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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2013» mai

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Bon dimanche à vous !

mai 11th, 2013

Jacques Brel
CES GENS-LÀ
1966

D’abord, d’abord ,y a l’aîné
Lui qui est comme un melon
Lui qui a un gros nez
Lui qui sait plus son nom
Monsieur tellement qui boit
Ou tellement qu’il a bu
Qui fait rien de ses dix doigts
Mais lui qui n’en peut plus
Lui qui est complètement cuit
Et qui se prend pour le roi
Qui se saoule toutes les nuits
Avec du mauvais vin
Mais qu’on retrouve matin
Dans l’église qui roupille
Raide comme une saillie
Blanc comme un cierge de Pâques
Et puis qui balbutie
Et qui a l’œil qui divague
Faut vous dire Monsieur
Que chez ces gens-là
On ne pense pas Monsieur
On ne pense pas on prie

Et puis y a l’autre
Des carottes dans les cheveux
Qu’a jamais vu un peigne
Qui est méchant comme une teigne
Même qu’il donnerait sa chemise
A des pauvres gens heureux
Qui a marié la Denise
Une fille de la ville
Enfin d’une autre ville
Et que c’est pas fini
Qui fait ses petites affaires
Avec son petit chapeau
Avec son petit manteau
Avec sa petite auto
Qu’aimerait bien avoir l’air
Mais qui n’a pas l’air du tout
Faut pas jouer les riches
Quand on n’a pas le sou
Faut vous dire Monsieur
Que chez ces gens-là
On ne vit pas Monsieur
On ne vit pas, on triche

Et puis y a les autres
La mère qui ne dit rien
Ou bien n’importe quoi
Et du soir au matin
Sous sa belle gueule d’apôtre
Et dans son cadre en bois
Y a la moustache du père
Qui est mort d’une glissade
Et qui regarde son troupeau
Bouffer la soupe froide
Et ça fait des grands chloup
Et ça fait des grands chloup
Et puis il y a la toute vieille
Qu’en finit pas de vibrer
Et qu’on n’écoute même pas
Vu que c’est elle qu’a l’oseille
Et qu’on écoute même pas
Ce que ses pauvres mains racontent
Faut vous dire Monsieur
Que chez ces gens-là
On ne cause pas Monsieur
On ne cause pas on compte

Et puis et puis
Et puis y a Frida
Qui est belle comme un soleil
Et qui m’aime pareil
Que moi j’aime Frida
Même qu’on se dit souvent
Qu’on aura une maison
Avec des tas de fenêtres
Avec presque pas de murs
Et qu’on vivra dedans
Et qu’il fera bon y être
Et que si c’est pas sûr
C’est quand même peut-être
Parce que les autres veulent pas
Parce que les autres veulent pas
Les autres ils disent comme ça
Qu’elle est trop belle pour moi
Que je suis tout juste bon
A égorger les chats
J’ai jamais tué de chats
Ou alors y a longtemps
Ou bien j’ai oublié

Ou ils sentaient pas bon
Enfin ils ne veulent pas
Enfin ils ne veulent pas
Parfois quand on se voit
Semblant que c’est pas exprès
Avec ses yeux mouillants
Elle dit qu’elle partira
Elle dit qu’elle me suivra
Alors pour un instant
Pour un instant seulement
Alors moi je la crois Monsieur
Pour un instant
Pour un instant seulement
Parce que chez ces gens-là
Monsieur on ne s’en va pas
On ne s’en va pas Monsieur
On ne s’en va pas
Mais il est tard Monsieur
Il faut que je rentre chez moi.

Bon samedi ..

mai 10th, 2013

Le sabre et le goupillon…..Jean Ferrat

Comme cul et chemise comme larrons en foire
J’ai vu se constituer tant d’associations
Mais il n’en reste qu’une au travers de l’histoire
Qui ait su nous donner toute satisfaction

Le sabre et le goupillon

L’un brandissant le glaive et l’autre le ciboire
Les peuples n’avaient plus à s’poser de questions
Et quand ils s’en posaient c’était déjà trop tard
On se sert aussi bien pour tondre le mouton

Du sabre que du goupillon

Quand un abbé de cour poussait une bergère
Vers des chemins tremblants d’ardente déraison
La belle ne savait pas quand elle se laissait faire
Qu’ils condamnaient l’usage de la contraception

Le sabre et le goupillon

Et maintes éminences et maints beaux capitaines
Reposaient le guerrier de la même façon
Dans le salon chinois où Madame Germaine
Grâce à ses pensionnaires réalisait l’union

Du sabre et du goupillon

C’était le temps rêvé de tous les militaires
On leur offrait des guerres et des expéditions
Que de manants joyeux sont partis chez Saint-Pierre
Le cœur plein de mitraille et de bénédictions

Du sabre et du goupillon

Quand ils s’en revenaient et d’Asie et d’Afrique
Ils faisaient régner l’ordre au sein de la nation
Les uns possédaient l’art d’utiliser la trique
Les autres sans le dire pensaient qu’elle a du bon

Le sabre et le goupillon

On n’sait plus aujourd’hui à qui faire la guerre
Ça brise le moral de la génération
C’est pourquoi les crédits que la paix nous libère
Il est juste qu’il aillent comme consolation

Au sabre et au goupillon

L’un jouant du clairon l’autre de l’harmonium
Ils instruiront ainsi selon la tradition
Des cracks en Sambre et Meuse des forts en Te Deum
Qui nous donneront encore bien des satisfactions

Le sabre et le goupillon

8 Mai 1945.

mai 9th, 2013

Berlin 8 mai 1945
Photo:www.phil-ouest.com

Maréchal de Lattre de Tassigny. (Berlin -8 mai 1945)

Ce timbre est émis à l’occasion de l’anniversaire d’un événement mémorable: il y a eu 25 en 1970, qu’était signé à Berlin, l’acte qui mettait fin aux hostilités en Europe. Au côté des chefs alliés, le général de Lattre de Tassigny avait tout fait pour assurer la présence de la France: cette exigence était bien dans son tempérament. C’était en effet un homme de caractère, avec une fougue, une passion dans l’éclat vif du regard qui captivait et entraînait avec aussi un goût de grandeur, de faste, de l’apparat, qui le fit surnommé plus tard “le roi Jean”. Ce mélange de brillantes qualités et de travers mineurs n’aurait pas façonné une personnalité si attachante si l’on n’y eût deviné la solide charpente d’un ardent patriote.

On a souvent rappelé qu’il était issu du même village que Clemenceau et il est curieux de relever chez les deux hommes certains traits communs sous des couleurs différentes: un amour véritable pour le Pays, un orgueil capable des plus grands sacrifices, un besoin de séduire et de subjuguer, un goût des responsabilités allant jusqu’au sens inné du commandement. De Saint-Cyr et de Saumur, il était parti pour la 1ère guerre mondiale et s’il garde toujours quelques choses de l’esprit cavalier, il sut apprendre le dur métier de l’officier de troupe, qui doit vivre avec ses hommes, les connaître, leurs parler et les entraîner. Il avait choisi une devise altière: “Ne pas subir” et il l’illustra durant toute sa carrière, réagissant dans tous ses commandements, pour former avant tout, des hommes.

En 1940, il lutta à la tête de sa division, qu’il tient en main jusqu’à l’armistice. Il reste en France non pour se soumettre à l’occupation allemande, mais pour si opposer les armes à la main, la flamme qui l’anime l’inclinant tout naturellement à la résistance. Condamné à 10 ans de prison pour s’être insurgé contre la violation de la zone libre par les allemands en novembre 1942, il s’évade de la maison d’arrêt de Riom en septembre 1943 et gagne l’Angleterre, puis Alger, pour reprendre sa place au combat de la libération.

Sa marche en avant avec ses troupes est jalonnée par des étapes qui s’appellent: l île d’Elbe, la Provence, où il débarque le 15 août 1944, la vallée du Rhône qu’il remonte pour opérer sa jonction avec les alliés venus de Normandie, la prise de Colmar dont les armes seront désormais celle de son armée “Rhin et Danube”, la libération de l’Alsace, l’entré en Allemagne et enfin cette place qu’il dut défendre à la Conférence de Berlin, moins pour lui, que pour la France. (”les alliés” voulaient écarter la France de Cette Conférence) Sa dernière étape fut l’Indochine, où il rétablit pour un temps la situation mais il y reçu sa plus cruelle blessure, la mort de son fils unique à la défense de Ninh Binh.

Quand ses grands hommes la servent jusqu’aux extrêmes limites, l’Histoire ne s’occupe pas des ombres: pour de Lattre, elle peut fixer dans la lumière ce profil d’aigle, cet œil qui regarde au dessus de l’horizon et cette bouche ironique et impérieuse. Cette simple citation vint consacrer sa gloire:” Le maréchal de Lattre de Tassigny a bien mérité de la Patrie.” Le personnage lui-même avait assez de caractère pour être déjà passé, de son vivant, dans la légende.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Georges Bétemps. Format horizontal 48 x 27mm. Vente anticipée à Paris Le 8 mai 1970. Vente généralisée le 11 du même mois et retiré de la vente le 5 mars 1971.

Source: Feuillet N° 135 du Catalogue CEF et de l’Argus du timbre. Illustration du feuillet ci-dessous.

Berlin 8 mai 1945. Illustration

Jeux mondiaux des handicapés physiques.

mai 8th, 2013

Jeux mondiaux des handicapés physiques 1970
Photo:www.phil-ouest.com.

jeux mondiaux des handicapés physiques. (Saint -Etienne)

Il y a 10 ans, au moment des J-O de Rome, les handicapés physiques montrèrent au cours d’preuves spécialement organisées pour eux, que, grâce à la compétition sportive, ils pouvaient se comporter comme les autres Hommes et même devenir de vrais champions. Quelques performances méritent d’être rappelées pour leur valeur exemplaire.
-6 mètre en longueur: Le sauteur est unijambiste.
-1,50 mètre en hauteur: l’athlète est amputé.
-Moins de 13 secondes au 60 mètres: le coureur est aveugle.
Les handicapés peuvent aussi nager, skier, monter à cheval, pratiquer l’escrime et la plongée sous-marine, tirer à l’arc ou au fusil et, en toutes ces disciplines, obtenir des résultats.

Mais, pour en arriver là, que d’effort ! Et quel chemin parcouru depuis les premières initiatives ! il y eu des stages de ski, organisés en Allemagne et en Autriche pour les amputés de la dernière guerre. Un professeur anglais montra que les paraplégiques peuvent pratiquer le sport, et il organisa , en 1948, la 1er rencontre internationale. Les premiers jeux européens de cette catégories se tiennent, en 1966, à Saint-Etienne, où en 1970, ont eu lieu les premiers jeux Mondiaux des handicapés physiques. Ces rencontres sont appelées à avoir une répercussion internationale considérable; elles sont destinées, au delà de l’intérêt des compétitions, à porter le témoignage de la valeur de l’effort individuel et d’un authentique volonté de fraternité universelle.

Le timbre émis à cette occasion représente, dans son fauteuil roulant, un lanceur de javelot en plein effort, pieds liés au fauteuil pour lui permettre de produire cet effort. La figurine est belle et symbolique, elle exprime à la fois la volonté et l’espoir, en un geste accompli par un homme, qui à force de courage persévérant est arrivé à s’arcbouter pour lancer un trait inoffensif, instrument, depuis la plus haute antiquité, du combat guerrier et de la lutte olympique.

Ce qui fut démontré au cours de ces jeux, est que l’effort individuel, la volonté de réussir, ou au moins de participer, permettent à tous les hommes, même handicapés, de mener une existence et de jouer un rôle actif dans la vie de la société.
PS: depuis, même des jeux pas équipes sont programmés.

Timbre dessiné et gravé en taille- douce par Albert Decaris. Format vertical 21,45 x 36mm. Vente anticipé à Saint-Etienne le 27 juin 1970 et générale le 29 du même mois. Retiré de la vente le 15 mai 1971.

Source: Feuillet N°142 du Catalogue CEF et de l’Argus du Timbre. Illustration ci-dessous de Albert Decaris.

Jeux mondiaux des handicapés physiques (illustration)

Protection de la nature !

mai 7th, 2013

Parc national des pyrénées occidentales 1971
Photo:www.phil-ouest.com

Protection de la nature !

Le Parc National des Pyrénées, véritable sanctuaire de la nature, couvre 48 000 hectares et s’étend le long des crêtes de la frontière espagnole sur une centaine de kilomètres dans les départements des Pyrénées Atlantiques et des Hautes-Pyrénées. il comprend 6 grandes vallées qui sont de l’Ouest à l’Est: : les vallées d’Aspe et d’Ossau, d’Arrens, de Cauterets, de Luz et d’Aure. Il jouxte à l’extrême Est, la réserve naturelle du Néouvielle. Il comporte les sites célèbres du Pic du Midi, d’Ossau, d’Artouste, du Balaïtous de Cauterets, les cirques de Gavernie et de Troumouse.

Le parc a pour but:
De protéger de toute dégradation, dans l’intérêt des sciences et pour les générations futures, les sites, la faune et la flore de ces vastes territoires classés et choisis en raison de leur grand intérêt naturel.
De servir à l’éducation et à l’agrément du public et lui permettre de s’évader vers la nature ce qui impliquera son respect.
D’assurer tant dans le parc que sa périphérie le maintien de la vie rurale et partout de sauvegarder la caractère le caractère propre des régions qu’il avoisine. Il y vit une faune unique en France, tel que l’ours brun des Pyrénées, l’isard, le genette, le desman, la martre et de grands oiseaux comme le coq de bruyère, le vautour fauve, le gypaète barbu, le percnoptère d’Egypte, l’aigle royale, le grand duc.

L’Isard !

Sans conteste le plus gracieux des mammifères montagnards vivants dans ce parc national est l’isard ou chamois des Pyrénées. La couleur de l’animal varie avec la saison, son pelage est brun- jaune en été, brun- foncé en hiver. Les plus grands sujets atteignent 80cm de hauteur au garrot et leur poids varie entre 30 et 35 kilos. Les femelles se distinguent par des cornes plus fines et moins recourbées. On peut les observer dans les forêts et pâturages entre 1000 et 2300 mètres. L’hiver, il descend assez bas à la recherche de sa nourriture et vit alors en troupeaux. Seuls les vieux mâles vivent en solitaires.

L’été on le rencontre plus fréquemment en hardes dispersées sur les crêtes et les sommets. Les périodes les plus favorables pour l’approcher sont incontestablement celles de l’automne(époque du rut) et du printemps(époque de la mise bas). Dans ce parc national, en 1971 on comptait entre 2 500 à 3 000 têtes. La plus forte densité se trouve dans les anciennes réserves nationales de chasse d’Ossau et de Cauterets, désormais incluses dans le périmètre du parc.

Le décret du mars 23 mars 1967 a fixé le siège social du Parc National à Tarbes (65). La direction est établie 43 rue Larrey-B.P.300 . Indépendamment de l’Etablissement Public du Parc National, s’est constituée une association au titre de la loi de 1901, dite des “Amis du Parc National des Pyrénées Occidentales” qui publie un intéressant bulletin et réserve à ses adhérents divers avantages appréciables.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Claude Haley. Format vertical 21,45 x 36mm. Vente anticipée à Tarbes le 24 avril 1971 et générale le 26 du même mois. Retiré de la vente le 9 juin 1975.

Source: Feuillet N°167 du Catalogue CEF. Illustration ci dessous du feuillet par Haley.

Parc national des Pyrénées Ocidentales (Illustration)

PS: demain je suis en RTT… mes amitiés et bises

Chambres de métiers. (1931-1971)

mai 6th, 2013

Chambres de métiers 1931-1971
Photo:www.phil-ouest.com

Chambres de métiers (1931- 1971)

Au lendemain de la 1ère guerre mondiale, le France connait une véritable renaissance artisanale. L’influence de l’artisanat alsacien, depuis longtemps organisé, aide les professionnels et les pouvoirs publics à comprendre l’intérêt de doter les métiers de chambres représentatives, à qui seront confiées des missions utiles à la promotion des artisans et au développement de leurs activités.

Une loi de1925 crée les Chambres de métiers, destinées à “représenter auprès des pouvoirs publics les intérêts professionnels et économiques des maîtres- artisans et des compagnons de leur circonscription.” La mise en place de ces organismes est progressive: de 5 en 1930, les chambres de métier sont, en 1971, au nombre de 96, réparties sur tout le territoire métropolitain, ainsi qu’à la Réunion et à la Martinique.

Le timbre commémore le 40ème anniversaire de la 1ère réunion officielle de l’assemblée des présidents de Chambres de métier de France qui eut lieu dans une salle du ministère du Commerce à Paris le 15 et 16 octobre 1931. dans les années suivantes, l’Assemblée permanente s’emploie à faire préciser et renforcer les attributions des compagnies qu’elle représente. une loi de 1937 leur confie l’organisation et le contrôle de l’apprentissage artisanal. Un décret de 1962 les charge de tenir le répertoire où sont immatriculées les entreprises de leur ressort. En même temps, elles ont compétence pour participer activement aux commissions conférant les titres d’artisan et de maître -artisan. Un décret de 1966, enfin, donne à l’Assemblée permanente des Chambres de métiers un caractère juridique bien défini, la constituant en établissement public, à l’instar des compagnies qu’elle réunit et représente.

Les Chambres de métiers n’ont cessé de prendre une conscience toujours plus juste de leurs devoirs au service de l’artisanat, des métiers et de la nation: leurs actions et leurs prises de position en sont un clair témoignage. Elles s’attachent ,se faisant, à répondre à l’intention du législateur, qui affirmait dans un rapport présenté au Parlement : ” Il faut aux chambres chargées de faire les lois, les conseils de ceux que leurs compétences mettent à même de connaître l’utilité de tel mesure ou de prévoir des répercussions dangereuses de telle décision. En ce temps où gouverner est aussi bien affaire d’économiste que d’hommes politiques, où les lois doivent pus que jamais se compléter de bilans et de statistiques, il y a la matière à une très précieuse collaboration des législateurs et des intéressés pour le plus grand profit des uns et des autres.

Timbre dessiné et gravé en taille- douce par Albert Decaris. Format horizontal 36 x 21,45mm. Vente anticipée à Paris le 16 octobre 1971, vente générale le 18 du même mois et retiré de la vente le 16 juin 1972.

Source: Feuillet N° 181 du Catalogue CEF. Illustration du feuillet par Decaris, ci-dessous.

Chambres de métier. (Illustration)

59ème conférence de l’union interparlementaire.

mai 5th, 2013

59ème Conférence de l'Union Interparlementaire(1971)
Photo: www.phil-ouest.com

59ème conférence de l’union interparlementaire.

L’Union interparlementaire est une organisation internationale ayant pour but de favoriser les contacts entre les membres de tous les Parlements et de les réunir dans une action commune, à l’effet de pousser leurs états respectifs vers l’affermissement et le développement des institutions parlementaires et vers l’œuvre de paix et de collaboration entre les peuples.

Cette institution remonte à 1889, année où, sur l’initiative de l’anglais Sir William Randal Cremer et du Français Frédéric Passy, une première Conférence interparlementaire pour l’arbitrage international se tint à Paris. Après cette réunion de législateurs de 9 pays, le mouvement se développa rapidement: en 1894 fut constitué une organisation permanente dotée d’un secrétariat. L’Union a son siège à Genève: elle rassemble des parlementaires représentants des idéologies et des pays différents et elle comprenait au 1er mai 1971, 67 groupes nationaux, allant des Etats -Unis à l’U.R.S.S, de l’Inde à l’Australie, des Pays Arabes aux Républiques d’Afrique, de l’Amérique du Sud à l’Extrême-Orient.

De ses deux sessions annuelles, l’Union a pour activité essentielle l’étude objective des problèmes politiques, économiques, sociaux, juridiques et culturels de portés internationale. Outre ses publications régulières, l’Union a créé un centre international de documentation parlementaire. Il faut enfin mettre à son actif les relations bilatérales souvent très étroites que les groupes entretiennent les uns avec les autres. Pour évoquer le vie parlementaire en France, il était normal de représenter sur le timbre le Palais Bourbon, qui est le siège de l’Assemblée Nationale et où s’est tenue la 59ème Conférence de cette union.

Cet hôtel fut construit au début du XVIIIème siècle pour la duchesse de Bourbon. Confisqué sous la République, il fut d’abord affecté au conseil des Cinq- Cents, puis ne cessa d’accueillir des assemblées, dont les travaux nécessitèrent des transformations et des aménagements intérieurs. La façade que l’on voit ici est un placage décoratif exécuté vers 1805 pour faire pendant au Temple de la Gloire, qui est l’actuelle église de la Madeleine. Un large perron conduit à un portique orné de douze colonnes corinthiennes, surmontée d’une vaste fronton triangulaire et encadré de bas- reliefs et de statues: l’ensemble donne une impression de grandeur assez froide, conforme à l’idéal esthétique du style du Premier Empire.

PS: Je n’arrive pas à comprendre qu’avec tous ces organismes depuis plus d’un siècle, nous avons eu 14-18, puis 39-45 et les crises économiques des années 30 et la dernière. Pourquoi conserver de tels organismes, (ils sont nombreux de nos jours, puisque depuis l’Europe a ajouté les siens), s’ils ne peuvent protéger le monde de ces événements ????? Ce ne sont plus que des pompes à fric….

Timbre dessiné et gravé en taille- douce par Albert Decaris. Format horizontal 36 x 21,45mm. Vente 1er jour à Paris le 28 août 1971 et vente généralisée le 30 du même mois. Retiré de la vente le 1 juin 1972.

Source: Feuillet N°177 du Catalogue CEF. Illustration du timbre ci-dessous.

59ème Conférence de l'Union Interparlementaire. (Illustration)

Bon dimanche.

mai 4th, 2013

Lynda Lemay
CEUX QUE L’ON MET AU MONDE
Paroles et musique: Lynda Lemay

Ceux que l’on met au monde ne nous appartiennent pas
C’est ce que l’on nous montre et c’est ce que l’on croit
Ils ont une vie à vivre, ont des pas destinés,
Des chemins qu’ils vont suivre, ils devront décider

C’est une belle histoire que cette indépendance,
Une fois passé les boires et la petite enfance
Qu’il ne faille rien nouer qu’on puisse pas défaire,
Que des nœuds pas serrés, des boucles si l’on préfère

Ceux que l’on aide à naître ne nous appartiennent pas
Ils sont ce qu’ils veulent être qu’on en soit fiers ou pas
C’est ce que l’on nous dit, c’est ce qui est écrit,
La bonne philosophie, la grande psychologie
Et voilà que tu naît et que t’es pas normal,
T’es dodu, t’es parfait, le problème est mental
Et voilà que c’est pas vrai que tu vas faire ton chemin,
Que t’arrêteras jamais de n’être qu’un gamin

Tu fais tes premiers pas, on se laisse émouvoir,
Mais les pas que tu feras ne te mèneront nulle part
Qui es tu? si t’es pas un adulte en devenir,
Si c’est ma jupe à moi pour toujours qui t’attire

C’est pas ce qu’on m’avait dit, j’étais pas préparée,
T’es à moi pour la vie, le bon Dieu c’est trompé
Et y’a le diable qui rit dans sa barbe de feu,
Et qui me puni de l’avoir prié un peu

Pour que tu m’appartiennes à la vie à la mort,
Il t’a changé en teigne, il t’as jeté un sort
T’es mon enfant d’amour, t’es mon enfant spécial,
Un enfant pour toujours, un cadeau des étoiles
Un enfant à jamais, un enfant anormal,
C’est ce que j’espérais, alors pourquoi j’ai mal?
J’aurais pas réussi à me détacher de toi,
Le destin est gentil, tu ne t’en iras pas

T’auras pas 18 ans de la même façon,
Que ceux que le temps rend plus hommes que garçons
T’auras besoin de moi, mon éternel enfant,
Tu ne t’en iras pas vivre en appartement

Ta jeunesse me suivra jusque dans ma vieillesse,
Le docteur a dit ça, c’était comme une promesse
Moi qui avait tellement peur de te voir m’échapper,
Voilà que ton petit cœur, me jure fidélité

Toute ma vie durant je conserverai mes droits,
Mes tâches de Maman et tu m’appartiendras
Ceux que l’on met au monde ne nous appartiennent pas
C’est ce que l’on nous montre, c’est ce que l’on croit,

C’est une belle histoire que cette histoire là
Mais voilà que surprise, mon enfant m’appartient,
Tu te fous de ce que dises les auteurs des bouquins,

T’arrives et tu m’adores, tu me fais confiance,
De tout ton petit corps, de toute ta différence
Je serai pas là de passage comme les autres parents,
Qui font dans un mariage le deuil de leur enfant

J’aurai le privilège de te border chaque soir,
Et certains jours de neige, de te mettre ton foulard
À l’âge où d’autres n’ont que cette visite rare,
Qui vient et qui repart par soir de réveillon

Tu seras le bâton de ma vieillesse précoce,
En même temps que le boulet qui traînera mes forces
Tu ne connais que moi et ton ami Pierrot,
Que je te décris tout bas quand tu vas faire dodo

Et tu prends pour acquis que je serai toujours là,
Pour t’apprendre cette vie que tu n’apprendras pas
Car ta vie s’est figée et la mienne passera
Je me surprends à souhaiter que tu trépasses avant moi,
On peut pas t’admirer autant que je t’admire
Moi qui ai la fierté de te voir m’appartenir
Je voudrais pas qu’on t’insulte et qu’on s’adresse à toi
Comme à un pauvre adulte parce qu’on te connaîtra pas

Si le diable s’arrange pour que tu me survives,
Que Dieu me change en ange que je puisse te suivre
Ceux que l’on met au monde ne nous appartiennes pas
A moins de mettre au monde un enfant comme toi
C’est une belle histoire que celle qui est nôtre
Pourtant je donnerais ma vie pour que tu sois comme les autres

Bon samedi !

mai 3rd, 2013

Jean Ferrat

“CARCO”

Poème d’Aragon

Dis qu’as-tu fait des jours enfuis
De ta jeunesse et de toi-même
De tes mains pleines de poèmes
Qui tremblaient au bout de ta nuit

Il avait toujours dans la tête
Le manège d’anciens tourments
De la fenêtre par moment
Parvenaient des bouffées de fête

Où sont les lumières lointaines
Voici fermés les yeux éteints
Ce chant des lilas au matin
De Montmartre à Mortefontaine

Dis qu’as-tu fait des jours enfuis
De ta jeunesse et de toi-même
De tes mains pleines de poèmes
Qui tremblaient au bout de ta nuit

Tu meurs sans avoir vu le drame
Carco qui ne sus que chanter
Te souviens-tu de cet été
De Nice où nous nous rencontrâmes

On faisait semblant d’être heureux
Le ciel ressemblait à la mer
Même l’aurore était amère
C’était en l’an quarante-deux

Dis qu’as-tu fait des jours enfuis
De ta jeunesse et de toi-même
De tes mains pleines de poèmes
Qui tremblaient au bout de ta nuit

Excuse-moi que je le dise
Dans ce Paris où tu n’es plus
Comme Guillaume l’a voulu
Qu’un nom qui se mélancolise

Que l’avenir du moins n’oublie
Ce qui fut le charme de l’air
Le bonheur d’être et le vin clair
La Seine douce dans son lit

Dis qu’as-tu fait des jours enfuis
De ta jeunesse et de toi-même
De tes mains pleines de poèmes
Qui tremblaient au bout de ta nuit

Ce cœur que l’homme avec lui porte
Ne change pas avec le vent
Nous mettrons demain comme avant
Des coquelicots à nos portes

Les mots que nous avons cueillis
Les voici pour celui qui meurt
Passent les gens et tu demeures
O poète de mon pays

Dis qu’as-tu fait des jours enfuis
De ta jeunesse et de toi-même
De tes mains pleines de poèmes
Qui tremblaient au bout de ta nuit

Carco= Francis Carcopino-Tusoli, aussi connu sous le pseudo de “Jean d’Aiguières” Chanteur, poète, écrivain et journaliste. Né en 1886 à Nouméa et décédé à Paris le 26 mai 1958, alors qu’il écoutait de sa fenêtre, la musique de la Garde Républicaine jouait “l’Ajaccienne”.
Inhumé à Paris Cimetière de Bagneux.

Ernest Renan

mai 2nd, 2013

Ernest Renan
Photo:www.phil-ouest.com

Ernest Renan.

Joseph, Ernest Renan est né à Tréguier ( Côtes du Nord) en 1823. Ses études théologiques l’ayant familiarisé avec les langues orientales anciennes, il se consacra d’abord à l’histoire de la civilisation sémitique. Après sa thèse sur Averroès et l’averroïsme (1852), il publie “Histoire générale et système comparé des langues sémitiques “(1855). C’est en 1863 qu’il publie “La vie de Jésus”, écrite en grande partie lors dune mission archéologique en Phénicie, 3 années auparavant. Ce livre constitue la première partie d’une vaste “Histoire critique des origines du christianisme (1963-1882), qui sera suivit de ” l’Histoire du peuple d’Israël”( 1887-1893).

Tout en rejetant ce qui place la condition humaine sous la dépendance d’une révélation divine, l’écrivain demeurera toute sa vie sensible à la profondeur mystérieuse du sentiment religieux, ainsi que l’exprime sa “Prière sur l’Acropole”. (1883). Mais il reporte sur la science la foi qu’il refuse à la religion: “La science et la science seule, peut rendre à l’humanité ce sans quoi elle ne peut vivre, un symbole et une loi.” Cette passion pour le progrès rationnel de l’esprit inspira déjà sa première œuvre importante, “L’Avenir de la Science”.

Le même souci de trouver un rationalisme à la mesure de son temps sous-tendra: “La réforme intellectuelle et morale” (1871). Toute l’œuvre de Renan apparaît comme un incessant combat contre le dogmatisme et contre la rigidité intellectuelle., Sa pensée ne saurait s’enfermer dans un système, son originalité reste d’avoir jeté un pont entre les rigueurs de la critique intellectuelle et les enchantements de la sensibilité romantique. A cet éclectisme subtil, il doit l’influence qu’il exercera sur l’intelligence française dans la fin du XIXème siècle.

Timbre dessiné et gravé en taille -douce par Jacques Gauthier. Format vertical 21,45 x 36mm. Vente anticipé à Tréguier le 28 avril 1973. Vente générale le 30 du même mois et retiré de la vente le 9 novembre 1973.

Source: Feuillet N°231 (aussi) du Catalogue CEF. Illustration du feuillet ci-dessous.

Ernest Renan Illustration

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