Toulouse
juin 30th, 201346ème congrès nationale des sociétés philatéliques Françaises à
Toulouse.
Les philatélistes français venus tenir à Toulouse leur 46ème congrès n’ont pas été des touristes pressés, insensibles au charme de la “ville rose”, dont cette figurines présente quelques séduisantes images.
En ces antique capitale des Wisigoths, en cette “ville sainte” des pèlerins de Saint-Jacques, l’époque romane a laissé de nombreux monuments., dont les grès et les briques prennent des teintes chaudes sous le soleil. telle est à la gauche du timbre la basilique Saint-Sernin, dont ce clocher est le chef -d’œuvre des tailleurs de pierres de l’école languedocienne.
Au dessus, s’ouvrent les arcades du cloître des Jacobins, sous lesquelles résonnent les échos de tant d’heures historiques. Ces ogives élégantes rappellent qu’en cette patrie des troubadours, quelques uns fondèrent en 1323 le collège de “Gay Savoir”, devenu l’académie des jeux Floraux. Cette doyenne des académies d’Europe a maintenant un siège en l’hôtel d’Assézat, un de ces beaux hôtels particuliers qu’on admire encore, édifiés par des marchands amateurs d’art, dans la cité enrichie au cours du XVème siècle par le commerce du pastel.
C’est à d’autres notables, les Capitouls que l’on doit la construction de l’Hôtel de la Ville, dominée par cet orgueilleux Donjon, dont la masse médiévale s’égaie ici d’un aperçu sur une façade colorée par l’alternance des briques et des marbres. Un audacieux rapprochement entre le Capitolium romain et le nom de l’assemblée de ces magistrats municipaux donna naissance à cette appellation antique “Le Capitole” foyer de la vie civique toulousaine. Le même nom est porté par le théâtre voisin qui, avec le conservatoire et son concours international de chant, est un haut lieu de l’art lyrique et du bel canto. Les plus grands chanteurs du monde y sont venus faire consacrer leur talent par un public au goût difficile et sûr.
A Toulouse règne en effet une qualité de vie inséparable de l’ouverture à tous les arts, même les plus souriants, comme l’art floral, représenté, par la culture de la violette et l’art gastronomique, illustré par le cassoulet. Et cette qualité de vie s’épanouit dans un milieu culturel, célèbre par de multiples sociétés savantes et par des Facultés qui en font la seconde ville universitaire de France. Ces images et ces noms n’épuisent pas tous les titres d’une métropole en pleine expansion (Timbre de 1973). Son rayonnement, malgré sa position excentrique dans la province, lui vaut traditionnellement d’être la capital du Languedoc. Mais le point de départ de la célèbre “ligne” est, depuis Latécoère et l’aéropostale, inséparable, par ses écoles nationales et ses entreprises mondiales, de l’avenir de l’aéronautique et de l’aérospatiale.
Au centre d’une étoile rayonnant vers le Centre et les Pyrénées, vers l’Océan et la Méditerranée, telles sont patiemment amassées, les richesses qu’offre aux visiteurs Toulouse la quatrième ville de France.
Timbre dessiné et gravé en taille- douce par Claude Burrens. Format vertical 21,45 x 36mm. Vente anticipé à Toulouse le 9 juin 1973, et générale le 12du même mois. Retiré de la vente le 10 mai 1974.
Source: Feuillet N°242S du Catalogue CEF. N° 59/soie des 11 500 exemplaires illustrés sur soie. Illustration ci-dessous