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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2011» mars

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Les Marionnettes…

mars 11th, 2011

Les marionnettes

Les Marionnettes…

Le théâtre de marionnettes est une sorte de théâtre d’effigie. La représentation n’y est pas assurée par des comédiens en chair et en os, mais par des figurines, voire par de simples objets, manipulés en temps réel par des marionnettistes (ou manipulateurs).

Origine et histoire

Le mot français marionnette date du Moyen Âge et vient d’un des nombreux diminutifs du prénom Marie, à l’instar de Marion, Mariotte, ou Mariolle, signifiant petite Marie chérie. Ces diminutifs serviront ensuite à désigner la Vierge Marie et ses représentations plastiques (1306). À partir du XVIe siècle, le vocable désigne toute figurine de bois, sacrée ou profane, mais s’étend également aux poupées utilisées en sorcellerie.

On trouve pour la première fois l’acception scénique de marionnette en 1584 dans l’ouvrage les « Sérées » (Soirées) » Guillaume Bouchet (1513-1594)[1]. Dans beaucoup d’autres langues européennes, le terme s’apparente au mot poupée (« puppet » en anglais, « puppe » en allemand, « Théâtre de marionnettes sicilien » en italien…), le dérivé de marionnette, dans ces langues, désignant plus spécifiquement les marionnettes manipulées par le dessus.

Les marionnettes exercent un pouvoir de fascination depuis très longtemps. Le visage étant souvent figé, c’est le mouvement et l’orientation du regard qui donnent vie à la marionnette.

Marionnette contemporaine

En Europe, à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, avec la remise en question des arts plastiques et l’intérêt que lui portent les peintres et les sculpteurs, la marionnette devient progressivement un nouveau langage plastique dans la quête des formes abstraites, entre les mains de Paul Klee, Calder, Fernand Léger, pour ne citer qu’eux.

Elles font leur apparition au Théâtre d’Art et d’Action, théâtre expérimental lié au Bauhaus, de 1919 à 1933, lieu de réflexion où se développe l’usage des marionnettes comme expression théâtrale à part entière. Sergeï Obraztsov, marionnettiste de l’école soviétique étudia dans les années vingt de nouvelles formes d’expression avec pour volonté de transposer et de styliser, dans le souci d’affirmer l’originalité de cet art. L’ensemble des recherches des ateliers théâtraux de l’époque moderne permettent de voir aboutir une définition plus spécialisée et plus précise de la signification de ce phénomène dans les sociétés dites contemporaines.

Des hommes de l’art donnent leur définition. Pour Alain Recoing, (Théâtre aux Mains nues), «… la marionnette est un objet mobile d’interprétation dramatique, en opposition avec l’automate et différent de la poupée-jouet, mû par l’intention du manipulateur…». Quant à Roger-Daniel Bensky : « Une marionnette est, au sens propre, un objet mobile, non-dérivé, d’interprétation dramatique, mû soit visiblement, soit à l’aide de n’importe quel moyen inventé par son manipulateur. Son utilisation est l’occasion d’un jeu théâtral. » Définition très satisfaisante comparée à celle proposée par le dictionnaire, en tous points bien plus contemporaine mais aussi mûrie à partir des réflexions et des expériences des hommes de lettres, artistes plasticiens, spécialistes du théâtre donnant un éclairage fondamentalement nouveau sur les utilisations éventuelles des marionnettes dans la pédagogie et la thérapeutique.

Source: Wikipédia. (Extraits)

François Broussais.

mars 10th, 2011

François Broussais

François Broussais.

François Joseph Victor Broussais, né à Saint-Malo le 14 décembre 1772 et mort à Vitry-sur-Seine le 17 novembre 1838, est un médecin et chirurgien français.

Biographie

Son père, lui-même officier de santé et chirurgien à Pleurtuit, lui enseigne les premiers rudiments de son métier. Il suit aussi l’enseignement du collège des Cordeliers de Dinan, où il est le condisciple de Chateaubriand. À dix-sept ans, il s’engage dans un régiment républicain nouvellement créé, et participe en 1792, à la lutte contre l’insurrection vendéenne. Il doit toutefois démissionner pour raisons de santé au bout de deux ans et reprend ses études de médecine à l’issue desquelles il obtient un engagement de chirurgien dans la Marine nationale.

En 1799, il s’installe à Paris où il est l’élève de Xavier Bichat et de Philippe Pinel et où il obtient son diplôme de médecin en 1803. Il rejoint l’armée de Napoléon en 1805, et en qualité de médecin des armées, il participera aux campagnes de l’Empire en Allemagne, aux Pays-Bas et en Espagne.

De retour à Paris en 1814, il est d’abord médecin ordinaire, deuxième professeur, puis médecin en chef de l’hôpital militaire du Val-de-Grâce. C’est là qu’il élabore sa théorie originale des relations entre « vie » et « stimulus » et sur l’interdépendance (ou « sympathies ») des divers organes. Ces idées rencontrent un grand succès auprès des étudiants, mais la publication, en 1816 de son ouvrage critiquant la « doctrine médicale généralement adoptée », lui attire les foudres de la Faculté. Graduellement, cependant, ses idées finissent par s’imposer.

En 1830, il est nommé professeur de pathologie à la Faculté de médecine et inspecteur du service de santé ; il devient membre de l’Académie des sciences morales et politiques, lors de son rétablissement (1832).

Vers la fin de sa carrière, il adopte les opinions de Gall et enseigne la phrénologie.

Il meurt en 1838 d’un cancer du rectum dont il avait suivi l’évolution sur lui-même avec une précision scientifique.

Fantômas.

mars 9th, 2011

Fantomas

Fantômas.

C’était un criminel talentueux et misanthrope, une sorte de génie du mal qui connut un succès considérable dès son apparition. En 1911, une silhouette noire et mystérieuse s’affiche sur les murs de Paris. L’éditeur Arthème fayard, qui lancera plus tard Maigret, réalise cette année là, l’un de ces meilleurs coups publicitaires: le lancement de Fantômas, un personnage à la double personnalité né de l’imagination d’un double auteur, Pierre Souvestre (1874-1914) et Marcel Allain (1885-1969). Cinq volumes étaient prévus initialement. Pas moins de trente-deux Fantômas seront publiés sous cette double signature, auxquels s’ajouteront dix autres sous le nom D’Allain seul.

Il est en quelques sortes, la version maléfique de son contemporain Alsène Lupin, en même temps qu’un cousin de l’épouvantable Mr Hyde. Quand il ne porte pas sa cagoule, fantômas est un homme du monde dans la quarantaine, élégant, à l’allure sportive. Dès qu’il se glisse dans son habit noir, il devient un féroce criminel, que rien n’effraie ni n’arrête, qui se dit ” le maître de tout, de l’heure et du temps”.

Son génie malfaisant ne connaîtrait pas de limite s’il n’était talonné en permanence par un opiniâtre inspecteur de police de la Sureté dénommé Juve. Parmi les autres familiers de Fantômas: Fandor, un jeune journaliste toujours sur ses traces; Lady Beltham, qui a succombé sans le savoir à son charme; Hélène, la fille de Fantômas amoureuse du jeune reporter.

Porté de nombreuses fois à l’écran, dès 1912 par Louis Feuillade, la dernière dans les années 60, par André Hunebelle, Fantômas connut d’immenses succès en librairie, et sut aussi séduire les artistes et intellectuels de son temps: Blaise Cendrars, Robert Desnos, Antonin Artaud ont salué le talent du satanique héros nocturne. Cocteau l’a cité dans “Opium” et Apollinaire créa même vers 1910 une société des amis de Fantômas.

Source: Collection philatélique de la poste.

PS: timbre dessiné par Marc Taraskoff. Imprimé en héliogravure.
Vente anticipée à Paris et Saint-Nazaire le 5 octobre 1996 et le 7 du même mois, vente générale.

Le Château du Haut-Koenigsbourg

mars 8th, 2011

Château du H-Koenigsbourg

Le château du Haut-Kœnigsbourg

Passer la haute porte du Haut-Kœnigsbourg, c’est plonger dans l’univers du Moyen Âge. De la cour basse avec son auberge, sa forge et son moulin, aux escaliers en colimaçon, qui mènent aux appartements meublés du seigneur…découvrez une architecture, un mobilier, une atmosphère chargés d’histoires. Ponts-levis, salle d’armes, donjon et canons rappellent à chaque instant la vocation de cette forteresse de montagne maintes fois assiégée, détruite et pillée.

Abandonnée après 1633, ce château fort prestigieux est offert par la ville de Sélestat à l’empereur Guillaume II de Hohenzollern en 1899. Rêvant de ressusciter l’ancien empire germanique, il assouvit sa passion du Moyen Âge en confiant la restauration du château à l’architecte Bodo Ebhardt, spécialiste de la fortification médiévale.

Au début du XXe siècle, la dimension politique de ce grand chantier doit légitimer la toute jeune dynastie impériale des Hohenzollern et affirmer aux yeux du monde la puissance du nouvel empire. Aujourd’hui, on admire davantage l’aspect pédagogique d’une restauration qui, sans être incontestable, est la plupart du temps vraisemblable.

Un modèle de château fort

Ainsi restauré, pour le plus grand bonheur des amateurs de château fort, le Haut-Kœnigsbourg propose une vision remarquable de ce qu’était une forteresse de montagne au XVe siècle en Alsace.

Depuis la plate-forme d’artillerie ou Grand Bastion, ce monument d’exception à la silhouette caractéristique, offre un panorama unique sur la plaine d’Alsace, les Vosges, la Forêt-Noire, et par temps clair, les Alpes…

Elément majeur du patrimoine d’Alsace, témoin d’une histoire européenne, le château du Haut-Kœnigsbourg permet aujourd’hui à des publics très divers de se familiariser avec l’architecture castrale, le Moyen Âge et la restauration du début du XXe siècle à travers un large choix de visites, d’activités et d’événements.

La Dame à la Licorne…

mars 7th, 2011

La Dame à la Licorne

La Dame à la Licorne…

La Dame à la licorne est une série de six tapisseries datant de la fin du XVe siècle, que l’on peut voir au musée national du Moyen Âge (Thermes et hôtel de Cluny, à Paris)

Description

Toutes les tapisseries reprennent les mêmes éléments : sur une sorte d’île, on voit une femme entourée d’une licorne à droite et d’un lion à gauche, parfois d’une suivante et d’autres animaux.

Cinq de ces représentations illustrent un sens :
• le goût : la dame prend une dragée que lui tend sa servante ;
• l’ouïe : la dame joue de l’orgue ;
• la vue : la licorne se contemple dans un miroir tenu par la dame ;
• l’odorat : pendant que la dame fabrique une couronne de fleurs, un singe respire le parfum d’une fleur dont il s’est emparé ;
• le toucher : la dame tient la corne de la licorne ainsi que le mât d’un étendard.

La sixième tapisserie, sur laquelle on peut lire la formule « A mon seul désir » sur une tente, est plus difficile à interpréter.

Selon André Arnaud, cartonnier à Aubusson, ces tapisseries auraient été réalisées à partir de cartons du peintre Jean Perréal, dit Jehan de Paris. Selon le catalogue d’une exposition consacrée aux Primitifs français au Louvre en 2004, ce serait plutôt le style du Maître d’Anne de Bretagne (Jean d’Ypres, mort en 1508, ou son frère Louis, tous deux issus d’une lignée de peintres) qui aurait inspiré les cartons des tapisseries.

La Dame à la licorne dans la culture populaire

Cette tapisserie a inspiré les auteurs de divers œuvres littéraires, notamment Les Dames à la licorne de René Barjavel et Olenka De Veer ; La Belle à la Licorne, de Franck Senninger ; À mon seul désir, de Yannick Haenel et La Dame à la Licorne de Tracy Chevalier. Dans ce dernier roman, paru en 1998, Chevalier retrace l’histoire imaginaire de Nicolas des Innocents, miniaturiste à la cour de Charles VIII, choisi par Jean Le Viste pour réaliser les cartons de la suite des tapisseries. À la fin du roman, Tracy Chevalier a ajouté, avec beaucoup d’honnêteté, deux pages précisant ses sources avec quelques notes (non exemptes d’erreurs) sur les origines et l’histoire de ces tapisseries.

Dans les films adaptés des romans Harry Potter, plusieurs tapisseries de la série ornent les murs de la salle commune des élèves de la maison Gryffondor.

Dans la série de romans et le dessin animé japonais Gundam Unicorn, on peut apercevoir de façon très explicite la tapisserie de la Dame à la Licorne, exposé dans le château de la Fondation Vist. Il est également fait mention de la citation À mon seul désir.

Souce: Wikipédia (Extraits)

Pellos.

mars 6th, 2011

Pellos

Pellos.

René Pellos dit Pellos de son vrai nom René Pellerin (Né le 22 janvier 1900 à Lyon - Décédé le 8 avril 1998 à Mougins) est un scénariste et dessinateur de bandes dessinées français.

De parents savoyards, le petit René Pellarin, futur Pellos, naît avec le siècle, à Lyon le 22 janvier 1900. Ses parents tentent de lui faire suivre une formation à l’école des Beaux-Arts de Genève qu’il quitte en claquant la porte dès la première leçon. Pellos n’aura donc appris son métier que « sur le tas ». Son « coup de patte » lui permet d’entrer dès 16 ans comme dessinateur de presse dans un journal satirique genevois : Guguss’, revue de Louis Bron, célèbre pour son engagement contre la prohibition de l’absinthe, puis dans d’autres journaux régionaux. Parallèlement, il pratique le football, le rugby à XV, la boxe et collabore à des journaux sportifs.

Rapidement adopté par le public, il lui fut proposé de suivre le Tour de France, dont il fut le dessinateur de presse et caricaturiste fétiche pendant de nombreuses années. La carrière de Pellos fut prolifique en bandes dessinées et, même s’il ne s’agit pas de son œuvre majeure, sa production d’une centaine d’albums des Pieds Nickelés (série de bande dessinée créée par Louis Forton) en 30 ans, après la Seconde Guerre mondiale, marqua l’univers de la BD. Moins connu, mais sans doute plus original, il révolutionna le style science-fiction avec Futuropolis, une superbe bande dessinée d’anticipation parue dans Junior de 1938 à 1940.

Pellos est décédé le 8 avril 1998 à Mougins à l’âge de 98 ans, alors qu’il était le doyen des dessinateurs de bandes dessinées français.

Ses caricatures sur le Tour de France lui valurent une véritable notoriété. Ses montagnes prenaient visage humain, riaient, s’étonnaient ou devenaient menaçantes au passage des coureurs grimaçant sous l’effort. Il croquera pendant des années les vedettes du peloton mais aussi les obscurs, les porteurs d’eau, pour des titres comme Miroir du Cyclisme, Miroir Sprint ou Sport Mondial. Antonin Magne, Fausto Coppi, Federico Bahamontès, Jacques Anquetil, Eddy Merckx et bien d’autres seront immortalisés sur le papier, souvent grimaçant sous l’effort ou s’envolant dans les cols.

Passionné de montagne, il passera près de la moitié de sa vie près du Mont-Blanc, à Saint-Gervais. Il l’illustrera magnifiquement en couleurs, dans des livres pour enfants de Philippe Gaussot parus vers 1946 chez l’éditeur Jean Landru à Chamonix : You-pi le chamois, Tschirb le chouca et Hoppy la marmotte. Il illustrera notamment deux romans d’Herman Grégoire : Mademoiselle Hortense dans les grottes et le Parapluie de Mademoiselle Hortense. Ces deux derniers livres ont été édités par les Éditions Archat respectivement en 1946 et 1945.

Le roi et les deux bergers.

mars 5th, 2011

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Le roi et les deux bergers

Certain monarque un jour déplorait sa misère,
Et se lamentait d’être roi :
Quel pénible métier ! Disait-il : sur la terre
Est-il un seul mortel contredit comme moi ?
Je voudrais vivre en paix, on me force à la guerre ;
Je chéris mes sujets, et je mets des impôts ;
J’aime la vérité, l’on me trompe sans cesse ;
Mon peuple est accablé de maux ;
Je suis consumé de tristesse ;
Partout je cherche des avis,
Je prends tous les moyens, inutile est ma peine ;
Plus j’en fais, moins je réussis.

Notre monarque alors aperçoit dans la plaine
Un troupeau de moutons maigres, de près tondus,
Des brebis sans agneaux, des agneaux sans leurs mères,
Dispersés, bêlants, éperdus,
Et des béliers sans force errant dans les bruyères.
Leur conducteur Guillot allait, venait, courait,
Tantôt à ce mouton qui gagne la forêt,
Tantôt à cet agneau qui demeure derrière,
Puis à sa brebis la plus chère ;
Et, tandis qu’il est d’un côté,
Un loup prend un mouton qu’il emporte bien vite.

Le berger court, l’agneau qu’il quitte
Par une louve est emporté.
Guillot tout haletant s’arrête,
S’arrache les cheveux, ne sait plus où courir,
Et, de son poing frappant sa tête,
Il demande au ciel de mourir.

Voilà bien ma fidèle image !
S’écria le monarque ; et les pauvres bergers,
Comme nous autres rois, entourés de dangers,
N’ont pas un plus doux esclavage ;
Cela console un peu. Comme il disait ces mots,
Il découvre en un pré le plus beau des troupeaux,
Des moutons gras, nombreux, pouvant marcher à peine,
Tant leur riche toison les gêne,
Des béliers grands et fiers, tous en ordre paissant,
Des brebis fléchissant sous le poids de la laine,
Et de qui la mamelle pleine
Fait accourir de loin les agneaux bondissants.
Leur berger, mollement étendu sous un hêtre,
Faisait des vers pour son Iris,
Les chantait doucement aux échos attendris,
Et puis répétait l’air sur son hautbois champêtre.

Le roi tout étonné disait : ce beau troupeau
Sera bientôt détruit : les loups ne craignent guère
Les pasteurs amoureux qui chantent leur bergère ;
On les écarte mal avec un chalumeau.
Ah ! Comme je rirais… ! Dans l’instant le loup passe,
Comme pour lui faire plaisir :
Mais à peine il paraît, que, prompt à le saisir,
Un chien s’élance et le terrasse.

Au bruit qu’ils font en combattant,
Deux moutons effrayés s’écartent dans la plaine ;
Un autre chien part, les ramène,
Et pour rétablir l’ordre il suffit d’un instant.
Le berger voyait tout, couché dessus l’herbette,
Et ne quittait pas sa musette.

Alors le roi presque en courroux
Lui dit : comment fais-tu ? Les bois sont pleins de loups,
Tes moutons gras et beaux sont au nombre de mille ;
Et, sans en être moins tranquille,
Dans cet heureux état toi seul tu les maintiens !

Sire, dit le berger, la chose est fort facile ;
Tout mon secret consiste à choisir de bons chiens.

De Florian.

Le Grand Louvre

mars 4th, 2011

Le Grand Louvre

Le Grand Louvre.

Le « Grand Louvre » est le nom donné à un des projets faisant partie des « Grands Travaux » définis par le président de la République François Mitterrand, au même titre que la nouvelle Bibliothèque nationale de France, l’Opéra Bastille ou la grande arche de la Défense.

Il s’agit, en effet, de la réalisation d’un projet ancien qui consiste à rendre la totalité du palais à sa fonction de musée, tout en modernisant et améliorant la présentation de ses collections.

La pyramide

L’aspect le plus polémique du projet est la construction d’une pyramide de verre au centre de la cour Napoléon. Sceptique, le maire de Paris, Jacques Chirac, propose de tendre des câbles pour que l’on puisse se rendre compte de ce que la pyramide deviendra ; elle sert maintenant d’entrée au musée et permet d’éclairer un immense hall souterrain donnant accès à toutes les parties du musée.

Le 2 novembre 1983, l’Établissement public du Grand Louvre (E.P.G.L.) était créé, avec pour mission « de concevoir et de conduire l’aménagement du Domaine du Louvre et des Tuileries en vue d’en faire un ensemble culturel original à caractère muséologique, qui sera dénommé Grand Louvre, ainsi que de permettre l’insertion de cet ensemble dans son environnement». Dix ans après, le musée du Louvre agrandi de près de 30 000 m², ouvre au public l’aile Richelieu, donnant au projet de Ieoh Ming Pei toute sa dimension et sa logique. La Pyramide du Louvre, au centre de gravité des collections, assume son rôle d’accueil principal et de distribution des circuits également répartis sur les trois ailes du palais du Louvre : Richelieu, Sully, Denon.

L’activité culturelle du musée, si forte, si attractive, s’urbanise sous l’impulsion de cette multitude de visiteurs qui s’empressent pour la contemplation des chefs-d’œuvre universels et trouvent dans son environnement immédiat les services qui leur permettent de se restaurer rapidement, d’acheter des cadeaux et de mieux profiter du temps ainsi gagné pour le consacrer à la visite des musées.

Installé sur un domaine de plus de 40 hectares en plein cœur de Paris, sur la rive droite de la Seine, ces travaux, qui permettent de libérer 60 000 m² pour les collections permanentes, en font le troisième plus grand musée du monde, après le Metropolitan Museum of Art de New York et le musée de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg.

Grand Louvre et rois de France

La République n’a pas voulu être en reste avec les rois de France qui, étape par étape, ont œuvré pour l’extension majeure du palais du Louvre. Le « grand dessein » s’est transmis de siècle en siècle pour aboutir aujourd’hui à ce qui est considéré comme l’un des plus beaux musées du monde.

Graveur: J Jubert

Source: Wikipédia.

Opéra-Bastille.

mars 3rd, 2011

Opéra-Bastille

Opéra Bastille.

L’opéra Bastille est une salle d’opéra située sur la place de la Bastille à Paris, conçue par Carlos Ott et inaugurée en 1989. C’est avec l’opéra Garnier l’une des deux salles affectées à Paris.

Le président François Mitterrand décide en 1982 la construction d’un nouvel opéra dans Paris afin de décharger l’Opéra Garnier. Il veut un Opéra « moderne et populaire ». Pour les besoins de l’époque, on crée en 1983 l’Établissement public Opéra-Bastille (EPOB).

L’emplacement de la gare de Paris-Bastille, située entre la rue de Lyon et la rue de Charenton et au niveau de la place de la Bastille, est choisi.

Un concours pour désigner l’architecte de ce nouvel opéra est lancé en 1983 et c’est Carlos Ott, un architecte uruguayen qui l’emporte le 10 novembre 1984.

Les travaux débutent en 1984 avec la démolition de la gare de Paris-Bastille, ouverte en 1859 et fermée le 14 décembre 1969. Elle sert jusqu’à sa démolition pour des expositions diverses.

L’Opéra est inauguré le 13 juillet 1989 pour le deux centième anniversaire de la prise de la Bastille, avec un spectacle mis en scène par Bob Wilson, La Nuit avant le jour, mais les représentations régulières ne débutent que le 17 mars 1990, avec Les Troyens de Berlioz.

En 1993, l’Établissement public Opéra-Bastille (EPOB) est dissout. L’année suivante, l’Opéra de Paris devient Opéra national de Paris et devient un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC).

Les premières années de fonctionnement de la salle ont été marqués par des difficultés persistantes dans la gestion automatisée de la machinerie scénique, défaut fréquent des nouveaux théâtres qui a cependant occasionné plusieurs scandales à Paris. Des travaux réalisés sans fermeture du théâtre ont permis de parvenir à un fonctionnement satisfaisant de l’ensemble de l’équipement.

L’État a par ailleurs engagé un procès pour malfaçon en 1991 contre les entrepreneurs en raison de la dégradation très rapide de la façade du bâtiment. Une dalle était tombée en 1990 et avait nécessité la pose de 5 000 m2 de filets de sécurité pour 530 000 euros. Une polémique, de nombreux audits et études vont faire durer pendant de nombreuses années la détermination des torts, la part des assureurs et les montants financiers d’autant plus que les études vont révéler de nouveaux problèmes. Cependant la seule pierre qui soit tombée était collée et non attachée. L’urgence de la livraison pour être prêt pour le bicentenaire de la révolution a conduit à des raccourcis coûteux pour la suite. L’État va finalement gagner ce long procès en 2007 : les constructeurs ont été condamnés à payer 9 millions d’euros pour le remplacement des 36 000 dalles en pierre calcaire de 90 cm × 90 cm. Les études ayant été faites en 2005-2006, les travaux ont pu commencer durant l’été 2007 et sont prévus pour durer 2 ans.

Le bâtiment a aujourd’hui 22 ans. Le temps et les besoins de mise aux normes, notamment incendie, vont nécessiter 12 millions d’euros.

Graveur: J Jubert

Voiturier de marée….

mars 2nd, 2011

Voiturier de marée

Voiturier de marée (Port de Boulogne)

Le progrès technique a fait disparaître quantité de métiers qui n’existent plus qu’à l’état de vestiges dans nos mémoires. Il en est ainsi des chasse-marée, dont les activités furent mises au ban de la société de production et de consommation, victimes du froid artificiel et du chemin de fer.
Qui étaient les chasse-marée ? Des marchands transporteurs, appelés aussi voituriers de la marée, qui apportaient du littoral de Normandie et de Picardie le poissons frais à Paris et dans l’intérieur du Pays. Si le commerce inter-régional du poisson est pratiqué dès le haut moyen-âge et se développe au fur et à mesure de la Christianisation du pays (le nombre de jours de jeûne imposés par la religion était considérables), le métier de chasse-marée ne se fixe qu’au XIIIème siècle, quand St Louis édicte en 1254 une ordonnance réglementant la profession. Le souci de protéger la santé publique exigeait un contrôle sévère de la qualité du poisson qui devait avoir conservé sa fraicheur à son arrivée à Paris. Toute marchandise jugée “indigne d’entrer en créature humaine” était immédiatement détruite.

Les voituriers transportaient leur charge à vive allure , grâce au relais de marée qu’ils avaient installé sur les routes et qui ne doivent pas être confondus avec les relais de poste. Les chasse- marée voyageaient de nuit la nuit afin de livrer le poisson à Paris ou ailleurs aux premières lueurs de l’aube. Ils se déplaçaient en convois de plusieurs voitures. Comme les courriers de la poste, les chasse-marée pouvaient chevaucher une quinzaine d’heures d’affilée. De solides juments boulonnaises tiraient leurs lourds fourgons. Au XIXème siècle, les mareyeuses franchissent les 240 kilomètres qui séparant Boulogne de Paris en moins de 16 heures.

La vitesse du transport, l’utilisation de relais ont installé un mythe, celui du chasse -marée transportant la correspondance. Si, au XVIème siècle, les chasse-marée ont pu à l’occasion acheminer des dépêches diplomatiques à destination de l’Angleterre, ils n’ont jamais assuré le transport régulier des lettres. C’eût été une contravention au monopole postal. En revanche, il leurs était permis de conduire des voyageurs et de convoyer valeurs et marchandises. Le timbre -poste émis ce jour, nous affranchit des idées fausses.

Source: Collection philatélique de la Poste.

PS: timbre dessiné et gravé en taille-douce par Pierre Forget. Format horizontal 22 x 36. Vente anticipée à Boulogne sur Mer le 26 septembre 1997 et générale le 29 du même mois.

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