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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2013» juin

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Lutte contre le racisme !

juin 20th, 2013

Lutte contre le racisme.
Photo:www.phil-ouest.com.

Lutte contre le racisme.

Peu après sa fondation, l’Organisation des Nations-Unies a promulgué à Paris en 1948 la Déclaration Universelle des Droits des Hommes, dont l’article 2 condamne toutes les formes de discrimination raciale entre les humains. Elle a ensuite décidé, en mémoire du massacre des Noirs d’Afrique du Sud en 1960, que le 21 mars de chaque année serait une Journée Mondiale de lutte contre le racisme.

Cette “maladie honteuse de l’humanité” porte de lourdes responsabilités dans l’histoire: au temps de la “traite des noirs”, elle réduisit en esclavage des populations entières; érigée par l’idéologie hitlérienne en loi à prétentions scientifiques, elle a exterminé des millions d’êtres humains. Aujourd’hui Encore “l’apartheid” est un impératif de ségrégation des noirs, et en bien des pays, ceux qu’on appellent les “gens de couleur” sont tenus en situation intra-humaine.

Tout racisme est essentiellement le “refus de la différences”. Tapi au fond de bien des mentalités, il tend à rejeter comme “autres” ceux qui n’ont pas nos caractères physiques, notre civilisation, nos mœurs et nos croyances. Si l’antisémitisme et la xénophobie sont en régression, un certain racisme reparaît en Occident, du fait de la présence des travailleurs étrangers en pleine crise de l’emploi. Un loi votée à l’unanimité (plutôt rare) par le Parlement en 1972 sanctionne les actes, les attitudes, les écrits racistes, mais une bonne loi ne suffit pas: les gouvernements s’emploient à faire cesser les situations créatrices de discrimination.

Rien pourtant ne changera tout à fait sans un redressement des mentalités individuelles par un effort collectif d’information et d’éducation: tel est le sens de cette journée mondiale, à laquelle, grâce à sa large diffusion, s’associe cette émission d’un timbre- poste. il nous rappellera le mot du moraliste :” il ne peut y avoir d’amour qu’entre des êtres complémentaires, donc différents.” il nous renverra à l’idéal républicain de la Fraternité qui nous invite à “connaître les autres” de manière à “les accepter, les comprendre, vivre avec eux”.

Timbre dessiné par René Dessirier. Gravé en taille- douce par Eugène Lacaque. Format horizontal 36 x 21,45mm. Vente anticipé à Paris le 20 mars 1982, vente générale le 22 du même mois. Retiré de la vente le 8 octobre 1982.

Source: Feuillet N° 626 S du catalogue CEF. N°447/soie des 13 500 avec illustration, ci- dessous sur soie. Illustration exécutée par René Dessirier peintre -décorateur.

Lutte contre le racisme. (Illustration)

Immigration Polonaise. 1921-1923

juin 19th, 2013

Immigration Polonaise .1921-1923.

Photo:www.phil-ouest.com

Immigration Polonaise ! 1921-1923.

Il y a longtemps que les polonais connaissaient le chemin de la France: sans remonter à ceux qui participèrent aux croisades, notre Histoire cite de très grands noms. Le roi Stanislas LESZCZYNSKI fit de Nancy une des plus belles ville de d’Europe, avant de donner à Louis XV la main de sa fille et l’héritage de la Lorraine. Le prince PONIATOWKI fut fait maréchal d’empire par Napoléon. l’écrasement de l’insurrection de 1831, chassa le poète MICKIEWICZ qui devint professeur au Collège de France et Frédéric Chopin qui continua de composer à Paris et y mourut. Le général DOMBROSKI fut un des chef de la commune et trouva la mort sur les barricades. Marie SKLOBOWSKA CURIE est associée à son mari dans la découverte du radium dans les années ou Guillaume KOSTROWITZKY publie ses poèmes sous le nom d’Apollinaire.

C’est dans les années 1921-1923 que se produisit le fort courant migratoire: par trains et bateaux entiers plus de 400 000 personnes arrivèrent alors en notre pays. Conformément aux conventions signées entre les deux pays. La France de l’après guerre assurait du travail à une population d’origine modeste qui ne pouvait vivre décemment dans une Pologne reconstituée mais ruinée. Ces immigrants se répartirent à travers nos régions du Nord et de l’Est en des secteurs symbolisés dans la partie gauche du timbre: le puits de mine fait penser aux houillères, le convertisseur à l’industrie, la fleur de lin au textile et à l’agriculture. Aujourd’hui seul les USA accueillent uns colonie plus nombreuse que la France qui a chez elle près d’un million de ressortissants d’origine polonaise. 90% d’entre eux ont choisi la citoyenneté française.

La jeune génération ne parle guère la langue maternelle mais l’attachement demeure à un particularisme évoqué par les autres détails du timbre: ces costumes, ce motif décoratif, cette façade et ces clochers d’église font partie des traditions vivaces en matière de folklore, d’art populaire et de foi religieuse. Au centre les deux personnages typiques de la Pologne de toujours se détachant sur la masse stylisée des immigrants, ce sont les premiers arrivants. Déracinés, inadaptés, écartelés entre les deux civilisations, levant pourtant le yeux vers l’avenir et l’espérance. L’immense mérite de ces travailleurs acharnés est d’avoir ouvert la route à des générations qui dans la vie professionnelle, au sein d’un pays minier ou industriel, où la vie n’est pas facile dans les luttes partagées de la guerre, de la Résistance, dans les tâches de l’existence quotidienne ont fait progresser leurs insertion dans le pays d’accueil devenu la nouvelle patrie.

Ces efforts ont abouti à une authentique promotion sociale prouvée par tous les noms qu’on ne peut citer. Ils s’illustrent dans tous les domaines de la vie politique ou scientifique, littéraire, artistique ou universitaire culturelle et sportive. C’est donc bien à un bilan de cet apport de forces neuves dans la communauté française qu’invitent ces images commémoratives d’un événement fêté dans la traditionnelle chaleur de l’amitié qui unit les hommes.

Timbre dessiné et gravé en taille - douce par Pierre Becquet. Format horizontal 36 x 21,45mm. Vente anticipée à Auchel (Pas-de-Calais) le 3 février 1973, vente générale le 5 du même mois et retiré de la vente, le 6 juillet 1973.
PS: sujet déjà traité autrement, avec une enveloppe 1er jour le 16 mars 2011.

Source: Feuillet N° 223 S du Catalogue CEF. N°40/soie des 11 500 exemplaires tirés. Illustration du feuillet ci dessous….

Immigration polonaise. (Illustration)

Saint-Pierre & Miquelon.

juin 18th, 2013

Saint-Pierre & Miquelon
Photo : www.phil-ouest.com

Saint-Pierre et Miquelon.

Cet archipel français de l’Atlantique-Nord, situé à une vingtaine de kilomètres de Terre-Neuve, est formé de Miquelon et de Langlade, reliées par un isthme sablonneux, et plus au sud de Saint-Pierre, où se trouve la capitale.

De même origine volcanique que Terre-Neuve, et rabotées par l’érosion millénaire, ces terres basses ont des côtes découpées où dérivent parfois des icebergs, les dépressions intérieures étant parsemées d’étangs et de marécages. Malgré la latitude tempérée, le climat y est rude en raison des courants du Labrador; les vents et l’humidité y entretiennent une variabilité assez pénible, avec 500 jours de neiges et 100 de pluies abondantes.

Abordé autrefois par des marins européens, l’archipel fut reconnu en 1535 par Jacques Cartier qui baptisa l’agglomération de Saint-Pierre. Les français y fondèrent un établissement de pêche, puis un fort de défense contre les anglais, qui furent maître de l’archipel de 1713 à 1783.

Après avoir reçu en 1946, le statut de Territoire d’Outre- Mer, c’est maintenant un département d’outre- mer, élisant un député et un sénateur pour représenter une population en majorité d’origine bretonne, normande, basque et acadienne, d’environ 7 000 habitants dont plus de 5 000 dans la seule ville de Saint-Pierre. Au milieu des vestiges de forêts réduites à une végétation naines, l’agriculture se limite à des potagers et quelques fermes d’élevage, mais l’économie repose essentiellement sur la pêche, pratiquée sur les côtes de l’archipel et celles de Terre-Neuve, ou dans la baie du Saint-Laurent.

Nous voyons sur le timbre le doris des pêcheurs locaux, ainsi qu’un chalutier, peut-être un étranger venu se ravitailler en faisant vivre le commerce de l’île. La morue est traitée sur place, en des entreprises de séchage et de salaison, qui exportent chaque année plus de 2 000 tonnes de poisson. La proximité du continent américain entretient ici un tourisme actif à Saint-Pierre, plus près de la nature sur cette authentique volière de migrateurs que constituent Miquelon et Langlade.

Timbre dessiné par Jean de Lizaraga. Gravé en taille -douce par Claude Jumelet. Format vertical 21,45 x 36mm. Vente 1er jour à Saint Pierre le 9 janvier 1983. Retiré de la vente le 4 février 1984.

Source: Feuillet N° 618 S du catalogue CEF. N° 439/soie des 13 500 feuillets illustrés sur soie, comme celui ci dessous, illustration exécuté par Veret Lemarinier, graphiste -illustrateur.

Saint-Pierre & Miquelon (Illustration)

Demain, pour ne pas perdre les bonnes habitudes, le facteur sera en RTT . Amitiés et bises !

Centenaire du corps des officiers de réserve.

juin 17th, 2013

Centenaire du Corps des Officiers de réserve.
Photo:www.phil-ouest.com

Centenaire du corps des officiers de réserve.

Sous l’Ancien Régime, le recrutement des Officiers s’opérait en vertu du privilège de la naissance. La “Grande Illusion” de Jean Renoir montre la survivance de ces nobles traditions. La Révolution suscita chez les Officiers de l’Armée Royale, des réflexes nationaux, illustrés par l’héroïsme légendaire du Général Kellermann à Valmy. Les écoles militaires ouvertes aux soldats de l’An II allaient former les cadres des Armées de la République et de l’Empire.

Avec le second Empire apparaît la conception moderne de la “Nation Armée” qui se traduit dans la loi de Niel de 1868 et dans le règlement de 1871. Mais la démocratisation du recrutement des cadres, voulue par la loi de 1875, se heurte d’abord dans son application à la résistance des traditionnalistes. Il faut attendre 1905 pour que soient données les instructions nécessaires.

Pendant la “Grande Guerre”, les énormes effectifs engagés sur les champs de bataille exigèrent, dès 1914, la participation de ces officiers de complément qui combattirent avec le même courage et la même efficacité que les Officiers d’Active. En 1918, après la victoire, ils constituèrent une Union Nationale pour continuer à s’instruire et à s’entraîner. Pendant la seconde Guerre Mondiale, de 1939 à 1945, mobilisés dans l’Armée ou combattant volontaires dans la Résistance, les Officiers de réserve se retrouvèrent au premier rang pour lutter contre l’ennemi.

Aujourd’hui le recrutement passe par la Préparation Militaire Supérieure et par des pelotons de formation organisés dans deux régiments par Région Militaire. Les écoles de Coetquidan, Châlons-sur-Marne, Montargis, Tours, Angers reçoivent des élèves de ces deux filières. Cent mille volontaires ont été formés dans ces conditions dont 65 mille se regroupent au sein de l’Union Nationale des Officiers de Réserve. Animés au même idéal que leurs anciens, tous ces hommes sont prêts à faire le sacrifice de leur vie pour défendre le sol national et préserver l’indépendance de la France.

Timbre dessiné et gravé en taille- douce par Pierre Forget. Format horizontal 36 x 21,45mm. Vente anticipée, à Saint-Denis de la Réunion, le 18 juillet 1976, et vente générale le 20 du même mois. Retiré de la vente le 21 janvier 1977.

Source: Feuillet N° 361 S du catalogue CEF. N° 181/soie des 13 000 illustrés sur soie. Illustration ci dessous..

Centenaire du corps des officiers  (Illustration)

Les Marionnettes.

juin 16th, 2013

Marionnettes

Les Marionnettes !!!!

Les marionnettes ne sont pas, comme certains ont tendance à le croire, une forme subalterne ou dégénérée du théâtre. Parce qu’elles créent l’illusion de la vie, elles constituent un art authentique qui, depuis l’aurore de temps, n’a cessé d’exprimer par le jeu du mouvement, tout ce que les Hommes pensent et ressentent.

Vingt siècles avant Jésus-Christ, dans les temples égyptiens, et alors que leur nom n’existe pas encore, ce sont déjà des marionnettes, ces statues sacrées que des prêtres animent en grand mystère, et ce sont aussi des marionnettes, mille ans avant notre ère, ces figurines richement décorées qui émerveillent les populations de l’Inde et de l’Indonésie. Cet engouement se retrouve an Amérique précolombienne et se manifeste en Grèce antique.

En Europe occidentale, l’Eglise a longtemps boudé ce spectacle. Il faut arriver à la fin du VIIème siècle pour que ces figurines obtiennent droit de cité dans les temples chrétiens. Elles y font revivre les principaux épisodes de le vie des Saints et de la Passion. Le Concile de Trente, en interdisant toute représentation dans les lieux de culte, contraint les marionnettistes à installer leurs théâtres sur la place publique. Du coup, l’art de la marionnette se popularise et adopte ce ton satirique et cet esprit volontiers frondeur qu’il conserve de nos jours.

Techniquement, il existe plusieurs types de marionnettes. Les marionnettes à gaine, genre Guignol, créées à Lyon par Mourguet au XVIIème siècle et qui ne laissent voir que la tête, les bras et le buste des “poupées”. Les marionnettes à fil qui, grâce à un adroit assemblage, permettent aux manipulateurs de reconstituer avec précision les gestes des personnages. Et enfin, les marionnettes à tige ainsi que les marottes qui sont les moins connues en France mais sont fort recherchées à l’étrange, notamment au Siam, à Java et à Bali.

Si la plupart des français connaissent Guignol et Gnafron du théâtre picard, peu d’entre eux par contre savent qu’il existe actuellement sur notre sol, un Institut International de la marionnette à Charleville-Mézières et 150 troupes de marionnettistes dont certains, par la féérique, l’originalité et la poésie de leurs spectacles, ont conquis une renommée mondiale.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Jean Delpech. Format vertical 21,45 x 36mm. Vente anticipée à Charleville-Mézières le 25 septembre 1982. Vente générale le 27 du même mois. Retiré de la vente le 11 mars 1983.

Source: Feuillet N° 650 S Du catalogue CEF. N° 471/soie des 13500 avec illustration sur soie, comme ci-dessous. Illustration signée Jean Delpech.

Marionnettes (Illustré)

Bon dimanche et bonne fête des pères.

juin 15th, 2013

Août 2000. Gwendal & Nicolas

Photo de août 2000 sur le bras gauche: Gwendal: 24.05.2000. Et sur le droit: Nicolas: le 1.07.2000. 37 jours d’écart entre les cousins.

Bon samedi !

juin 14th, 2013

Chante l’amour
Jean Ferrat

Enfin le calme le silence
La nuit se glisse à mes genoux
Est-ce la chouette ou le hibou
Ce cri tendu de fer de lance
Plus rien ne se métamorphose
Ma vie se fige tout à coup
On dirait lorsque je compose
Que je joue mon dernier atout

Chante chante chante
Chante chante chante
Chante chante
Chante l´amour à haute voix

Un papillon cogne à la vitre
Avec une ardeur obstinée
Une lumière sous le nez
Et nous voilà faisant le pitre
A chacun sa lampe sa source
A chacun son maître à danser
Emmène-moi sur ta Grande Ourse
O mon amour dont je suis né

Chante chante chante
Chante chante chante
Chante chante
Chante l´amour à haute voix

Au loin les lumières s´allument
Ce papier qui me tend les bras
Chaque fois que je prends la plume
Je tremble de peur et de froid
Je vais j´hésite et je recule
Qui veut se délivrer de moi
Quel est donc ce feu qui me brûle
Qui sonne l´heure à ce beffroi

Chante chante chante
Chante chante chante
Chante chante
Chante l´amour à haute voix

Le temps s´égrène sous la treille
Le crayon me glisse des doigts
Quand ta robe en passant m´éveille
L´amour est comme de la soie
Enfants jouez à la marelle
Dehors la pluie claque des doigts
Tes lèvres passent en bruit d´ailes
Je n´ai jamais aimé que toi

Chante chante chante
Chante chante chante
Chante chante
Chante l´amour à haute voix

Encore un peu de patience…. suite de hier…

juin 12th, 2013

Chapelle_Sainte-Catherine(Verdun-sur-Meuse)

Chapelle

La Gargouille Ste Catherine

Lorsque l’on passe devant le 54 de la rue St Sauveur et que l’on lève les yeux vers le ciel on peut apercevoir cette charmante gargouille et sa sœur jumelle).

Cramponnées à une chapelle du 14e siècle elles ont vu passer les siècles et les transformations architecturales. Construite au 14e siècle, la chapelle de l’hospice Sainte Catherine fut modifiée à plusieurs reprises en 1672, 1739, 1753 puis au 19e siècle. Accolés à cette Chapelle, les bâtiments hospitaliers datent eux du 18e et du 19e et furent finalement agrandis au 20e siècle.

Vue la liste des œuvres et mobiliers classés apparaissant dans la base de données du Ministère de la Culture, l’intérieur doit valoir le coup d’œil. Outre le mobilier ancien, les nombreux tableaux et portraits, les collections de pots à pharmacie des 18e et 19e siècles, les croix, les dalle et plaques funéraires, les encensoirs et autres objets de cultes, on peut découvrir une pièce murale représentant la Fable de Lafontaine “Le renard et la cigogne”.

PS: la porte que l’on voit dans le mur, près de le chapelle, était celle de la morgue qui jouxtait la chapelle, cachant ainsi ces magnifiques vitraux. Lorsque, enfant, j’allais jouer le jeudi à la lingerie, où travaillait ma mère, je jouais avec un ciboire et un calice, dont j’étais loin de connaître l’ ancienneté. Je me souviens simplement qu’ils étaient lourds.

Hier, j’ai téléphoné à André qui m’a donné des renseignements sur la nouvelle maison de retraite, qui n’est pas privée, mais est gérée par l’hôpital de Verdun. Si la façade sur la rue St Sauveur a été préservée, tout l’intérieur a été modifié. Cet ensemble comprend 230 places. Dont une unité Alzheimer. La restauration (repas) est conçue par l’établissement lui-même avec les conseils d’une spécialiste. Tous les autres soins corporels sont pratiqués, même les coiffures. Animations et sorties. Les visiteurs peuvent aussi déjeuner avec les retraités. Pension mensuel en chambre individuelle 1323 euros mois, mais il est possible, si ayant droit, de percevoir l’APL et Aide sociale.

De plus dans ce grand espace libéré, l’hôpital de Verdun y a fait bâtir une école d’infirmiers- infirmières.
Les photos sont du net. La chapelle et, en prolongement, la façade principale protégée de l’ex -hospice. Entièrement ravalée.

Pour vous faire patienter !!!

juin 10th, 2013

sainte-catherine

Juste un petit mot !!!

Juste un petit mot pour vous faire patientés . Hier j’ai mis mon nez et mes yeux dans mes boites à “images”. Et j’ai vu des photos de ma mère travaillant dans les services de l’hospice de Verdun. Certaines à la lingerie, puis dans les services des femmes âgées. Alors je me suis remis en mémoire ces années de 1934 à 1942, année où je suis allé en pension. C’est fou ce que la mémoire peut enregistrer. Je me souviens encore des positions des bâtiments. C’était immense, beaucoup de services. D’ailleurs, pendant l’occupation, les allemands ayant occupé l’hôpital de Verdun, puis les américains jusqu’au moment où ils ont bâti leur propre hôpital, l’hospice a aussi abrité l’hôpital.

Il y avait aussi un immense jardin -verger. La maison où nous habitions, en était séparé par un ru, que du lavoir de chez nous, je pouvais traverser avec de simples bottes et en plus, sur le muret de ce jardin, juste en face se trouvaient 3 marches qui me donnaient un accès facile à ce lieu, vrai paradis durant l’occupation…. Rires. Si, avec mon ami André, nous allions à la maraude dans le verger du presbytère qui se trouvait juste derrière le glacis des fortifications, notre lieu préféré était ce jardin, mais là nous n’y allions que le soir tard….Il m’arrivait aussi de rapporter quelques légumes pour la mère…. qui râlait à chaque fois, mais les mettait cependant dans la casserole….

Et puis, je suis allé sur internet voir ce qu’était devenu cette hospice . C’est une maison de retraite privée. Bien sur, il y a eu beaucoup de transformations. Mais un endroit est resté le même, c’est la chapelle. En voici la photo trouvée sur le net. Elle n’a pas changé toujours aussi belle pour une chapelle d’hospice. J’y ai servi un nombre incalculable de messes, semaine et dimanche et même d’enterrements avec mon pote Dédé. L’assistance était surtout composée de bonnes-sœurs et de femmes, du personnel aussi…..Et l’organiste à l’harmonium était une aveugle. C’était la grande Berthe avec son pied bot et sa main atrophiée qui lui servait de guide. Pour les messes chantées, je reconnaissais sa voix, sa voix un peu rauque et basse… mais le cœur sur la main, toujours une friandise pour les enfants et j’ai une photo d’elle trouvée dans celles que j’ai hérité de ma mère. L’aumônier…. un ancien aumônier militaire, c’est lui qui m’a fait aller au séminaire alors que mon pote André (avec qui je suis toujours en rapport) allait aux orphelins d’Auteuil à côté de Lorient. Mais tous les ans nous nous revoyions pendant les grandes vacances. Et nous sommes toujours en rapport et tout comme moi, il a 2 garçons et deux filles. 79 ans d’amitiés. Que de souvenirs qui surgissent avec cette simple photo trouvée sur le net…..

Bon Dimanche.

juin 8th, 2013

Les tournesols ! Jean Ferrat

Mon prince noir et famélique
Ma pauvre graine de clodo
Toi qui vécus fantomatique
En peignant tes vieux godillots
Toi qui allais la dalle en pente
Toi qu’on jetait dans le ruisseau
Qui grelottais dans ta soupente
En inventant un art nouveau
T’étais zéro au Top cinquante
T’étais pas branché comme il faut
Avec ta gueule hallucinante
Pour attirer les capitaux

Mais dans un coffre climatisé
Au pays du Soleil-Levant
Tes tournesols à l’air penché
Dorment dans leur prison d’argent
Leurs têtes à jamais figées
Ne verront plus les soirs d’errance
Le soleil fauve se coucher
Sur la campagne de Provence

Tu allais ainsi dans la vie
Comme un chien dans un jeu de quilles
La bourgeoisie de pacotille
Te faisait le coup du mépris
Et tu plongeais dans les ténèbres
Et tu noyais dans les bistrots
L’absinthe à tes pensées funèbres
Comme la lame d’un couteau
Tu valais rien au hit-parade
Ni à la une des journaux
Toi qui vécus dans la panade
Sans vendre un seul de tes tableaux

Mais dans un coffre climatisé
Au pays du Soleil-Levant
Tes tournesols à l’air penché
Dorment dans leur prison d’argent
Leurs têtes à jamais figées
Ne verront plus les soirs d’errance
Le soleil fauve se coucher
Sur la campagne de Provence

Dans ta palette frémissante
De soufre pâle et d’infini
Ta peinture comme un défi
Lance une plainte flamboyante
Dans ce monde aux valeurs croulantes
Vincent ma fleur mon bel oiseau
Te voilà donc Eldorado
De la bourgeoisie triomphante
Te voilà star du Top cinquante
Te voilà branché comme il faut
C’est dans ta gueule hallucinante
Qu’ils ont placé leurs capitaux

Mais dans un coffre climatisé
Au pays du Soleil-Levant
Tes tournesols à l’air penché
Dorment dans leur prison d’argent
Leurs têtes à jamais figées
Ne verront plus les soirs d’errance
Le soleil fauve se coucher
Sur la campagne de Provence
Musique:  et Paroles de Jean Ferrat

Bon dimanche à vous et merci pour vos passages. Amitiés et bises

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