avril 6th, 2006
Le chirogale est un très petit primate primitif, appartenant à la famille des Lémuridés ou lémuriens, propres à Madagascar, et dont il existe trois espèces. Celui-ci est le grand chirogale ou cheirogaleus major, de taille légèrement supérieure à celle des deux autres : le chirogale à oreilles poilues (cheirogaleus trichotis) et le chirogale intermédiaire (cheirogaleus intermedius.
Tous les chirogales, de même espèce que les autres lémuriens, sont sérieusement menacés de disparaître, car les forêts tombent sous la hache des exploitants et dans quelques temps, la belle île de Madagascar ne sera plus qu’un vaste cimetière biologique, après avoir perdu l’une après l’autre les plus extraordinaires espèces végétales et animales, qui soient au monde. Tête aplatie avec deux grands yeux. Les femelles sont dotées de 3 paires de mamelles. Il convient de préciser que le chirogale à oreilles poilues n’est connu que par un unique spécimen naturalisé, capturé et décrit en 1875 et conservé au Muséum de Paris.
Ils sont nocturnes et passent la journée endormis dans leurs nids , construits de branchettes et de feuilles et placée sur une fourche d’arbre ou dans un tronc creux. Il arrive parfois ; qu’un chirogale mette le nez à la fenêtre de jour, pour observer les alentours, lorsqu’il entend des bruits insolites. La femelle a 2 petits. La longueur du corps adulte est de 18 à 20 centimètres, la queue aussi de 17 à 20 centimètres. Avec un poids de 3,5 Kg. Sa longévité est de 7 ans en captivité.
Il se nourrit de fleurs, fruits, de bourgeons, de feuilles tendres, nectar, du miel et insectes, ainsi que des oisillons pris au nid. En se déplaçant, il joue un peu le rôle d’une abeille, disséminant, ça et là, le pollen. Ces animaux ce déplacent et évoluent sur les arbres à la manière des écureuils
Classe : Mammifères ; Ordre : Primates ; Sous ordre : Prosimiens ; Famille : Lémuridés ; Espèce : Cheirogaleus major.
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avril 5th, 2006
En Amérique, la famille à laquelle les fauvettes de l’Ancien Monde appartiennent, n’est représentée que par une dizaine d’espèces. Le polioptile gris-bleu est de celles-là, il a, effectivement, l’allure de ces petits oiseaux insectivores si connus en Europe. Peu craintif, il se tient dans les broussailles ou les arbres des lieux dégagés. Il est entièrement bleu grisâtre, avec une fine bande noir en travers du front, atteignant le dessus des yeux. Les ailes sont de couleur ardoise, avec les tertiaires bordées de blanc ; queue presque entièrement noire. Les côtés de la tête gris pâle, la partie inférieure blanche, mais poitrine et côtés lavés de gris bleuâtre.
Au Mexique, on l’a observé surtout entre 500 et 1500 mètres d’altitude. Le mâle lance des cris à la cadence de 65/85 par minutes. Sa voix est assez faible, mais peut être entendu même quand il couve. Mâle et femelle ont une coloration identique. Tous deux participent à la construction du nid ainsi qu’à l’incubation des œufs et nourrissage des oisillons.
Le nid est bâti avec des fleurs séchées, des herbes, des tiges et des feuilles. L’intérieur est tapissé de duvet végétal et de crins ; les parois externes sont ornées de lichens maintenus en place par des fragments de toiles d’araignées. (Un vrai village fleuri). Il se trouve sur un petit arbre, un palmier en général, vers 4,5 mètres de haut. Les deux oiseaux le commencent très tôt, avant même que les feuilles ne soient sorties ; il est donc facile de le repérer. Les œufs (3 à 5) sont bleu-vert sans mouchetures. Le plumage juvénile ne présente pas de tache. La longueur adulte est de 12 cm.
Migrateur : dans le centre et le nord des Etats-Unis, le polioptile gris-bleu va passer l’hiver dans le sud de ce pays ; et de là, jusqu’en Amérique centrale. Une espèce du même genre, habite les lieux désertiques du sud-ouest des Etats-Unis et le Mexique. Elle se distingue par sa tête noire et le dessous de sa queue en grande partie noire aussi. On la trouve aussi au Canada, mais seulement dans le sud de l’Ontario et du Québec.
Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Muscicapidés ; Espèce : Polioptila caerulea.
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avril 3rd, 2006
Le spermophile-antilope à une queue blanche est un écureuil terrestre bien sympathique, qui tient son nom de la manière de porter la queue haute comme le fait l’Antilocapre, d’où : white-tailed antelope squirrel.Il possède un queue moins densément touffue que les autres écureuil et, en général, l’animal la tient recourbée sur le dos.
Elle fait office de signal visuel : lorsqu’il est inquiet, il l’agite verticalement par à-coups. Outre ce moyen signalétique, le spermophile communique avec ses congénères par des cris et des grognements variés selon la situation. C’est un rongeur assez sociable qui forme des colonies.
Le spermophile creuse un terrier assez profond dont l’extrémité est une chambre sphérique dans laquelle naissent les petits. Une à deux couvées annuelles de 6 à 8 petits. On peut l’observer dans les zones rocheuses des canyons arides. C’est là, qu’il mène une activité très active, au rythme nycthéméral (durée de 24 heures) accusé : il est diurne et dort la nuit.
Sa nourriture consiste en graines, baies, fruits et racines, mais aussi en insectes. Cette espèce reste active toute l’année, sauf par les journées exceptionnellement froides, et ne tombe pas en léthargie hivernale comme les autres spermophiles américains. En automne, lorsque fruits et graines sont abondants, le spermophile-antilope accumule des réserves au fond de son terrier et dans des cachettes qu’il sait très bien retrouver durant la mauvaise saison.
De nombreux ennemis et prédateurs s’en prennent au spermophile antilope, mais il n’y a pas de danger à cela pour la survie de l’espèce, car elle est très prolifique, car la femelle, souvent, produit deux portées l’an.
Longueur du corps : 14 à 16 cm, de la queue : 6 à 10 cm ; poids adulte : 115 à 220 grammes.
Classe : Mammifères ; Ordre : Rongeurs ; Sous ordre : Sciuromorphes ; Famille : Sciuridés ; Espèces :Ammospermophilus leucurus.
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avril 1st, 2006
« Je ne suis pas partisan d’une démocratie des ultimatums. Nous avons des institutions démocratiques. Nous avons fait la révolution pour les obtenir ! (…)Quand une loi est votée par le parlement, conformément à l’esprit et à la règle de nos institutions, elle doit être appliquée. »
Voilà ce qu’a sèchement déclaré Chirac le 24 mars de Bruxelles, à propos du CPE, quelques minutes avant que Villepin reçoive les syndicats. Son fidèle lieutenant, Jean-Louis Debré, le président de l’Assemblée Nationale, s’était montré encore plus abrupt (comme hier soir d’ailleurs), le 14 mars sur Europe 1 : « Si maintenant , parce qu’il y a une manifestation, on remet en cause l’autorité et la légitimité de la loi, il n’y a plus de république » Quelle admirable fermeté ! Quelle intransigeance sur les principes.
Ces deux vieux compères semblent avoir perdu la mémoire. Le 24 juin 1984, le même Chirac défilait en tête de la manif géante de 1,5 million de personnes (pas de chipotage sur les chiffres) contre la réforme Savary de l’enseignement privé. Et ce, un mois après son vote par l’Assemblée nationale le 24 mai au terme d’un débat lui aussi écourté par la procédure de l’article 49-3 : coïncidence !
S’attachant ensuite à récupérer le succès politique de cette manif (retrait de la loi Savary le 12 juillet, (puis chute du gouvernement Mauroy, cinq jours plus tard); Chirac demandait carrément à Mitterrand, lors de l’université d’été du RPR, à la fin août 1984, de dissoudre l’Assemblée nationale.
Comme quoi dans l’esprit de Chirac le républicain, le pouvoir de la rue l’emportait à l’époque, non seulement sur la loi, mais sur ceux qui la font.
Article pour mémoire du Canard-Enchainé !
“Peut être que dans son esprit, la république n’existe que lorsqu’elle est de droite.” 
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