 10.12.1981
Et devant, leurs 3 enfants :
Walter : 1er Février 1923 – Avril 1931.
Albert : 28.07.1926- Novembre 2006.
Anita : 10.01.1928. Toujours en vie.

A droite : Ma mère : Premina : 28.12.1904 – 06.11.1997.
Mon père ! Ermene-Gildo : 04.04.1900- 11.04.1979.
Mes sœurs : Ermes : 28.12.1926 – 08- 07- 1996.
Anna Maria : 09.05.1928 – 10- 03- 2003.

J’aime bien détailler les photos. Les hommes avec la pochette et l’éternel stylo. Le borsalino vissait sur la tête de mon oncle. (Et oui, comme moi, la calvitie menaçait déjà.) ‘’ Le petit ruban noué ’’ au cou de ma marraine et ce long collier. Le col ‘’jeune fille’’ de ma mère avec une robe toute simple. Le gilet de mon ‘’vieux ‘’ et ses ………guêtres.

Quand aux enfants, ce devait -être les tenues du moment. Walter, déjà plus âgé, a la coupe homme. Albert, comme les 3 filles, la coupe Jeanne- D’Arc.
Du côté de mon oncle, tous bruns aux yeux noirs. Du côté des miens, mitigé : une brune aux yeux noirs et la blonde aux yeux bleus. En regardant mieux, je peux dire que les sandales de mes sœurs, c’est moi qui les ai finies, je dois même les avoir aux pieds sur certaines photos.

Et tout ce monde était venu pour la photo. Tous sages comme une image, à peine un soupçon de sourire chez les parents, pour le petit moineau.

Je pense que pour Walter 1er , ce fut sa dernière photo.

Garrulax à huppe blanche.

mars 13th, 2009

Garrulax à huppe blanche

Un oiseau fièrement huppé.

Le garrulax s’est beaucoup popularisé depuis les années 70, car on l’a importé en nombre considérable d’Asie tropicale. Le garrulax le plus répandu est celui à huppe blanche, le garrulax leucolophus, (ci-dessus), mais il en existe une quinzaine d’autres espèces, qui proviennent toutes du Sud- Est de l’Asie.

Par son aspect et son comportement, le garrulax offre des analogies avec le geai d’Europe. Il est originaire de l’Himalaya, de l’Assam, du Népal, et du Sikkim. Mâle et femelle sont très semblables, sauf en ce qui concerne la huppe, plus courte chez la femelle ; cette curieuse huppe, caractérisant le garrulax, est composée de douze petites plumes fines.

Le garrulax est un habitant des forêts de montagne. Oiseau sociable, plutôt grégaire, il ne se rencontre jamais isolément mais toujours en volées composées de quelques couples et de leur progéniture.

Le garrulax est un oiseau bruyant et il convient d’en être pleinement conscient avant de faire l’acquisition d’un couple pour peupler une volière. Très remuant, il requiert un espace suffisamment vaste pour s’y ébattre à l’aise. Imitateur, il contrefait tous les bruits qu’il entend et parvient même à reproduire certains mots.

Il est frugivore avant tout, mais il mange aussi des graines, des insectes et également des oisillons, qu’il déniche pendant la saison de reproduction des passereaux. Le nid est toujours construit très haut dans un arbre. C’est un amas peu soigné de rameaux et de chaumes, disposés en forme de coupe profonde. La femelle y dépose de 4 à 6 œufs. Le garrulax a été importé pour la première fois en Europe en 1876. La longueur d’un adulte est de 30 cm.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Timalidés ; Genre & Espèce : Garrulax leucoloptus.

Agame aquatique.

mars 12th, 2009

Agame aquatique

Il peut rester plusieurs heures immergé.

Le physignathe est l’un des sauriens les plus singuliers, car c’est un amphibie au vrai sens du terme. Il constitue en quelque sorte l’équivalent des basilics australiens. Etroitement lié à la présence de l’eau, le physignathe même une existence paisible sur les arbres surplombant la rivière.

Il se tient le plus souvent immobile, mais peut courir avec rapidité sur les branches, s’agrippant fermement à l’écorce avec ses longues griffes. A la moindre alerte, l’animal s’élance vers le vide et tombe dans l’eau où il nage vers le fond. Son immersion peut durer plusieurs heures, mais c’est généralement après quelques minutes seulement qu’il refait surface, par….curiosité, sûrement.

Le régime alimentaire est varie, et se consiste principalement en insectes habilement capturés à la course et même en vol. Il dévore aussi des grenouilles et des têtards, et à l’occasion, il ajoute à son régime, des baies et des fruits mûrs pour agrémenter son repas de tous les jours.

En dépit du fait qu’il soit assez commun dans les régions occidentales de l’Australie, le physignathe est encore imparfaitement étudié et on sait rien de sa reproduction. Il semblerait qu’il dépose des œufs dans le sable des plages, mais rien ne l’infirme.

On a observé pour la première fois, en 1977 que cet igame est capable de régénérer sa queue, ce qu’on ne croyait possible que chez les vrais lézards. Ils une ou deux autres espèces de physignathe, apparentés à l’espèce si dessus. L’un deux est la physignathe de Timor, dans deux spécimens seulement sont connu. Le Physignathe de lesueur, ici décrit, aurait été capturé sur le Mont Arfax, en Nouvelle- Guinée. L’adulte a une longueur de 13 à 20 cm avec une queue de 20 à 30 centimètre. Les plus grands spécimens peuvent atteindre 75 à 80 cm de longueur totale (corps et queue).

Classe : Reptiles, Ordre ; squamates ; Sous Ordre Sauriens ; Famille : Agamidés ; Genre et Espèces. Physignathus lesueurii.

Requin-tapis orné.

mars 11th, 2009

Requin-tapis-orné

Très beau requin –tapis ! (Photo prise sur le net, sur ma fiche, il est presque invisible, car dans son élément naturel.)

Parfaitement homochromique (ses couleurs se confondent avec celles de son environnement) et mimétique (tête, nageoires et dessins paraissent appartenir au substrat), grâce à sa robe où alternent bandes sombres et claires et de marbrures, le requin –tapis est l’une des plus belles espèces de cette famille qui en compte un peu lus d’une vingtaine. Il mérite bien son nom commun et rivalise de beauté avec son cousin ‘’ Orectobus agilbyi ‘’ mais dont les appendices cutanés qui bordent la tête sont encore bien plus nombreux.

Comme ce dernier, le requin –tapis orné fréquente les zones côtières, peu profondes, des mers tropicales et tout particulièrement les prairies d’algues et les substrats diversement colorés par les organismes qui y croissent : homochromie oblige. Carnassier, il se tient immobile sur le fond pendant la journée et s’active, dès la tombée de la nuit, à la recherche de sa nourriture. Essentiellement composée de crustacés, de mollusques et autres invertébrés benthiques (relatives aux fonds des mers), mais aussi de petits poissons.

Malgré sa relative petite taille (2 mètres maximum), comparée par exemple à celle du requin –nourrice, appartenant à la même famille, il a la réputation d’être relativement dangereux à cause de ses morsures. Sa bouche est en effet bien garnie d’une multitude de petites dents acérées qui peuvent occasionner de sérieuses blessures. Il ne demande qu’à éviter toute rencontre, mais il se défend quand il est attaqué.

Sa livré très colorée, surtout quand il est jeune, son caractère indolent, sa relative petite taille, font qu’il est recherché et apprécié des amateurs de poissons d’ornement. ……(Tiens donc !!)

Classe : Chondrichthyens ; Ordre : Pleurotrèmes ; famille : Orectolobidés ; Genre et Espèce : Orectolobus ornatus.

Chouette hulotte.

mars 10th, 2009

Hulotte

Voilà notre populaire chat –huant !!

La hulotte ou chouette hulotte, est l’un des rapaces nocturnes les plus répandus en Europe. On la trouve pratiquement partout et elle habite les bois et forêts aussi bien que les campagnes. Fréquemment ; elle élit domicile dans une ferme ou dans le faîte d’une vieille maison isolée. On peut même la trouver en pleine ville, où elle semble s’être parfaitement adaptée aux conditions locales, chassant les pigeons et les rats qui y pullulent.

Plus grande et plus forte que le hibou, moyen duc, la hulotte a une grande tête ronde, une face circulaire, des yeux brun noir, les pattes courtes emplumées jusqu’aux doigts. Il y a deux variétés de couleur : une grise et une marron- roux.

La hulotte sédentaire, reste fidèle à son territoire de chasse pendant des années. Elle entre en activité dès le crépuscule et il arrive souvent que l’on aperçoive une hulotte en vol avant qu’il ne fasse entièrement nuit. A l’aube, elle cesse ses allées et venues pour gagner son perchoir favori, en un lieu bien caché et sombre pour y passer la nuit.

Durant toute la belle saison on peut entendre les cris aigus des jeunes qui quémandent de la nourriture à leurs parents. La hulotte est un chasseur sans pareil. Elle sait admirablement trouver et déloger les oiseaux endormis. Tous ce qui bouge peut devenir la proie de ce rapace. Dans les villes, les pigeons et les moineaux lui paient un lourd tribut. (Pas chez nous en tout cas !!!)

Chez la hulotte, on ne distingue pas les sexes, qui apparaissent semblables. Les jeunes sont caractérisés par un duvet gris, qui les fait ressembler à des boules de plumes. Ils n’endossent leur plumage d’adulte qu’au début de leur 2ème année. Elle ne construit pas de nid, mais occupe volontiers celui d’une corneille ; elle préfère cependant pondre dans un trou d’arbre.

La femelle pond de 2 à 6 œufs qui seront couvés durant 28-29 jours. Les jeunes restent au nid durant 28- 39 jours. La longueur d’un adulte est de 37- 46 cm, avec une envergure de 90 cm à 1 mètre, pour un poids de 330 à 690 grammes. Et la longévité est de 18 à 20 ans.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Strigiformes ; Famille : Strigidés ; Genre & Espèce : Strix aluco.

Molosse de Cestoni.

mars 9th, 2009

Molosse de Cestoni

Il n’en existe qu’un en France.

Les molosses appartiennent à une famille de chauves- souris, à laquelle ils ont donné leur nom : les Molossidés ; elle comprend 80 espèces principalement répandues dans les régions tropicales et subtropicales du monde.

Le molosse de Cestoni qui vit en France, fait de 9 à 10cm de corps avec une envergure de 42 cm et poids entre 20 et 50 grammes. C’est l’une des plus grosses chauves- souris de France. Le terme de molosse provient de la ressemblance qu’offre la partie antérieure de la tête avec celle d’un chien, molosse ou bouledogue. On le rencontre dans les régions méditerranéennes où il est assez commun. Il remonte en Europe jusque dans les Alpes.

C’est un excellent voilier ; mais son vol est bruyant, d’autant plus que l’animal émet des cris métalliques caractéristiques ; Le molosse de Cestoni se cache, de jour, dans des trous et fissures de roches, dans des bâtiments où les joints de dilatation ont remplacé les fissures de roches, des falaises et des carrières. Il aime le contact de la roche et évite le bois. Il partage bien souvent les fissures profondes, qui dominent le vide, avec le Martinet Alpin. On a aussi remarqué que les ouvrages d’art où est présent le molosse, accueillent également le martinet –alpin.

Tapis le jour au fond de leur fissure, ils s’activent surtout en fin de journée. On peut alors entendre des cris secs et aigus dont la variabilité, imperceptible pour nous, semblent traduire des relations sociales très élaborées. On peut aussi l’observer évoluant en compagnie des martinets, chassant en commun les insectes aériens et les gros papillons nocturnes, comme les Sphynx. Il chasse assez haut avec des trajectoires rectilignes ou circulaires et peut aller assez loin de son gîte (plusieurs kilomètres). Ses ailes longues et fines permettent un vol rapide et puissant.

La nuit, il signale sa présence par ses cris d’écholocation audibles de loin :’’Tsik-Tsik-Tsik ‘’ Résistant assez bien au froid à condition que celui-ci ne descende pas en dessous des 6°, il peut avoir une hibernation de courte durée, voire même absente, certaines années clémentes. L’été les femelles se rassemblent pour mettre bas d’un seul petit, la gestation dure de 77 à 84 jours, le nouveau né ouvre les yeux au bout de 8 jours, il est indépendant à 7 semaines et apte à se reproduire à 1 an. La longévité est de 10 ans.

Aujourd’hui, son habitat étant mieux connu, on s’aperçoit qu’il est moins rare que nous le pensions. Cependant l’engouement croissant pour l’escalade et la varappe peut laisser craindre une diminution des effectifs, voire des disparitions de sites à cause du dérangement auquel le Molosse est très sensible.

Classe : Mammifères ; Ordre : Chiroptères ; Sous-Ordre : Microchiroptères ; Famille : Molossidés ; Genre & Espèce : Tadarida teniotis.

Poisson tête-de-renard.

mars 8th, 2009

Poissons - Tête de renard

Un nom dû à un profil. (Diapo scannée) (Déjà mis en février 2007 avec photo de la fiche)
Il appartient à une petite famille des récifs tropicaux, connue sous le nom de poissons- lapins, en raison du court museau tubulaire dont ils sont pourvus, terminé par une bouche étroite, non protractile, garnie de petites dents en forme d’incisives, à l’aide desquelles, ils « broutent » les rochers recouverts d’algues.

Cette famille est également connue sous le nom de poissons à pieds épineux ou ‘’cordonnier’’, en raison de la présence de deux épines qui encadrent chaque nageoire ventrale. Cette disposition est unique chez ces poissons.
Les épines antérieures et postérieures de chaque ventrale, séparées par 5 rayons mous branchus et les 13 rayons épineux antérieurs de la nageoire dorsale, sont cannelées et pourvues de glandes à venin. Il convient donc d’être prudent lors de la manipulation de ces poissons. Le poison, de nature neurotoxique, sans être mortel, rend néanmoins les blessures très douloureuses.

Il s’agit là d’armes défensives très efficaces que le poisson dresse à la moindre alerte pour faire face à tout ennemi éventuel. Hôte peu exigeant et pacifique des aquariums tropicaux, il s’accommode assez facilement de la nourriture habituelle pour poissons d’ornement ; dans la nature, son régime est essentiellement constitué d’algues.
Effrayé, ou lorsqu’il se repose dans sa cachette, en particulier la nuit, il arbore une coloration dite cryptique, faite de marbrures sombres irrégulièrement réparties, particulièrement efficace.

J’attire l’attention sur la variabilité d’aspect des spécimens importés. Tous n’ont pas la tache subcirculaire visible ici. Une nouvelle espèce ( Lo magnificus) n’est décrite que depuis 1977.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Perciformes ; Famille : Siganidés ; Genre & espèce : Lo vulpinus.

PS : J’ai été très occupé, aujourd’hui, veuillez m’excuser de ne pas être passé boire le café chez vous !! Je passerai sans faute demain !!
Walter !

De ma boîte à “images” “7″

mars 7th, 2009

Walter 3éme.

De ma boîte à ‘’images ‘’.

Il y a peu, je vous ai parlé des 3 Walter, 2 sont membres de ma proche famille, pour être précis 2 cousins germains.

En mettant le nez dans ma boîte à images, j’ai trouvé plusieurs photos de Walter 3ème, lorsqu’il était enfant, mais voici la seule que j’ai de lui adulte.

Voici donc Walter 3ème du prénom. 28.08.1936 – 02.08.1972.

Cette photo doit être de 58-59. Je n’étais pas présent ce jour là, car j’étais déjà marié et avais quitté la région. La dernière fois que je l’ai vu, c’était en 1969- 70 je crois. Où, lors d’un chantier, j’ai passé un W- End chez mon oncle Mario (son oncle aussi, d’ailleurs). Nous sommes allés le voir chez lui, avec le mari de sa sœur et oncle Mario.

Il y avait bien 13 ans que nous ne nous étions vu. Il a bâti sa maison à Glorieux, à quelques kilomètres de Verdun. Sûrement avec l’aide de son frère, son beauf et peut-être aussi nos autres cousins et oncle. Dans la famille, tous étaient capables de faire maçon, plâtrier et autres travaux du bâtiment. Mais le chauffage central, il se l’ait réservé puisque son métier était chauffagiste.

Quand nous sommes descendus dans sa cave, j’ai été surpris de voir une telle installation. Rien à voir avec un vulgaire ‘’cubilot’’. Comme je vous l’ai déjà écrit j’ai travaillé au montage de centrales thermiques : St Leu d’Esserent, Arjuzanx, Les Ansereuilles, Nouméa et bien d’autres encore. Eh bien, sa chaudière au fuel était une miniature de ces monstres de 42 mètres de haut. C’est là que l’on voit le compagnon. Tout était automatisé, elle se déclenchait selon la température extérieure. Que vous dire de plus, un vrai bijou.

C’est aussi le jour où j’ai appris sa maladie.

Cotinga de Riffer.

mars 6th, 2009

Cotinga de Riffer

Un oiseau très singulier de la jungle tropicale.

La famille des cotingidés est particulière à l’Amérique tropicale. La grande majorité des espèces qui le constituent sont parées de plumages aux coloris vifs et voyants. D’autres cotingas se singularisent par les ornements extravagants qu’ils portent sur la tête et qui peuvent affecter la forme d’une ombrelle, d’une huppe, ou même de ‘’cornes ‘’, c’est le cas chez l’oiseau- cloche.

Malgré leur aspect peu discret, les cotingas mènent le plus souvent une existence absolument invisible au plus profond de la forêt. On décèle leur présence à leurs voix, car ils ont l’habitude de lancer des appels insistants et répétés tout au long de la journée.

Certains cotingas, dont le cotinga de Riffer (ci-dessus) ont un chant mélodieux. L’oiseau- cloche, ou ‘’bell-bird ‘’émet à intervalles réguliers un son imitant parfaitement celui d’une cloche de bronze, et qui résonne jusqu’à 1 kilomètre de distance. On entend très bien les cotingas, mais on ne les voit pas. Cette difficulté d’observation a largement contribué à maintenir une ignorance du mode de vie et de la biologie de ces beaux oiseaux.

La nourriture des cotingas consiste principalement en fruits et en baies, mais il semble que ces oiseaux agrémentent leur menu par des apports carnés : insectes et larves qu’ils capturent parmi les branches des hautes frondaisons. Certains cotingas effectuent des parades nuptiales très élaborées, consistant en vols acrobatiques et en danses, il n’est pas rare de voir plusieurs mâles courtiser la même femelle. On sait peu de chose sur la reproduction de l’espèce. Sinon que la femelle pond 3 à 5 œufs, que l’incubation dure de 18 à 23 jours, que sa longueur adulte est de 23 cm.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Cotingidés ; Genre & Espèce : Pipreola rifferi.

Caïman noir.

mars 5th, 2009

Caïman noir

Voici le crocodilien le plus connu en Amazonie.

Le caïman noir, connu des riverains, dans sa patrie, sous le nom de‘’Yacaré acu ‘’, est sans nul doute le crocodilien le plus fréquent en Amérique du Sud où il détient la plus large distribution. On le rencontre dans l’ensemble du bassin amazonien.

L’habitat préféré du caïman noir est l’eau tranquille. Il se tient dans les parties calmes des cours d’eau, où le courant est insignifiant. Ce caïman abonde, nos seulement dans certains lacs et lagunes, mais également dans les étendues paludéennes et dans les forêts inondées durant plusieurs mois ; celles appelés ‘’igapos ‘’ par les brésiliens.

Vorace comme aucun autre animal, le caïman noir attaque et dévore absolument tous les animaux. Aucune proie ne lui paraît trop volumineuse, ou au contraire, par trop insignifiante, tout est bon à manger pourvu que ce soit de la matière carnée. L’examen de l’estomac de plusieurs caïmans noirs, tués en Amazonie Colombienne, a permis de trouver des restes de poissons, mais aussi de loutre fluviatile entière, longue de près d’un mètre. Mais en revanche, hormis plusieurs estomacs entièrement vides, l’un ne contenait que des criquets et autres sauterelles.

Le fait de trouver des caïmans à l’estomac vide permet de supposer que la vie d’un crocodile n’est pas facile ; il lui est souvent malaisé de trouver et de capturer des proies désirées. Le caïman noir entreprend des migrations saisonnières pour aller ‘’estiver ‘’ dans des lagunes où l’eau ne s’évapore pas durant la saison sèche.

Classe : Reptiles ; Ordre : Crocodiliens ; Famille : Alligatoridés ; Genre & Espèce : Melanosuchus niger.

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