De l’aurore au crépuscule voir plus …

Unesco.(Timbre de service)

La Laponie

La Laponie couvre le nord de la Norvège (Troms, Finnmark, Nordland), de la Suède(Norrbotten, Västerbotten) et de la Finlande (Laponie finnoise) et une partie de la Russie, de la frontière Norvégienne à la mer Blanche (arrondissement de Mourmansk).

Les densités de population sont très faibles et les régions rurales tendent à se dépeupler. Fragmentée en fjords et en archipels dans sa partie occidentale, elle est recouverte de lacs et de marais dans sa partie orientale.

Lichens, bouleaux nains ou mousses, pins et épicéas sans les régions les moins élevées et les plus abritées, constituent le toundra. Des hivers où le soleil n’apparaît pas au -dessus de l’horizon pendant 6 ou 7 semaines font que les activités se trouvent centrées sur l’exploitation de la forêts et des mines de fer, la pêche et l’élevage de rennes. Cette étonnante région a été inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO en 1996 et ouvre ses frontières au tourisme.
(Jane Champeyrache)

Timbre conçue par Aurélie Baras: Renne photo de SUNSET/LACZ. Aurore Boréale photo se SUNSET/WESTSTOCK. Imprimé en offset avec apposition de barres phosphorescentes. Format horizontal 35x 22.

Source: Collection philatélique de la Poste.

PS: je m’excuse de ne pas passer chez vous aujourd’hui et peut-être demain, j’essaye de ne plus faire” pleurer” rouge mon nez…. Marre de lui mettre des mèches…j’ai un rendez- vous mardi après midi avec l’ORL….Amitiés et bises.

Photo:www.phil-ouest. com

Jacqueline Auriol. 1917-2000.

Le nom de Jacqueline Auriol est célèbre à juste titre: la vie de celle qui totalisa plus de 3 500 heures de vol, dont plus de 1000 heures en essais, pilota quelque 120 types d’avions dont les fleurons les plus prestigieux de l’aéronautique française, appartient à l’histoire de l’aviation et de la recherche aéronautique française.

Qu’aurait-elle aimé que l’on retienne de cette vie “vécu dans l’enthousiasme” ? il y a tant de gens, de lieux, d’événement à évoquer… Les cours d’histoire de l’art; la préférence de sa jeunesse, un petit terrain de saint-Cyr l’Ecole où Paul, son mari, fils du Président de la République Vincent Auriol, lui fait donner son baptême de l’air est ses premiers vols d’initiation. Ce jour de Mars 1948, le 10, où elle obtient son brevet de pilote. Sa découverte de la voltige, ses démonstrations dans les meetings, avant les jours noirs de juillet où un petit hydravion amphibie Scan 30, dont elle est passagère, percute la Seine. Les horribles blessures de cette belle jeune femme de 30ans, les opération chirurgicales réparatrices… et le courage, la ténacité l’obstination qui transforme le drame en carrière de pilote professionnelle.

12 mai 1951: aux commandes d’un Vampire de la base d’Istres, elle devient le femme la plus rapide du monde an battant le record de vitesse sur 100 km en circuit fermé détenu par l’américaine Jacqueline Cochran depuis 1947. Cette victoire lui vaut L’Harmon Trophy, la plus haute distinction de l’armée de l’air américaine. les deux Jacqueline se livre alors un duel à vitesse supersonique à bord des meilleurs avions à réaction de l’époque.

Août 1953, Jacqueline Auriol est la première femme à franchir le mur du son et, en1955, la 1ère française brevetée pilote d’essai. Coupes, médailles et records marquent le progrès incessants et rapides de cette virtuosité à la modestie légendaire. Ainsi le 14 juin 1963, elle atteint la moyenne de 2030 km! sur 100 kilomètres à bord d’un mirage III R et obtient la médaille d’or de la fédération aéronautique internationale. En 1965, “l’ambassadrice de notre industrie aéronautique ” pilote d’essai au centre d’essais en vol, ajoute à son palmarès un record internationale de vitesse sur Mystère 20.

En 1968, Jacqueline Auriol publie ses souvenirs: “Vivre et voler” Le 11 février 2000, à l’âge de 82 ans, disparaît cette grande dame qui incarna pour les Français, pendant des décennies, le courage et lz modernité.

timbre dessiné par Christophe Drochon, Mis en page et gravé par André Lavergne. Format horizontal de 47 x 27mm, d’après un portrait de la famille personnel, et l’avion photo Dassault. Imprimé en taille-douce./offset.

Source: Collection philatélique de la Poste…

Photo: www.phil-ouest.com

Basilique Notre-Dame de l’Epine.

Fière comme une cathédrale, démesurée par rapport aux de besoins ses paroissiens, l’église Notre-Dame de l’Epine (Marne) surprend par la richesse de son architecture et de son décor. Sur la grande plaine agricole de Champagne, cette basilique qui apparaît de loin, plantée au milieu des champs, doit son origine au culte marial qui s’était développé à l’endroit où elle fut érigée. La légende dit qu’en mars 1400, le jour de la fête de l’Annonciation, deux bergers découvrirent une statue miraculeuse de la Vierge derrière un buisson ardent.

Les textes nous ramènent à une autre réalité. L’histoire montre en effet que dès le VIIIème siècle, une chapelle existait à l’Epine. Le pèlerinage marial jouit d’une telle popularité que la construction d’un bel édifice est décidée au début du XVème siècle. Ouvert en pleine guerre de 100 ans, le chantier s’étire tout au long du siècle, soutenu par les subsistes des Châlonnais et la générosité de Charles VII et de Louis XI, qui firent l’un et l’autre des dons pour en hâter l’achèvement. Enfin , en 1527, l’église est ouverte au culte. Les habitants de l’Epine pouvaient déjà être fiers de ce joyau d’architecture gothique.

L’église ressemble à une véritable petite cathédrale avec ses deux tours en façade, une élévation copiée de la cathédrale de Reims, et un avec chapelle rayonnante. Les trois portails de la façade sont l’œuvre de Florent Bruef, architecte des tours de la cathédrale de Reims. Notre- Dame de l’Epine lance ses deux flèches de 55 et 48 mètres de hauteur. Contournant l’église, les pèlerins peuvent découvrir des gargouilles extraordinaires: la calomnie, le buveur, les bêtes féroces et la truite qui joue de la harpe. L’église abrite un jubé exceptionnel par ses ornements d’épines et unique dans la régions dans la région, car les révolutionnaires l’ont épargné. En revanche, les vitraux d’origine ont été détruits pendant les guerres de religion. A l’intérieur encore, un puits de 26 mètres avait été creusé. Ses eaux miraculeuses avaient la réputation de rendre la fécondité aux femmes stériles.

Le pèlerinage à Notre-Dame de l’Epine est toujours en faveur d’autant que l’église est inscrite au patrimoine mondial de l’humanité depuis 1999. Sur le chemin de St Jacques de Compostelle, la piété le dispute ici, à la découverte touristique.

Timbre conçu et gravé par Yves Beaujard, imprimé en taille-douce. Format vertical 21 x 36 mm. Vente 1er jour à l’Epine le 21 juin 2003.

Source: collection philatélique de la Poste…

PS: je m’excuse si je ne passe pas chez vous tous, mais ce matin, saignement du nez, comme hier matin d’ailleurs…

Voila pour vous faire passer le temps… Beau dimanche amitiés et bises

Emission commune. (France-Inde)

Le coq et le paon: les deux volatiles auraient pu être les personnages d’une même fable de La Fontaine, tant ils sont investis l’un et l’autre de valeurs morales ambivalentes. Voilà le paon” un arc-en-ciel nué de cent sortes de soies”, selon les mots du fabuliste, qui apparaît dans le registre symbolique comme un animal vaniteux. En littérature encore, le paon est assimilé au héros mélancolique ou triomphant. Voici le Coq, “incivile et peu galant, toujours en noise et turbulent” écrit La Fontaine. dans le Roman de Renard, il est la dupe attitrée du goupil. mais l’animal ne rassemble pas, heureusement, sur lui, tous les défauts de la création.

En héraldique, il est identifié à la bravoure et au courage. L’Ancien testament glorifiait l’intelligence du coq qui lui permettait de discerner les heures. Symbole de la délivrance, le coq est, dans le domaine religieux, signe d’espoir et de foi. Au moyen-âge et plus encore à partir de la Renaissance, l’image du coq est de plus en plus liée à l’image de la France. Durant la première guerre mondiale, le coq devient le porte-drapeau du sentiment national et incarne la résistance française face à l’Aigle prussien.

Réunis aujourd’hui sous la bannière philatélique, le coq français et Paon indien portent le message de la communion, parés des couleurs de toute la palette des artistes du temps passé. Car c’est dans une véritable symphonie chromatique que les deux oiseaux sont représentés ici dans l’espace du timbre- poste. Le coq est inspiré d’une enluminure du XVème siècle, époque où la peinture triomphait dans les manuscrits. Le paon animal originaire de l’inde, est un détail d’une pièce d’orfèvrerie indienne du XIX siècle. Les ocelles de la roue du paon témoignent ici des multiples facettes d’un art indien, vieux de plus de huit mille ans, qui a généré une production couvrant tous les domaines de la création artistique. La roue du paon, elle même, semble renvoyer à un mandala, figure circulaire qui est une représentation du monde et un support à la méditation.

Le coq, qui chante au lever du jour, dessine lui aussi la figure temporelle du temps qui passe, le cycle du jour et de la nuit. L’espace et le temps: deux dimensions dans lesquelles évoluent les opérateurs postaux indiens et français……

Timbre mis en page et gravé par Claude Jumelet, imprime en taille-douce. Format vertical: 36,85 x 48 mm. Vente 1er jour, France le 29 novembre 2003. A paris.

Source: Collection philatélique de la Poste.

Bonne Fête.

Quand viennent les fêtes qui scandent le calendrier, l’humeur est à la joie et au rapprochement des êtres. En privé ou en groupe, le jour de fête doit se démarquer de l’habitude, vient rompre le quotidien avec une légèreté qui lui est propre.

Ainsi la fête tant attendue et répétée à date fixe sur le calendrier se doit d’être “bonne”. Si aujourd’hui, on assiste à la disparition de certaines d’entre elles, d’autre subsistent curieusement depuis des temps si éloignés que l’on a oublié leurs origines. D’autres encore font leur apparition et connaissent un succès inespéré qui trouve sons sens dans une évolution des mœurs.
Elodie Baudion-Broye.

Timbre: conception graphique d’Aurélie Baras et imprimé en héliogravure. Format 31,5 x 32mm. Vente anticipée à Paris le 6 février 1999 et vente générale le 8 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste.

PS: comme la grippe me tombe sur les bronches et qu’Eliane est aussi touchée, j’ai pris ce matin rendez-vous chez notre toubib. Il nous prend ce tantôt à 13 heures 45….

Queen Mary 2

Le paquebot “Queen Mary”, premier du nom, avait fait le renom de la compagnie anglaise Cunard lorsqu’en 1936, ce géant des mers avait ravi le ruban bleu (record de vitesse) au Normandie, alors fleuron de la flotte transatlantique française. 68 ans plus tard, l’heure n’est plus à la concurrence. En Effet, c’est à proximité de la forme Joubert des chantiers de l’atlantique, à St Nazaire, celle là même qui avait donné le jour au “Normandie”, que naîtra le plus grand et le plus beau paquebot de tous les temps: le “Queen Mary 2″.

Commandé par Carnival, le numéro un de la croisière dans le monde, le “Queen Mary2″ voguera sous le pavillon britannique pour la compagnie Cunard, de conserve avec le “Queen Elisabeth II”. Il est le premier paquebot anglais à être construit en dehors du Royaume-Uni. Ce dernier-né des Chantiers de l’Atlantique renoue avec la tradition tout en maintenant le cap de la modernité. Commencé en janvier 2002, le chantier durera deux années, une performance quand on sait que la construction du paquebot France exigea deux fois plus de temps. Le transatlantique sera livré à la fin de l’année 2003 et fera sa traversée inaugurale au début de l’année 2004, quittant les côtes anglaises pour jeter l’ancre en Floride.

Le ‘Queen Mary2″ est plus long de 30 mètres que le France et deux fois plus gros. avec ses 345 mètres de long, ses 41 mètres de large et ses 72 mètres de hauteur, ce prestigieux paquebot a des allure de ville flottante. Jaugeant 150 000 tonneaux, il pourra accueillir 2620 passagers qui seront servis par 1253 membres d’équipage. Filant 30 nœuds, soit environ 50km/H, il traversera l’océan en 6 jours. les concepteurs du navire ont fait preuve d’un souci écologique: l’énergie est produite par des turbines à gaz propres et plus silencieuses que les moteurs diesels. Le “Queen Mary 2″ est également équipé d’une usine de gestion et des traitement des déchets. A bord, tout est fait pour assurer le meilleur séjour aux passagers. La sécurité incendie, gouvernée par ordinateur, est optimale. Les distractions ne manquent pas: théâtre, planétarium, piscines, jardin d’hiver, espace de thalassothérapie….autant d’installations qui feront entrer le “Queen Mary 2″ dans la légende des grands paquebots transatlantiques.

Timbre dessiné par Michel Bez, mis en page par Bruno Ghiringhelli .(C)Cunard line/ Alstom Marine. Imprimé en héliogravure. Format vertical de 30 x 40 mm. Vente anticipée à Saint-Nazaire le 12 décembre 2003

Source: collection philatélique de la Poste.

Photo de : www.phil-ouest.com

Andy Warhol 1928-1987.

Peintre vedette du pop art américain, cinéaste underground de talent, Andy Warhol a su entretenir une légende qui confinait au mythe et fit de lui une superstar au même titre que les modèles qu’il affectionnait: Elvis Presley, Liz Taylor et Marlon Brando. Graphiste publicitaire de formation, le jeune créateur apparaît sur la scène artistique new-yorkaise dans les année cinquante. Il expose de dessins de bottines peintes qui évoquent Maria Callas, Greta Garbo ou Gloria Swanson et ses premières peintures représentent des personnages de bande dessinée (Dick Tracy et Superman.)

A partir de 1962, il change de registre et prend pour sujet le billet de 1 dollar, la boîte de soupe Cambell’s, le paquet de lessive Brillo sans oublier la fameuse bouteille de Coca-Cola. Faisant entrer explicitement la photographie dans le champ historique de la peinture, il utilise avec un raffinement exceptionnel les techniques superficielles de la publicité commerciale, usant presque exclusivement du procédé impersonnel de la reproduction mécanique sur toile qu’est la sérigraphie. Jamais censeur et encore moins moralisateur, l’artiste refuse toute attitude émotionnelle et s’en teint aux effets formels les plus froids. Ainsi les accidents de voitures, les émeutes raciales ou les chaises électriques atteignent, dans la multiplication des images et le passage d’une seule couleur, cette mise à distance d’une réalité à laquelle on ne saurait échapper.

Portraitiste exceptionnel, fasciné par ces icônes que sont Jackie Kennedy ou Marilyn Monroe, l’artiste dénie toute invention et se contente de découper et de cadrer autrement les photographies qu’il puise à la “Une” des magazines. Pour Marilyn Monroe, c’est seulement après son suicide, qu’il transfigurera de multiples manières le visage de l’un des plus célèbres sex-symbols de notre temps. Qu’il est choisi de la montrer dans les couleurs les plus éclatantes, ou qu’il l’inscrive en négatif rehaussé d’or et d’argent, qu’elle soit seule ou multipliée à cent exemplaires, Andy Warhol pétrifie le visage de la star qui, pour clinquant qu’il soit, n’en atteint pas moins une dimension tragique. “Regardez bien la surface de mes tableaux, disait Warhol, il n’y a rien derrière.” À les regarder effectivement aujourd’hui, on en est pas si sûr. Maïten Bouisset

Timbre: Œuvre artistique de Andy Warhol (Marilyn 1967) Mise en page par Aurélie Baras. Imprimé en héliogravure; Format vertical de 36,85 x 48mm. Vente anticipée à Paris le 8 novembre 2003.

Source: Collection philatélique de la poste.

Unesco (Timbre-poste de service)

Eglise de la Résurrection. (Saint-Pétersbourg)

Inscrite au Patrimoine mondial se l’Unesco en 1990, l’église de le Résurrection-Saint-Sauveur-sur-le-Sang Versé, présente des formes architecturales russes traditionnelles. Edifiée à partir des plans d’Alfred Parland sur l’emplacement où Alexandre II Libérateur avait aboli le servage en Russie. Cette église de Saint-Pétersbourg est constituée de nombreuses coupoles multicolores torsadées.

Alexandre III la fit construire à l’endroit même où le sang de son père, le Tsar, avait coulé le 1er mars 1881, lors d’un attentat à la bombe. Les habitants nomment cette église “Kram na Kravi”, c’est à dire: “temple sur le sang”. Ses “kokochniki” ou corniches chantournées (courbes et contre-courbes) rappellent la cathédrale “Basile-le-Bienheureux” de Moscou. L’intérieur offre, du sol jusqu’aux voûtes, une véritable débauche de couleurs, grâce à 7 000 mères carrés de mosaïques. Plus de 20 qualités différentes de pierres y ont été utilisées. Une restauration récente lui a permis de rouvrir ses portes en 1997. ( Jane Champeyrache)

Timbre mis en page par Aurélie Baras; selon une photo “IMAGES/ICONOS”.Imprimé en offset avec apposition de barres phosphorescentes. Format vertical de 21 x 36 mm. Vente anticipée à Paris le 6 décembre 2003.

Source: collection philatélique de la Poste.

Portraits de Régions (La France à vivre.)

Pays le plus visité au monde, la France au cours du temps, a construit un patrimoine à la mesure de la diversité de ses régions. Elles attirent et retiennent per le charme que dégage leur fidélité à un mode de vie traditionnel original et accueillant. La poste vient d’interroger les français afin de connaître ce qui, selon eux, symbolise le mieux l’art de vivre de leurs régions. Ce voyage de découvertes offre des images simples, sans mondanités ni snobisme: elles ont le goût du vrai de l’authentique.

Elle montre le réel attachement des français au produit du terroir élaborés avec un grand savoir-faire, aux plats régionaux transmis de génération en génération, aux objets, aux jeux….. à toutes ces choses que les régions teintent souvent d’une couleur locale qui les marque et qu’elles conservent quand elles émigrent bien au-delà de leur lieu d’origine. N’en est-il pas ainsi de la pétanque, art de vivre et spécialité du Midi, de guignol, marionnette européenne qui fait partie du patrimoine lyonnais, ou de la porcelaine de Limoges, connue dans le monde entier ?

D’autres appartiennent au paysage, comme ces cabines de bain de plages qui s’égrènent du Nord-Pas-de-Calais à la Normandie, en passant par la Picardie, derniers salons de bois où l’on “cause”, ou ces cabanes de pêche aux grands filets carrés, installées sur les côtes de l’Atlantique, pour attendre le poisson. Il est des mots du vocabulaire de tous les jours qu’il suffit de prononcer pour évoquer des régions précises. Crêpe de froment ou de blé noir, cassoulet qui mitonne dans son récipient de terre cuite, camembert parti à la conquête du monde dans sa boîte ronde de bois déroulé, foie gras d’oie ou de canard gavé de maïs, champagne léger et grisant, paré de toute une symbolique…..

Et toutes ces images si diverses dessinent, chacune à sa façon, cet art original de prendre le temps de profiter de tous les petits plaisirs de la vie, l’art de vivre des régions de la France, qui demeure à jamais synonyme de convivialité.

Blocs conçu par Bruno Ghiringhelli , imprimé en héliogravure.
5 Timbres par bloc horizontal de 143 x 110 mm. Sorti à Paris le 24.05.2003.

PS: je commence l’année avec une petite crève…. Doliprane aujourd’hui et demain et cela ira mieux, le pire est que j’ai 35°8 ….. de fièvre…..Sourire…..Je ne passerai peut être pas chez vous tous. Pour Canalblog c’est impossible pour le moment et ce tantôt je fais relâche…..