De l’aurore au crépuscule voir plus …

Corbeau de mer, originally uploaded by patriarch38.

Bruyant à souhait !

Les représentants de la famille des Sciénidés (elle compte quelque 150 espèces réparties dans une trentaines de genres) sont parmi les plus bruyants de tous les poissons marins. Celui que vous pouvez voir ici émet un bruit comparable à des coassements. Il ne mesure guère que 75cm et vit dans les eaux peu profondes. De plus, il affectionne tout particulièrement les prairies à zostères. (Herbe marine vivace, à feuilles linéaires, formant de vastes prairies sous- marines dites ‘’herbiers ‘’ ?

Présents dans l’océan Atlantique, il se rencontre surtout dans les mers Méditerranée et Adriatique. Il est souvent ramené par les pêcheurs, mais sa chair, pourtant comestible, est peu appréciée. Le coassement qu’il produit est dû à certains muscles dont l’extrémité est fixée sur un tendon situé juste au-dessus de la vessie natatoire. Lorsque les muscles se contractent (jusqu’à 25 fois par seconde), les parois de la vessie se mettent à vibrer, ce qui aboutit à l’amplification des bruits rendant ceux-ci audibles même sans hydrophone. Ce phénomène est d’ailleurs la source de très nombreuses anecdotes. Ce qui est vrai, lors de la dernière guerre, ces grogneurs parasitaient la détection des sous- marins.

Vivant près du fond, ‘’ ces corbeaux ‘’ se nourrissent de mollusques, de petits poissons et de crustacés, sa denture lui permettant de broyer même des coquilles assez dures. Quelques espèces de sciénidés vivent en eau douce. Comme le poisson- tambour (Aplodimatus grunniens), qui vit surtout dans les fleuves et les lacs de l’est de l’Amérique du Nord. Comparables à des roulements de tambour, les sons qu’il émet sont très difficiles à localiser. De ce fait, les indiens les attribuaient aux esprits. Ils forment des bancs importants au moment du frai.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Perciformes ; Famille : Sciénidés ; Genre & Espèce : Corvina nigra.

Faucon ardoisé, originally uploaded by patriarch38.

Il utilise l’énorme nid de l’ombrette.

Très proches du faucon ‘’concolore ‘’par sa coloration, cette espèce a cependant des habitudes différentes qui permettent de le distinguer dans les régions où les deux oiseaux cohabitent (C’est la cas en Afrique centrale et dans la région des sources du Nil). Le faucon ardoisé est un peu plus petit (30cm), plus clair et ses ailes sont plus courtes.

Il chasse de jour, avançant rapidement avec des battements d’ailes précipités. Il capture des insectes ailés (termites, criquets) qu’il prend par terre ou en vol, des lézards, des vers et, parfois seulement des petits mammifères, des amphibiens, et des chauves- souris. Sédentaire, il est peu commun et vit isolément ou par couples. Comme notre faucon crécerelle, ce rapace pratique souvent le vol sur place et surveille la savane d’une hauteur de 10 à 15 mètres. Il se perche souvent et paraît peu actif.

La nidification a lieu dans le nid d’un autre oiseau, un peu à la manière de nos présidents successifs, car ces rapaces ne construisent pas eux même le berceau de leur progéniture. Le faucon ardoisé adopte l’aire d’un autre rapace, parfois un arbre creux et assez souvent, vu qu’il est petit, l’énorme nid d’un échassier, l’ombrette par exemple.

Dans ce cas, l’élevage de la nichée est difficile à observer puisque le nid de l’ombrette est une grosse boule de branches. On ne voit les jeunes, (3 à 5), que peu de temps avant leur envol, quand ils sont nourris dans le tunnel d’accès. La ponte a lieu en avril au Nigeria et en Ouganda, en octobre en Tanzanie. La femelle assure seule la couvaison, mais sort pour manger ou recevoir la nourriture apportée par son compagnon dans le tunnel d’accès. A cette époque, le faucon ardoisé se montre particulièrement prudent et attentif. Les petits restent au nid 1 mois.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Falconiformes ; Famille : Falconidés ; Genre & Espèce : Falco ardosiaceus.

Phoque du Groenland, originally uploaded by patriarch38.

Ces petits sont victimes d’un affreux massacre.

Voici un animal qui mérite notre amitié, car les hommes auront beaucoup à se faire pardonner en ce qui concerne le phoque du Groenland. Le massacre a commencé dès la fin du 18ème siècle. Tout était vendu : la graisse, la fourrure, la viande. Chaque année dans le golfe du St Laurent on en tuait 100 000. A partir de 1960 les associations Commencèrent à alerter l’opinion publique. Il fallu attendre cependant 1987 pour que le commerce de peaux de bébés phoques soit interdit. Malheureusement, la chasse commerciale des phoques a repris au Canada. En 10 jours de chasse en 2005, le nombre de bébé phoques du Groenland massacré cruellement a approché les 250 000 individus.

La particularité biologique du phoque du Groenland, qui a incité l’Homme à s’intéresser à lui de façon si cruelle, et le fait que la femelle, après une gestation de 320 jours, met au monde son petit sur la banquise polaire. Après sa naissance le bébé phoque est allaité par sa mère pendant 15 jours, après quoi, elle l’abandonne pour reconstituer ses réserves en nourritures et pour aller s’accoupler avec les mâles qui l’attendent en mer. Et elle repart pour une nouvelle gestation.

Le petit orphelin reste absolument sans défense durant 3 à 4 semaines, jusqu’à ce que sa première mue soit achevée et que le doux manteau blanc, appelé lanugo, ait fait place à un pelage gris- brun tacheté de noir, parfaitement imperméable à l’eau. Chez les autres espèces de phoques, l’enfance se passe différemment. Le bébé mue en naissant ou quitte même le corps maternel avec son pelage définitif, après avoir mué dans le ventre de sa mère. Il peut alors se rendre à l’eau un ou deux jours après sa naissance.

Les bébés phoque du Groenland ou blanchons (nom qui leurs vient de la couleur immaculée de leur pelage), sont massacré au hakapiks, sorte de pic à glace, afin de ne pas gâcher les peaux, et le laps de temps est très court, puisqu’il est conditionné par la mue qui intervient ces 3 à 4 semaines où ils restent seuls sur la banquise. C’est surtout les conditions de « l’abatage » qui ont fait agir les associations de défense. Malgré ces massacres annuels, l’effectif du phoque du Groenland reste stable en se maintenant autour de 4 à 5 millions d’animaux. Dès qu’il a achevé sa mue, le bébé phoque plonge pour aller se nourrir de crevettes. Plus tard il se nourrit de poissons comme les adultes. S’il a pu rester 3 à 4 semaines sans être alimenté, c’est parce que le lait qu’il a reçu de sa mère pendant les 15 jours d’allaitement est extrêmement riche, ce qui permettait au blanchon de prendre 2,5 à 3 kg par jour. On estime qu’adulte sa nourriture ingérée par année voisine les 1 tonnes 500. Sa taille sera de 1 m 80 à 2 mètres, pour un poids de 180 kg. Sa longévité est de 42 ans. Sa capacité de plongée est de 20 minutes et la profondeur de 275 mètres.

Classe : Mammifères ; Ordre : Pinnipèdes ; Famille : Phocidés ; genre & Espèce : Phoca groenlandicus.

Sphénodon, originally uploaded by patriarch38.

Un véritable fossile vivant.

Le sphénodon, appel aussi ‘’Tuatara ‘’ ou ‘’hattérie ‘’, occupe une place particulière et isolée parmi les reptiles. Il est l’unique survivant d’un ordre, dont tous les autres membres se sont éteints depuis des millions d’années. C’est le seul survivant des rhynchocéphales, que l’on trouve uniquement en Nouvelle- Zélande. Cet archipel n’a jamais été colonisé par des lézards de grande taille qui auraient pu le concurrencer.

Ce reptile peut mesurer jusqu’à 80cm, mais dont la moyenne varie entre 50 et 65 cm, son poids pouvant dépasser 1 kg, est vraiment étonnant. Il n’a pas d’oreilles externes, et possède de chaque côté du crâne une grande ouverture. Son anatomie comme son squelette présentent beaucoup de particularités unique au monde. Il possède même un 3ème œil, appelé ‘’œil pinéal‘’ qui se trouve placé au sommet de son crâne et est dirigé vers le haut. On suppose que cet œil était un organe sensoriel fonctionnel et essentiel chez certains reptiles préhistoriques, mais on ne sait pas exactement qu’elle était sa fonction exacte. Aujourd’hui, cet œil n’est sans doute plus fonctionnel. Son autre particularité est qu’il ne respire que toutes les 7 secondes. Au repos, il peut même retenir sa respiration pendant 1 heure.

D’apparence massive, il évolue la tête haute. Sa crête dorsale et cervicale, constituée d’écailles cornées mobiles, lui a valu le surnom de ‘’Tuatara‘’ (porteur d’épines.) par les Moari. Comme les lézards, il est capable d’abandonner sa queue à un prédateur, mais la partie qui va repousser, n’aura sera plus courte que celle perdue et sa couleur sera différente ainsi que le dessin.

Le sphénodon se complait aux basses températures. Il souffre physiquement dès que le thermomètre s’élève au dessus de 15°C ; par contre un froid de -4 à -7°C ne l’empêche nullement de vaquer à ses occupations. Elles sont à vrai dire très réduites, car il se déplace peu et son appétit ne saurait servir d’exemple. Très frugal, il se contente d’araignées, d’insectes ou de quelques lombrics, sa digestion étant très lente. La nuit venue, il sort de son repaire, fait preuve de patience et dès qu’une proie passe à sa portée, la langue fait son office. Il broie et dépèce les coléoptères de petite taille. Sa mâchoire supérieure est équipée de deux rangées de dents et sa mâchoire inférieure une. Il peut également se repaître d’œufs ou des poussins.

Dès le mois d’octobre, la femelle creuse une cuvette dans le sol pour y déposer 5 à 15 œufs. Elle les recouvre de terre et les abandonne au bon soin de dame nature, car de tous les reptiles, l’incubation de ces œufs est la plus longue : 12 à 15 mois, selon la température ambiante. Les petits se développent lentement, car le aux de croissance dépend aussi de la température. Plus il fait chaud, plus il grandit vite. La croissance ne s’achève que vers 50 ans. Sa longévité de 60-65 ans bien que le record d’individus en captivité ait atteint 77 ans.

Classe : Reptiles ; Ordre : Rhynchocéphales ; Famille : Sphénodontidés ; Genre & Espèce : Spenodon punctatus.

Poisson-papillon demi-masqué, originally uploaded by patriarch38.

Ses yeux sont masqués par deux taches sombres.

Encore appelé poisson- papillon citron, ou encore poisson -papillon doré, en raison de sa couleur jaune, il doit son nom de demi- masqué à la grande tache noirâtre qui englobe et s’étend en arrière de l’œil et qui rappelle un masque. Pourvu d’une tache oculaire importante, cette espèce ne possède cependant pas l’ocelle ou faux œil, fréquent chez les chétodons.

Malgré ses couleurs très vives qui le rendent particulièrement visible dans son biotope de prédilection du golfe d’Aden, constitué de rochers volcaniques sombres, il échappe facilement aux prédateurs. Son corps élevé et aplati, caractéristique de la famille, et sa vivacité à se faufiler dans les fentes et anfractuosités inaccessibles lui assurent en effet la vie sauve.

Originaire de la Mer Rouge dont il est endémique, c’est une espèce extrêmement résistante et qui, pour son malheur, s’adapte très bien à la vie en aquarium.
Peu timide, très active, elle contribue très largement à l’animation de l’aquarium, acceptant sans difficultés toutes sortes de nourritures à pour poissons ‘’d’ornements.’’

Son museau est relativement court et moins ‘’tubiforme ‘’ que chez d’autres espèces de la famille, lui permettant ainsi d’ingurgiter des proies relativement grosses. Dans la nature, il vit en bandes de 10 à 15 individus. C’est un poisson très pacifique et inoffensif, ce qui augmente sa côte auprès des aquariophiles. Les jeunes spécimens, comme chez la plupart des poissons- papillons, pratique parfois le ‘’nettoyage ‘’ des vitrines.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Paciformes ; Famille : Chaetodontidés ; Genre & Espèce : Chaetodon semilarvatus

Faucon kobez. Photo de Sylvain Guillebault, originally uploaded by patriarch38.

Il porte aussi le nom de faucon à pieds rouges.

Ce petit faucon se distingue par son dimorphisme sexuel très accentué : la femelle a une plumage beaucoup plus bariolé que celui du mâle ; par ses mœurs, volontiers crépusculaires ; et enfin par son grégarisme à l’époque de la reproduction. Il a une silhouette intermédiaire entre les faucons hobereau et crécerelle. Il a de longues ailes et une tête plutôt large. Le mâle a le plumage d’un gris- bleu sur le corps et sur les couvertures alaires. Le bout de l’aile est plus clair et il porte des plumes couleur rouille sur la ‘’culotte ‘’ et les sous caudales. Le dessus des rémiges est gris- argenté. La cire et les pattes sont orangé- terne.

La femelle a le dessous du corps fauve orangé. Sa face inférieure roussâtre, mais elle a une tête claire, blanc- jaunâtre et une poitrine presque non barrée. Son dos gris- bleu porte de nettes barres sombres. La cire et les pattes sont orangées. Le juvénile ressemble au faucon hobereau, mais un peu plus pâle, avec un front moins sombre. Ils sont bruns dessus et très striés dessous, cire et pattes jaunes.

C’est un grand migrateur qui va passer l’hiver en Afrique, au sud du Sahara, d’où il revient à la fin d’avril- début mai. Ces déplacements se font en groupes. Il recherche les paysages dégagés, prairies, steppes parsemées de bosquets ou d’arbres isolés, mais pour nicher, il lui faut trouver un nid abandonné, car ne sachant rien faire de ses pattes, il ne construit pas lui-même.

Les nids de corneilles noires qui sont abandonnés ainsi que les aires d’autres rapaces diurnes. Ils peuvent aussi profiter de la présence d’une colonie de corbeaux freux ou des pies et dès que ceux-ci ont fini d’élever leurs nichées début mai, ils occupent les nids, ce qui fait que parfois, contrairement à ses mœurs, il se reproduit en colonie, groupant parfois plusieurs centaines de couples. La femelle y dépose 3 à 4 œufs, qu’elle couvera 28 jours. La durée du séjour au nid est de 27. Adulte, il fera 30cm de corps pour 130 à 190 grammes. Son envergure est de 75cm.

Il se nourrit d’insectes et s’empare surtout des orthoptères (criquets, sauterelles), de fourmis, de coléoptères, de libellules, et, en Afrique, de termites quand ceux-ci essaiment. Son ordinaire est complété de batraciens, de lézards et de rongeurs, mais pour une petite partie. En vol, le kobez n’est pas très rapide et ne s’élève guère. Il chasse en tournant autour des arbres, descend par terre, puis remonte pour suivre sa proie. Il adopte aussi l’affût comme une pie- grièche et chasse jusqu’à la nuit tombée.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Falconiformes ; Famille : Falconidés ; Genre & Espèce : Falco vespertinus.

PS : sur ma fiche, il y avait le mâle, mais voyant que pour une fois, la femelle était plus belle que le mâle, j’ai regardé sur le web, et j’ai trouvé la photo de Sylvain Guillebault que je remercie !! ( Pour vous mesdames !!)

Ermene-Gildo 1973. 73 ans., originally uploaded by patriarch38.

La dernière photo que j’ai de mon ‘’vieux ‘’. Il est décédé en mai 79, six jours après son anniversaire.

SILENCE ET PAIX

Un jour, je pourrais jeter mes chaînes,
Et libre désormais, du monde qui encore me retient ici bas ;
J’abandonnerai la Terre un soir, et alors ce sera un adieu.
Un ciel étoilé illumine mon destin.
Voler ainsi, léger comme un goéland, sur les vallées et les villes,
Sur les placides champs de blé, au-delà…
Et puis, survoler la mer pour écouter les mille légendes,
Que les vagues d’argent racontent… juste pour moi.

SILENCE ET PAIX en moi, univers de sérénité.

Voler au-delà des murs, des prisons, de l’obscurité
Remplir de lumières plus sincères pour moi,
De nouvelles paroles, de nouveaux parfums et des jours de nostalgie.
Le temps qui passe, le temps nous l’enlève.
Je traverserai les îles tranquilles, je verrai les volcans.
Je serai vent, mystère des ouragans; traces enchantées des étoiles filantes.
Je suivrai là où m’emmène mon esprit…..je partirai.

SILENCE ET PAIX en moi, univers de sérénité. Vivre ainsi dans le bleu, Sentiment de bonheur.

Silenzio e pace dentro me, universo di serenita’. Vivere cosi nel blu, sentimento di felicita’.

PS : Je ne sais pas mettre la chanson, mais je sais que mon père, aurait aimer la chanter.

Otarie de Californie, originally uploaded by patriarch38.

Elle a un sens de l’équilibre, jongle avec brio et possède une intelligence hors pair.

Elle est connue de tout le monde, car c’est elle qui étonne le public des cirques et les téléspectateurs par ses incroyables performances de jongleuses et autres exercices. Il existe plusieurs espèces d’otaries, mais celle de Californie, qui vit le long des côtes pacifiques des Etats- Unis et du Mexique et la plus connue et la plus populaire.

Une population d’otaries a colonisé les îles Galapagos, et les zoologues ont longtemps cru avoir affaire à une espèce distincte. En réalité ce n’est qu’une population isolée de l’otarie de Californie, elle ne diffère en rien. Cette photo est celle d’un groupe d’otaries des Galapagos. Le pelage, qui est brun –roux lorsqu’il est sec, devient noir en se mouillant.

Dans les endroits où elle n’est pas perturbée ou chassée, l’otarie est familière et peu craintive. On peut même l’approcher d’assez près avant qu’elle ne se décide à gagner la mer. Contrairement aux phoques, chez lesquels les deux pattes postérieures sont soudées entre elles pour former une sorte de nageoire, l’otarie possède deux véritables pattes postérieures. Dans l’eau elle est passée maître et ses évolutions acrobatiques sont inégalées.

Bien sûr, elle est moins gracieuse lorsqu’elle avance sur le sable, mais il est bon de savoir qu’une otarie est néanmoins capable de courir plus vite qu’un homme sur une plage de sable fin. Elle escalade les rochers sans trop de peine et plonge parfois d’une grande hauteur. C’est un animal singulier, qui possède le don naturellement inné de l’équilibre et n’a pas son égal dans le monde animal pour jongler avec un ballon ou un autre objet. Elle nage à une vitesse de 17 à 40 km/heure. Plonge jusqu’à 75 mètres de profondeur et fait des bons de 2 mètres hors de l’eau.

Comme c’est le cas chez les éléphants de mers et chez les otaries à fourrure, seuls les vieux mâles peuvent se choisir, à la période des amours, un territoire et y rassembler un harem de 10 à 20 femelles. La période de gestation est de 342 à 345 jours et la femelle met bas d’un seul petit. Quelques jours après ; la femelle s’accouple avec le mâle dans le territoire duquel elle a mis bas, puis elle retourne en mer quêter sa nourriture, mais revient à tout moment pour allaiter son petit. La jeune otarie peut nager de bonne heure et la mère l’allaite pendant un an. Sa nourriture consiste en poissons frais, ainsi que crustacés et encornets (8 à 20 kilos de poissons par semaine). Sa longévité est de 23 ans et son poids de 200 à 500 kilos.

Classe : Mammifères ; Ordre : Pinnipèdes ; Famille : Otariidés ; Genre & Espèce : Zalophus californianus.

Crocodile-marin, originally uploaded by patriarch38.

Le plus grand reptile vivant à l’heure actuelle.

Le crocodile marin, connu également sous le nom de crocodile des estuaires, vit en Australie et en Nouvelle- guinée. C’est le plus grand des crocodiles et par là même de tous les reptiles.

Ce monstre, dont les spécimens géants deviennent de plus en plus rares du fait de la chasse impitoyable qu’on lui livre, vit dans l’eau saumâtre des rivières et des estuaires marins. On ne le rencontre pas en eau douce, bien qu’il remonté parfois les fleuves australiens sur de nombreux kilomètres ; il faut dire que la marée remonte parfois les fleuves de ce pays sur de nombreux kilomètres.

Le crocodile marin ne craint pas la haute mer et des individus ont été observés à des kilomètres de la côte. Le sel absorbé en même temps que la nourriture ne peut être éliminé ne peut être éliminé qu’avec d’énormes quantités d’eau et au prix d’une importante dépense d’énergie. Cependant ces reptiles sont pourvus de glandes à sel, des glandes salivaires modifiées capables d’excréter le sel sous forme de rejets très concentrés. La plupart des crocodiles disposent de cet atout adaptatif en milieu marin, il n’en est pas moins que le crocodile de mer est le seul à véritablement coloniser la mer.

Cette faculté, plus celle d’être un excellent ‘’nageur ‘’lui permet d’aller coloniser les îles l’une après l’autre. C’est ainsi que le crocodile marin à colonisé une grande partie du monde insulaire de la Sonde et du Pacifique occidental. Il vit aussi sur le continent asiatique. Il atteint des proportions énormes dans les régions reculées de son aire de répartition : des côtes orientales de l’Inde aux Philippines, à la Nouvelle- Guinée et au nord de l’Australie, en passant par toute l’Asie du Sud –Est. Il a même été colonisé les îles Salomon et Vanuatu au grand Dam des habitants.

Le régime alimentaire de ce crocodile comprend avant tout des poissons et des crustacés, mais il s’attaque à tous les animaux qu’il rencontre pour satisfaire sa fringale. Craintif et timide, il peut agresser l’homme s’il le juge nécessaire, surtout s’il doit protéger ses petits. Tout comme les autres crocodiles, il se montre attentif et protecteur envers sa progéniture. La femelle est mature vers l’âge de 12 ans, elle fait alors 2 mètres 50. Elle pond de 25 à 90 œufs. L’incubation intervient pendant la saison des pluies. De ce fait de nombreux œufs sont détruits lors des crues. Les œufs qui survivent aux varans et aux autochtones qui les déterrent pour les manger et aussi pour en faire de l’huile, éclosent au bout d’environ 90 jours. Les jeunes restent sous la protection des adultes plusieurs années. La longueur maximale d’un adulte est de 7 mètres 60 pour un poids maximum d’une tonne.

Classe : Reptiles ; Ordre : Crocodilidés ; Famille : Crocodilidés : Genre & Espèce : Crocodylus porosus.

Poisson- hachette, originally uploaded by patriarch38.

Véritable poisson d’eau douce volant.

Le poisson –hachette est bien connu de certains amateurs aquariophiles, qui en font l’élevage. C’est une ancienne connaissance, car sa première importation en Europe remonte à 1912. Il existe d’ailleurs plusieurs espèces de poissons- hachettes, dont la plus petite est ‘’carnegiella marthae ‘’, qui mesure à peine 3 cm au stade adulte.

Le poisson- hachette ci-dessus est la ‘’carnegiella strigata ‘’, l’espèce la plus connue. La classification des poissons –hachettes est ardue et la plus récente révision du genre, faite par l’Américain Fernadez- Yepez en 1950, donne cinq espèces, très difficiles à distinguer les unes des autres.

Les poissons –hachettes devraient plus précisément être appelés poissons volants, car, d’après l’avis des meilleurs spécialistes, ce sont les seuls poissons au monde qui meuvent leurs nageoires pectorales comme de véritables ailes. Bien que courtes, ces ‘’ailes ‘’ sont activées par des muscles pectoraux très puissants et, lorsque le poisson désire quitter l’eau, il les fait vibrer à grande vitesse. Les performances de ces minuscules poissons- hachettes, dont la plus grande espèces n’atteint pas 8 cm de long, sont remarquables, puisqu’ils parviennent à rester hors de l’eau sur plus de 10 mètres.

Ce sont des poissons très actifs, sans cesse en mouvement, qui vivent en bancs innombrables dans les rivières des bassins de l’Amazone et de l’Orénoque. Ils se nourrissent presque exclusivement d’insectes et de moucherons voltigeant près de la surface des eaux. Prenant leur élan, les poissons –hachettes se catapultent hors de l’eau et happent au passage autant d’insectes qu’ils peuvent. Ovipare la femelle pond ses œufs contre les végétaux. Sa reproduction et sa biologie sont mal connues.

Classe : Osteichthyens ; Ordre : Cypriniformes ; Famille : Characidés ; Genre & Espèce : Carnegiella strigata.