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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2009» octobre

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Faucon émerillon.

octobre 11th, 2009

Faucon émerillon

Petit oiseau de proie, assez difficile à identifier.

Le mâle se reconnaît à ses fines ‘’moustaches’’ peu marquées, à ses partie supérieures gris- bleu, un peu comme le mâle d’épervier d’Europe, et sa poitrine ainsi que son ventre sont roux. En vol, sa silhouette est petite, compactes avec des ailes courtes extrêmement pointues, ce qui le distingue de l’épervier aux ailes plus ou moins arrondies. La femelle possède une coloration brun- terne sur le dessus qui contraste avec les tons plus clairs et très marqués de brun des parties inférieures. Ailes courtes et larges à la base, avec une queue longue et triangulaire.

C’est un migrateur partiel. Ceux de Scandinavie et de l’ouest de la Russie se déplacent vers l’Europe Occidentale, et jusqu’au Sahara. Ceux des îles Britanniques et d’Islande sont sédentaires. De manière générale, que ce soit sur son lieu d’origine, ou de migration, il fréquente les zones ouvertes où abondent les petits oiseaux, son repas préféré. Ce peut-être la toundra ou les vastes landes de bruyère, les grandes plaines cultivées, les labours ou les bords de mer, car tous ces sites dégagés favorisent ces rencontres.

C’est un fin technicien de l’embuscade. Il se perche à l’affût sur un rocher, ou même un simple pieu de clôture, après avoir repérer sa proie, il s’élance en rase-mottes dans un vol irrégulier et nerveux qui crée à chaque fois l’effet de surprise. Ses longues ailes pointues lui permettent ce vol rapide et agile tout à la fois. S’il se nourrit en premier de petits passereaux, il ne dédaigne pas les insectes et les petits mammifères.

Le faucon émerillon atteint sa maturité sexuelle dès 1 an. Il bâtit son nid dans un arbre, un buisson, un creux gratté dans la terre. Les plus fainéants s’adjugent un ancien nid de corbeau ou de corneille, un simple trou d’arbre ou même une anfractuosité de falaise. La femelle y déposera de 3 à 6 œufs et l’incubation durera de 28 jours à 32 jours. Les petits prendront leur envol 1 mois après l’éclosion. Adulte, i fait 25 à 32 cm pour une envergure de 60 à 65 cm. La femelle est plus lourde que le mâle : 150 à 300 grammes pour 125 à 250 grammes pour le mâle. La longévité serait de 11 ans.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Falconiformes ; Famille : Falconidés ; Genre et Espèce : Falco columbia rios.

Chantier de Feyzin.

octobre 10th, 2009

Raffinerie de Feyzin

Toujours pour la boite de Nancy…Raffinerie de Feyzin.

Le chantier de Schiltigheim fini, le gérant de l’agence, vient en début d’après midi du vendredi, nous apporter la paye. Nous avions une fiche de paye par chantier. J’aimais assez, car il était plus facile de voir où il pouvait y avoir des erreurs, tant sur les salaires que sur les frais de déplacements et de route.

Après nous avoir donnait les enveloppes, il nous affecte un nouveau chantier. Nous étions, toute l’équipe de nuit, ‘’prêtée’’ à l’agence de Lyon sur un chantier à la raffinerie de Feyzin. Partis de chez nous, le lundi matin nous arrivons vers 14 heures à la raffinerie, pour nous entendre dire que nous commencions le soir même à 20 heures. Encore de nuit de 20 h à 6 heures. Le temps de trouver une pension, de prendre une douche et de manger un morceau. Faire aussi les achats pour le casse- croûte de nuit.

Là, bien obliger de faire l’horaire complet 20 - 6 heures, alors nous faisions de bons casse- croûte. Il y avait un contrôleur de la maison conceptrice du four, qui chapotait les deux équipes, nous n’avions pas tellement de contact avec les gars de Lyon, si ce n’est au LOGECO. Le contrôleur venait nous voir entre 23-24 heures, il restait là, 1 heure à peu près, puis au bout de 3 ou 4 jours juste un petit salut, ça va bien, un coup d’œil à droite et à gauche et il s’en allait. Chantier, tranquille juste entre nous.

J’ai profité d’être à 100 km de Grenoble, pour aller zieuter mon nouveau patron à Grenoble. Une journée sans dormir, mais à cet âge, c’était courant. J’avais téléphoné bien sûr, et il était là à l’heure dite. Une gravure de mode, mais peut importe, j’allais chez lui pour bosser et non l’admirer. Nous nous sommes mis d’accord sur le salaire et le travail que j’aurai à faire, surtout dans le secteur. Je lui ai demandé s’il pouvait me trouver un logement ‘’Pensez vous, j’ai déjà eu des emmerdes avec des compagnons dont je m’étais occupé, je ne le fais plus. (Par la suite, j’ai appris qu’il possédait plusieurs appartements en ville.) J’ai mis les gars du PSU de Grenoble sur l’affaire, et ce sont eux qui me l’ont trouvé l’appartement.

Deux semaines de chantier, et le vendredi matin de la deuxième semaine, nous sommes allés toucher notre paye. Nous n’étions pas d’accord avec les frais de déplacement, bien inférieur à ce que Nancy nous avait dit. ‘’Pas question, vous savez chaque agence est maître chez elle !!’’ Voila la réponse. Nous étions deux voitures et avons décidé de monter directement sur Nancy pour arriver avant la fermeture de l’agence. Je vous assure que nous n’avons pas lambiné, et que dans la monté de Langres nous avons juré comme des charretiers, (Il n’y avait encore pas d’autoroute), avec tous ces gros culs qui se traînaient péniblement dans cette fichue côte.

Nous sommes arrivés au ‘’burlingue ‘’, juste au moment où la secrétaire commençait à boucler la ‘’guitoune.’’ Le Boss de Nancy nous a réglé ce qui manquait, en ronchonnant et par la même occasion, nous a donné notre affectation pour le lundi suivant. L’usine de pétrochimie de Carling en Moselle. Oui, là où le 16 juillet 2009 un accident a fait 2 morts (20 ans et 28 ans) avec 5 blessés. Et au moment que nous partions, il lance : ‘’ Ce n’est pas une réparation, c’est un four neuf et c’est le contrôleur que vous avez eu à Feyzin qui a demandé cette équipe.’’-‘’ C’est bien, je vais voir avec lui pour les horaires. ‘’- ‘’Ecoutez, moi je m’en fiche, je vous paye 55 heures par semaine, comme d’habitude. La seule chose que je vous demande est de respecter les délais qui sont donnés. Voilà un chantier qui s’annonçait bien, à même pas 100 km de la maison.

Crotale vert .

octobre 9th, 2009

Crotale vert

Il vit en Asie où on le trouve sur les arbres ;

Les crotales forment un bien curieux rassemblement de serpents. On en trouve un certain nombre d’espèces dans les deux Amériques, mais on ignore, souvent, qu’il en existe une quantité en Asie. Si les espèces du Nouveau- Monde sont difficiles à identifier, les crotales d’Asie tropicale constituent un véritable casse- tête pour les spécialistes. Parmi toutes ces serpents, les espèces de couleur verte sont pratiquement indiscernables, les une des autres.

Les crotales verts ont des mœurs arboricoles, ce qui les rend difficiles à voir et à observer. Leur biologie est encore peu connue, d’autant plus que la plupart du temps on ne sait même pas à quelle espèce on a à faire Comme leurs cousins Américains, les crotales verts sont ovipares, ou ovovivipares. Ce sont des reptiles extrêmement dangereux, leur venin étant très toxique, et de plus, ils ont mauvais caractère.

Leur premier réflexe est d’ouvrir largement leur gueule démesurée et de mordre l’intrus. Cette agressivité innée, jointe à leur coloration, qui les camoufle parfaitement, les rend terribles, et des accidents nombreux se produisent chaque année dans le sud- est de l’Asie, où ils abondent dans les forêts primitives aussi bien que dans les plantations agricoles. On les connaît sous le nom de ‘’serpents bananiers ‘’ en Indochine.

Les crotales verts ont un régime alimentaire varié. Ils dévorent de petits mammifères, des oiseaux et des lézards. Leur queue préhensible leurs permet de se déplacer avec aisance parmi les branches et le feuillage. Ils sont plutôt nocturnes et leur locomotion n’est pas très rapide. Ovovivipare, la femelle pond de 4 à 8 œufs. La longueur adulte est de 60 à 90 cm.

Classe : Reptile ; Ordre : Squamates ; Sous –Ordre : Ophidiens ; Famille : Crotalidés ; Genre et Espèce : Trimeresurus albolabris.

Lézard ocellé.

octobre 8th, 2009

Lézard-ocellé

Il est le plus grand lézard européen.

Le lézard ocellé, qui doit son nom aux magnifiques ornementations en forme d’ocelles, disposées de part et d’autre de son corps, est un habitant des régions méditerranéennes. Il est commun dans le midi de la France.

Il n’existe guère d’autre reptile européen aussi assoiffé de soleil que ce lézard. Chez lui, c’est plus qu’un besoin, c’est une nécessité que de rester de longues heures paresseusement étalé sur une pierre, sous les rayons ardents du soleil. Il serait bien inutile de le chercher par temps couvert ou lorsque le vent souffle, car alors, il se tient calfeutré dans son gîte.

Il n’est pas possible de confondre cette espèce avec le lézard vert, qu’on trouve plus au nord, en raison de sa tête beaucoup plus massive , garnie de grandes plaques cornées. C’est un animal plutôt lourd et corpulent, qui fait penser aux grands sauriens des régions tropicales.

Quand il est repu, son ventre est volumineux et le rend disgracieux. La coloration de ce lézard est très variable mais la vivacité des teintes ne se trouve que sur les jeunes individus. Les belles teintes bleues des flancs s’estompent et finissent par disparaître avec l’âge. Seuls les mâles offrent une couleur plus soutenue pendant l’époque des amours, en fin de printemps.

Le lézard ocellé est un carnassier avide de toutes les proies qu’il est capable de dévorer. Ses victimes sont des petits insectes aux rongeurs et aux oisillons, qu’il sait très bien dénicher. Il savoure aussi quelques fruits bien mûrs et sucrés lorsqu’il en trouve.

Très peu agressif, il mord néanmoins très énergiquement et ne desserre pas les dents, ce qui rend sa morsure particulièrement douloureuse. Ovipare la femelle pond de 6 à 20 œufs et l’incubation dure 3 mois. A la naissance, il fait 5cm et 50 à 60 cm adulte. (90 cm est exceptionnel) ; la longévité est de 6 – 7 ans. (Le maximum fut de 14 ans)

Classe : Reptiles ; Ordre : Squamates ; Sous- Ordre : Sauriens ; Famille : Lacertidés ; Genre & Espèce : Lacerta lepida.

Francolin à double éperon.

octobre 7th, 2009

Francolin à double éperon

C’est le mâle âgé qui porte ces ‘’éperons ‘’.

Les francolins dont il existe 41 espèces sont des gallinacés propres à l’Ancien Monde. 5 espèces vivent en Asie et 36 en Afrique. Le plus répandu en Afrique occidentale est le francolin à double éperon, qui doit son nom à la présence, chez les mâles âgés, de fortes excroissances cornées sur la face postérieure du tarse. Les femelles n’en possèdent pas.

L’oiseau ressemble à une perdrix en raison de sa silhouette arrondie, de ses ailes courtes et de ses pattes robustes, cependant il vole mieux. Il se déplace beaucoup en marchant. La savane boisée, les champs abandonnés, forment son habitat préféré car il évite les broussailles trop denses et les forêts. Il se perche volontiers sur un buisson, une souche ou même un arbre pour dormir.

Les mâles lancent un appel bisyllabique qu’ils font entendre surtout à l’aube et au crépuscule. Le régime alimentaire comprend essentiellement des graines de plantes sauvages et cultivées (arachides par exemple), ainsi que des mollusques. Le nid rudimentaire est un léger creux formé avec ses pattes et qui se trouve à l’abri d’une touffe d’herbes ou un buisson. Quelques tiges garnissent l’intérieur où sont déposés des œufs fauves à coquille très dure. La ponte à lieu entre septembre et novembre.

Après avoir passé plusieurs heures à se nourrir dans la matinée, le francolin à double éperon se repose dans un buisson, évitant ainsi de se déplacer quand il fait très chaud. Le soir, il se rend à une mare pour se désaltérer. Les ornithologistes ont distingué plusieurs sous- espèces de ce gallinacé en se fondant sur la coloration. La femelle pond de 5 à 6 œufs. Adulte il fait 34 cm et il a une envergure de 55 cm.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Galliformes ; Famille : Phasianidés ; Genre & Espèce : Francolinus bicalcaratus.

Serpent- corail.

octobre 6th, 2009

Serpent -corail commun

Sa beauté cache un grand danger.

Le nom de ce serpent- corail s’applique à plusieurs espèces, qui toutes sont caractérisées par l’ornementation de leur épiderme, consistant en anneaux de différentes couleurs, généralement très vives. (Souvenez vous, du serpent- corail africain, mis le 26 février 2009) ;

Il est difficile d’identifier un serpent- corail, en raison de la variation très étendue des combinaisons de couleurs et de la disposition des anneaux sur le corps de l’animal. Pour embrouiller encore la classification des serpents –corail, il existe de nombreuses espèces sud- américaines de couleuvres, nullement apparentées à eux, mais dont les dessins et les couleurs miment parfaitement ceux de ces dangereux reptiles.

Le serpent- corail est apparenté aux cobras, dont il a le puissant venin. Comme les cobras, il n’est heureusement pas très agressif et montre même une certaine répugnance à mordre. (Quel brave serpent !) Son venin agit sur le système nerveux et, dans le cas de morsure appuyée, peut entraîner la mort d’un homme en 24 heures (Tout de même !!) Les accidents mortels sont relativement peu fréquents, car le serpent –corail a des crochets courts et ne peut pas ouvrir la gueule largement comme les vipères. De ce fait, il est obligé d’entailler profondément la peau pour inoculer son venin. (ouf !)

La nourriture du serpent- corail commun, consiste en petits lézards et en serpents. A son tour, ce mangeur de serpents sera dévoré par d’autres serpents plus grands que lui, tel que les lampropeltis et le mussurana mis le 22 septembre dernier. Ce serpent corail est actif la nuit. Il se cache le jour sous des pierres et parmi la litière de feuilles et d’humus de la forêt. On ne peut l’observer que rarement et surtout pas temps pluvieux. La femelle pond 3 à 14 œufs qui incuberont 10 à 12 semaines. La longueur du jeune est de 18- 20cm et pour l’adulte peut aller jusqu’à 1 mètre.

Classe : Reptiles ; Ordre : Squamates ; Sous –Ordre : Ophidiens ; Famille : Elapidés ; Genre & Espèce : Micrurus fulvius.

Varan bigarré.

octobre 5th, 2009

Varan- bigarré

On remarque de notables variantes de dessin.

Le varan bigarré appartient au genre Varanus, comprenant 31 espèces, qui représente toute la famille des Varanidés, qui sont les plus grands lézards vivant de nos jours.

Son nom lui vient de sa coloration, noirâtre avec d’étroites raies claires irrégulières et des points. On peut même observer une variante du dessin où alternent de larges bandes transversales noir et blanc- jaune.

Ce varan possède une tête pointue portée par un long cou gracile. Ses mâchoires sont armées de dents puissantes et légèrement dirigées vers l’arrière. Ses 4 membres robustes, terminés par 5 doigts portant chacun une griffe aciérée, lui permettent une course rapide. Le corps est recouvert d’écailles relativement petites et juxtaposées. Sa queue longue et épaisse est un arme redoutable ; si elle se brise, elle ne se régénèrera pas.

Actif le jour, quand il fait suffisamment chaud, il fréquente les terrains buissonneuses et herbeux de l’est de l’Australie. Lorsqu’il est menacé, le varan bigarré gonfle son cou et ouvre sa gueule en soufflant bruyamment. Il peut causer de graves blessures avec ses dents et ses griffes.

Le régime alimentaire est essentiellement composé de proies animales ; petit mammifères, oiseaux, serpents, lézards, œufs (qu’il affectionne particulièrement) et insectes. Il détecte se proies à l’aide de sa vue et de sa longue langue bifide qu’il sort à l’extérieur par intermittence. Les proies sont avalées entières et peuvent être de grosse taille par rapport au varan. Après son repas, il fait sa toilette, se lèche le museau avec sa langue, puis se frotte les côtés de sa tête contre le sol, pour compléter celle-ci, puis examine les alentours. La longueur d’un adulte est de 2 mètres.

Classe : Reptiles ; Ordre : Squamates ; Sous-Ordre : Sauriens ; Famille Vanaridés ; Genre & Espèce : Varanus varius.

Vautour à tête blanche.

octobre 4th, 2009

Vautour à tête blanche

Se distingue pas sa calotte laineuse blanche.

Silencieux, solitaire, ce vautour ne se rencontre que rarement en groupe sur une carcasse ou à l’abreuvoir (on en a déjà vu une dizaine en train de se désaltérer). Quand il se perche dans un arbre pour dormir, il est le seul ou avec son partenaire.

La plus grande partie de la journée se passe à planer dans le ciel, à la recherche d’un gros cadavre. Il sait aussi se contenter de petits animaux de petits animaux et de ceux qui ont été tués par le serval ou par un aigle. On l’a ainsi observé en train de dépecer de jeunes flamants, des petites antilopes et des lézards. Il est probablement capable de tuer lui- même des animaux nouveaux –nés ou fraîchement éclos et encore immobiles. En cas de nécessité, il se contente de criquets et autres insectes ailés comme les termites qui essaiment.

Son nid est placé dans un arbre épineux (acacia ou un baobab) à partir de 6 mètres de haut. C’est une construction plate, large, mesurant 1 mètre 50 de diamètre et présentant une coupe de 60cm de large environ. Il est fait avec des herbes et l’intérieur possède un rembourrage d’herbes et de poils. L’œuf blanc est pondu entre les mois de mai et d’août en Rhodésie, entre juin et août au Kenya. L’incubation dure au moins 43 jours. Adulte, il fait 75 cm pour 2 mètres d’envergure et un poids de 4 kg 500.

Les jeunes vautours diffèrent des adultes par leur livrée plus foncée et la quasi-absence de blanc, sauf sur le dessus de la tête qui est brun foncé. En vol, les adultes sont reconnaissables à leur tête blanche, à leurs rémiges secondaires de même couleur (il s’agit des plumes d’ailes les plus proches du corps) et enfin, quand on les voit par- dessous, à la bande pectorale foncée qui est bordée de blanc.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Falconiformes ; Famille : Accipitridés ; Genre & Espèce : Trigonoceps occipitalis.

De Janvier à Mai 68.

octobre 3rd, 2009

De janvier à mai 1968. Mon plus court séjour, dans une société.

Je n’ai pas été licencié en 68 exactement, mais en novembre 67. Les prémices de mai étaient déjà dans l’air. Le 22 mai 67, j’étais convoqué devant les prud’hommes, y ayant cité le patron de la société où je travaillais, pour entrave à des élections syndicales. Les compagnons étant venus me demander de former un syndicat, le patron retardait continuellement la date, arguant que la société était implanter mi- en France et mi- en Allemagne. Je n’étais donc protégé par la loi que durant 6 mois. Et en Novembre, il m’a tout simplement viré, sans que les compagnons ne bougent. Je m’étais promis en rentrant de Calédonie de ne plus faire responsable de chantier et en novembre 67, je me suis promis de ne plus organiser, ni me présenter aux élections syndicales.

Un compagnon chef d’agence d’une boite de Grenoble pour l’Est, (Jules), me propose de téléphoner à son boss pour me faire embauché, son patron est d’accord surtout que je voulais bien venir habiter à Grenoble, mais pas avant Juillet. Alors, il me fallait chercher dans le coin pour 4 mois, nous étions après les fêtes.

Je téléphone à une agence de Nancy, d’une boite sise à Boulogne-sur-Seine. Le gérant me dit : ‘’ j’ai besoin d’une équipe de 4 à 5 compagnons, si vous pouvez en former une je vous embauche dès lundi matin.’’ Sitôt dit, sitôt fait : je téléphone à 4 gars de la boite qui venait de me licencier, dont 2 étaient avec moi en Calédonie. Le soir même j’avais mon équipe pour le lundi.

Le lundi, nous nous pointons Rue Poincaré à Nancy. Tout de suite, je lui ai annoncé que pour moi, ce serait au maximum jusqu’en juin. Que jusque là, je voulais bien prendre l’équipe en main, mais que lui ne devait pas m’en soulever un seul durant ma période chez lui. Premier chantier, près de Strasbourg en raffinerie. ‘’Vous savez, le gars qui y allait les autres années ne veut plus y retourner, l’ingénieur de la raffinerie, lui fait trop des misères. Alors vous être prévenu. ‘’

Raffinerie d'Herlissheim

Raffinerie d’Herlissheim (je crois qu’elle est fermée, maintenant)

Quand je me présente à l’ingénieur, il me dis : ‘’Tous les jours, tous les responsables des corps de métier, doivent venir ici même, à 9 heures, pour que nous nous accordions sur le planning‘’. Le lendemain, je me pointe à 9 heures, tous les autres corps de métier sont passés avant le mien, il m’a entrepris vers 10 heures 30. (Tous les gars restaient pendant ce temps là). Le lendemain, j’arrive à 10 h 30. Il a commencé à pousser sa gueulante. Et quand il a eu fini : ‘’Hier, vous m’avez questionné vers cette heure. Moi mon travail est sur le chantier et pas ici, demain je viendrai à la même heure, et si ça ne vous convient pas, vous venez me voir sur le chantier.’’(On aurait entendu une mouche volée). ‘’Demain vous passerez en premier. ‘’ Le vendredi, quand le gars de Nancy est venu nous donner l’acompte du déplacement : ‘’Que lui avez-vous fait ? Il m’a fait votre éloge.’’- ‘’Rien, juste qu’il sache que je ne suis pas à sa disposition toute la matinée.’’ A partir de ce moment, j’ai senti que je pouvais appuyer sur la chanterelle et avancer mes idées sur le chantier.

Deuxième chantier, encore une raffinerie, pas loin de la première à Chiltigheim. Deux équipes, une de jour prise en main par un jeune sorti de l’école des mines, je crois, et qui devait remplacer, par la suite, le gérant de Nancy. Il faisait ses armes sur le tas. J’ai hérité de l’équipe de nuit. ‘’ Ecoutez, me dit-il, l’équipe de jour, fait 10 ‘’tas’’ (rangs), alors la nuit si vous en faites 9 ce sera bien.’’-‘’Non, non, nous ferons aussi 10 tas, mais ceux-ci fait, nous allons nous coucher ‘’- ‘’D’accord, mais du travail propre !! ‘’- ‘’ Pas de problème, vous verrez bien. ‘’ Et toutes les nuits, nous rentrions vers 5 heures et parfois même 4 h 30. 2 - 2 ½ heures de gagner, je travaillais toujours avec les gars, je préférais laisser un compagnon en bas pour approvisionner le chantier avec les manoeuvres. Nous n’étions pas dans la même pension que cet ingénieur et de toute façon, un accord est un accord pour moi !!

Je vous parlerai des deux autres chantiers la semaine prochaine.

Le jeu du qui perd….. qui gagne …..

octobre 2nd, 2009

Qui perd..gagne.

Au jeu du : ‘’Qui perd…… gagne’’ que nous impose le gouvernement, ce sont toujours les mêmes, les perdants.

Le prochain budget gouvernemental est un bijou de solidarité sociale républicaine.

Les gagnants : si pour certains nous pouvons en être heureux ; pour d’autres, c’est bien la continuité des cadeaux princiers !

Les entreprises, qui vont payer la taxe carbone (2,1 milliards d’Euro), vont engranger 12,5 milliards : la réforme de la taxe professionnelle qui va cruellement manquer aux communes. 11,7 milliards l’année prochaine, puis 6 milliards en régime de croisière. Plus la suppression de l’impôt forfaitaire annuel : 630 millions d’euros.

La recherche : hausse de 3% de crédits (24,8 milliards). 649 millions en plus pour les universités. De plus, les entreprises innovantes sont appelées à participer aux financement de la recherche et en retour, une partie des sommes engagées leurs sera remboursée. L’Etat en espère 2,5 milliards.

Le RSA visant à améliorer les conditions de vie des jeunes, aide aux plus démunis pour l’acquisition d’une complémentaire santé etc… Ce budget augmente de 11% (Je ne sais pas à combien il est actuellement). Lutte contre la pauvreté, handicap etc…12,4 milliards sont débloqués.

Et le Clou de ce budget, après le bouclier fiscale, la lutte contre les niches fiscales (pas moins de 469) est abandonnée, perte budgétaire : 70 milliards d’euros chaque année. Pourquoi ? Sinon caresser les électeurs potentiels de ce gouvernement dans le sens du poil et peut-être aussi, ne pas se mettre à dos, une grande partie des élus.

Les Perdants :
Les classes moyennes qui vont devoir fournir un effort financier plus important.

Les fonctionnaires : 16 000 postes en moins dans l’enseignement ; 8 250 agents en moins à la défense, 3 450 à l’intérieur et 3 020 au budget. (Seuls la justice aura 400 postes en plus et…….Matignon 69 postes.)

1 Milliard d’euros supplémentaire à la charge des ménages.

CSG sur l’assurance vie multisupport en cas de décès ……….270 millions d’euros.
Hausse du forfait hospitalier…………………………………………200 millions d’euros.
Hausse de la redevance TV de 3 euros…………………………… 140 millions d’euros.
Déremboursement de certains médicaments………………………….100 millions d’euros.
Fiscalisation des indemnités journalières d’accident du travail………110 Millions d’euros. (Tiens donc je croyais que c’était abandonné !)
Fiscalisation des indemnités de départ volontaire à la retraite…..50 millions d’euros.
Et aussi : durcissement du bonus- malus auto, suppression de la TVA réduite sur les climatiseurs, possibilité pour les régions d’augmenter la taxe sur les carburants. Total………………………………………………………980 millions d’euros.
Ces chiffres ne sont que des estimations de Bercy.

Messieurs les députés vous allez être jugés sur vos positions. Il y en a assez du blablabla électoral, la majorité des français veulent du concret. Est-ce toujours aux plus démunis de supporter les frais de l’incapacité de ceux qui ont les rênes du pays en main. Si vous le pensez vraiment, il se pourrait que vous ayez à en supporter les conséquences dans les urnes.

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