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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2008» novembre

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Chauliodus.

novembre 20th, 2008

Chauliodus
Ce mini- monstre vit dans les profondeurs océaniques (Déjà mis sur le blog de 20six)

Par son aspect redoutable, le chauliodus incarne un véritable monstre de science- fiction. En réalité c’est in animal bien réel, que la nature a doté d’une gueule monstrueuse armée de dents effrayantes. Poussant plus loin l’extravagance, la nature a nanti le chauliodus d’organes lumineux disposés sur ses flancs, qui diffusent une belle lumière violette agrémentée de points rouges.

Ce poisson étrange vit à une profondeur située entre 500 et 2800 mètres. Il est naturellement soumis à des pressions très fortes, ce qui fait qu’il ne résiste pas à une remontée rapide ; aussi est –il difficile d l’étudier, car il n’est pas susceptible de pouvoir vivre en aquarium.

Son anatomie est très intéressante. Ses organes vitaux, et en particulier son cœur, sont placés entre les branches de sa gigantesque mâchoire inférieure. La tête est démesurée par rapport au reste du corps, qui, en somme, n’est qu’un gros tube digestif. L’estomac est capable de se distendre énormément, ce qui lui permet d’engloutir des proies bien plus grosses que lui- même.

Ses pries favorites sont des crevettes qui évoluent en profondeur. Il les happe au passage, ou après une brève poursuite et les avale sans aucune autre forme de procès. Ses longues dents, très effilées ne servent que d’outils de capture, car comme beaucoup d’entre nous, il ne mastique pas ses aliments.

Les zoologues ont décrit trois espèces de chauliodus, qui se ressemblent beaucoup entre elles. On suppose que les organes lumineux, au nombre de 350, servent à attirer les proies à proximité immédiate du poisson, qui n’a plus alors, qu’à déguster. Adulte, il mesure de 15 à 25 cm.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Selmoniformes ; Famille : Chauliodontidés ; Genre & Espèce : Chauliodus sloani.

Héron garde-boeuf.

novembre 19th, 2008

Héron garde- boeuf
Il a entrepris la conquête du monde.

Le héron garde- bœuf est l’un des plus petits membres de la famille des Ardéidés, qui groupe tous les hérons et les aigrettes. C’est un oiseau originaire d’Afrique et d’Asie tropicale. Son nom évocateur lui vient du fait qu’on le trouve toujours en compagnie de grands mammifères, et pas nécessairement des bœufs. Il s’est adapté à cette vie de symbiose, dont il s’accommode parfaitement.

Sa nourriture consiste en une multitude d’insectes, de grenouilles et d’autres petits animaux, qu’ils trouvent aisément, car les mammifères les effarouchent en avançant dans l’herbe. Ils font en quelque sorte le travail de rabatteur pour le héron garde- bœuf, qui n’a plus qu’à se précipiter sur ces proies, sans avoir la peine de les guetter et de les découvrir dans l’herbe parfois haute. Rapide comme une flèche, cet oiseau projette sa tête en avant, et son long bec happe la victime tout à fait inconsciente du danger.

Comme un bienfait n’est jamais perdu, même au royaume des animaux ; en contrepartie des services rendus, le héron garde- bœuf assure la sécurité de son hôte. En effet sa vue perçante et ses sens très affinés, lui permettent de déceler l’approche, même la plus furtive de tout ennemi, qu’il soit homme ou fauve (bien qu’à mon avis, ils sont tous les deux fauves, puisque terrible prédateur). Il pousse alors un cri rauque et s’envole, avertissant : buffle, rhinocéros, antilope, bison ou éléphant d’un danger.

En compagnie du bétail domestique, le héron garde- bœuf s’est mis à quitter ses contrées d’origine pour aller découvrir le monde. Il a colonisé l’Asie tempérée, le Japon, l’Amérique centrale, les Antilles, le sud des Etats-Unis et l’Europe méridionale, où il niche en Espagne et au Portugal. Il est cependant moins aquatique que ses cousins et ne fait que 50cm de haut.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Ciconiiformes ; Famille : Ardéidés ; Genre & Espèce : Ardeola ibis.

Tuco-tuco

novembre 18th, 2008

Tuco-tuco

Ses incisives sont démesurées.

Le Tuco-tuco est un rongeur sud- américain pour le quel les zoologues ont créé une famille distincte, celle des ‘’Cténomyidés ‘’. Un seul genre constitue l’ensemble, subdivisé en une cinquantaine d’espèces où, dans la classification, règne la plus incroyable confusion ; personne n’est encore parvenu à faire de l’ordre dans le genre ‘’Cténomys ‘’ où un grand nombre de formes, décrites comme des espèces, ne sont en réalité que des races ou populations locales.

Cette imprécision oblige de traiter le Tuco-tuco en général, ce qui est somme toute logique, eu égard à la grande conformité morphologique et biologique de tous ces rongeurs.

Ce qui frappe tout d’abord, lorsqu’on l’examine, c’est le très grand développement des quatre incisives, outils fouisseurs par excellence.( Ne laissez pas trop traîner vos doigts dans sa fourrure, il n’en resterait pas grand-chose.) A l’instar de la taupe, le Tuco-tuco rejette les monticules de terre au-dessus de son parcours souterrain, c’est pourquoi, en certaines régions, on l’appelle rat- taupe. Les galeries sont de vrais hôtels et comprennent des chambres de repos et de garde- manger. Elles ne sont jamais situées à plus de 30cm du niveau du sol. Par contre, elles couvrent une si grande surface qu’elles risquent souvent de miner complètement un terrain, le rendant dangereux pour l‘équitation et impraticable aux véhicules motorisés.

Ils vivent tous dans la partie australe de l’Amérique du Sud, où le climat reste tempéré. Mais on peut en trouver en Patagonie où il y fait froid l’hiver, toutefois ces rongeurs ne montent pas dans les régions subtropicales ou chaudes du continent. Il est particulièrement actif de bon matin et tard l’après midi. Il passe la plus grande partie du jour dans ses galeries. Avant de passer la porte de son gourbi, il vérifie que le terrain est libre. Ses yeux étant haut placés sur sa tête, il est rarement surpris. Il ne s’éloigne jamais bien loin de son terrier.

Il se nourrit uniquement d’aliments végétaux tels que tubercules, racines, herbe, et tiges diverses, qu’il récolte et emmagasine dans ses garde –manger, et si abondamment qu’elles peuvent ne pas être totalement utilisée, chaque hiver. Il ne semble pas qu’il ait besoin de s’abreuver, probablement que l’eau qu’il a besoin, il la recueille dans ses aliments. Une espèce propre au Pérou s’alimente presque exclusivement d’une herbe épineuse (Festuca orthophylla).

La période de gestation de la femelle est de 103 à 107 jours, une seule portée par an de 2 à 5 petits. Ils naissent dans un nid tapissé d’herbe et situé eu fond du terrier. Les petits viennent au monde, bien développés et peuvent quitter le nid, presque immédiatement, pour aller se nourrir de verdure. Avant d’avoir atteint leur première année, ils peuvent déjà se reproduire. Adulte, il fait 17 à 25 cm de corps et une queue de 6 à 10 cm. Leur longévité ne dépasse pas 3 ans, car ils sont la proie de nombreux animaux carnivores.

Classe : Mammifères ; Ordre : Rongeur ; Famille : Cténomyidés ; Genre & Espèce : Ctenomys sp.

Vipère des pyramides.

novembre 17th, 2008

Vipère des pyramides
Elle a des écailles en dents de scie.

La vipère des pyramides, également connue sous la désignation de vipère à écailles carénées ou en dents de scie, est très largement distribuée, de Ceylan (Sri Lanka) à l’est jusqu’à le côte atlantique du Sahara à l’ouest.

C’est typiquement un serpent du désert, grand ami du sable et des lieux très arides. Cette vipère de petite taille 60 à 75 cm, se cache durant la journée et ne se montre active qu’à la nuit close. Parler d’activité est d’ailleurs relatif lorsqu’on traite d’un serpent, car ses animaux peuvent rester plusieurs jours consécutifs sans se mouvoir, surtout quand ils sont en train de digérer une proie. Seule la faim les fait se bouger.

On rencontre également ce serpent, (appelé ‘’Phoona ‘’ en Inde), dans les régions sèches, mais sans que celles-ci soient pour autan des zones désertique. C’est la cas à Sri Lanka et en maintes parties de l’inde. Cette espèce est incroyablement abondante dans le nord ouest de ce pays.

Si la vipère des pyramides a un mode de vie nocturne en plein désert, elle peut-être diurne dans les régions moins arides et aime s’exposer aux rayons brûlants du soleil. Extrêmement vive et nerveuse, cette vipère est capable e fuir à une allure insoupçonnée pour un serpent. En revanche, elle n’hésite pas à attaquer lorsque la distance entre elle et un intrus, quel qu’il soit, est très réduite. Son attaque est si prompte qu’on ne parvient à parer que rarement. La morsure est très dangereuse en raison de la virulence du venin, en particulier quand il fait très chaud. Lorsqu’elle est excitée, la vipère des pyramides forme un huit avec son corps et se frotte les flancs, produisant un bruits strident du fait de la texture de son revêtement écailleux. Vivipare, elle a de 3 à 12 petits.

Classe : Reptiles ; Ordre : Squamates ; Sous-Ordre : Ophidiens ; Famille : Vipéridés ; Genre et Espèce : Echis carinatus.

Monodactyle argenté.

novembre 16th, 2008

Monodactyle argenté
Poisson très craintif.

Comme son nom l’indique, le monodactyle argenté est recouvert de petites écailles merveilleusement argentées. Il n’existe guère de poissons plus franchement argentés que lui. C’est un favori des aquariophiles, qui l’élèvent en eau douce. Il faut donc préciser que le monodactyle argenté, est aussi bien adapté à la vie dans l’eau marine que dans l’eau saumâtre et même douce des estuaires et des grands fleuves tropicaux.

Très largement distribué dans les océans Indien et Pacifique, car le monodactyle se rencontre partout. Il abonde près des côtes et autour des récifs coralliens. On ne saurait le confondre avec une quelconque autre espèce, car il a une forme bien à lui et son corps aplati latéralement est caractéristique. On en connaît plusieurs espèces, qui toutes se ressemblent plus ou moins et forment la petite famille des Monodactyles, apparentée aux platax. Le monodactyle de Seba, qui existe en grandes quantités dans les rivières du Cameroum, a presque entièrement déserté l’eau salée et semble préférer vivre en eau douce.

Il est facile d’élever des monodactyles en aquarium, car ces poissons se montrent peu exigeants quand à la nourriture et aux soins. Certaines précautions s’imposent cependant, comme par exemple, la couverture de l’aquarium au moyen d’une vitre. Le monodactyle est en effet un poisson très craintif, qui lorsqu’il est alarmé, n’hésite pas à sauter hors de l’eau. On a même constaté, assez souvent, que des monodactyles argentés se sont littéralement assommés contre une glace de l’aquarium, à la suite d’une frayeur subite. Ovipare ; Il semblerait qu’il ne se reproduise qu’en eau saumâtre. Sa longueur est de 20cm, sa longévité en aquarium 8 ans.

Classe : Ostréichthyens ; Ordre : Perciformes ; Famille : Monodactylidés ; Genre & Espèce : Monodactylus argenteus.

Il n’y a plus rien derrière la façade !

novembre 15th, 2008

Juillet 1952
Il n’y a plus rien derrière la façade…..suite 5

J’étais à la caserne et comme sous –off de semaine, quand ma sœur me téléphone, me disant que la mère venait d’avoir un malaise cardiaque, à l’annonce de son licenciement de l’hospice où elle travaillait. C’était vers la mi - juillet 52. Je vais donc voir mon capitaine pour demander une permission. ‘’Comment me dit-il, vous venez à peine de rentrer de permission exceptionnelle, pour la naissance et le décès de vos jumeaux, et vous me demandez une nouvelle permission ? L’armée n’est pas le Club-Med ‘’ Je lui explique ce qui arrive à ma mère et : ‘’ Ecoutez je vais vous en donner une de 8 jours et essayez de régler ça vous-même, mais revenez dès que le problème est réglé. Si vous n’y arrivez pas, passez moi un coup de fil. ‘’

Sitôt dit, sitôt fait. Le temps de mettre au courant le M D L (Maréchal des Logis ou sergent selon les armes) qui allait prendre ma place comme s-off de semaine et je rentre chez moi. (7 km). Le lendemain, nous descendons à Verdun et je trouve ma mère au lit en piteux état. Elle m’explique qu’elle a été licenciée par le nouveau receveur municipal qui s’est aperçu que n’étant pas de nationalité française, elle ne pouvait occuper ce poste ‘’.

Je vais donc trouver, en premier, Melle Yvonne économe de l’hospice et aussi la tutrice de mon ami André. ‘’ Ecoute, Walter, me dit-elle, je ne peux garder ta mère, si le receveur ne me donne pas l’argent pour la payer. Je crois que tu devrais aller le voir et si possible régler ce problème ensemble. ‘’. En sortant, je vais voir quelques personnes de mes connaissances susceptibles de pouvoir m’aider. (Je ne puis mettre leur nom.)

L’après-midi même, je me pointe chez le receveur qui me reçoit assez courtoisement d’ailleurs. Moi qui venait le couteau entre les dents, j’étais assez gêné. Nous avons discuté pendant 20 bonnes minutes, pendant lesquelles, je lui explique que ma mère ne pouvait devenir française, vu l’infirmité de mon père, puisque pour un couple, il faut que l’un comme l’autre soit sain de corps et d’esprit. (Et voilà, comme je l’écrivais la semaine dernière, comment me revient en pleine figure un paragraphe de l’article 52 du code de Nationalité Française de l’époque). Je suppose qu’il avait déjà reçu un coup de fil de Melle Yvonne, puisqu’il me dit : ‘’Comme je m’aperçois que votre mère était de bonne foi, et que c’est sûrement au fil des ans que sa situation sur nos registres a évolué, peut- être même durant l’évacuation, par l’erreur d’un de nos employés et après en avoir référer à mes supérieurs ; compte tenu des 18 années qu’elle a déjà effectué à l’hospice, où elle est appréciée, elle peut reprendre son emploi, mais comme employée- auxiliaire. Je ne peux faire plus, compte tenu de la loi. ‘’

Ma mère a donc accepté, même si le salaire et par la suite la pension rétrécissaient. De plus, je vous assure que le service, où elle était, n’était pas de tout repos, ni physiquement ni moralement. C’était le service d’enfants ‘’handicapés ‘’, pour la plupart des trisomiques, que les familles à l’époque, plaçaient là, car il n’y avait pas de structures spécialisées. J’y suis allé une seule fois, et vraiment je ne crois pas que j’aurais aimé, être obligé, d’ y aller une seconde fois.

Nous avons donc pu passer quelques jours au ‘’Club- Med’’ et nous sommes souvent sortis avec mon ami André, encore célibataire et qui était justement en accident de travail, avec un poignet en marmelade. Derrière la façade, les pièces du bas, étaient inoccupées, comme celles qui se trouvent aux dessus des remises. Seul le logement en rez- de- chaussée sur la deuxième courette était toujours occupé par le jeune couple. D’ailleurs les jumelles sur la photo ci dessus, sont les leurs. Depuis la fin de la guerre, des logements avec toutes les commodités s’érigeaient en périphérie de la ville et de ce fait, petit à petit, les logement anciens commençaient à ne plus trouver de locataires. D’autre part, beaucoup de Verdunois travaillant pour les armées américaines et assez bien rémunérés, bâtissaient leur propre maison. Ce qui fait que 56 ans après, la façade est prête à tirer sa révérence, oubliée de tous ceux qu’elle a abrité.

Ma mère a dû travailler jusqu’à 68 ans pour avoir sa pension complète.

PS : Je tiens à préciser que lors de ces démarches, je suis resté en tenue militaire.

Bruant jaune.

novembre 14th, 2008

Bruant jaune
Migrateur très partiel.

De nombreux oiseaux adoptent les fils électriques comme perchoirs, mais parmi eux, le bruant jaune en est le roi, et on le voit fréquemment au bord des routes. Son habitat ne se limite pas au voisinage des rubans de goudron et il vit aussi dans les friches, sur les lisières, au bord des champs du moment qu’il y a des haies et des buissons qui lui servent à la fois de retraite et de poste d’observation. On le trouve non seulement en plaine mais aussi en montagne jusqu’à 1800- 2000 mètres au maximum.

Le mâle, reconnaissable à sa tête et sa poitrine en grande partie jaune, chante du mois de février à celui de juillet. La femelle a moins de jaune dans le plumage et la couleur de son croupion est nettement moins marron. Elle construit son nid sous un buisson à quelques centimètres de haut, ou bien carrément par terre. Elle y déposera de 3 à 4 œufs. Les œufs ont une coloration typique chez de nombreux bruants : sur un fond blanchâtre ou mauve, ils portent des taches grises et de lignes contournées brunes ou noires. L’incubation dure 13 jours. De nombreux couples élèvent deux nichées chaque année. A l’éclosion, les petits sont couverts de duvet. Ils quittent le nid à l’âge de 12-13 jours.

Sociable après la nidification, le bruant jaune forme de petits groupes qui dorment dans des buissons et se mêlent aux pinsons des arbres et aux moineaux frisquets pour rechercher quelque nourriture dans les cours des fermes et sur les tas de fumier déposés dans les champs (Là où il y en a encore, du fumier). Le bruant jaune est un migrateur partiel : les oiseaux du nord et du centre de l’Europe se déplacent jusque dans la région méditerranéenne pour y passer la mauvaise saison.

Sa longueur adulte est de 17cm, pour un poids de 27 grammes, et une envergure de 26 cm. Un couple vit sur un territoire d’environ 5 000 mètres carrés. Sa longévité dans la nature et de 7 ans.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Embérizidés ; Genre & Espèce : Emberiza citrinella.

Loutre à joues blanches du Congo.

novembre 13th, 2008

Loutre à joues blanches du Congo
Un mammifère rare et mal connu.

La loutre à joues blanches du Congo, plus fréquemment et simplement appelée loutre du Congo, découverte en 1910 par un zoologue suédois, n’est guère commune. On considère cette espèce comme devant appartenir à un sous- genre des loutres vraies ou constituant, avec une ou deux autres, un genre particulier. C’est cette dernière option que je donne ici.

Essentiellement forestière, la loutre à joues blanches du Congo voit son aire de distribution géographique limitée à la forêt du Zaïre. On ne la trouve que dans la majeure partie du bassin du fleuve Congo. Cette loutre n’a pas les doigts des mains reliés entre eux par des palmures natatoires. Les orteils des pieds ne sont qu’à demi palmés sur leur moitié basale. Cette disposition morphologique prédispose cette loutre à un mode de vie tout aussi terrestre qu’aquatique.

Bien que ces mœurs soient encore très inconnues, il sait qu’elle passe la plus grande partie de son existence à terre, fréquentant les régions marécageuses. Bien entendu, elle nage bien et se rend régulièrement dans l’élément liquide pour pêcher. Sa nourriture est varié et consiste en poissons, en crustacés et en grenouilles, qu’elle saisit soit avec sa gueule, soit avec ses mains.

Malgré sa belle coloration, la loutre à joues blanches du Congo n’est guère appréciée pour sa fourrure. Les poils sont peu denses et assez grossiers. Il manque à son pelage, le brillant ainsi que la souplesse incomparable de celui des autres loutres. Mais elle est cependant chassée intensivement par les indigènes, car ils en apprécient la chaire. La femelle, après une gestation de 2 mois, met bas de 2 à 3 petits. La longueur du corps d’un adulte sans la longueur de queue est de 79 à 95 cm pour un poids pouvant atteindre 18 kg.

Classe : Mammifères ; Ordre : Carnivores ; Famille : Mustélidés ; Genre & Espèce : Paraonyx congica.

Vipère péliade.

novembre 12th, 2008

Vipère péliade
C’est le serpent venimeux le plus septentrional.

La vipère péliade, ou plus simplement la péliade est plus grande que la vipère aspic et aussi plus largement répandue. Elle monte au nord jusqu’au 67ème parallèle en Scandinavie. En montagne, on la rencontre jusque vers 3 000 mètres d’altitude.

Elle ne dépasse pas 65-70 cm de longueur. Sa coloration peut varier considérablement. Elle est généralement sur le dos brunâtre ou grisâtre ponctuée de taches noires ou grises. Sa gorge est blanche, sa partie ventrale noirâtre, et enfin, le dessous de sa queue est souvent orangée.

Elle vit dans les biotopes les plus variés et est présente au centre, au nord ainsi que dans les Alpes, vivant dans les zones montagneuses jusqu’aux frontières de la végétation. Elle est amie du soleil et s’installe aussi, volontiers, dans les régions sèches, les landes sablonneuses et les versants bien exposés au soleil. Dans les endroits humides aussi et même les tourbières. Son aptitude remarquable à supporter le froid, lui permet de vivre très au nord, jusqu’au-delà du cercle polaire arctique. Sous ces latitudes élevées, son sommeil léthargique hivernal est assez long. Elle se réveille généralement, lorsque la température s’élève au dessus de 8°C. On la déjà vu ramper sur la neige au printemps.

Cette vipère ne creuse pas son terrier elle-même. Elle occupe généralement celui d’un rongeur, après en avoir fait son repas de midi. Son alimentation se compose de petits rongeurs et lézards. Elle tue sa proie d’une morsure venimeuse, dont l’effet varie selon la taille de la victime. Quelques minutes suffisent pour tuer un campagnol ou un lézard. Son venin est rarement mortel pour l’Homme. D’ailleurs, sa nature farouche lui permet d’éviter l’éviter et par conséquence les risques pour celui-ci, comme pour elle-même.

Cette vipère vit solitaire, mais il arrive, en particulier au printemps, saison des amours, que plusieurs individus se réunissent pour se livrer à des parades nuptiales. Vivipares, la femelle donne naissance à 3, jusqu’à 20 petits parfois. De 15 à 20cm de long. La maturité sexuelle sera vers 4- 6 ans. La femelle et plus grand que le mâle.

Classe : Reptiles ; Ordres : Squamates ; Sous- Ordre : Ophidiens ; Famille : Vipéridés ; Genre & Espèces : Vipera berus.

Perche vivipare.

novembre 11th, 2008

Perche vivipare de Jackson

Une maturité sexuelle précoce.

La famille des Embiotocidés compte 23 espèces de perches marines dites ‘’ vivipares ‘’, poissons aux dimensions modestes, dont la silhouette est ovale et allongée.

Le corps est aplati latéralement et la nageoire dorsale est pourvue de rayons épineux à sa partie antérieure. Leur coloration est très variable ; le plus souvent elle est brune avec du rouge, du jaune et du bleu, et elle diffère d’un individu à l’autre. Toutefois certains sujets ne sont pas bariolés et présentent une livrée uniformément orangée ou bleutée.

Presque tous ces poissons vivent dans les eaux côtières très agitées et c’est le long des rivages de Californie que l’on observe le plus grand nombre d’espèces. (19 fréquentent cette partie de l’océan Pacifique.)

Comme son nom l’indique, la perche vivipare met au monde quelques dizaines de petits dont l’aspect ressemble à celui des adultes. Le mâle possède un organe d’accouplement formé par des rayons antérieurs très allongés de sa nageoire anale. Les accouplements ont lieu en été, mais la laitance reste dans le corps de la femelle jusqu’en automne et parfois jusqu’au printemps suivant. C’est alors seulement que les œufs sont fécondés. Ils sont petits et pauvres en vitellus, les embryons vivant aux dépens des liquides ovariens. Les jeunes atteignent leur maturité sexuelle peu après la venue au monde et, pour ce qui est des femelles, en tout cas dans la première année qui la suit. La longueur adulte est de 30 cm.

Le régime alimentaire des Embiotocidés est à base de petits animaux marins. La distribution de la famille est du type disjoint, de part et d’autre de l’océan Pacifique.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Perciformes ; Famille : Embiotocidés ; Genre & Espèce : Embiotoca jacksoni.

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