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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2012» mai

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Cour de Cassation.

mai 11th, 2012

Cour de Cassation
Photo:www.phil-ouest.com

Cour de Cassation.

“Casse et annule” : c’est par cette formule, marquée au coin d’une impériale brièveté, que la cour de cassation remplit sa mission qui lui a été confiée par la loi des 27 novembre-1er décembre 1790.

Cette mission particulièrement haute, mais aussi quelque peu austère, tend à vérifie que les tribunaux et les cours d’appel, (ce sont les “juges du fond”) ont fait, dans les jugements qu’ils ont rendus, une exacte application de la loi, expression suprême de la souveraineté nationale. Si les jugements frappés de pourvoi font apparaître une violation délibérée de la loi, une méconnaissance de son esprit ou de la lettre, ou si, dans le raisonnement des juges, ils font apparaître un défaut de logique ou une dénaturation de l’intention des parties ou des actes que celles-ci ont signés, alors la cour de cassation, casse et annule, mais elle ne jugera pas elle même l’affaire et la renverra devant une autre juridiction du fond.

C’est la loi qui a fixé à paris le siège de la Cour de Cassation; celle-ci occupe des locaux situés quai de l’Horloge, dans l’Île de la Cité, cœur de la vie judiciaire, puisqu’un même palais de justice abrite le tribunal de grande instance de Paris, la Cour d’appel de Paris et la Cour de Cassation. Pour bien marquer l’autorité et le commandement de la loi s’imposant aux juges, l’œuvre maîtresse de Paul Baudry ” La Glorification de la Loi”, décore le plafond de la Grand’ Chambre de la Cour de cassation et comporte la mention “Lex imperat”: c’est la loi qui commande au juge et celui-ci n’a qu’un devoir, l’appliquer dans sa lettre et dans son esprit. “Casse et annule”… tel est l’ordre que donne la “sentinelle du droit” qu’est la Cour de cassation.

Sur le timbre, le texte surmontant le monument est l’article L111-1 du code de l’organisation judiciaire; à gauche apparaît une tour ronde, dite Tour “Bonbec” (XIIIème siècle)

Timbre dessiné Michel Durand-Mégret. Gravé en taille-douce par Raymond Coatantiec. Impression mixte offset-taille-douce. Format horizontal 36 x 22mm. Vente anticipée à Paris le 3 juin 1994 et vente générale le 6 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste.

Tavant (Indre & Loire)

mai 10th, 2012

Tavant Indre-et-Loire
Photo:www.phil-ouest.com

Tavant. (Indre & Loire)

Située à moins de cinquante kilomètres au sud-ouest de Tours, l’église de Tavant (Indre-et-Loire) se découvre sur la route transversale, non loin du bourg de l’Île-Bouchard. Le voyageur ne s’y arrêterait pas s’il ne savait qu’il y a là l’un des monument de l’art pictural roman. On sait peu de chose sur Tavant. En 987, Thibault, comte de Tours, fonde en ce lieu un prieuré, rattaché dès l’origine à Marmoutier. L’église St Nicolas, rendue célèbre par des admirables fresques qu’elle renferme dans sa crypte, aurait été construite en 1124. L’architecture est extrêmement simple. Cependant, on peut remarquer l’importance et le rapprochement des piliers, ainsi que les décorations des chapiteaux qui s’offrent à portée de main: là, se découvre un monstre croquant un homme, ici, les étranges nattes d’une sirènes.

Murs et voûtes durent être autrefois entièrement recouverts de fresques que le temps, l’humidité et le manque de soins ont fini par faire disparaître en partie. Mais la crypte au volume exigu en a conservé de beaux restes. Après des siècles d’oubli, c’est le comte de Galembert qui, en 1862, signale l’existence de ce chef-d’œuvre au congrès archéologique de Saumur. Encore le découvreur marquait-il un certain dédain à l’égard de ces fresques qu’il considérait comme “le produit dégénéré de traditions antérieures par l’abstention prolongée de toute imitation de la nature”. Plutôt que de témoignages d’un “art attardé”, d’aucun préfèrent parler d’une “peinture d’apogée”.

L’iconographie reste aujourd’hui encore obscure et a donné lieu à diverses interprétations. La lisibilité de l’œuvre est d’autant plus difficile que l’on se trouve en face d’un puzzle auquel il manque “des pièces”. une trentaine de morceaux subsistent dont certains sont très effacés. L’ensemble de l’œuvre de Tavant illustre le combat des vertus et des vices et plus généralement la lutte du bien et du mal. A l’entrée, deux figures féminines nimbées se font face. Le mystère de leur présence reste entier. Plus loin un homme assis battant des mains, un joueur de harpe (représentant David ? ), un guerrier tuant un lion (Samson préfigurant le Christ vainqueur du mal ?), un personnage semblant danser. Là, des hommes que l’on identifie à des Atlantes. Ici une scène représentant le combat d’un guerrier contre un être monstrueux. A côté des figures isolées énigmatiques. Deux grandes compositions ne laissent aucun doute quant à leur signification: “la Déposition de Croix” et “la Descente aux Limbes”. C’est toute l’histoire chrétienne du monde qui s’anime ici autour de la valeur rédemptrice de la mort du Christ et de son Ascension dans la gloire.

Timbre: dessiné par Odette Baillais gravé en taille-douce par Jacky Larrivière. Format 36,85 x 48mm. Vente anticipée le 1er mars 1997 à Tavant et vente générale le 3 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste.

Le Grand Dauphin..

mai 9th, 2012

Le grand dauphin
photo: www.phil-ouest.com

Le grand dauphin.

Front bombé, yeux en amande, fente buccale légèrement relevée, le grand dauphin “Tursiops truncatus”, de la famille des delphinidés; paraît sourire en permanence. Vedette des delphinariums du monde entier, supportant même la captivité mieux que les autres cétacés, il s’y reproduit. Il s’est révélé être un sujet d’expérimentation très coopératif et demeure le dauphin le plus connu, la star de nombreux films de cinéma et de télévision.

Son corps est massif, gris foncé sur le dos avec les flancs plus clairs et le ventre blanc cassé, parfois rosé. Il mesure en 3 - 4 mètres de long et pèse de 150 à 200kg. Sa nageoire dorsale falciforme est de grande taille. Il vit dans les mers chaudes du monde entier. Il est la quatrième espèce de cétacés la plus observée en France. Il est présent dans la Manche, entre le Cotentin et les Côtes- d’Armor, sur le littoral atlantique, en particulier dans les eaux charentaises, ainsi qu’en méditerranée, surtout autour de la Corse et près des côtes des Pyrénées -Orientales.

Son régime alimentaire est qualifié d’opportuniste: il se nourrit de toutes les espèces de poissons qu’il capture en pleine eau et sur le fond de la mer, mais il a une préférence pour las mulets. Il ne dédaigne pourtant ni les crevettes, ni les seiches. Sa mâchoire supérieure porte de 40 à 50 dents, sa mâchoire inférieure de 36 à 48.

Ce n’est que vers l’âge de 9 à 13 ans que les grands dauphins se reproduisent pour la première fois. Les accouplements ont lieu entre le printemps et l’automne. La gestation dure 1 an 1/2 environ et les mises bas généralement ont lieu en été, dans l’eau. la femelle met au monde un seul petit qui naît, comme tous les cétacés, en présentant la queue. Il mesure 1 mètre environ et pèse 12kg. il est allaité pendant 18 mois et les tétés ont lieu sous l’eau.

Grégaires, les grands dauphins, se déplacent en groupes, à une vitesse de 6 km/h environ et viennent chasser à proximité des rivages. Lors des jeux et des poursuites, ils peuvent nager à 25 km/h. Ils remontent fréquemment à la surface de l’eau pour respirer. Ils aiment chevaucher les lames d’étrave et de sillage des navires, surfer sur les vagues et sauter.

Timbre dessiné et mis en page par Christian Broutin. Imprimé en héliogravure. Format horizontal 25 x 36,85mm. Vente anticipée à Boulogne sur Mer le 04.05.2002.

Source: Collection philatélique de la poste.

Bernard Moninot.

mai 8th, 2012

Bernard Moninot
Photo: www.phil-ouest.com

Bernard Moninot.

Quand Bernard Moninot fait son apparition sur le scène artistique, il a tout juste 20 ans. Les œuvres qu’il présentent alors s’intitulent “Vitrines (1971)” ou “Serres (1974)”. Deux décennies plus tard, on citera, parmi d’autres titres évocateurs : “L’Entrée du soleil dans la balance”, “Murmure du son” ou encore “Constellations”. Les propos d’hier ne sont pas exactement ceux d’aujourd’hui. Toutefois, il est deux éléments fondamentaux qui n’ont cessé d’accompagner le cheminement de l’artiste et l’explicitent.

En premier lieu, une remarquable pratique du dessin, incisif et précis, qu’il doit à la rencontre qu’il fit très tôt de deux des plus célèbres gravures de Dürer: ” Melancholia et Le Chevalier et la Mort”. outre l’efficacité du trait, Bernard Moninot ne perdra jamais de vue que chaque objet et chaque chose dessinés doivent aussi, pour solliciter intensément le regard, être porteurs de valeurs symboliques et pourquoi pas d’une part de mystère. A plus forte raison , lorsque ce même dessin s’élabore à partir de données photographiques ou se trouve être le résultat de pratiques savamment mises au point comme le transfert violent de poussières de graphite ou d’acier sur une plaque de verre.

Le deuxième élément déterminant qui se retrouve tout au long de l’œuvre est l’utilisation du verre, pour laquelle in est difficile de ne pas évoquer l’influence de l’un des pères fondateurs de la modernité à savoir Marcel Duchamp et son “Grand Verre” propositions alchimiques et spéculations intellectuelles incluses. A cela il faut ajouter les lectures et non des moindres, “Galilée et Descartes” ainsi que les voyages, dont ceux qui l’ont amené aux indes vers les jardins astronomiques de Delhi et de Jaïpur. Toutes données qui n’ont rien d’artificiel pour un artiste préoccupé, au plus au point de l’exigence, d’explorer le monde au-delà du visible et de sonder l’espace ainsi que nombre de phénomènes liés aux déplacement circulaires et aux mouvement des astres. Récemment, Bernard Moninot a réalisé une série de pièces intitulées ” Mandawa, Lodi ou Fatehpur”. Fragiles structures en reliefs, elles restituent l’ombre portée de ce qui fut au départ un rayon de soleil filtrant à travers quelques interstices découpés dans une cloison et ce faisant livrant l’impalpable d’une troublante poétique de l’espace liée à la masure de l’écoulement du temps. ( Texte de Maïten Bouisset.)

Timbre: Œuvre originale créée spécialement pour le timbre-poste par Bernard Moninot. Mise en page de Charles Bridoux et imprimé en héliogravure. Format horizontal de 36,85 x 48mm Vente anticipé à Paris le 29 mars 1997. vente généralisé le 1 avril 1997.

Source: Collection philatélique de la poste.

La fête aux copains…

mai 7th, 2012

C’est la fête aux copains….
C’est la fête aux copains
C’est la fête à Pantin
C’est la fête à Paname
C’est la fête aux Lilas
La fête ici et là
C’est la fête à mon âme

Il y a du défilé
Du bal dans les quartiers
Des moufflets que l’on gronde
C’est la fête aux barbus
C’est la fête aux cocus
C’est la fête à tout le monde

Quatorze, c’est fou c’que t’es triste
Quand sur un édifice
T’es suivi de dix-huit
Quatorze, c’est fou c’que t’es gai
Quand au calendrier
T’es suivi de Juillet

C’est la fête aux copains
C’est la fête aux trottins
Qui suivent la musique
C’est la fête aux marins
Qui montrent dans un coin
Comme on danse en Afrique

C’est la fête à Taupin
Le vieux Républicain
Qui règle les sous-tasses
C’est la fête aux tambours
C’est la fête à l’amour
Où tout le monde s’embrasse

Allez, allez, allez, viens…

C’est la fête à Meudon
C’est la fête aux lampions
C’est la fête aux étoiles
C’est la fête en plein air
Il y a d’la joie dans l’air
Et du vent dans les voiles

C’est la fête à la rue
Où tous ces inconnus
Vont ranimer leur flamme
C’est la fête où l’on rit
En voyant que Paris
Sera toujours Paname

Allez, allez, allez, viens…

C’est la fête à nous deux
Si tu me pousses un peu
Je t’ai dit Je t’adore
Quand tu m’as répondu
Ma parole t’as foutu
Mon cœur en tricolore

Et c’est la fête à toi
Et c’est la fête à moi
C’est la fête aux bêtises
Dans une rue perdue
Quand je te dis ” veux-tu ? ”
Je vois tes yeux qui disent…

Ah, ça ira, ça ira, ça ira… x3

PS :Grenoble 64,29 % pour Hollande et
pour nôtre seul bureau de vote 85% Hollande.
Les habitants ont toujours le discours de Grenoble à travers de la gorge.

Alors, ils lui ont fait, ce que nous appelons ici :
” Une conduite de Grenoble” à l’ancien Président…

Maintenant au travail….la fête est finie….

D’où que vienne l’accordéon…..

mai 6th, 2012

D’où Que Vienne L’accordéon: (Ferrat)

D’où que vienne l’accordéon
D’Amsterdam ou de la Baltique
Il connaît toutes les musiques
Il connaît toutes les chansons

Il a l’âme sentimentale
Mais le cœur international
L’accordéon des vieux faubourgs
Qui joue la peine et puis l’amour
Il a chanté à Varsovie
En Ukraine et en Roumanie
Il a bercé la vieille Europe
Devant un verre ou une chope
Il dit encore il dit quand même
Que le sang qui bat dans nos veines
Que le sang qui bat dans nos cœurs
A partout la même couleur

D’où que vienne l’accordéon
D’Amsterdam ou de la Baltique
Il connaît toutes les musiques
Il connaît toutes les chansons

Lui qui sait combien de drapeaux
Se sont couchés à Waterloo
Et que la chanson des soldats
Finit souvent la tête en bas
Il sait tout ça et plus encore
Et c’est pour ça qu’il crie si fort
Que rien n’est plus beau que l’amour
Et qu’il faudra bien un beau jour
Que tous les gens de la planète
Qu’ils soient de Chine ou de perpette
Reprennent en cœur la chanson
Que chantent les accordéons

D’où que vienne l’accordéon
D’Amsterdam ou de la Baltique
Il connaît toutes les musiques
Il connaît toutes les chansons

Je suis ainsi……

mai 5th, 2012

Je Suis Ainsi : (Francesca Solleville)

Je suis ainsi pas autrement
Je ne suis pas quelqu’un qui ment
Par mon silence ou mon sourire
Je dis bien ce que je veux dire
Je ne suis pas quelqu’un qui charme
Pour cacher la cause des larmes
Je ne dis pas que tout est bien
Qu’il faut accepter le destin

Je ne viens pas en pécheresse
En Pythonisse, en chasseresse
Je ne viens pas pour endormir
Ceux-là que vivre fait frémir
Je ne suis pas quelqu’un qui chante
Comme on parle à sa confidente
Je ne viens pas vous murmurer
Comme il fait bon être emmurés
Je chante ce que je crois être vrai
Et si je crie fort, c’est exprès
Je viens vous dire qu’il faut vivre
Autant, et mieux que dans les livres.

Je suis ainsi, pas autrement
Je ne suis pas quelqu’un qui ment
Par mon silence ou mon sourire
Je dis bien ce que je veux dire
Qu’il faut s’inventer du bonheur
Et l’arracher aux ricaneurs
Aux exploiteurs, aux hypocrites
Aux embaumeurs de marguerites
Qu’il faut vivre au plus haut de soi
Et faire du combat sa loi
Quand ce combat avec les hommes
C’est devenir ce que nous sommes

Je suis ainsi, pas autrement
Votre vie est mon élément
Par tendresse, par amitié
Je suis, je reste, à vos côtés
Je suis ainsi, pas autrement
Votre vie est mon élément
Par tendresse, par amitié
Je suis, je reste, à vos côtés !

(Texte de Guillevic-Musique de P. Boussard )

Pays de la Saulx (Meuse)

mai 4th, 2012

Pays de la Saulx
Photo: www.phil-ouest.com

Pays de la Saulx (Meuse)

Partons à la découverte de la Saulx, cette “rivière encaissée dans un écrin de verdure”.” Les terroirs aux paysages sans cesse renouvelés qu’elle traverse méritent en effet qu’on s’y arrête. La Saulx prend sa source en Haute-Marne aux environs de Germay, à une altitude de 377 mètres. Elle se jette dans la Marne après un parcours de 127Km. décrivant de nombreux méandres, la Saulx serpente au milieu de belles futaies de hêtres, bouleaux, charmes, chênes , érables et sycomores qui couvrent 40% des territoires communaux. Cette prédominance de la forêt , le “saltus” romain, terres de pâtures, lui a sans doute valu ce nom.

Chevreuils, sangliers, renards, chats sauvages se partagent ce territoire. Mais l’homme, dans les pays de la Saulx, a aussi laissé son empreinte. Il a développé une polyculture à forte dominance céréalière associée à l’élevage bovin. les produits laitiers sont affinés sur place. La qualité des eaux est favorable à l’élevage de la truite et à l’industrie papetière. Richesses naturelles encore que sont la pierre, le bois et le fer. Bon nombre de constructions comme le Musée D’Orsay et le Grand Louvre ont été réalisé avec “la pierre de Savonnière” extraite des carrières de la vallée. L’abondance du bois a favorisé l’implantation de scieries et l’industrie du meuble. Une essence rare, le sycomore ondé, est d’ailleurs utilisé dans la fabrication des violons et le placage des meubles de grande valeur. Le minerai de fer affleure partout et a donné naissance à une industrie métallurgique.

Les pays de Saulx s’orientent vers la mise en valeur du patrimoine naturel de développant le tourisme vert et du patrimoine architectural par la restructuration des monuments. “Le petit val de Loire Meusien”, ainsi qu’on a pu l’appeler, offre aux visiteurs des églises fortifiées, des châteaux classés, des ponts comme celui de Rupt-aux-Nonains (XVIème siècle), représenté sur le timbre poste.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Jacques Jubert . Format horizontal de 36 x 22mm. Vente anticipée à Haironville (Meuse) le 2 juillet 1994 et vente généralisée le 4 du même mois.

Source: collection philatélique de la Poste.

Le phoque, veau-marin.

mai 3rd, 2012

Le Phoque veau marin
Photo: www.phil-ouest.com

Le phoque veau marin.

Une tête ronde, de grands yeux, des narines en V, des vibrisses, des oreilles sans pavillon et un cou très court, le phoque veau marin (Phoca vitulina) mammifère pinnipède, appartient à la famille des phocidés. Il mesure 1m50 à 2 mètres et pèse de 100 à 110 kg. Son corps lisse, hydrodynamique, au pelage ras; gris marbré de noir et de brun, protégé par une couche de graisse isolante, ses pattes transformées en nageoires en font un plongeur exceptionnel, un excellent pêcheur sous-marin. Il capture les poissons les plus agiles. Il en mange de 4 à 5 kg par jour. Mais cet animal des zones côtières est un animal amphibie, contraint de se rendre sur le rivage, dans certains cas sur la glace, pour muer, de reposer et mettre bas.

Les veaux marins vivent en groupes d’une dizaine d’individus, ils apprécient les grands estuaires, les côtes sableuses avec de hauts bancs de sable, dont les pentes fortement inclinés facilitent leur fuite vers la mer. Leur vis est rythmée par le cycle des marées: installés sur le sable à marée basse, ils vont à l’eau quand la mer monte.

Ils atteignent leur maturité sexuelle entre 2 et 6 ans, selon leur sexe. Ils s’accouplent dans l’eau (fin juillet-mi-août). La gestation dure 10 à 11 mois. En France les baies de Somme, des Veys et du Mont Saint-Michel ainsi que les bancs sableux de Dunkerque hébergent des colonies de veaux marins. Leur prospérité dépend de la quiétude de leurs périodes de repos, de mue (juin à mi-septembre) et de mise bas. Sur le sable de mi-juin à la fin juillet, au début de la marée descendante, naissent les petits (80cm pour un poids de 8 à 10 kg.) et a lieu leur allaitement. dès la marée montante, ils seront capables de nager, aggripés à la nuque de leur mère.

L’espérant de vie du veau marin est de l’ordre de 25 ans. Animal vulnérable, menacé par la pollution et les perturbations, il figure sur la liste des mammifères protégés. Il fait parti des 4 espèces prioritaires recensées en France avec le loup, l’ours et le mouflon corse. La protection de son habitat est une priorité qui nécessite des actions d’information et de sensibilisation du public.

Timbre dessiné et mis en page par Christian Broutin et imprimé en héliogravure. Format horizontal de 22 x 36,85mm. 1er jour de vente à Boulogne sur Mer le 04.05.2002.

Source: collection philatélique de la poste….

Millau (Aveyron)

mai 2nd, 2012

Millau Aveyron.
Photo:www.phil-ouest.com

Millau (Aveyron).

Millau, ou plutôt la cité de Condatomag, était bien connu des Romains. Ils y fondèrent en 121 avant J-C les ateliers de poteries de la Graufesenque. (Site archéologique de Millau). Il faut dire que toutes les conditions de réussite se trouvaient réunies dans ce site: une argile fine, de l’eau en abondance et le bois des forêts des Causses. Et c’est ainsi que cette cité se fit connaître, il y a plus de 2000 ans, grâce à ses fabriques de poteries. Des millions de pièces sigillées, c’est à dire munies de sceaux ou de cachets, furent exportées dans tout l’Empire romain et au delà.

Mais là n’est pas la seule richesse de Millau qui, tirant profit, encore une fois, du cadre naturel des Causses, y élève des brebis. Ces dernières offriront leur lait à la fabrication du fromage, mais le travail soigné de la peau se mettra tout naturellement en place. Et depuis le Moyen- Age, les industries du gant et de la mégisserie rythment la vie économique. Si la ganterie est devenue un artisanat de luxe, Millau continue d’exporter dans le monde entier, car , dit-on, Les millavois tannent leurs peaux, ou mégissent avec un soin tout particulier.

Ville de structure médiévale, sise entre Grands Causses et canyons vertigineux, Millau doit sa vitalité toujours renouvelée à sa situation géographique de carrefour. Célèbre pour son beffroi (au premier plan sur le timbre), ses halles, son vieux pont de pierres enjambant le Tarn, c’est une cité coquette et dynamique offrant une foule d’activités sportives aux amoureux de la natures. Gorges, corniches ou plateaux sont l’occasion de belles randonnées. de très nombreuses pistes forestières balisées permettent la découverte sans cesse renouvelée de Causses surprenants, qu’ils soient abordés par un cycliste ou par un cavalier. Un ensemble de falaises attendent les grimpeurs toutes catégories. Les spéléologues trouvent, au delà des grottes et avens, un champ d’investigation inépuisable. Quand aux passionnés de sport nautique, outre la baignade, ils peuvent s’abonner au canoë sur les eaux du Tarn et de la Dourbie.
Millau enfin, qu’elle soit ville historique aux multiples facettes ou centre touristique et géographique des Grandes Causses, invite à une flânerie toute méditerranéenne. (Texte de Jane Champeyrache).

Timbre dessiné et gravé en taille douce par Eve Luquet. Format vertical : 22 x 36mm. Vente anticipée à Millau (Aveyron) le 15 mars 1997. vente générale le 17 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste.

PS: souvenez vous, je vous ai déjà parlé de Millau. J’ai fait un chantier de l’autre côté du pont à Creissels, justement dans une poterie. Qui avait encore de vieux fours à alandiers. Nous y avons fait un four en fibre, avec chariots et chauffage par brûleurs. Souvenez vous de la pension chez Yvon, où nous étions choyés. Il nous apportait tous les matins le casse- croûte sur le chantiers. Le patron, nous (2 compagnons) et lui, cassions la graine ensemble. Des “piaules” à l’annexe, dans un cul-de-sac, sans circulation… Et quand nous rentrions tous les samedis à la maison, nous rapportions des produits du terroir au prix coutant…parfois nous avions même le droit à une casserole d’écrevisses prêtes à manger… Un chantier plaisir que l’on oublie pas… L’usine fonctionne toujours, il y a eu le grand-père, puis, avec nous, le fils et aujourd’hui le petit-fils. Ils exportent toujours dans le Moyen-Orient et plus…..

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