Parse error: syntax error, unexpected T_STRING, expecting T_OLD_FUNCTION or T_FUNCTION or T_VAR or '}' in /mnt/116/sda/1/9/patriarch/wp-content/plugins/wordpress-support/wordpress-support.php(10) : runtime-created function(1) : eval()'d code(1) : eval()'d code on line 1
De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2006» mars

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Le Mime

mars 31st, 2006


Le Mime, originally uploaded by patriarch38.

Il imite le chant d’autres oiseaux, est ce la raison de son nom ?

Les quelques 31 espèces de mimes constituent une famille propre. Par leur allure générale, ces oiseaux ressemblent à des merles, dont ils ont également la taille. L’espèce ci-dessus est le mime curvirostre, ou mime à bec recourbé. En réalité tous les mimes ont un bec plus ou moins long et plus ou moins recourbé. Tous les mimidés, habitent le Nouveau Monde ; il y en a plusieurs espèces en Amérique septentrionale, mais la plupart d’entre eux vivent dans les régions tropicales. Certains mimes ont élu domicile dans les îles, où ils sont endémiques.

Le mime est un oiseau terrestre, qui passe la plus grande partie de sa vie active au sol. Cela ne l’empêche nullement de voler et de se percher sur des arbres. A terre, il court et sautille rapidement ; son activité est débordante. Certaines espèces, plus terrestres que d’autres, ont sérieusement pâti de cette habitude, et leurs populations s’amenuisent en raisons des prédations continuelles des chats, rats, et mangoustes. La plupart des mimes font preuve de beaucoup de méfiance vis-à-vis de l’homme. Quoique, les espèces insulaires semblent beaucoup moins craintives, puisqu’aux Galapagos, il n’est pas rare de voir des mimes si curieux qu’ils viennent sur les chaussures des touristes pour tirailler les lacets.

Le chant des mimes est très mélodieux et ils possèdent en plus, le don extraordinaire de pouvoir imiter le chant de beaucoup d’autres oiseaux. Bien des ornithologues distingués, ont été leurrés par un mime reproduisant à la perfection le chant d’un autre oiseau. Le mime se nourrit que d’insectes et de baies. La femelle pond de 3 à 6 œufs, à raison de 2 à 3 couvées pas an, l’incubation dure de 11 à 14 jours. Les jeunes quittent le nid à l’âge de 15 à 17 jours. La taille adulte varie de 26 à 28 cm.

Classe : Oiseaux ; Ordres : Passériformes ; Famille : Mimidés ; Espèces : Toxostoma curvirostris

Le Hutia de la Jamaïque

mars 30th, 2006


Le Hutia de la Jamaïque, originally uploaded by patriarch38.

Il y en a de moins en moins !

Le hutia est apparenté au coypou. Il en existait une dizaine d’espèce, en majorité disparues maintenant. Seules subsistent encore quelques espèces, comme le hutia de Jamaïque, lui-même sérieusement menacé d’extinction. De toujours les populations autochtones des Antilles chassèrent les Hutias ; ils en consommaient la chair tendre et succulente. Il mesure de 33 à 45 cm, avec une queue de 3 à 6 cm, avec un poids de 3,5 à 4,5 kg environ.
L’arrivée des colons européens a accéléré le processus de raréfaction de ces intéressants rongeurs, ils ne manifestent d’ailleurs que fort peu de crainte à l’égard de l’homme (à tort d’ailleurs). Leur capture n’offre pas de difficultés majeures ; aussi n’est ce maintenant que dans les endroits inaccessibles, dernier refuge, que vivent les hutias. Encore faut il tenir compte du péril que représentent les mangoustes, qui en sont très friands. Elles pullulent littéralement dans certaines îles des Caraïbes.

A la Jamaïque, seules les hautes montagnes aux corniches rocheuses escarpées sont heureusement, restées vierges de mangoustes, et ….des chasseurs autochtones, rebutés par la difficulté d’aller là haut les chasser. De temps à autre on parvient à en capturer des exemplaires vivants ; ils sont transférés dans les jardins zoologiques. Chez les rongeurs, primitivement dépourvus de prédateurs et d’ennemis naturels, ils pouvaient en être autrement. Le hutia de Cuba vit dans les régions forestières, et marécageuses. La plupart des 10 espèces de hutias, qui vivent de végétaux et de lézards ont une population en constante diminution. Presque toutes les espèces vivent dans les arbres et les deux espèces à queue préhensile sont d’excellents grimpeurs. L’espèce la plus grande « Capromys plorides » a à peu près la taille d’un gros chat domestique. Jusqu’à 60 cm, une queue de 15 à 30cm, et un poids pouvant aller jusqu’à 8,5 kg. La maturité est vers 10 mois, la période d’accouplement dure toute l’année. La portée est de 1 à 3 petits, la période de gestation de 110 à 140 jours. Habituellement il y a une durée de 2 mois entre deux gestations. Le régime alimentaire se compose de : feuilles, écorces, fruits, petits animaux, lézards… Sa longévité en captivité est brève. : 1 à 2 ans.

Classe : mammifères ; Ordre : Rongeurs ; Sous Ordre : Hystricomorphes ; Famille : Capromyidés ; Espèce : Geocapromys browni.

La Poule sultane

mars 28th, 2006


La Poule sultane, originally uploaded by patriarch38.

Elle porte un magnifique plumage violacé.

La poule sultane ou talève violacée est proche parente de la poule d’eau, dont on connaît deux espèces principales et de nombreuses sous-espèces. C’est un oiseau caractéristique des régions humides tropicales. Sa présence y est constatée partout où existent des lacs, des étangs et des marécages. Son plumage est en parti bleu, brillant au soleil, contrastant fortement avec le rouge de son bec et de ses pattes. D’une hauteur de 35 à 47 cm, elle voisine les 1 500 à 2 000 grammes.

Cet oiseau est assez énigmatique, car il est ou était répandu jusque dans les endroits les plus isolés ; toutes les îles, même les plus petites et les plus perdues au sein des océans, hébergent ou ont hébergé des poules sultanes. Sur plusieurs de ces îles (comme la Nouvelle-Calédonie), ces oiseaux sont actuellement éteints, le mystère demeurant entier sur la façon dont ils ont colonisé des terres aussi isolées des masses continentales.

Le régime alimentaire de la poule sultane est très varié. Il consiste en végétaux aquatiques, en graines et bourgeons, aussi bien qu’en matières animales. Tous les insectes, petits poissons, batraciens et autres créatures peuvent de venir ses victimes, car elle est très vorace. Elle établit des sortes de petites plates-formes sur lesquelles elle se rend avec sa proie, pour l’ingérer en toute quiétude. Une espèce africaine visite parfois les régions méditerranéennes de l’Europe et en particulier le sud de l’Espagne.

C’est un oiseau assez sociable, qui aime vivre en petites bandes. Elle s’isole cependant par couples à l’époque de la reproduction. Son nid volumineux est bâti en deux semaines. Tantôt c’est une construction flottante, tantôt il est posé sur le fond dans des lieux peu profonds, mais il est toujours entouré d’eau libre, par mesure de sécurité. Une petite rampe d’accès oblique est utilisée par les petits pour quitter le nid et y revenir. La femelle pond de 5 à 7 œufs et l’incubation dure de 21 à 24 jours. Les petits courent dès leur éclosion.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Gruiformes ; famille : Rallidés ; Espèce : Porphyrula martinica.

Le rat de Gambie

mars 27th, 2006


Le rat de Gambie, originally uploaded by patriarch38.

C’est le plus grand rat du monde.

Géant d’entre les rats, le rat de Gambie est véritablement impressionnant. Il ressemble assez bien au rat surmulot de nos contrées, mais outre sa taille beaucoup plus grande, il possède un museau plus massif. Il habite les milieux forestiers, mais on le rencontre également, quoique moins fréquemment, dans les savanes. Il lui faut des arbres, dans les troncs creux desquels, il trouve abri et s’installe. A défaut de troncs adéquats, en savane par exemple, le rat de Gambie s’adapte au milieu et construit son nid dans des anfractuosités de roches, sur les corniches des falaises et jusque dans les termitières.

C’est plutôt un animal solitaire. Son gîte est bien caché et plusieurs couloirs à orifices multiples y conduisent. Cette disposition permet à ce rat de gagner son repaire de toutes les directions et aussi de prendre la fuite par quelque sortie dérobée. Le rat de Gambie se dirige principalement par l’odorat, car on a constaté que sa vue est assez médiocre de jour comme de nuit. Ses longues moustaches ou vibrisses, constituent d’excellents organes tactiles. Malgré son air lourdaud, ce rongeur peur courir très vite et, lorsqu’il est pressé, il relève sa longue queue à la verticale.

Le régime alimentaire du rat de Gambie est varié et il dévore une quantité impressionnante de graines et de fruits, surtout oléagineux. Il peut occasionner de sérieux dégâts aux cultures agricoles. Comme le hamster, il possède des bajoues qui lui permettent d’y emmagasiner des aliments pour les transporter en lieu sûr, où il se mettra à les grignoter. La femelle met au monde 2 ou 3 petits, la gestation est de 42 jours. La longueur d’un adulte est de 24 à 45 cm, sa queue est de 36 à 46 cm. Poids adulte, un peu plus d’un kilogramme et sa longévité de 5 ans environ.

Actuellement et dans certains pays, on en fait l’élevage, pour le « grignoter », le vendre comme cobaye ou encore l’utiliser comme découvreur de mines, où il excelle mieux que le chien. Non seulement parce qu’il est plus léger, mais aussi, parce qu’il a un caractère moins joueur et un flair très développé (après un CPE de 6 semaines seulement d’initiation à son travail) !! Il est très employé en Rwanda où ailleurs, pour le déminage (surtout les mines anti-personnelles)

Classe : Mammifères ; Ordre : Rongeurs ; Sous Ordre : Myomorphes ; Famille : Muridés ; Espèce :Cricetomys gambianus.

Le Hoko

mars 26th, 2006


Le Hoko, originally uploaded by patriarch38.

Un gallinacé très primitif d’Amérique tropicale.

Le hocco, dont on connaît une douzaine d’espèces, est un grand oiseau de la taille d’un dindon. Il est apparenté d’assez loin aux faisans et aux poules , mais les spécialistes le considèrent comme le gallinacé le plus primitif. C’est un étrange oiseau, caractérisé par des excroissances cornées, osseuses ou cutanées, qui ornent le bec et la tête, et qui le plus souvent sont vivement colorées,comme sur ce Mitu mitu. Ces attributs, particuliers aux individus des deux sexes, varient selon les espèces. Certains hoccos se tiennent sur les arbres, d’autres préfèrent vivre sur le sol ou parmi les branches basses, mais tous ne se rencontrent que dans la forêt tropicale de plaine ou de montagne.

Le Hocco s’alimente de graines, de bourgeons et de fruits, mais il ne dédaigne pas les insectes et les différents petits animaux qu’il rencontre dans son domaine. C’est un oiseau très sédentaire, qui vit cantonné sur un petit territoire, duquel il ne s’éloigne jamais. L’une des particularités du Hocco est l’allongement extrême de sa trachée sur toute la longueur ventrale et fait même parfois plusieurs boucles. On suppose qu’elle a pour fonction d’amplifier les sons émis par l’oiseau. L’appel du Hocco est une sorte de beuglement voilé, qui s’entend de très loin.

A l’époque de la reproduction, le mâle appelle une femelle qui se tient dans les environs, puis il se pavane devant elle pour lui faire l’opulence de son plumage, sous toutes ses faces, à défaut d’un beau ramage. La femelle, pond 3 à 7 œufs qu’elle va couver 30 jours. Le hocco fait 65 cm de long pour un poids adulte de 3,5 à 4 kg. On chasse assidûment le Hocco, car c’est un fameux gibier, qui remplace avantageusement la dinde.

Classe : Oiseaux ; Ordre : galliformes ; Famille : Cracidés ; Espèce : Mitu mitu ( Hocco mitou).

Le Dik-Dik

mars 24th, 2006


Le Dik-Dik, originally uploaded by patriarch38.

Une antilope de la taille d’un lièvre.

Les quelques espèces de Dik-Dik sont principalement répandues en Afrique orientale. Il porte ce nom singulier en raison des cris qu’il pousse lorsqu’il est inquiet et que l’onomatopée « dik-dik » peut émettre un sifflement aigu, très sonore, qu’il répète plusieurs fois. Loin d’être rare, le Dik-Dik mène une existence relativement paisible, parce que l’homme ne le pourchasse pas. Sa chair est sans valeur et sa faible taille, grâce à laquelle il peut aisément se cacher et disparaître totalement au cœur d’un fourré épineux, lui servent d’atouts majeurs pour décourager un éventuel chasseur.

Le Dik-Dik compte au nombre des plus petites antilopes. C’est un animal solitaire, qui vit par couple ou plus rarement en petits groupes familiaux. Il est extrêmement timide et toujours prêt à s’enfuir. Lorsqu’il le peut, il se tapit immobile sur place, sa coloration brun-fauve le rendant difficile à distinguer parmi les herbes sèches. De plus pour fuir ; il bondit de gauche à droite, à la manière d’un lièvre, d’une façon désordonnée.

Il évite les forêts denses et se complaît dans les savanes, plus ou moins, fortement boisées. Buissons et fourrés lui sont indispensables. Le Dik-Dik est surtout nocturne, et c’est après la fin du crépuscule qu’il quitte son gîte diurne pour aller brouter les feuilles, bourgeons et graines des acacias et autres essences. L’herbe entre également dans son régime alimentaire, mais dans une proportion moindre que les feuilles. Son museau allongé en forme de courte trompe lui permet de cueillir les feuilles à la façon du Tapir et de l’Okapi.

La femelle met bas d’un petit, parfois 2. La gestation dure de 169 à 174 jours et le poids du petit est de 600 à 700 grammes. Adulte, il est long de 52 à 67 cm ; avec une queue de 3 à 6 cm. La hauteur à l’épaule est de 30 à 40 cm et pèse de 3 à 5 kg.

Classe : mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : Bovidés. Espèce Madoqua saltania. = Dik-Dik de Salt.

Le Diamant à longue queue

mars 23rd, 2006


Diamant à longue queue, originally uploaded by patriarch38.

Le Diamant à longue queue, se reproduit bien en cage.

Ce sont des petits passereaux originaires d’Australie et des régions voisines de Nouvelle-Guinée. Il en existe une douzaine d’espèce, dont celui-ci : le« Poephila acuticauda » ou Diamant à longue queue, provenant d’Australie septentrionale. Il n’est pas toujours évident de distinguer le sexe de l’oiseau. En général la bavette du mâle et plus large et étendue que celle de la femelle, ainsi que la queue. Yeux marron foncé, bec rouge, pattes rouges. Et deux rectrices centrales extrêment effilées. Cependant, l’indice le plus fiable est (comme beaucoup d’espèces) que seul le mâle chante. C’est un chant composait de sifflements en roulades brèves et répétées. Il ne peut être confondu avec le cri d’appel qu’émet la femelle.

Le Diamant est un granivore. Il se nourrit de petites graines et de verdure, mais ne mange guère d’insectes. Dans la nature, toutes les espèces de Diamant vent en bandes nombreuses et se tiennent près du sol. Leurs territoires de prédilection sont les grandes étendues de prairies, où ils aiment à picorer les graines, qu’ils piquent à même les tiges, ou ramassent lorsqu’elles sont mûres et tombées à terre. Ces joyeuses bandes se déplacent en pépiant, car ils maintiennent constamment un contact acoustique entre eux. Ce ne sont pas des chanteurs émérites.

Très prolifiques, les diamants se reproduisent pratiquement toute l’année, par 2 ou 3 couvées annuelles, de 4 à 8 petits, avec une incubation de 12 à 14 jours. La taille d’un adulte est de 12 à 16 cm. Ils bâtissent leur petit nid dans un buisson ou sur un arbrisseau. En Australie, on a trouvé des diamants nichant dans les herbes, sur le sol, et même jusque dans les terriers de lapin abandonnés, où ils avaient construit leur nid près de l’entrée. S’il se reproduit bien en cage, il faut cependant veiller à maintenir cet oiseau en couple et ne pas y joindre d’autres espèces de Diamant, car celui ne cousine pas très bien. Sans cesse en mouvement, ils passent une partie de leur temps au sol où ils sautillent gaiement à la recherche de graines. Ce sont aussi de redoutables chasseurs de mites et de papillons. Ils préfèrent de loin, une volière avec quelques arbustes qu’un « cage d’exhibition »

Devant la razzia qu’il subissait, le gouvernement Australien, depuis plusieurs années en a interdit l’exportation. Il s’emblerait donc que ceux qui sont en commerce, soient des Diamants d’élevage.
Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Estrildidés ; Espèce : Poephila acuticauta.

Le Putois

mars 22nd, 2006


Le Putois, originally uploaded by patriarch38.

Il dégage une odeur repoussante lorsqu’il est alarmé.

Son nom de putois, vient du latin : putere=puer, et c’est véritablement « une bête puante », comme l’appellent volontiers les campagnards. Il est apparenté à la fouine et à la martre. Il est largement répandu et nullement rare. Cependant, en raison de ses périodes d’activité exclusivement nocturnes, on le voit rarement. Cette constatation est valable pour la plupart des petits carnassiers vivant dans les régions tempérées.

Il n’est pas possible de le confondre avec un autre mustélidé, car il est très caractéristique, avec son corps assez trapu, sa queue courte mais touffue, son masque clair couvrant partiellement sa face. La coloration du putois varie considérablement, allant du brun foncé au brun roux assez clair. C’est un habitant des campagnes ouvertes, et on le trouve dans les haies, taillis, bordures d’étangs, de ruisseaux et de marécages. On peut aussi le trouver près et même dans les habitations. Il arrive même qu’il s’établisse au voisinage des fermes, gare alors aux dégâts qu’il peut occasionner. Cependant avec du bon grillage et des fondations assez robustes du poulailler, ces « dames » ne craignent rien. Sa répartition est uniforme en France. Il mesure de la tête à son extrémité de queue 50 cm environs ; pour un poids adulte de 500 à 1200 grammes. Avec une longévité de 8 à 10 ans.

En montagne, ce petit animal monte jusqu’à 2000 mètres d’altitude. Son régime alimentaire comporte absolument tous les petits animaux qui vivent dans son habitat. Il est aussi friand de grenouilles et de poissons, car il fréquente beaucoup les abords d’étangs et des cours d’eaux et qu’il nage et plonge aussi bien que son cousin le vison. Il est l’ancêtre sauvage du furet domestique. Lorsqu’il est effrayé, le putois exhale une forte odeur très pénétrante, à caractère musqué, que sécrètent deux glandes odorantes anales.

Les mâles vivent en ermite (sauf pendant la période de reproduction). C’est donc aux femelles qu’incombe la charge de perpétuer l’espèce. Cette période commence au mois de mars. Elle s’accompagne de cris et de nombreuses poursuites. Un mois et demi après, la femelle met bas 4 à 6 petits. Il n’y a qu’une portée par an, mais la femelle pourrait très bien en faire 2. (Ce qui laisse supposer que le mâle, ne l’est moins qu’il ne le pense ! « NDRL »). Les petits n’ouvrent les yeux qu’à 30 ou 35 jours ; la durée d’allaitement est de 4 à 5 semaines. La maturité sexuelle vers 9 à 12 mois.

Classe : Mammifères ; Ordre : Carnivores ; famille Mustélidés ; espèce : Mustela putorius.

Aigle Criard

mars 21st, 2006


Aigle Criard, originally uploaded by patriarch38.

Cette “photo” est une aquarelle de Serge Nicolle.

Son cri est semblable au jappement d’un jeune chien. On dit de lui, q’il trompette ou glapit !

Très proche de l’aigle pomarin avec lequel il est facile de le confondre, l’aigle criard adulte s’en distingue par son plumage plus foncé et la présence (parfois absente) d’une marque claire à la base de la queue. Le critère le plus typique est visible en vol, avec un contraste différent visible dans le dessous des ailes : chez l’aigle criard, les couvertures sous-alaires sont plus sombres que les primaires. Chez l’aigle pomarin : c’est le contraire. Il existe une forme de couleur beige clair dite « fulvescencs ». Elle se reproduit depuis la Pologne à l’Est vers l’Asie. Son allure est aussi moins fine, quoique, en vol, sa tête et son cou ressortent davantage du bord d’attache des ailes.

Il est surtout un oiseau asiatique, de plus il ne migre pas à grande distance, se contentant d’aller dans le sud- est de l’Europe et autour de la Méditerranée orientale. Préférant le voisinage des étangs, des lacs, des fleuves et des marais, l’aigle criard chasse également dans les prairies et les champs. Il a un régime très varié et s’empare de toutes sortes d’animaux de taille réduite ou moyenne : Rongeurs, batraciens, lézards, reptiles, oiseaux. Il ne dédaigne pas les animaux mourants ou malades dont il peut s’emparer sans aucune peine. Il peut capturer ses proies à la suite de vols planés exploratoires.

Il niche dans les forêts à proximité d’un point d’eau. Il utilise un ancien nid de rapace ou bien il le construit lui-même à une hauteur entre 8 et 12 mètres, toujours à proximité d’un point d’eau. En Mai ou Juin, la femelle pond 2 œufs dont l’incubation dure 41 jours. La femelle commence à couver à partir du 1er œuf alors que le mâle prend en charge le ravitaillement. Les aiglons gardent le nid 60 à 65 jours. Ils quittent les zones de reproduction de Septembre à la fin Octobre, en direction du nord de l’Egypte, la Turquie, l’Irak, l’Inde et le sud de la Chine. Ils regagnent leur quartier d’été à la mi-Avril.

Autrefois, les tartares l’employaient avec succès pour chasser le lièvre, le renard, l’antilope et le loup. Trop lourd pour le tenir sur un gantelet, à la manière des fauconniers, ils le plaçaient sur le devant de leur selle, et le moment, le lançaient sur la proie.

Longueur adulte : 65 cm ; Envergure : 1,70 mètre ; Poids : 1600 à 3000 grammes.

Boeuf musqué.

mars 20th, 2006


Boeuf musqué., originally uploaded by patriarch38.

Il est en passe de devenir un nouvel animal domestique.

Cet étonnant mammifère constitue le maillon intermédiaire entre les bœufs et les moutons. En fait, il n’est ni l’un ni l’autre et se trouve complètement isolé dans la classification zoologique. Le domaine du bœuf musqué s’étend à travers le Grand-Nord, couvrant les régions les plus froides. Aucun autre herbivore ne parvient à se maintenir dans des toundras aussi pauvres, et que la neige recouvre une grande partie de l’année.

Son garrot prononcé et sa longue robe noire, qui font paraître ses pattes encore plus courtes, le font à première vue ressembler au bison. En réalité, il s’apparente davantage aux mouflons et aux chèvres. Pas très grand, le garrot d’un mâle arrive environ à la hauteur de la poitrine d’un homme (43 à 51 cm). Le poids des bœufs musqués, avec leur constitution massive est assez lourd. Le mâle, entre 300 et 400 kg, et les femelles environ 90 kg de moins. Mâles et femelles portent des cornes. Chez le mâle, les bases de chaque corne s’avancent sur le front et se rencontrent pour former une bosse dure de corne et d’os d’une épaisseur pouvant atteindre 10 cm. Les cornes moins massives, mais tout aussi pointues des femelles sont séparées par une bande de fourrure sur le front. Une glande pré-orbitaire à sécrétion odorante, à peine visible, car elle est presque entièrement recouverte de fourrures, est présente en avant de chaque œil.
C’est grâce à son extraordinaire manteau que le bœuf musqué n’est pas incommodé quand le température descend sous -40° C et que le vent fait rage. Ce manteau se compose d’une toison laineuse isolante, recouverte de grands poils ou jarres. Sa laine est plus forte et 8 fois plus chaude que celle du mouton, et plus fine que le cachemire. Ils perdent cette toison vers le milieu de l’été. Chaque boeuf peut produire 2 à 3 Kg de laine par an.Ses sabots arrondis, moins larges que ceux du caribou, lui permettent cependant de ne pas s’enfoncer dans la neige. Les antérieurs sont plus larges que les postérieurs et lui permettent de creuser la neige en quête de nourriture.

A la saison du rut, la harde se divise en petits groupes d’un mâle dominant entouré de plusieurs femelles adultes, de petits et de jeunes mâles préados. Les vieux mâles quittent la harde (à cause de conflit bien souvent), vivent en solitaires ou se joignent à d’autres taureaux, jusqu’à ce que la période d’accouplement soit terminée. La femelle met bas un petit, après une gestation de 9 mois. La maturité sexuelle vient à 5 ans. La longévité de 20 ans. Il a un corps d’une longueur de 1,90 à 2,30 mètres et une queue de 90 cm à 1 mètre. Les cornes d’un mâle peuvent atteindre 70cm.

Longtemps chassé pour sa fourrure et sa chair succulente, il ne fut sauvé que grâce à des mesures de protection, qui arrêtèrent l’hécatombe. De nos jours, on rencontre des populations indigènes (non introduites) au Groenland (20 000 individus) et 85 000 au Canada, principalement dans les îles arctiques (Banks et Victoria). Sur le continent Canadien 14 000 individus vers le golfe de la reine Maud, au nord du Grand lac de l’Ours, et dans le nord-est du district du Keewatin. Il y a aussi des populations introduites en Alaska, (vers le Yukon), en Norvège et en Russie.

Classe : mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : Bovidés ; Espèce : Ovibos moschatus.

« Previous Entries