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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2006» mars

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Bihoreau à dos blanc

mars 18th, 2006


Bihoreau à dos blanc, originally uploaded by patriarch38.

Il est si peu visible le jour, que l’on peut douter de son existence.

On compte 7 espèces de bihoreaux ou hérons de nuit, réparties entre 5 espèces différentes. Deux seulement vivent en Amérique. Toutes sont caractérisées la possession de grands yeux, typiques chez la majorité des animaux franchement nocturnes. Décrit pour la première fois par le naturiste Wagler en 1827, d’après un spécimen provenant de Sénégambie, le bihoreau à dos blanc est considéré comme très rare au Cameroun. Ailleurs, c’est une espèce dont la présence est difficile à prouver, invisible qu’il est le jour, bien caché dans la végétation palustre. Il est considéré toutefois, comme assez bien répandu tout en demeurant peu abondant.

Sa biologie est mal connue, mais doit ressembler largement à celle du bihoreau européen, en tout cas, il en est proche par la silhouette, surtout en vol ; ce n’est guère qu’au repos que la distinction est aisée. A ce moment en effet, la teinte : roux vif du cou devient apparente. C’est un habitant des forêts marécageuses, des mangroves et des rives des cours d’eau forestiers. Crépusculaire et nocturne, il chasse de petits animaux aquatiques. Le mâle construit le nid dans les fourrés, sur les arbres, ou localement dans les roseaux. Fini le travail, il se cherche une femelle, en l’attirant par des mouvements et des cris particuliers. L’élue finira la « décoration » du nid avec de la mousse et des plumes. Elle y déposera, 3 à 4 œufs, couvés pendant 20 à 23 jours par elle-même. Les petits sont nourris par régurgitation, puis par du poisson, insecte et batracien et autres amphibiens. La longueur d’un adulte est de 50 cm, la longueur du bec de 6cm; l’envergure de 105 à 112 cm ; le poids adulte de 550grammes environ. La longévité est de 21 ans.

La position de l’espèce a changé (comme bien d’autres oiseaux) depuis sa découverte. Le bihoreau à dos blanc était jadis placé dans le genre Ardea, à côté du héron cendré.

Classe : Oiseau ; Ordre : Ciconiiformes ; Famille : Ardéidés ; espèce : Gorsachius leuconotus.

Ecureuil de Finlayson

mars 17th, 2006


Ecureuil de Finlayson, originally uploaded by patriarch38.

C’est un animal dit de bon augure.

L’écureuil de Finlayson, du nom de son découvreur est l’une des nombreuses espèces formant le vaste genre Callosciurus, encore doté de beaucoup de sous-espèces géographiques. Ses lieux de vie sont en Birmanie, Thaïlande, Cambodge et Vietnam. Il est loisible de penser qu’aucune étude d’ensemble vraiment probante n’a été entreprise sue ce groupe de mammifères.

Fait curieux, l’écureuil de Finlayson, du moins selon la conception actuelle par rapport à la notion d’espèce, peut être complètement noir ou au contraire blanc comme neige, avec des yeux noirs. La phase blanche qui n’est nullement un phénomène d’albinisme, n’explique pas pour autant pourquoi de telles différences existent dans la coloration d’une seule et même écureuil espèce d’écureuil. Il est comme tous les écureuils essentiellement arboricole. Cet écureuil, fait des incursions dans les vergers, plantations et grands jardins. Les 2cureuils du genre Callosciurus figurent parmi les mammifères les plus brillamment colorés, aussi n’est il pas surprenant de constater qu’ils font l’objet d’une chasse et d’un commerce importants.

C’est surtout dans la population chinoise que ces petits écureuils jouissent d’une grande faveur. On les capture pour les vendre au marché. Les gens acquièrent ces animaux et les élèvent dans des cages équipées d’une roue, à l’intérieur de laquelle, les petits captifs prennent un genre d’exercice……imposé. En 1980, 2 couples furent importés en Italie. En 2000, ils étaient à 50 individus.

Classe : mammifères ; Ordre : Rongeurs ; Sous-Ordre : Sciuromorphes ; Famille : Sciuridés ; Espèce : Callosciurus finlaysoni.

J’ai préféré vous mettre celui-ci, qui est celui de ma fiche, que ceux en cage et « turbinant » comme des bagnards dans une cage en Chine (sur le net.) Et je n’ai pas trouvé plus ample information sur sa biologie !

Faisan de Colchide

mars 16th, 2006


Faisan de Colchide, originally uploaded by patriarch38.

Le faisan de Colchide est notre classique « faisan de chasse !

Le mot faisan dérive du nom grec « Phasis », fleuve de l’ancien pays da Colchide, à l’est de la mer noire. Tandis que la famille des Phasianidés compote de nombreux représentants, largement distribués dans le monde, les véritables faisans se réduisent à deux espèces seulement, formant l’espèce Phasianus : le faisan de Colchide, appelé aussi (faisan commun ou faisan de chasse) distribué dans l’ouest de l’Asie et en Europe ; et le faisan versicolore, au Japon et l’Asie orientale. On connaît aussi ce dernier sous le nom de : faisan vert.

Les deux sexes ont une longue queue aux motifs en V inversé, les plus longues plumes se trouvent au milieu et sont très visibles. Le mâle est coloré avec une tête et un cou vert foncé brillant et une face rouge sans plumes. Le reste de son corps est châtain roux, parsemé de marques claires et foncées sur les parties inférieures, avec un festonnage foncé sur les flancs et les ailes plus claires. La femelle est plus terne : elle se fond très bien dans le paysage grâce à son plumage brun clair strié de noir.

Depuis les temps immémoriaux, le faisan a constitué un gibier de choix. Comme les autres phasianidés, le faisan de Colchide est un oiseau terrestre, qui cherche sa nourriture au sol et y construit son nid. Ses ailes courtes et arrondies ne lui permettent pas un vol soutenu. Néanmoins, lorsqu’il est alarmé, il est capable d’un envol très rapide et puissant, qui lui permet souvent d’échapper à un ennemi. Son régime alimentaire est extrêmement varié et comporte autant de matières animales que de graines et de bourgeons.

Le mâle est polygame et règne en maître absolu sur plusieurs poules. Le nid de la poule faisane est une simple dépression dans le sol, creusée à coup de pattes. Il est souvent placé à la base d’une haie, bien cachée dans la végétation. La faisane pond de 8 à 15 œufs. Plusieurs femelles se servent parfois du même nid, voire du nid d’autres espèces. La femelle couve de façon quasi continuelle pendant 25 jours. Les premières pontes ont lieu dès la mi-mars. Il peut y avoir des couvées plus tardives ou de remplacements, jusqu’au début du mois de juin ; (en cas de destruction du nid et des œufs par des prédateurs. La femelle protège ses petits, en feignant une blessure ; elle s’éloigne en laissant traîner une aile ou une patte, détournant ainsi l’ennemi loin de sa nichée. Elle revient près des faisandeaux, dès que le danger est écarté. Ils peuvent voler à 12 jours et reste avec leur mère environ 10 à 11 semaines.

Il fréquente les terres cultivées avec des abris sous forme de boqueteaux à sous-bois dense, de grands buissons, de plantations de conifères. On peut aussi le rencontrer dans les parcs et les grands jardins. Sa longueur est de 65 à 85 cm ; envergure : de 70 à 80 cm ; et pèse de 1000 à 1600 grammes.

Classe : oiseaux ; Ordre : Galliformes ; famille : Phasianidés ; Espèce : Phasianus Colchicus.

Ventes à la découpe !

mars 15th, 2006


Ventes à la découpe !, originally uploaded by patriarch38.

Deux poids, deux mesures. Impôt zéro en prime !

Les ventes à la découpe sont dopées par un incroyable privilège fiscal : l’impôt zéro sur les plus values. Pour pouvoir en profiter, il suffit à la société qui vend les appartements d’être installée au Luxembourg. Dans ce cas, il n’y plus rien à payer nulle part, ni en France, ni dans le Grand-Duché. Le fond d’investissement américain Westbrook a ainsi domicilié au Luxembourg plusieurs sociétés immobilières qui sont intervenues pour le rachat et la revente de 3 000 appartements parisiens.

Cette situation invraisemblable, connue des seuls initiés (jusque maintenant), dure depuis plusieurs années. D’un côté, le gouvernement estime que les profits immobiliers réalisés en Franse par une société luxembourgeoise ne peuvent pas être imposés dans l’Hexagone. C’est la conséquence directe d’un arrêt du Conseil d’Etat qui a été mis en musque par le « Bulletin officiel des impôts » au 11 août 2000. Mais de leur côté, les magistrats luxembourgeois ont jugé en 2002, que l’impôt sur les plus values immobilières réalisées en France, n’était pas exigible chez eux…mais chez nous. Résultat : personne ne paie d’impôt.

Aucun gouvernement n’a songé à mettre un terme à ce pataquès fiscal, en renégociant la convention franco-luxembourgeoise. En mai 2004, un sénateur divers-droite a bien questionné le gouvernement sur cette situation ubuesque, mais, depuis, plus rien n’a bougé. Pour une fois, Bercy semble heureux de voir des contribuables échapper à l’impôt…

Article en totalité du « CANARD ENCHAINE »

Comment expliquer, que dès qu’il s’agit des impôts sur les salaires (sans plus valus) les impôts tombent comme à Gravelotte !! Ou bien, encore les dé-rembousement de certains médicaments..etc…

Panda géant .

mars 14th, 2006


Panda géant ., originally uploaded by patriarch38.

C’est le symbole des défenseurs de la nature.

Le panda géant est une sorte d’ours de petite taille, vivant exclusivement dans les montagnes de la Chine occidentale. Bien connu de tous en raison de sa coloration très particulière, il est depuis fort longtemps devenu le symbole de l’Association Internationale des directeurs de Zoos. En 1961, lors de sa création, le WWF (Fond mondial pour la nature) a aussi choisi cet animal comme emblème.

L’animal vit dans des endroits particulièrement assez éloignés des villes, et se tient au cœur de forêts de bambou très enchevêtrés. Tout comme l’ours brun, le panda géant vit principalement sur le sol. Il grimpe rarement, mais lorsqu’il y esr contraint, il escalade les arbres avec facilité. Animal montagnard, puisqu’il se trouve jusqu’à 3500 mètres d’altitude, le panda géant ne craint nullement le froid et supporte allégrement les rigueurs de l’hiver. Son alimentation est composée de 99% de bambou. Il ne dédaigne pas pour autant, les rongeurs et autres proies animales, lorsqu’il a l’occasion de s’en procurer. Il n’hiberne pas.

Il consomme le bambou selon sa progression. Le bambou ne fleurit qu’une fois, puis meurt. Il le consomme ainsi : les pousses nouvelles au printemps, les feuilles en été, puis les tiges en hiver. Il dort bien sûr dans sa forêt de bambous. Il se nourrit surtout à l’aube et au crépuscule. Il consomme environ 20 kg de bambous par jours, complétés par des larves, des œufs et même de la charogne. En 1975 et 76, toutes les forêts de bambou de Nuphel et Drugchy souffrirent de la sécheresse, ce qui occasionna la mort de 240 pandas géants.

Malgré la protection qu’il bénéficie de la part des autorités chinoises, il est braconné pour sa fourrure vendue 20 000 dollars. La destruction de l’habitat (des forêts de bambou) en raison de la poussée démographique. Les hivers rigoureux tuent aussi une partie des oursons. La femelle indique qu’elle est réceptive par des appels distincts, les mâles se battent alors pour la femelle. Elle donnera naissance à 1 ou 2 petits dans le creux d’un arbre ou dans une caverne, après 45 jours de gestation. Les petits mesurent 15 cm et pèsent 90 grammes à 130. A l’état sauvage, le petit reste au « nid » 4 à 6 semaines puis sa mère le porte jusqu’à ses 6 mois, où il commence à trottiner. A 18 mois, il prend son indépendance. Il a le malheur de s’adapter rapidement à la vie en captivité.
La population sauvage actuelle serait de 1 000 individus. En captivité, estimé : 90 en Chine, 21 dans les zoos étrangers (offerts la plupart pas des diplomates chinois) et 7 prêtés par voie diplomatique pour de courtes durées. Des programmes de reproduction en captivité, en particulier dans la réserve de Wolong, tentent de faire augmenter le taux de survie des oursons. Il y a une autre réserve à Tangjiahe, et de petites populations isolées dans la provinces de Sicuan et au sud-ouest de Xi’an.

Poids adulte varie de 75 à 160kg ; Longueur du corps 1,20 à 1 50 mètre ; la queue 13 cm.

Classe : Mammifères ; Ordre : Carnivore ; Famille : Ailuropodidés ; Espèce : Ailuropoda melanoleuca

Fauvette à lunettes

mars 13th, 2006


Fauvette à lunettes, originally uploaded by patriarch38.

Migratrice ou sédentaire selon le cas.

Cette fauvette méditerranéenne de petite taille présente des critères suivants : calotte grise ardoise s’estompant en roux dans le dos et sur les ailes, masque sombre s’étendant du bec à l’œil, iris brun rouge, cercle orbital clair, gorge blanche, queue grise à bordures blanches, dessous gris saumoné, les pattes sont jaune clair ; mâles et femelles sont semblables, avec pour cette dernière des couleurs moins contrastées.

A la différence des autres fauvettes méditerranéennes, qui vivent fans le maquis, celle-ci préfère les garrigues où la végétation, très basse, se compose de buissons épars. Elle aime donc les lieux secs et dégagés ; aussi, en Camargue, elle habite les sansouires, où croît une salicorne ; là où la moitié du sol est nu. En Italie, elle paraît être en diminution, sans doute à la suite des transformations qui ont affecté les zones côtières où elle nichait auparavant. Localement migratrice, elle est sédentaire ailleurs (c’est le cas en Afrique du Nord). Ses quartiers d’hiver se situent, dans le premiers cas, dans le désert du Sahara. En Camargue, elle arrive au mois de mars et repart en octobre.

De mars à mai, elle a deux nichées, de 4 à 6 œufs. Dans les lieux favorables, la densité des couples reproducteurs est la plus forte ; la surface d’un territoire avoisine, dans ce cas 3 hectares ½. Le nid construit par le couple, est situé à 20 ou 30 cm du sol ou contre terre. Il se compose de tiges sèches, l’intérieur est garni de duvet, de fines racines, et de crin. Les œufs sont couvés par les deux conjoints pendant 12 ou 13 jours, les jeunes restent au nid jusqu’à l’âge d’un mois, après quoi, ils s’émancipent. La fauvette à lunettes ne mérite guère son nom, car les lunettes sont invisibles. Insectivores, ils cherchent leurs proies dans les buissons rabougris, sur les collines couvertes de cistes, soudes et autres plantes. Sa longueur est de 12 cm 5 ; et son poids de 10 grammes.

Classe : oiseaux ; Ordre : passériformes ; Famille : muscicapidés ; Espèce : Sylvia conspicillata.

Courrières (Silo)

mars 12th, 2006


Courrières (Silo), originally uploaded by patriarch38.

Le 10 mars 1906, la mine de Courrières explose !

Cette photo, plutôt qu’une autre, tout simplement pour rappeler que 270 familles ont vu les leurs enterrés dans une fosse commune, appelée « silo » par les mineurs, car ils n’ont pu être identifiés.

Ce jour là, 1800 mineurs descendent dans les entrailles de la terre. Quelques mineurs, devant la nervosité anormale des chevaux, ne le font pas. Signe qui confirme les analyses de Pierre Simon, délégué mineur, qui depuis quelques jours signale la présence de poussière de charbon dans les galeries, et note, une semaine auparavant, « il serait urgent de faire une trouée….on suffoque ! » Pire encore, depuis quelques jours un incendie couvait à la cote-180, qui était susceptible de dégager du gaz hautement inflammable. L’ouvrier propose d’inonder la veine, « ce qui occasionnerait un arrêt de travail de 2 à 3 jours », la direction refuse et préfère « emmurer » le feu. D’ailleurs, la mine est réputée si sûr, que les mineurs ne sont pas équipés de lampes de sécurité Wolf, mais de simples lampes à huile à feu nu.

A 6 h 30, les rares hommes qui sont encore sur le carreau de la mine, entendent une première explosion, assez faible, puis une séries de bruits sourds, c’est la progression de cet ouragan de feu, qui ravage en quelques instants 110km de galeries. Un instant plus tard, une poignée d’hommes hagards surgissent du puits II, persuadés qu’ils sont les seuls survivants à être sortis de cet enfer. Les secours s’organisent immédiatement et des mineurs de Westphalie viennent en aide à leurs collègues français. 600 rescapés, blessés pour la plupart, seront extraits par les sauveteurs. Alors que seulement 100 de corps ont été remonté et que les mineurs pensent qu’au moins 800 ont pu survivrent dans les galeries, la compagnie annonce qu’elle interrompt les recherches. Les mineurs ne sont pas d’accord et veulent poursuivre les recherches.

Avec l’appui du gouvernement de Clémenceau, qui fait intervenir l’armée, un face à face se développe sur les corons. Voilà que ce produit un événement qui donne raison à la conscience civique des mineurs, le 30 mars 13 « hommes » (oui, car les deux plus jeunes n’ont que 13 ans), sortent par un puit d’aération. Pendant 20 jours, dans l’obscurité totale, enjambant les cadavres des chevaux et de leurs camarades, mangeant l’avoine et les cadavres des chevaux, allant même jusqu’à boire leur urine, ils ont avancés avec espoir. Ils ont même dû, à la pioche, démolir le mur qui barricadait la porte de sortie de la galerie. Le lendemain, un autre rescapé jaillit de ce tombeau, ainsi que sont retrouvés 3 chevaux vivants. Alors la grève s’intensifie et se propage à tout le bassin du nord, plus de 50 000 mineurs débraillent. Les compagnies qui partagent entre 6 à 7 millions de francs –or aux actionnaires, et Clémenceau qui fait propagé que ce mouvement est un complot « bonapartisto-communiste », font arrêter les mineurs syndicalistes (mais pas le permanent qui est tout simplement aussi député). Clémenceau fait saisir le registre où sont inscrites toutes les remarques des délégués mineurs, en ce qui concernent le travail et la sécurité.

Et dans le même temps, fait intervenir la cavalerie, appuyée par un régiment de fantassins. Le 8 mai 1906, les mineurs reprennent le travail, avec comme seuls acquits : une augmentation de salaire de 10%, ce qui les ramène à celui qu’ils avaient en 1902 (non ! ce n’est pas une erreur) et la garantie leurs a été donné, du respect à leur « liberté de conscience ». La compagnie, elle se trouve laver de toutes responsabilités et exempter de poursuite. Il y aurait donc eu 1099 victimes, parmi lesquelles des enfants, dont le plus jeune n’avait que 10 ans. Beaucoup de ces jeunes avaient été « placés » par les services de l’assistance publique de l’Oise. (Pourquoi de l’Oise ?)

Cette catastrophe annoncée, aura non seulement fait 1099 victimes, mais aussi 562 veuves et 1133 orphelins. Pour qu’elle soit honnête, une commémoration se doit d’être complète.

Depuis, il y a eu les maladies professionnelles, infligées aux travailleurs alors que les instances économiques et politiques connaissaient les risques courus par les ouvriers pratiquants certains métiers. C’est aussi mortel, mais moins « frappant », il n’y a donc rien de changer, malgré un siècle passé !!

Bison d’Europe

mars 10th, 2006


Bison d’Europe, originally uploaded by patriarch38.

On a réussi à le sauver in extremis de l’extinction.

Le bison d’Europe est le plus grand animal de notre faune indigène. Il est apparenté au bison d’Amérique, duquel il se distingue par sa taille supérieur et l’absence de la grande bosse sur les épaules. C’est un animal qui foisonnait, il y a des milliers d’années.

Le poids des adultes mâles varie de 400 à 900kg et leur taille au garrot peut atteindre 1 mètre 88, longueur du corps 2 mètres 70. Les femelles sont plus petites, avec un poids oscillant entre 320 et 650kg et la partie antérieure du corps, moins développée. La queue est de 80cm. Le corps des bisons d’Europe est recouvert de poils gris marron et le haut des pattes antérieures est couvert de longs poils formant une barbe. Les bisons d’Europe (mâles comme femelles) possèdent une paire de cornes situées en haut de la tête. A la naissance, les petits ont un pelage rosé et sont de petite taille. Ils pèsent entre 16 et 35 kg. Leur longévité et de 30 ans.

Il y a deux périodes dans le cycle de vie annuel de l’animal. Période hivernale où ils se regroupent car la nourriture est précaire, et la période d’abondance où ils se dispersent. Les femelles et les jeunes âgés de 2 à 3 ans formant un groupe, occasionnellement des taureaux adultes. Le meneur des groupes mixtes est généralement une vieille femelle ayant un veau. Les groupes de taureaux sont moins conséquent 3 à 4 mâles, parfois jusqu’à 9 individus (rarement).

Ils sont adaptés à l’utilisation d’une diversité de plantes. Leur rumen (chambre stomacale) peut avoir une capacité de 100 litres. Ils consomment un très grand nombre de plantes, bien que 10 à 20 espèces bien accessibles et abondantes leurs suffissent. Ecorces, feuilles d’arbres et arbustes sont également consommés.

Les sauvages ont une reproduction saisonnière quand ils sont dans un climat tempéré. Les veaux naissent à la saison la plus favorable pour leur développement : le printemps. Les mâles ne conduisent jamais les troupeaux. Ils deviennent matures sexuellement dans leur troisième année. La période d’accouplement se situe entre Août et début Octobre. Les femelles deviennent réceptives dans leur troisième année et le premier veau naît vers la quatrième année. La période de gestation dure 264 jours environ. Elle ne donne naissance qu’à un veau (les jumeaux sont très rares). La durée de l’allaitement est de 6 mois.

Depuis le début du siècle, il s’est rapidement raréfié et a même complètement disparu à l’état de sauvage. Au début, ils furent sauvés de l’extinction, grâce à de nombreux parcs (185 sites connus en 1997, dont 36 (spécialement des zoos, n’ont que des mâles) En 2002, il était annoncé 3080 bisons d’Europe dans le monde entier, dont 1895 ayant une liberté totale ou partielle. Le plus grands nombres se situent en Pologne (703), Ukraine (524), Allemagne (468), Biélorussie (390) et Russie (262).

Classe : mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : bovidés ; Espèce : Bison bonasus.

Echasse.blanche

mars 9th, 2006


Echasse.blanche, originally uploaded by patriarch38.

A quoi lui servent ses longues jambes ?

L’échasse qui est un oiseau des marais assez peu fréquent chez nous, est apparenté de près à l’avocette et à l’ibis. Elle est caractérisée par la longueur démesurée de ses pattes très fines. De tous les échassiers, seuls les flamants possèdent de si longues jambes.

L’échasse blanche est un élégant limicole ne pouvant être confondu, avec son bec noir, droit et fin comme une aiguille et ses longues pattes de couleur rose. Elle semble fragile sur ses longues pattes qui sont si fines. En vol, elle les tient en extension, et elles dépassent largement la queue. Son plumage est blanc dessous et noir dessus. Le mâles est plus grand, a un dessus tout noir à reflet métallique vert ; tandis que la femelle a un dos brun noir brillant qui contraste avec ses ailes noires. La femelle a la tête blanche, parfois maculée, tandis que le mâle arbore une nuque noire en plumage nuptial. En hiver, mâle et femelle ont la tête entièrement blanche. Les ailes pointues sont entièrement noires chez l’adulte. Les juvéniles ont la tête et le cou grisâtres ; ainsi qu’un manteau brun moins foncé que celui des adultes. Leurs pattes sont gris-brun à nuance chair. A son éclosion les pattes du poussin, sont aussi courtes que celles d’un poussin de poule, celles-ci s’allongent au fur et à mesure de la croissance. A la fin du printemps, ils ressemblent pour la plupart aux adultes.

Moins sociable que l’avocette, elle vit par couples et en petits groupes de 10 à 20 individus. Sa démarche est aussi gracieuse que son vol. Avançant à petit pas mesurés, elle lève haut les pattes pour les poser ensuite avec délicatesse sur le sol. Elle vole en battant rapidement des ailes. Ses pattes lui permettent de patauger en eau assez profonde, mais elle recueille sa nourriture en surface, se saisissant avec agilité des insectes qui y évoluent. Mais elle va aussi de son long bec, au fond du lit, pour y déloger quelques crustacées. Le nid est construit dans une petite dépression du sol dans la vase ou le sable, souvent sur un îlot en eau peu profonde. Il est placé dans la végétation clairsemée et est constitué de brindilles enchevêtrées, garni d’herbes ou de feuilles. De 3 à 4 petits, l’incubation dure de 25 à 26 jours. Les jeunes sont nidifuges, prennent leur émancipation entre le 28 et 32ème jour, en même temps que leur envol. Maturité vers 2 ans.

Les populations septentrionales sont migratrices, elles hivernent en Afrique tropicale, mais certains individus de Méditerranée et de l’Afrique du nord sont sédentaires. Selon les années, elles viennent nicher en Camargue et les Dombes, et compte tenu de l’évolution du climat, on peut les voir monter jusque dans le nord du pays et même en Belgique.

Taille : de 35 à 40 cm ; (dont le bec : 6,5cm ; et les pattes de 14 à 17cm) ; Envergure : 67-83cm ; Poids : 160-200grammes. Longévité : 10 ans.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Charadriiformes ; Famille : Récurvirostridés ; Espèce : Himantopus himantopus ;

Mouflon

mars 8th, 2006


Mouflon, originally uploaded by patriarch38.

C’est le plus proche cousin du mouton.

Le mouflon de Corse, ou mouflon d’Europe, est apparenté à plusieurs autres espèces, qui vivent dans les contrées montagneuses d’Asie, d’Asie, d’Afrique septentrionale et d’Amérique du nord. Animal trapu, il est une figure emblématique de la Corse puisqu’il la peuple depuis plus de 8 000 ans. Il a été réintroduit dans d’autres régions montagneuses du sud de la France, puisque la montagne est son terrain de prédilection grâce à son agilité.

Ce sont les parents sauvages de nos moutons, et l’une des espèces asiatiques, constitue l’ancêtre de nos races domestiques. Le mouflon de Corse a une fourrure épaisse et rude, de couleur brune. Ils sont reconnaissables par leurs cornes en spirales pour les mâles et légèrement courbées pour les femelles. Comme le bouquetin, la structure annelée de ses cornes permet de déterminer son âge. C’est un animal diurne qui est principalement actif à l’aube et avant le crépuscule. Il broute lorsque la rosée rend l’herbe plus savoureuse, et se repose la journée sur quelque corniche.

Il vit dans les terrains rocailleux ; il grimpe et saute avec aisance d’un rocher à l’autre, tout comme le bouquetin qui, lui, est apparenté aux chèvres. Ils vivent en troupeaux séparés, mâles d’un côté et femelles de l’autres, sauf pendant la saison des amours. A l’entrée de l’automne, les mâles rejoignent les femelles, et commencent alors de furieux combats pour la possession des femelles. Ces affrontements bien que violents sont rarement dangereux et constituent un rituel de parade nuptiale. Il se nourrit d’herbes, de mousses, bourgeons, écorces, et fruits. Il ne mange que rarement des brindilles et arbrisseaux.

Le poids de l’adulte varie de 25 à 50 kg, la longueur de ses cornes est de 85 cm et pèsent 4,5 à 6 kg ; il mesure environ 0,80 à 1 mètre ; mange de 4 à 8,5 Kg de fourrage jour. La femelle porte de très petites cornes et ne se battent pas. Elles se consacrent leur temps à l’élevage de leurs agneaux, auxquels elles vouent des soins attentifs. La gestation est de 147 à 159 jours.

Classe : mammifères ; Ordre : artiodactyles ; Famille :Bovidés ; Espèce : Ovis musimon.

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