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De l’aurore au crépuscule voir plus … » Eglises & monuments

De l’aurore au crépuscule voir plus …

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La Porte St Paul (Verdun)

octobre 6th, 2010

Verdun sur Meuse - Porte St Paul

La Porte Saint Paul
C’est en 1877 que l’on ouvrit une brêche dans les rempart et que l’on créa la Porte Saint Paul (Google Maps). A l’époque il s’agissait de relier le centre ville de Verdun à la gare nouvellement créée. Jusqu’en 1929, date de démolition des remparts, elle était l’unique passage pour les voitures.

La Porte St Paul, qui donne sur la Place du même nom, a conservé ses deux pont-levis, ses créneaux et l’ensemble de ses mécanismes, ainsi que ses mâchicoulis (ouvertures permettant de balancer des trucs lourds ou brûlants sur les belliqueux assaillants).

Temple de Borobudur (Java)

août 3rd, 2010

Java

Temple de Borobudur.

Le temple de Borobudur, en indonésien Candi Borobudur, est une importante construction bouddhiste mahāyāna, construite aux VIIIe et IXe siècles à l’époque de la dynastie Sailendra dans le centre de l’île de Java en Indonésie. Borobudur est le plus grand monument bouddhiste au monde.

Le site, construit aux alentours de l’an 800, semble avoir été abandonné vers l’an 1100.

Pendant une tournée d’inspection à Semarang dans le centre de Java en 1814, Thomas Stamford Raffles, alors lieutenant-gouverneur de l’île, entendit parler d’un grand monument dans la forêt près du village de Bumisegoro. Ne pouvant pas s’y rendre lui-même, il envoya H. C. Cornelius, un ingénieur néerlandais, y faire des recherches. Pendant deux mois, Cornelius et ses 200 hommes abattirent des arbres, firent brûler la végétation et creusèrent dans le sol, mettant au jour le monument.

Le temple est à la fois un sanctuaire dédié à Bouddha mais aussi un lieu de pèlerinage bouddhiste. C’est à la fois un stûpa et, vu du ciel, un mandala. Il forme un carré d’environ 113 mètres de côté avec, à chaque point cardinal, une partie en saillie accompagnée aux quatre angles par une partie en retrait.

Il est constitué de quatre galeries successives de forme géométrique. Celles-ci sont superposées et les trois plus hautes forment une représentation de la cosmologie bouddhiste. Comme l’ensemble du monument, ces galeries sont couvertes de bas-reliefs, dont la longueur totale est d’environ 5 kilomètres, relatant les divers épisodes de la vie du bouddha Sakyamuni. Ces bas-reliefs furent taillés in situ dans de la pierre volcanique grise par différents artisans qui réussirent néanmoins à préserver l’unité artistique du monument.

Un élément étonnant de ces galeries est l’existence d’une cinquième galerie enterrée, également couverte de bas-reliefs représentant essentiellement les turpitudes de la vie terrestre. Plusieurs hypothèses ont donc été émises pour expliquer la dissimulation de cette galerie comme une volonté de consolidation du bâtiment ou encore la volonté délibérée d’occulter les réalités terrestres.

Après avoir traversé les quatre galeries, le pèlerin atteint la terrasse supérieure, elle aussi surmontée de trois terrasses circulaires concentriques bordées de 72 stûpas (respectivement 32, 24 et 16). Ils consistent en des cloches de pierre ajourées logeant des bodhisattvas. Au centre de ces terrasses et donc au sommet du Borobudur, un autre stûpa couvre un bouddha inachevé, dont on ignore s’il a été rajouté après coup ou s’il était présent à l’origine.

Sauvé de la ruine grâce aux efforts conjoints de l’UNESCO et du gouvernement indonésien, le temple est aujourd’hui restauré et figure à l’inventaire du patrimoine mondial de l’humanité.

Cordes-sur-Ciel.

juillet 15th, 2010

Cordes (Tarn)

Cordes-sur-Ciel

Cordes-sur-Ciel (en occitan, Còrdas) est une commune française située dans le département du Tarn et la région Midi-Pyrénées.
Bastide construite en 1222 par le comte Raymond VII de Toulouse, haut lieu de l’hérésie cathare, c’est un site médiéval touristique au début du XXIe siècle. C’est l’un des Plus beaux villages de France et un lieu de passage du Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Ses habitants sont appelés les Cordais et Cordaises.

La bastide de Cordes, verrou militaire nord du comté de Toulouse, est construite entre 1222 et 1229 sous l’impulsion de Raymond VII pour rallier les populations éparses, chassées notamment de la forteresse de Saint-Marcel incendiée par les troupes de Simon de Montfort en 1215, lors de la première croisade des « Barons du Nord » contre les Albigeois. Car on ne parlait pas à l’époque d’hérésie « cathare » dans ce pays de langue d’oc. Lors de la seconde croisade contre les Albigeois, la magnificence et la solidité des remparts de Cordes font reculer Humbert de Beaujeu qui renonce à la conquérir.

Conformément à la paix de Paris (1229), Jeanne, fille unique de Raymond VII de Toulouse, épousait en 1241 Alphonse II de France, comte de Poitiers, frère du roi Louis IX (Saint Louis). Le comté de Toulouse, jusqu’alors autonome, est rattaché à la Couronne de France à la mort d’Alphonse II et de Jeanne en 1271. Jamais conquise, Cordes devient ainsi terre de France en 1370. Une charte est octroyée aux Cordais leur permettant de construire des maisons protégées par les remparts. Ainsi furent bâties quelques magnifiques demeures entre la fin du XIIIe et le milieu du XIVe siècle, dont les façades ont résisté aux outrages du temps. L’unité architecturale de la bastide, dans le plus pur style gothique, lui valut le surnom de « Cité aux Cent Ogives ». Son âge d’or dure du XIVe siècle au XVIe siècle avec un maximum de 6 000 habitants. Son économie est basée sur le commerce et le tissage.

Cordes, fidèle à « l’Église de Dieu » bien après le bûcher de Montségur en 1244, résista à l’Inquisition jusqu’en 1312, date de sa soumission officielle à l’Église catholique. Les guerres de religions de la fin du XVIe siècle occasionnent peu de dommage à la Cordes : elle est attaquée le 9 septembre 1568 par le baron de Paulin ; elle repousse l’assaut du vicomte Peyrole de Bruniquel, dans la nuit du 22 au 23 mai 1574.

Prosper Mérimée, alors chargé par Napoléon III d’établir un inventaire du patrimoine architectural français, la visita. La cité s’éveilla à nouveau à partir du milieu du XXe siècle, lorsque des artistes la redécouvrirent. Albert Camus après l’avoir visité dans les années 50, disait « À Cordes, tout est beau, même le regret ». La cité est officiellement devenue “Cordes-sur-Ciel” en 1993.

Source: Wikipédia

Reykjavik

juillet 5th, 2010

Reykjavik 1 City-hall

Reykjavik.

Reykjavík ([ˈreiːcaˌviːk], en islandais, baie des fumées) est la capitale de l’Islande, et la capitale la plus septentrionale du monde. C’est la ville la plus peuplée du pays, avec environ 120 000 habitants, et si on y ajoute l’agglomération, elle regroupe plus de la moitié de la population, avec environ 200 000 habitants.

La ville se situe à 64° 04′ de latitude nord, non loin du cercle polaire arctique, dans une zone comptant de nombreuses sources chaudes. L’emplacement de la ville se situe à l’endroit même où s’installèrent en 874 les premiers colons conduits par Ingólfur Arnarson. En 1786, le groupement de 302 habitants est l’origine de la municipalité d’aujourd’hui.

Reykjavík est un centre vivant commercial, politique, industriel et culturel où sont concentrés les institutions politiques, les bibliothèques, les musées, les universités, les bureaux centraux de communication (radio, télévision et presse écrite), les théâtres et les orchestres, les cours de justice, les piscines découvertes et les stades de sport, les infrastructures maritimes, aériennes et les compagnies de transport collectif, les usines dont les conserveries de poissons.

Reykjavik

Dans les années 1920 à 1930, l’industrie de pêche s’est formée à Reykjavík, avec comme principal produit la morue. Toutefois, vers la fin 1929 la Grande Dépression a frappé la ville et il y eut de nombreux conflits entre corporations de métier dont beaucoup se sont terminés violemment.

Dans la matinée du 10 mai 1940, quatre navires de guerre arrivèrent à Reykjavík et ancrèrent dans le port en portant tranquillité à la population, puisqu’ils étaient britanniques et non allemands. En quelques heures, l’occupation Alliée a été mise en place sans violence. Le gouvernement islandais avait reçu du gouvernement britannique une lettre pour prévenir de l’occupation, mais celle-ci avait été toujours déclinée par les islandais parce qu’ils étaient politiquement neutres. Durant les dernières années de la Seconde Guerre mondiale, les soldats britanniques et américains ont construit des bases à Reykjavík. Le nombre de soldats étrangers à
Reykjavík était, à un moment, équivalent à la population actuelle de la ville.

Les effets économiques de l’occupation furent très positifs pour la ville quand se sont atténués les effets de la Grande Dépression et la reprise économique importante eut alors lieu. Les britanniques ont construit l’aéroport de Reykjavík, et les États-Unis ont construit l’aéroport international de Keflavík, à environ 50 km de la capitale.

Le 17 juin 1944, l’Islande est proclamée république indépendante, recevant son indépendance du Danemark. Un président élu par un vote populaire remplaça le Roi dans ses fonctions représentatives tandis que le premier ministre exerçait les fonctions exécutives.

PS : durant mes années de travail, beaucoup de compagnons connaissaient ma passion des diapos ou photos, et souvent, certains qui allaient travailler à l’étranger, m’en rapportaient. Celles-ci avec d’autres l’ont été par un compagnon qui a été faire un incinérateur sur une base américaine.

Auray 56

juin 27th, 2010

Auray 56

AURAY 56

Auray (An Alre en breton) est une commune française, située dans le département du Morbihan et la région Bretagne. Elle fut classée ville d’art et d’histoire jusqu’au printemps 2006.

La ville est encadrée par les communes de Crac’h au sud et à l’ouest, Brech au nord, et Pluneret à l’est. Elle est traversée par le Loch, petit fleuve côtier qui débouche dans le golfe du Morbihan. La ville haute est sur la rive ouest de la rivière d’Auray sur le bord du plateau armoricain profondément entaillé par la rivière. Le port de Saint-Goustan est au fond de la vallée, à l’est de la rivière.
Le port

Port Saint-Goustan.

Le port de Saint-Goustan est à l’origine de la ville. Il est situé sur la rivière d’Auray, au point le plus en amont que peuvent atteindre les navires de mer avec l’aide de la marée. Il reçoit des navires de haute mer jusqu’au XIXe siècle. C’est aussi un port de cabotage très actif en direction de l’Espagne et de la Grande-Bretagne. Son déclin comme port de commerce commence avec l’arrivée du chemin de fer en 1862. Aujourd’hui c’est un port de plaisance et une escale du circuit touristique du tour du golfe du Morbihan.

Les routes

Saint-Goustan en bas de la ville est le premier site possible d’un pont sur une route longeant le littoral entre Vannes et Quimper. En aval, la Rivière d’Auray est large et escarpée. En amont, les marais de la vallée du Loch rendent difficile le passage avant Tréauray à 4 km au nord. La voie romaine de l’Océan, de Lyon à Gésocribate (Le Conquet) par Nantes, y passe. Au milieu du XIXe siècle, la construction d’une nouvelle route en remblai sur le marais du Loch permet d’accéder directement à la ville haute depuis Vannes. Dans les années 1950, la route nationale Vannes - Lorient contourne le centre d’Auray par le nord. En 1989, la construction du viaduc de Kerplouz sur la RN165 en 4 voies au-dessus la Rivière d’Auray en aval de Saint-Goustan débarrasse l’agglomération du trafic de transit.

La Primatiale St Jean de Lyon.

juin 8th, 2010

Lyon Primatiale Saint-Jean

Primatiale St Jean de Lyon.

L’église Saint-Jean-Baptiste-et-Saint-Étienne, souvent appelée cathédrale Saint-Jean ou primatiale Saint-Jean est la cathédrale et primatiale de Lyon, elle domine le quartier médiéval et renaissance du Vieux Lyon. Le terme de primatiale vient de celui de Primat des Gaules, titre historique de l’archevêque de Lyon.

Originellement, l’église a été consacrée sous le vocable de Saint-Étienne, tandis que son baptistère était consacré sous celui de Saint-Jean-Baptiste, mais, comme cela est fréquent (un exemple célèbre étant la basilique Saint-Jean-de-Latran), le vocable du baptistère s’est ensuite appliqué dans la désignation courante.

Construite de 1180 à 1480, elle mélange le style roman et le gothique. Elle abrite une horloge astronomique du XIVe siècle.

La cathédrale s’élève sur l’emplacement de l’ancien complexe épiscopal d’époque mérovingienne dont on a pu se faire une idée assez précise grâce aux écrits de Sidoine Apollinaire et aux fouilles menées sur le site lui-même.

La construction a commencé à partir du XIIe siècle par le mur du cloître sur une crypte plus ancienne.

Les parties basses de l’abside, les deux chapelles latérales et le transept sont construits entre 1165 et 1180 en style roman.

La voûte de l’abside puis du transept en style gothique, les deux tours orientales, les quatre premières travées de la nef et leur voûte sont achevés entre le XIIe siècle et 1er tiers du XIIIe siècle.

Au milieu du XIIIe siècle, les verrières du chœur et les deux rosaces du transept sont achevées.

Entre la fin du XIIIe siècle et le premier tiers du XIVe siècle, les quatre dernières travées et la partie inférieure de la façade sont achevées. La fin du XIVe siècle voit l’achèvement de la voûte des dernières travées et de la rosace de la façade en 1392.

Au XVe siècle, la partie haute de la façade et les tours sont terminée. La statue de Dieu le Père est placée au sommet du pignon en 1481.

La chapelle des Bourbons (du nom des archevêques qui en ont ordonné la construction), de style gothique flamboyant, est construite entre la fin du XVe siècle et le début XVIe siècle.

En 1562, La cathédrale est dévastée par les troupes calvinistes du baron des Adrets.
Les verrières médiévales de la grande nef et du tympan du grand portail sont détruites au XVIIIe siècle sur l’ordre des Chanoines. Pendant la révolution, la Cathédrale subit quelques dégradations.

Entre 1791 et 1793, l’évêque Lamourette ordonne la modification du chœur. Il fait notamment détruire le jubé.(Plate-forme ou coursière séparant le chœur de la nef)

Le chœur est restauré dans sa disposition médiévale entre 1935 et 1936.
Lors de la libération de Lyon en septembre 1944, une partie des vitraux ont été détruits.

La façade est ravalée en 1982.

Dugny55. Eglise Notre- Dame de la Nativité.

mai 24th, 2010

Dugny. 55

Dugny sur Meuse.

Eglise notre Dame de la Nativité.

L’église est dédiée à Notre-Dame. Elle est de plan basilical à trois nefs séparées par des piliers carrés et terminées chacune, par une abside. L’abside principale, plus importante que les deux autres, constitue le chœur. C’est un monument d’architecture romane du XIIe siècle ; la tour est carrée, surmontée d’un hourd,( Galerie en charpente établie en encorbellement, au sommet d’une muraille, pour en battre le pied. Il a été remplacé plus tard par le mâchicoulis.) Le clocher est intégré totalement à l’église. Le rez-de-chaussée, voûté d’arêtes, ouvre sur la nef et sur les bas-côtés. L’abside offre des spécimens très intéressants de l’architecture de cette époque.

Le premier étage comprend une tribune couverte de charpente, à laquelle on accédait par un escalier de bois situé contre le mur ouest du bas-côté nord. Elle communique avec la nef par une large baie formée par trois arcades sous un arc de décharge. Cette forme de baie évoque tout à fait celles du chœur oriental de la cathédrale de Verdun ; c’est grâce à la présence de cette baie que l’on a dit que l’église de Dugny avait été construite très peu de temps, après les travaux de l’architecte Garin au chœur oriental de la cathédrale de Verdun ; c’est-à-dire vers 1150.

La nef principale est séparée des bas-côtés par une série d’arcades retombant sur des piles carrés dont les bases sont enterrées. La forte dénivellation que l’on remarque, s’explique par un incendie au XIVe siècle, qui dévasta les toitures. C’est après cet incendie que l’on refit un nouveau dallage par-dessus les décombres, surélevant ainsi tout l’édifice de plus de 60 cm. On couvrit la nef d’une nouvelle charpente, comme la première.

Quelques parties de l’édifice sont du XVe et du XVIe siècle. Une abside de vaste dimension fait suite à la partie droite du chœur. Elle est voûtée en cul-de-four (voûte en quart de sphère ou demi- coupole), entièrement restaurée après la guerre. Entre les deux baies à gauche, le mur est percé d’une petite lucarne en forme de trèfle à quatre feuilles. Dans l’épaisseur du mur était logé le tabernacle, visible de l’intérieur comme de l’extérieur.

Un examen attentif des murs nous fera voir de nombreuses fresques, pour la plupart difficilement identifiables ainsi qu’une croix de consécration (à peine visible).
Une fresque (religieuse ou bien une sainte ?)

Cette église n’est plus utilisée depuis environ 120 ans. Depuis cette période, un deuxième édifice a été érigé à l’autre extrémité du village. Actuellement, l’église est en cours de restauration.

En 1931, j’ai donc été baptisé dans l’autre église, l’église de la Vierge à l’Enfant.

Sainte Anne d’Auray.

mai 20th, 2010

Sainte Anne d'Auray

L’histoire de Sainte-Anne d’Auray est très liée à la religion chrétienne.

Sainte-Anne-d’Auray (ou Keranna) est le principal lieu de pèlerinage de la Bretagne. On y vient depuis 1625, pour commémorer l’apparition de Sainte Anne, grand-mère maternelle de Jésus-christ, à Yves Nicolazic. Tous les étés, le 26 juillet, un pèlerinage y a lieu : le pardon de Sainte Anne.

On compte une moyenne de 800 000 pèlerins par an à Sainte-Anne-d’Auray.

Jean-Paul II y est venu en pèlerinage le 20 septembre 1996 où il a rassemblé 150 000 personnes, première visite d’un pape en Bretagne.

Sainte-Anne-d’Auray a longtemps fait partie de la paroisse et commune de Pluneret. La paroisse de Sainte-Anne d’Auray est née le 1er août 1937. Elle a été fondée en regroupant le domaine du sanctuaire, l’ancien Keranna et plusieurs villages à la paroisse de Pluneret. D’autres villages ont été pris à la paroisse de Plumergat.

Ce n’est que le 26 février 1950 que Sainte-Anne-d’Auray a également été érigée en commune.

Pour le mémorial, voir le blog de Canelle56 : http://canelle56.over-blog.com/

Notre Dame de Louviers

mai 19th, 2010

Notre-Dame de Louviers

Notre Dame de Louviers

Pour les Lovériens de vieille souche, Notre-Dame, c’est encore « la cathédrale ». En fait, Louviers n’a jamais été le siège d’un évêché bien que la seigneurie de Louviers ait été léguée en dédommagement à l’archevêque de Rouen lors de « l’échange d’Andeli ». Sans doute faut-il plutôt voir dans cette appellation une façon de distinguer la paroisse la plus riche des trois autres.

La pose de la première pierre de l’édifice, extraite des carrières de la rue du Neubourg, remonte à 1197 et dès 1240 il est achevé dans ses parties essentielles (chœur, nef, deux bas-côtés et un transept surmonté d’une tour-lanterne, au-dessus duquel on érige une flèche orgueilleuse de cinquante mètres de haut).

La guerre de Cent Ans endommage l’église, incendiée en 1346. En 1413, avec des préoccupations plus militaires que religieuses, on dresse la Tour-beffroi de l’ouest.

Puis c’est l’époque de l’enrichissement de la ville et de l’industrie textile florissante : on embellit alors l’église, elle est agrandie, les collatéraux sont repris et les façades septentrionale et occidentale sont remaniées (1420).

Au XVIe siècle, avec l’édification du magnifique porche gothique flamboyant, elle se tourne résolument vers le sud et les quartiers qui font alors la prospérité économique de la cité.

C’est sous cette forme que nous pouvons l’admirer maintenant, miraculée des bombardements de 1940 qui soulèvent le porche de 1,50m, à ceci près que les constructions qui la flanquaient au sud-est, pour abriter habitations et boutiques ont disparu et que la flèche, reconstruite en 1379, est définitivement fauchée en 1705 sous la poussée d’un ouragan.

Des périodes fastes des XVe et XVIe siècles, notre église recèle de nombreuses richesses, statues, retables, verrières élaborées par les plus grands maîtres : Arnaud de Nimègue, à l’origine d’une école de Rouen du vitrail au XVe et Enguerrand Leprince, maître de l’école de Beauvais au XVIème (seul le vitrail Est, œuvre du maître Barillé est contemporain et date de 1962).

En haut d’un pilier du chœur (et on le retrouve sous le porche), il faut remarquer le curieux « bonhomme Louviers », baptisé « le maqueu de soupe ». Il symboliserait l’attachement des Lovériens aux plaisirs de la table, en souvenir plaisant de la prise de la ville par Biron, lieutenant d’Henri IV, alors que la garnison dégustait tranquillement sa soupe…

Enfin, on ne quittera pas les lieux sans admirer l’orgue de 3138 tuyaux et de 49 jeux, en provenance de l’abbaye de Bonport et sur lequel, le célèbre Maurice Duruflé, natif de Louviers, exerça ses précoces talents.

Texte de Claude Blanluet.

L’église Notre-Dame de Louviers est connue pour son fantastique décor flamboyant, mais elle conserve également de la période faste de la fin du Moyen Age et de la Renaissance, une importante série de vitraux. Les corporations de la ville, les drapiers, mégissiers ou tanneurs ont rivalisé de générosité avec les familles de l’aristocratie, comme les Le Forrestier ou les Le Roux de Bourghteroulde, afin de donner à l’édifice une parure de verre digne de son écrin de pierre. Les auteurs de ces verrières, aisément lisibles car proches de l’oeil, figurent parmi les meilleurs peintre-verriers du temps : Arnoult de Nimègue, Engrand et Nicolas Le Prince de Beauvais.

Eglise St Martin de Gigny (St Dizier 52)

mai 15th, 2010

Eglise de St Martin de Gigny

Saint Dizier (52100) Historique
Historique

La ville de Saint-Dizier fut affranchie par une charte en 1228, elle fut rattachée à la couronne royale en 1448. Elle resta une ville frontière jusqu’au rattachement de la Lorraine à la France en 1766; cette situation obligea à maintenir en état les fortifications de la cité. Une grande partie des remparts et du château a disparu aujourd’hui.

On peut néanmoins observer les deux tours qui encadrent l’entrée du château, les pierres les plus anciennes datent du XIIIème siècle. Chaque angle de l’enceinte était terminé par une masse de terre recouverte de gazon et enveloppée de pierre appelée bastion.

L’ensemble des fortifications fut renforcé à partir de 1542 pour assurer la défense de la ville contre les menaces de l’empereur Charles Quint dont l’élection était contestée par François 1er. La ville fut assiégée en 1544 par les troupes de l’empereur: 42000 hommes contre 2500 hommes de garnison et 2000 habitants; elle capitula honorablement après un siège de 40 jours. A la Révolution, le château fut déclaré Bien National. Il fut endommagé par un incendie durant la dernière guerre avant de devenir sous-préfecture en 1955. Belle-Forêt-Sur-Marne est le nom que porta la ville pendant quelques temps après la Révolution de 1789. En 1814, Napoléon gagna la bataille de St Dizier.
L’église Saint-Martin de Gigny (Saint-Dizier)
Son histoire…

L’église primitive dont les origines sont incertaines fut détruite lors du siège de la ville en 1544, reconstruite entièrement en bois puis plus tard en pierres. Sous la Révolution elle servit d’atelier de fabrication de salpêtre (sel) pour les fabriques de poudre.
A découvrir

Le portail gothique (IMH)=( inscrit aux monuments historiques) : une peinture représentant Saint Martin à cheval partageant son manteau avec un pauvre et en dessous une inscription latine : « il m’a couvert de ce manteau ».
Classée monument historique, (je ne sais si elle est toujours condamnée), la commune en faisant ce nouveau quartier, vu d’avion, lui a fait un écrin, de façon que tout automobiliste de passage, soit obligé de la voir, en la présentant en plein milieu du rond point.
NB : c’est dans cette église que fut baptisée, nôtre fille aînée.

St Dizier vu d'en haut ...

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