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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2010» août

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Le Phénix (fable)

août 11th, 2010

Fable- Le Phénix

Le phénix

Le phénix, venant d’Arabie,
Dans nos bois parut un beau jour :
Grand bruit chez les oiseaux ; leur troupe réunie
Vole pour lui faire sa cour.

Chacun l’observe, l’examine ;
Son plumage, sa voix, son chant mélodieux,
Tout est beauté, grâce divine,
Tout charme l’oreille et les yeux.

Pour la première fois on vit céder l’envie
Au besoin de louer et d’aimer son vainqueur.
Le rossignol disait : jamais tant de douceur
N’enchanta mon âme ravie.
Jamais, disait le paon, de plus belles couleurs
N’ont eu cet éclat que j’admire ;
Il éblouit mes yeux et toujours les attire.

Les autres répétaient ces éloges flatteurs,
Vantaient le privilège unique
De ce roi des oiseaux, de cet enfant du ciel,
Qui, vieux, sur un bûcher de cèdre aromatique,
Se consume lui-même, et renaît immortel.

Pendant tous ces discours la seule tourterelle
Sans rien dire fit un soupir.
Son époux, la poussant de l’aile,
Lui demande d’où peut venir
Sa rêverie et sa tristesse :
De cet heureux oiseau désires-tu le sort ?
- Moi ! Mon ami, je le plains fort ;
Il est le seul de son espèce.

PS : toujours, sans aucune arrière pensée de ma part.
(La tourterelle devait être turque……..

Années du Coq.

août 10th, 2010

Années du coq

L’année du coq 1921, 1933, 1945, 1957, 1969, 1981, 1993, 2005, 2017.

Les personnes nées durant l’année du coq sont sensées et sont des personnes très capables. Elles font souvent trop de chose en même temps et c’est ce qui fait que ce sont des personnes stressées surtout si elles échouent. Ce sont souvent des personnes excentriques et ont des problèmes relationnel avec les autres car ce sont des personnes agressives. Les coqs sont rebelles et même si on les dit aventuriers, ils sont assez peureux. Les coqs s’entendent bien avec les personnes nées durant l’année du buffle, du serpent ou du dragon.

C’est le moment, mesdames « les coqs » de faire votre choix : buffle (Le poids peut dépasser 800 kg, ou alors, prenez en un des îles du Pacifique…..il est nain). ; le serpent (assez perfide et méchant. Sa marche est sinueuse et il a une langue de vipère.) il reste donc le Dragon : en général ce n’est pas une beauté, il a la pogne légère et pleine de griffe, la queue d’un serpent, et souvent aime se faire la malle. Ou alors, dragon pour Dragon, prenez plutôt le Yacht monotype, gréé en sloop marconi. Il y a même la formule sportive. Il ne vous reste donc qu’à trouver un beau capitaine, qui saura louvoyer avec tous les écueils de la vie courante.

Comment, ils ne courent pas les rues ? Vous ne voulez tout de même pas que je vous l’apporte sur un plat……

Nous avons nôtre dernier de l’année du coq (1969) et ce n’est pas du tout son caractère mais alors pas du tout !!!!!!

La Capelle (02) 50ème anniversaire.

août 9th, 2010

La Capelle. 50 ème anniversaire

La Capelle. 02

La Capelle est un bourg de Thiérache, dans le Nord-est du département de l’Aisne et située au carrefour des RN2, RN29 et RN43.

Elle fut desservie par la ligne Busigny - Hirson, ligne de chemin de fer qui fonctionna de 1885 à 1959 (et 1977 pour le trafic marchandises entre Le Nouvion et La Capelle).

Le nom de La Capelle provient du terme picard désignant une chapelle, et désigne celle dédiée à Sainte Grimonie

Histoire

Le village aurait été fondé par Sainte Grimonie, sainte d’origine écossaise du IVe siècle.

Le bourg eut une importance stratégique, en défendant la frontière française face à Avesnes-sur-Helpe, qui fut espagnole. Il est aujourd’hui encore situé à 16 km de la frontière Belge. Vauban y construisit une demi-lune, l’actuelle place de la demi-lune.

Le 7 novembre 1918, c’est à La Capelle que les plénipotentiaires allemands, avec à leur tête Matthias Erzberger responsable des négociations, venus pour négocier l’armistice franchirent les lignes de front et rencontrèrent les premiers soldats français. Ils furent amenés en voiture jusqu’à Homblières puis Tergnier où un train spécial les attendait. Il les transporta alors à la clairière de Rethondes en forêt de Compiègne le 8 au matin où les attendaient le maréchal Foch avec la délégation alliée dans son train de commandement.

Source :Wikipédia

1783-Stendal-1842.

août 8th, 2010

1783-Stendal-1842

1783-Stendal-1842.

Stendhal, né Marie-Henri Beyle le 23 janvier 1783 à Grenoble et mort le 23 mars 1842 à Paris, est un écrivain français de la première moitié du XIXe siècle. — Avant de signer Stendhal, il a utilisé d’autres noms de plume, tels : Louis Alexandre Bombet ou Anastase de Serpière.

Engagé dans l’armée en 1800, il occupa surtout des fonctions d’administration militaires comme durant la campagne de Russie en 1812. Amateur d’arts et passionné d’Italie où il effectua de nombreux séjours, il écrivit d’abord des essais esthétiques sous son vrai nom comme L’Histoire de la peinture (début 1817), mais c’est sous le pseudonyme de « M. de Stendhal, officier de cavalerie » qu’il publia Rome, Naples, Florence en septembre 1817. Ce nom de plume est inspiré d’une ville d’Allemagne « Stendal », lieu de naissance de l’historien d’art et archéologue renommé à l’époque Johann Joachim Winckelmann, mais surtout proche de l’endroit où Stendhal vécut en 1807-1808 un moment de grande passion avec Wilhelmine de Grisheim. Ayant ajouté un H pour germaniser encore le nom, il souhaitait que l’on prononce « Standhal ».

Ses romans de formation Le Rouge et le Noir (1830), La Chartreuse de Parme (1839) et Lucien Leuwen (inachevé) ont fait de lui, aux côtés de Balzac, Hugo, Flaubert ou Zola, un des grands représentants du roman français au XIXe siècle. Dans ses romans, caractérisés par un style économe et resserré, Stendhal cherche « La vérité, l’âpre vérité » dans le domaine psychologique, et campe essentiellement des jeunes gens aux aspirations romantiques de vitalité, de force du sentiment et de rêve de gloire.

Source:Wikipédia.

1661-Turenne-1675

août 7th, 2010

1611-Turenne-1675

1661 –Turenne-1675.

Famille

Henri de la Tour d’Auvergne-Bouillon est petit-fils de Guillaume le Taciturne par sa mère Élisabeth de Nassau, et fils de Henri de la Tour d’Auvergne, vicomte de Turenne, premier gentilhomme de la chambre d’Henri IV, maréchal de France en 1592, duc de Bouillon par son premier mariage avec Charlotte de La Marck.

Élevé dans la religion réformée, il se convertit au catholicisme en 1668 sous l’influence de Bossuet, notamment après la lecture de son livre Histoire des variations des Églises protestantes, et la pression royale, et accède aux plus hautes dignités : il est fait prince étranger en 1651, maréchal de France et maréchal général.

Turenne épousa en 1653 Charlotte de Caumont La Force, fille de Armand Nompar de Caumont. Elle mourut en 1666. Ils n’eurent pas d’enfants.

Guerre de Trente Ans

Pendant la Guerre de Trente Ans, il fait ses premières armes dans l’armée hollandaise de son oncle, le stathouder Frédéric-Henri d’Orange-Nassau, qui lui offre un commandement en 1626. Il s’illustre notamment au siège de Bois-le-Duc en 1629. Cependant, il choisit l’année suivante de passer au service de la France, plus prestigieux. Richelieu le nomme colonel et il participe au siège de La Mothe en 1634, où ses états de service lui valent une promotion au grade de maréchal de camp. Après avoir participé à diverses campagnes en Lorraine, sur le Rhin et dans les Flandres, il s’empare notamment de Saverne en 1636 et de Landrecies en 1637, il dirige l’assaut sur la puissante forteresse de Brisach en 1638 et obtient sa capitulation le 17 décembre.

Sa réputation allant croissant, il sert en Italie de 1639 à 1641 sous le commandement d’Henri de Lorraine-Harcourt et s’illustre à plusieurs reprises, puis participe comme commandant en second à la conquête du Roussillon en 1642. Il est nommé maréchal de France le 19 décembre 1643 et est envoyé en Alsace où les armées françaises sont en position délicate. Il réorganise l’armée et traverse le Rhin au mois de juin 1644 avant d’opérer sa jonction avec les forces de Condé, qui prend le commandement. Il participe aux sièges de Mayence et de Philippsburg et aux batailles de Fribourg (1644) et Nördlingen (1645) aux côtés de Condé. Celui-ci reparti, il mène ensuite avec ses alliés Suédois une campagne décisive qui se termine par la victoire de Zusmarshausen le 17 mai 1648 et son armée dévaste la Bavière. Les traités de Westphalie sont signés peu après et mettent fin à la guerre de Trente Ans.

Guerres de Louis XIV

Un temps passé du côté des Frondeurs, il échappe à l’arrestation dont sont victimes d’autres princes (dont Condé) et cherche l’aide des Espagnols. Il connaît à cette occasion l’un de ses rares revers militaires en étant vaincu lors de la bataille de Rethel le 15 décembre 1650. Après la libération des princes, il se réconcilie avec Mazarin et obtient le commandement des armées royales lorsque Condé se révolte à nouveau. Après l’indécise bataille de Bléneau le 7 avril 1652, il bat l’armée espagnole commandée par Condé au faubourg Saint-Antoine et réoccupe Paris le 21 octobre 1652, obtenant définitivement le pardon de Louis XIV. Poursuivant la lutte contre Condé et les Espagnols, il les bat à Arras le 25 août 1654 mais est à son tour sévèrement battu à la bataille de Valenciennes le 16 juillet 1656. Il remporte néanmoins la décisive victoire des Dunes, près de Dunkerque, le 14 juin 1658, et le traité des Pyrénées signé l’année suivante met fin à la guerre franco-espagnole.

Durant la guerre de Dévolution (1667-1668), il dirige l’armée française qui envahit la Flandre et s’empare de plusieurs villes. Durant la guerre de Hollande, battu par les Impériaux de Raimondo Montecuccoli, il est obligé de repasser le Rhin en 1673. Il prend sa revanche le 16 juin 1674, à la bataille de Sinsheim, où il empêche la jonction des deux armées ennemies. Un mois plus tard, il ordonne le ravage du Palatinat. Il vainc à nouveau les Impériaux en Alsace à la bataille d’Entzheim en octobre 1674, mais devant la disproportion des forces, il se replie sur Saverne et Haguenau, laissant les Allemands prendre leurs quartiers d’hiver en Alsace.

Contrairement à tous les usages militaires du temps, il n’hésite pas à attaquer en plein hiver, fond sur Belfort le 27 décembre 1674, entre dans Mulhouse le 29. Les impériaux sont basés à Turckheim, dans une vallée des Vosges (côté alsacien). Sa stratégie consiste à surprendre l’ennemi en attaquant par la montagne. Il monte au-dessus de la ville de Thann, passe à côté du château de l’Engelburg (qui n’a pas encore été détruit par Louis XIV), et établit son camp à l’endroit encore dénommé aujourd’hui « camp Turenne ». Puis son armée longe la crête et, arrivée au-dessus du camp adverse le 5 janvier 1675, déboule dans la vallée et prend l’adversaire par surprise : il y a très peu de victimes et l’adversaire est mis en fuite.

La bataille de Turckheim est un modèle du genre :

• Information plusieurs jours à l’avance sur la viabilité du terrain,
• Préparation de la marche d’approche,
• Surprise (froid, arrivée par la montagne), etc.

Les Impériaux sont contraints de battre en retraite et de repasser le Rhin. Louis XIV donne de nouveau à Turenne le commandement de la campagne de 1675, où il se trouve de nouveau face à un vieil adversaire, Montecuccoli. Pendant deux mois, tous deux déploient leurs plus beaux dons de manœuvriers. Lors de la Bataille de Salzbach, enfin Turenne est sur le point d’amener son adversaire sur les positions qu’il juge souhaitables pour une bataille décisive, lorsqu’il est tué par un boulet de canon. Raimondo Montecuccoli se serait alors écrié : « Il est mort aujourd’hui un homme qui faisait honneur à l’Homme ! ». Cependant, à l’approche du danger, il ne pouvait réprimer un frissonnement de tout son corps. On l’entendit encore à la fin de sa carrière, alors qu’il avait atteint les dignités les plus élevées, marmonner avec colère: « Tu trembles, carcasse, mais tu tremblerais bien davantage si tu savais où je vais te mener ».

Source : Wikipédia

Le jeune-homme et le vieillard.

août 6th, 2010

le-jeune-homme-et-le vieillard

Le jeune homme et le vieillard
De grâce, apprenez-moi comment l’on fait fortune,
Demandait à son père un jeune ambitieux.

Il est, dit le vieillard, un chemin glorieux,
C’est de se rendre utile à la cause commune,
De prodiguer ses jours, ses veilles, ses talents,
Au service de la patrie.

- Oh ! Trop pénible est cette vie,
Je veux des moyens moins brillants.
- Il en est de plus sûrs, l’intrigue… -elle est trop vile,
Sans vice et sans travail je voudrais m’enrichir.

- Eh bien ! Sois un simple imbécile,
J’en ai vu beaucoup réussir.

PS : sans aucune suspicion envers qui que ce soit….bien sûr !

Les cinq villes compagnon de la libération.

août 4th, 2010

Villes Compagnons de la Libération

Les Communes Compagnon de la Libération

L’Ordonnance n° 7 créant l’Ordre de la Libération précise que celui-ci est « destiné à récompenser les personnes ou les collectivités militaires et civiles qui se seront signalées dans l’œuvre de la libération de la France et de son Empire ». Ainsi, le général de Gaulle, au titre des collectivités civiles, attribuera la Croix de la Libération à cinq communes françaises :

• NANTES par décret du 11 novembre 1941
• GRENOBLE par décret du 4 mai 1944
• PARIS par décret du 24 mars 1945
• VASSIEUX-EN-VERCORS par décret du 4 août 1945
• ILE DE SEIN par décret du 1er janvier 1946

La première ville ayant reçu la Croix de la Libération fut Nantes, dès le 11 novembre 1941, puis Grenoble en mai 1944. S’ajouteront, par la suite, en mars 1945, Paris, dont la citation porte : “Capitale fidèle à elle-même et à la France”, le village de Vassieux-en-Vercors, en août 1945 dont 72 de ses habitants furent massacrés et la totalité de ses maisons brûlées, par un ennemi sans pitié. Et enfin l’Ile de Sein dont, en juin 1940, la quasi-totalité des hommes en âge de combattre choisit de partir rejoindre les Forces Françaises Libres en Angleterre.

LE PACTE D’AMITIE ENTRE LES VILLES COMPAGNON DE LA LIBERATION

Les cinq communes ont décidé, sur l’initiative du général Jean Simon, Chancelier de l’Ordre, de se lier par un pacte d’amitié, destiné à assurer la pérennité de l’Ordre, et à susciter des liens particuliers entre leurs collectivités respectives. Ce pacte a été ratifié le 3 décembre 1981, par messieurs Jacques Chirac, Maire de Paris, Hubert Dubedout, Maire de Grenoble, Alain Chenard, Maire de Nantes, Alain Le Roy, Maire de l’Ile de Sein, Jacques Roux, Maire de Vassieux-en-Vercors.

Les cinq maires ont également décidé de créer une « Association des cinq Communes Compagnon de la Libération », présidée à tour de rôle par chacun d’entre eux, ayant pour objet d’ « assurer la pérennité des traditions de l’Ordre de la Libération et conserver la mémoire des Compagnons disparus ; d’organiser le 18 juin et le 9 novembre de chaque année des cérémonies commémoratives de l’appel historique et de la mort du général de Gaulle ; veiller sur le Musée et les archives de l’Ordre de la Libération en leur lieu ».

A l’avenir, lorsque les Compagnons de la Libération auront presque tous disparu, ces cinq communes joueront un rôle prépondérant dans la pérennité de l’Ordre de la Libération, grâce à l’instauration, prévue par la loi du 26 mai 1999, du Conseil national des communes « Compagnon de la Libération ».

Temple de Borobudur (Java)

août 3rd, 2010

Java

Temple de Borobudur.

Le temple de Borobudur, en indonésien Candi Borobudur, est une importante construction bouddhiste mahāyāna, construite aux VIIIe et IXe siècles à l’époque de la dynastie Sailendra dans le centre de l’île de Java en Indonésie. Borobudur est le plus grand monument bouddhiste au monde.

Le site, construit aux alentours de l’an 800, semble avoir été abandonné vers l’an 1100.

Pendant une tournée d’inspection à Semarang dans le centre de Java en 1814, Thomas Stamford Raffles, alors lieutenant-gouverneur de l’île, entendit parler d’un grand monument dans la forêt près du village de Bumisegoro. Ne pouvant pas s’y rendre lui-même, il envoya H. C. Cornelius, un ingénieur néerlandais, y faire des recherches. Pendant deux mois, Cornelius et ses 200 hommes abattirent des arbres, firent brûler la végétation et creusèrent dans le sol, mettant au jour le monument.

Le temple est à la fois un sanctuaire dédié à Bouddha mais aussi un lieu de pèlerinage bouddhiste. C’est à la fois un stûpa et, vu du ciel, un mandala. Il forme un carré d’environ 113 mètres de côté avec, à chaque point cardinal, une partie en saillie accompagnée aux quatre angles par une partie en retrait.

Il est constitué de quatre galeries successives de forme géométrique. Celles-ci sont superposées et les trois plus hautes forment une représentation de la cosmologie bouddhiste. Comme l’ensemble du monument, ces galeries sont couvertes de bas-reliefs, dont la longueur totale est d’environ 5 kilomètres, relatant les divers épisodes de la vie du bouddha Sakyamuni. Ces bas-reliefs furent taillés in situ dans de la pierre volcanique grise par différents artisans qui réussirent néanmoins à préserver l’unité artistique du monument.

Un élément étonnant de ces galeries est l’existence d’une cinquième galerie enterrée, également couverte de bas-reliefs représentant essentiellement les turpitudes de la vie terrestre. Plusieurs hypothèses ont donc été émises pour expliquer la dissimulation de cette galerie comme une volonté de consolidation du bâtiment ou encore la volonté délibérée d’occulter les réalités terrestres.

Après avoir traversé les quatre galeries, le pèlerin atteint la terrasse supérieure, elle aussi surmontée de trois terrasses circulaires concentriques bordées de 72 stûpas (respectivement 32, 24 et 16). Ils consistent en des cloches de pierre ajourées logeant des bodhisattvas. Au centre de ces terrasses et donc au sommet du Borobudur, un autre stûpa couvre un bouddha inachevé, dont on ignore s’il a été rajouté après coup ou s’il était présent à l’origine.

Sauvé de la ruine grâce aux efforts conjoints de l’UNESCO et du gouvernement indonésien, le temple est aujourd’hui restauré et figure à l’inventaire du patrimoine mondial de l’humanité.

Les Orchidés…

août 2nd, 2010

orchidées

Description générale

Le nom Orchidée vient du grec orchis, qui signifie testicule, en référence à la forme des tubercules souterrains de certaines orchidées terrestres des régions tempérées. Suivant les auteurs, le nombre d’espèces botaniques dans cette famille varie de 25 à 30000. Ces chiffres en font l’une des plus importantes familles de plantes à fleurs, qui a pratiquement colonisé tous les milieux, à l’exception des déserts et des cours d’eau. Selon les dernières données scientifiques, obtenues grâce au pollen d’une orchidée éteinte retrouvé dans de l’ambre, cette famille serait âgée de 75 à 86 millions d’années. Les orchidées font partie des monocotylédones, et la famille la plus apparentée est celle des liliaceae. Les orchidées ont notamment développé des caractéristiques rendant cette famille de plantes extrêmement économe en ressources : réduction du nombre d’étamines, symbiose avec un champignon, métabolisme de type CAM etc…

Culture et commercialisation

Majoritairement d’origine tropicale, ces plantes ont fait l’objet, de la part de riches amateurs, à l’époque de l’expansion des empires coloniaux européens, d’un engouement particulier. Depuis, une meilleure connaissance de leur écologie, de la symbiose qui les unit à certains champignons spécifiques (du genre Rhizoctonia notamment) au cours du développement des embryons, la mise au point de milieux de cultures adaptés, stériles, ainsi que la création d’hybrides horticoles moins fragiles, ont démocratisé leur culture. La très grande variabilité génétique des orchidées, source de la richesse naturelle en espèces de ce taxon, la prête d’ailleurs, a une hybridation artificielle: plus de cent mille hybrides horticoles ont été créés depuis la mise au point des méthodes de culture.

Alimentation

Peu d’orchidées sont utilisées dans l’alimentation. On relève toutefois le genre Vanilla, dont la gousse est la vanille. La vanille est cultivée dans les régions tropicales, et son besoin en ombre rend possible son exploitation en agroforesterie.

Le Faham (Jumellea fragrans) entre dans la confection du rhum arrangé, lui procurant son goût caramélisé. La cueillette se déroule dans la nature, sur les sites de production, et engendre une disparition progressive de la plante.

Les orchidées des régions tempérées et méditerranéennes, aux tubercules très suggestifs, ont inspiré aux adeptes de la théorie des signatures un éventuel aphrodisiaque: on sait aujourd’hui qu’il n’en est rien. Mais dans les régions du Maghreb, ces orchidées sont encore déterrées pour préparer le très populaire salep. En Turquie notamment, 36 espèces parmi 10 genres sont en conséquence menacées d’extinction, et on estime à 42 le nombre d’espèces ayant déjà disparu au cours de la dernière décennie.

Source : Wikipédia.

1868-André Honnorat-1950.

août 1st, 2010

1868-A.Honnorat-1950

A Honnorat.

André Honnorat était un homme politique français, né le 10 octobre 1868 à Paris où il est mort le 24 juillet 1950.

Fils d’un négociant et d’une pigiste, André Honnorat entame à Lyon des études secondaires qu’il est contraint d’abandonner à cause des difficultés financières que connaît sa famille.

La carrière politique

Il débute néanmoins une carrière de journaliste avant d’entrer dans la haute administration. Il est tour à tour directeur de cabinet de plusieurs ministres de la Troisième République. En 1896, il crée, avec Émile Javal, Charles Richet et Jacques Bertillon, l’Alliance nationale pour l’accroissement de la population. Ensemble, ils tentent de convaincre les pouvoirs publics d’instituer des mesures d’intérêt démographique et d’assimilation des immigrés.

En 1907, il est élu conseiller général du canton de Lauzet, dans les Basses-Alpes. Il le demeurera jusqu’à sa mort, en 1950. Puis, en 1910, il est élu député des Basses-Alpes sur les listes de la Gauche radicale démocratique. Il propose plusieurs amendements (22 janvier 1914) sur l’hygiène et les soins apportés aux jeunes hommes effectuant leur service militaire, notamment l’interdiction de renvoyer un soldat dans son foyer sans qu’il n’ait été traité contre la tuberculose. La Chambre des députés ratifie cet amendement quelques mois plus tard, le 15 avril 1915, en votant des crédits qui permettront des installations sanitaires où les poilus seront curés contre la tuberculose. Il fonde, en 1916, le Comité d’assistance aux anciens militaires tuberculeux. La même année, afin d’économiser l’énergie du pays en guerre, il propose l’adoption de l’heure d’été.

Entre 1917 et 1920, il multiplie les fondations et les amendements à but humanitaire ; Comité de protection et d’éducation des orphelins de guerre et des fils de français résidant à l’étranger (1918), loi dite « loi Honnorat » qui institue des sanatoriums pour les tuberculeux, cité internationale universitaire de Paris (1919) construite à partir de 1923 avec la collaboration de la Suède, de la Norvège et celle de David Weill, Jean Branet et Paul Appel.

En 1920, il participe à la fondation de l’Union internationale contre la tuberculose et il est nommé, la même année, ministre de l’Instruction publique.

En 1921, il est élu sénateur des Basses-Alpes et devient membre des commissions des Affaires étrangères, de l’Éducation nationale et de la Santé publique.

En 1925, il est fait président du Comité national de défense contre la tuberculose (CNDT) avant de devenir membre de l’Institut Pasteur de 1932 à 1934, date à laquelle il crée la Fondation Roux qui attribue des bourses aux jeunes scientifiques étudiants à l’Institut Pasteur.

Après l’invasion allemande et la défaite française en 1940, André Honnorat compte parmi les parlementaires qui refusent de céder les pleins pouvoirs à Philippe Pétain. Pendant toute la durée de l’occupation allemande, et avec le concours de ces propres réalisations (CNDT), il aide les tuberculeux à rejoindre les sanatoriums de la zone libre. Il est choisi en 1944, par Charles de Gaulle, pour intégrer l’Assemblée consultative provisoire, quelques mois avant son élection au Conseil de l’université de Paris et son élection à l’Académie des sciences morales et politiques, le 24 février 1947.

André Honnorat s’éteint le 24 juillet 1950, à 82 ans, dans la Cité internationale universitaire de Paris, une résidence pour les étudiants du monde entier à laquelle il aura consacré trente ans de sa vie.

L’inventeur de l’heure d’été

L’idée de l’heure d’été et la réflexion brillante qu’elle suppose ne vient pas d’André Honnorat. C’est Benjamin Franklin qui émet pour la première fois cette proposition en avril 1784. Cependant, elle demeure presque totalement ignorée, exception faite de l’Australie, où elle à déjà fait ses preuves. Il faut attendre la Première Guerre mondiale, qui sollicite fortement les moyens de productions et d’échanges, extrêmement gourmands en énergies de toutes sortes (électricité, gaz, pétrole) pour qu’André Honnorat propose à la Chambre des députés le système de changement d’heure. Malgré un accueil rétif des parlementaires, plusieurs lettres d’injures et même de menace de mort, le Parlement fini par adopter cette loi le 19 mars 1917, par 291 voix contre 177 .

Après la guerre, il déclare : « La victoire ne dépendait pas uniquement de l’héroïsme de nos soldats mais elle était également tributaire des moyens »

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