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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2009» août

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Notharque ou Tamatia à gros bec.

août 11th, 2009

Notharque

Il niche chez les termites !

Perché sur une blanche au sommet d’un arbre, le notharque reste longuement immobile, attendant le passage d’un insecte. Le plumage hérissé, il paraît sombrer dans un profond sommeil, mais en réalité il est aux aguets et révèle sa vivacité dès qu’un proie vient à portée. Alors il s’élance à la manière des gobe- mouches, ouvre le bec et regagne son perchoir. Avant d’avaler la bestiole, il la frappe contre le bois, puis reprend son affût.

Quatre espèces de notharques vivent en Amérique, dont 3 en Amérique- Centrale et en Amérique du Sud. Le notharque à gros bec n’est pas rare au Surinam, où il se tient à la lisière des forêts ainsi que dans les bois clairs ou sur les arbres dispersés au milieu des champs. Son régime comprend des orthoptères, des hyménoptères, des fulgores, et des cétoines.

Chez le notharque à poitrine noire, espèce voisine répandue du Sud du Mexique à l’Amazonie, le nid est creusé dans une termitière arboricole. Le mâle et la femelle participent au travail et on les entend frapper du bec quand ils forent un tunnel terminé par une chambre, au cœur de la termitière. Les œufs blancs sont pondus directement sur le matériau préparé par les insectes. L’incubation des 2 ou 3 œufs est assurée par le couple, les oisillons sont nus à l’éclosion.

Les notharques sont généralement silencieux ou ne lancent que des cris faibles et graves. Les détails de leur biologie restent mal connus (fiche de 1977), mais certains nichent dans les talus, où ils creusent un terrier. La longueur d’un adulte est de 25 cm pour un poids de 90 grammes.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Piciformes ; Famille : Bucconidés ; Genre & Espèce : Notharchus macrorhynchus (Notharque ou Tamatia à gros bec.)

Python réticulé.

août 10th, 2009

Piton réticulé

Il est le plus grand serpent au monde.

Le python réticulé est apparenté aux boas. Il existe une dizaine d’espèce de pythons, Dont certains n’excèdent guère 1 à 2 mètres de longueur. La coloration de ces grands serpents varie considérablement, tout en respectant le dessin et l’ornementation caractéristiques de chaque espèce. Le python le plus remarquable, et à la fois le plus recherché des amateurs de reptiles, est le python vert, ‘’chandropython viridis ‘’ de Nouvelle- Guinée.

Le python réticulé est un animal terrestre, qui ne grimpe véritablement que durant sa jeunesse. Parvenu à l’âge adulte, il devient lourd, corpulent et préfère se tenir au sol, où il chasse les mammifères. Il est remarquable que presque tous les pythons et boas se nourrissent d’animaux à sang chaud et tout particulièrement de mammifères. Les proies sont en accord avec la taille su serpent.

Les plus grands pythons n’hésitent pas à s’en prendre aux antilopes. Ils peuvent devenir dangereux même pour l’homme, bien que nous n’ayons pas connaissance de personnes dévorées par des pythons. Il existe bien sûr des récits d’aventuriers, mais ces racontars ne sont pas dignes de foi. Il est bien douteux qu’une tête humaine puisse passer à travers la gueule d’un python même de très grande taille.

Le python chasse à l’affût, car il ne peut se mouvoir avec rapidité. Aussi attend-il patiemment le passage d’un animal pour l’attaquer avec la rapidité de l’éclair. Sans aucune chance de pouvoir se défendre, la malheureuse victime expire par étouffement après d’affreuses souffrances, littéralement broyée par les anneaux du corps musclé du reptile.

Ovipare, la femelle pond de 30 à 100 œufs, l’incubation dure 2 à 3 mois. A l’éclosion les petits font 60 à 75 cm et adultes jusqu’à 10 mètres de long. Sa longévité serait de 20 ans.

Classe : Reptiles ; Ordre : Squamates ; Sous - Ordre : Ophidiens ; Famille : Boïdés ; Genre & Espèce : Python reticulatus.

Euprocte.

août 9th, 2009

Euprocte

L’Euprocte est une salamandre très rare et très localisée.

L’euprocte, dont on connaît 3 espèces distinctes et l’une des salamandres les plus rares et les moins connues en Europe. Il a tout à fait l’aspect d’un triton et ne possède guère de caractères propres à le rendre attrayant. Les zoologues l’ont, très longtemps confondu, avec de véritables tritons, dont il se distingue cependant pas sa biologie très particulière.

L’euprocte a un mode de vie nocturne, tant et si bien qu’il est pour ainsi dire invisible. On ne l’aperçoit de jour, que lorsqu’il cherche à fuir, après avoir été dérangé dans sa retraite. Il se cache sous les pierres, dans les torrents de montagnes aux eaux vives. Il entre en activité au crépuscule et part en chasse. Sa nourriture consiste en petits crustacés, en vers et en mollusques.

Le mode der reproduction de l’euprocte est très particulier, car cet animal s’accouple véritablement, contrairement aux tritons. A l’époque des amours, le mâle saisit la femelle et l’enlace avec sa queue qui est préhensible. Il dépose le sperme sur l’orifice du cloaque de la femelle, pour féconder les œufs avant la ponte. En raison du climat assez rude de son habitat, l’euprocte s’accouple en plein été.

Il vit dans l’eau froide et supporte mal une élévation de la température au-delà de 10 à 13°C. L’euprocte de Corse, qui est illustré ci –dessus, est plus petit que celui des Pyrénées, lequel est aussi mieux connu. Il existe une 3ème espèce, particulière à la Sardaigne, que l’on trouve jusqu’à 1800 mètres dans les sources. La vie larvaire des euproctes est longue, il arrive que les larves ne parviennent pas à achever leur complet développement en une saison. La vie larvaire peut donc se prolonger 2 ans. La longueur totale d’un adulte est de 8 à 11,5 cm. Il a un venin cutané très toxique, et sa longévité est de 7 ans.

Classe : Amphibiens ; Ordre : Urodèles ; Famille : Salamandridés ; Genre & Espèce : Euproctus montanus.

Petite semaine……

août 8th, 2009

Creissels……..mais en visiteurs …

Quelques mois après ce chantier, des amis de Nouvelle-Calédonie, nous annoncent qu’ils viennent en Europe pour un deuxième voyage. Le premier fut un tour de France, payé par le Nickel où Raymond était salarié. Nous étions allés les voir, avec la famille, lors de leur passage à Chamonix. Je peux même donner l’année, puisque notre dernier avait 5 ans, donc en 73. Je suis monté à Paris les chercher, leur périple fini, car c’était la première fois qu’ils venaient en métropole. Ils ont passé une quinzaine chez nous, et à Corrençon en Vercors, où deux amis nous avaient prêté deux chalets, l’un en face de l’autre.

Millau-Tarn

Pont séparant Millau de Creissels, Raymond sur le pont et là où on aperçoit les feux tricolores à gauche, se trouve le restaurant d’Yvon .

Celui-ci fut un tour d’Europe, et ils venaient passer quelques jours chez nous avant de descendre à Nîmes, chez un gars qui avait été en fonction là bas. Un douanier, je crois. C’était en 79.

Je téléphone donc à Yvon pour savoir s’il pouvait nous recevoir pour une semaine. Comme c’était en Août, sa résidence près du petit ruisseau était louée, mais il m’assura que pour nous loger, il avait un ami qui tenait un motel, pas loin de chez lui, et que nous pouvions venir. Ce que nous fîmes. Yvon nous attendait à la gare de Millau et il fut un ami exemplaire. Non seulement, il nous choya à table, mais en plus, les 5 jours que nous passâmes là bas, il nous servi de guide.

Carmen & Raymond

Raymond et Carmen se repose avant d’aller chez Yvon.

Mes amis, plus âgés que moi, et fatigués par ce périple européen, se levaient assez tard, il faut dire que nous ne nous couchions pas à l’heure des poules. Moi, je déjeunais et allais faire un tour dans Millau. Nous venions vers 11 heures à l’auberge, et passions une petite heure avec la femme d’ Yvon, qui, institutrice, était en congés. Elle et sa fille mangeaient avec nous, et Yvon partageait avec nous le repas du soir.

Ceux qui connaissent les gens du Pacifique Sud, connaissent leur réputation du coup de fourchette, et Raymond aurait sûrement préféré, une entrée plus substantielle que des écrevisses ou des amuses- gueule et moi je me marrais de le voir chipoté avec les cuisses de grenouilles, ou les écrevisses. Mais la suite des repas le comblait toujours. Je pense que le matin, Yvon et sa femme devait activer le travail, car Yvon nous a servi de cicérone toutes les après- midis, parfois sa femme venait aussi avec nous.

La Cavalerie

La Cavalerie. (Femme à Yvon, Yvon, Carmen et Raymond.)

Dans l’Aveyron nous avons visité ‘’La Cavalerie’’ et autres lieux des templiers, quelques fermes et aussi les plus beaux panoramas que l’on puisse voir depuis le Larzac. Puis, un élevage de truite et bien sûr, une tannerie et une fabrique de sac en cuir de tout genre. Raymond y fit quelques achats pour ses amis et famille. Je laissais, Raymond et Yvon discutaient ensemble sur la production de la région, car Raymond avait une petite exploitation à Ponerihouen, à peu près 250 km de Nouméa. Dans les fermes il voulait tout voir et savoir. Carmen et la femme d’Yvon faisant aussi causette. C’est agréable de voir des gens qui ne se connaissaient pas, qui ont des cultures différentes, et peuvent se comprendre aussi bien.

Vallee du Tarn

Vallée du Tarn .

Quand j’ai voulu régler l’addition, Raymond n’a pas voulu et quand j’ai demandé à Yvon ce que je lui devais pour son travail de guide et de chauffeur, il n’a rien voulu savoir. Je sais que Raymond les a invité à venir en Nouvelle-Calédonie, quand ils le voudraient. Un jour je vous parlerai de ces gens disparus, mais combien agréables et sincères. A notre retour, ils sont allés à Nîmes et sont repassés chez nous avant de repartir sur leur ‘’caillou.’’.

Quelques années plus tard, on sonne chez nous et quand j’ai ouvert, il y avait leur petit fils Marco qui passait nous saluer de la part de ses grands-parents. Ils descendaient à Nîmes pour la Féria. Il est à Tahiti maintenant et travaille à R.F.O.

Larzac

Et pour clore : notre cicérone et son carrosse.

PS : Un matin, nous sommes aussi allé saluer les « vieux et jeune » patrons de l’usine, bien sûr avec une visite dirigée de main de maître par le…..vieux !! (Sourires !!)

Pic mar.

août 7th, 2009

Pic mar

Une certaine agressivité règne dans la famille.

Beaucoup plus discret que ne l’est l’épeiche, le pic mar se fait particulièrement  entendre à la fin de l’hiver, moment où il lance des séries de cris nasillards, très différents de la voix des autres pics. C’est alors qu’on peut le voir, accroché à une branche, dans la cime d’un grand arbre. Le pic mar aime les forêts de feuillus, les peuplements âgés surtout.

Un peu plus petit que le pic épeiche, il a les sous- caudales rose clair sans contraste net avec son ventre blanchâtre. Le dessus à rayures noires isolées, particulièrement prononcées chez les juvéniles, et un petit bec qui est plutôt faible. Les femelles et juvéniles ont la calotte rouge.

On le rencontre en plaine, dans les collines, et jusqu’en moyenne montagne. Son bec assez grêle, montre qu’il se nourrit en prenant ses proies à la surface du bois et non en creusant celui-ci. Il chasse comme une mésange, jusque dans les hautes branches ; en cela, il diffère de son proche parent. Ce pic mange peu d’insectes xylophages, mais plutôt des charançons et des fourmis.

Au printemps, chaque couple occupe et défend un territoire compris entre 40 et 60 ha. A cette saison, le pic mar tambourine peu et crie d’avantage. Le nid, généralement creusé dans un chêne, souvent dans une grande branche, se trouve à 20 mètres de haut. Sa construction exige environ 3 semaines de dur travail. La ponte a lieu plusieurs semaines après l’achèvement du travail. Le mâle passe avec les juvéniles, les 14 premiers jours qui suivent l’éclosion.

La nichée s’envole en juin ; mais on aura observé, durant le séjour au nid, de nombreuses manifestations d’intolérance entre les jeunes. Les parents eux-mêmes sont, l’un vis-à-vis de l’autre, assez agressifs. Ce même comportement se retrouve chez d’autres espèces de pics.

Les jeunes restent avec leurs parents pendant une dizaine de jours, puis il se dispersent dans la nature et dorment toute l’année dans un ancien nid. La femelle pond de 5 à 6 œufs qu’elle couvera 11 jours. Le séjour des jeunes au nid est de 22- 23 jours. Adultes, ils font 20 cm de long pour une envergure de 37 cm et un poids de 80 grammes.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Piciformes ; Famille : Picidés ; Genre & Espèce : Dendrocopos medius

Echidné à bec droit.

août 6th, 2009

Echidné à bec droit

L’échidné à bec droit tient du fourmilier et du porc–épic ; les australiens l’appèlent aussi ‘’reniflard ‘’.

Les échidnés, animaux aux formes robustes, peuvent apparaître comme de gros hérissons, leur pelage étant parsemé de piquants plus ou moins nombreux et longs (jusqu’à 6 cm), minces ou épais selon l’espèce. Il est couvert de fourrure sur le ventre. Les doigts et orteils sont armés de puissantes griffes courbes, à l’aide desquelles ils peuvent s’enterrer rapidement s’ils se sentent en danger. Ils ne creusent pourtant pas de terriers, se contentant d’habiter les anfractuosités que leurs offrent les troncs, racines ou roches où ils s’ancrent fortement, protégés par les épines de leurs dos.

Leur museau est une sorte de ‘’bec ‘’ tubulaire, de section cylindrique de 7 cm 5 de long, au revêtement extérieur corné, les narines s’ouvrant à l’extrémité, de même que la bouche, réduite à une simple fente. Insectivores caractérisés, les échidnés se nourrissent d’insectes ‘’sociaux’’ fourmis et termites (toujours un repas plus ou moins abondant), qu’ils capturent à coup rapides de leur langue filiforme, enduite de salive gluante. Edentés, ils écrasent leurs petites, mais dures proies par le frottement des saillies cornées garnissant la base de la langue sur les replis du palais…

Les femelles portent sur le ventre une sorte de poche ‘’marsupiale’’, l’incubation où aboutissent les orifices des glandes mammaires et qui n’apparaissent chez elles qu’au moment de la ponte. Il semble qu’elles réussissent à y déposer leur œuf (généralement unique) par une combinaison de mouvements : courbure du bassin et saillie prononcée du cloaque.

2 espèces vivent en Australie et Nouvelle-Guinée, une autre en Tasmanie. 3 autres espèces peuplent la Nouvelle- Guinée et quelques îles annexes. Celle, ci-dessus ‘’Tachyglossus aculeatus, fréquente les forêts claires, savanes buissonneuses et rocheuses, tous lieux riches en insectes ‘’sociaux ‘’ fourmis et termites. Résistants, ils paraissent jouir d’une longue vie, jusqu’à 50 ans.

Gerrhosaure majeur.

août 5th, 2009

Gerrhosaure

Il a la paupière inférieure recouverte de petites écailles.

Le gerrhosaure, dont on connaît 5 espèces distinctes, est un saurien africain, appelé aussi lézard plat du Soudan. Il a fait l’objet de nombreuses controverses par rapport à sa classification systématique ; l’énumération en serait trop longue. Considéré actuellement, par souci de classification, avec les Cordylidés, il en constitue avec quelques autres, une sous –famille. Cela paraît logique étant donné la similitude morphologique.

Le gerrhosaure est rupicole, c’est-à-dire qu’il affectionne les zones pierreuses et les roches. Aussi c’est au cœur du veldt, vaste zone sud- africaine, que vivent plusieurs espèces de gerrhosaures. Cette zone herbeuse est parsemée, de loin en loin, d’étranges collines entièrement faites de roche granitique, qui émergent comme des tumulus de la plaine environnante. Ce sont les inselbergs ou les kopjes (comme on les appelle en afrikaans) qui représentent le domaine vital de ces espèces.

Aucun gerrhosaure n’a jamais pénétré dans la forêt dense pluviale. Mais il est, par ailleurs important de bien situer chaque espèce par rapport à son habitat : savane, steppe, ou rochers. Celui dit de Smith a une prédilection pour la roche.

Etant très timide il est extrêmement craintif, ne s’aventure que rarement loin de ses rochers familiers parmi lesquels se trouve la fissure ou le trou qui mène à son gîte. Ce n’est qu’aux abords immédiats de son repaire qu’il se sent en sécurité. Son alimentation consiste en insectes, dont les sauterelles et criquets forment le contingent le lus important. Il est ovipare, mais l’incubation est inconnue. La femelle pond de 3 à 7 œufs, et la longueur adulte est de 40 à 50cm.

Classe : Reptiles ; Ordres : Squamates ; Sous –ordre : Sauriens ; Famille : Cordylidés ; Genre & Espèce : Gerrhosaure major.

Léiopelme de Hamilton.

août 4th, 2009

Leiopelme de Hamilton

Anoures inférieurs. Voici deux genres d’espèces de grenouilles propres à certaines régions.

Les Léiopelmidés : 1 Genre : 3 espèces.

Les Léiopelmidés sont de petites grenouilles de 3 à 5 cm, propres aux régions d’altitude froides et humides de la Nouvelle- Zélande et plus particulièrement de l’île du Sud. Rares et difficiles à observer du fait de leurs couleurs ternes, ils paraissent se nourrir des quelques insectes et autres invertébrés fréquentant leur austère biotope. Il pond ses œufs dans un nid installé dans les broussailles, où l’eau ruisselle.

Le développement des têtards est inhabituel : ils effectuent leur métamorphose à l’intérieur des œufs riches en eau et en substances nutritives, et de ce fait, ce sont de jeunes grenouilles, normalement constituées, qui en sortent, conservant toutefois leur queue quelques semaines encore, jusqu’au moment où leurs poumons deviennent fonctionnels ; en attendant, ils respirent par la peau de leur ventre et de leur queue, riche en vaisseaux sanguins.
Il y a la : L . Hochstetter ; La L. Hamilton et la L ; d’Archey espèce découverte seulement en 1942.

Les Ascaphidés : 1 genre. 1 Espèce.

L’Ascaphus ou ‘’grenouille à queue ‘’ vit en Amérique du Nord, dans les torrents des montagnes du Nord- Ouest des USA. De même taille, mais beaucoup plus aquatiques que les léiopelmes néo- zélandais. Il ne quitte pratiquement pas les eaux glacées et tumultueuses constituant sont habitat. Cela explique du reste son nom vulgaire : en fait de ‘’queue’’, les mâles possèdent un prolongement tubulaire du cloaque, leurs permettant la fécondation interne des femelles. Les têtards deviennent adultes qu’au bout d’une année au moins ; disposant sur la tête d’un organe formant ventouse, ils se maintiennent sur les roches en dépit du courant… La grenouille à queue est parfois classée dans la famille des léioplemidés, c’est pourquoi on l’appelle parfois : Léiopelme américain.

Le Léiopelme de Hamilton, ci- dessus, a été découvert au sommet de la minuscule île Stephen, dans le détroit de Cook qui coupe en deux la Nouvelle- Zélande.

Pic épeiche.

août 3rd, 2009

Pic épéiche

Il est le pic, le plus répandu en Europe.

Le plumage bigarré du pic épeiche ne manque jamais d’attirer l’attention. Ce bel oiseau ne passe guère inaperçu et on dit de lui qu’il était l’un des plus répandu et le plus commun des pics.

C’est un oiseau grimpeur de la taille d’un étourneau, à dessin noir et blanc panaché. Reconnaissable par la large ‘’barbe’’ noire montant jusqu’à la nuque et les sous- caudale rouge- vif contrastant avec le ventre blanchâtre. La femelle se distingue avec sa calotte et nuque : noir, le juvénile calotte rouge.

Le pic épeiche est un grand spécialiste du tambourinage. Ce comportement des pics correspond à un signal territorial et peut s’assimiler à un chant ; il est différent du martèlement à rythme lent que le fait un pic en recherchant sa nourriture, où les coups de bec, parfois sonores, sont espacés et irréguliers. Dans le tambourinage, les coups sont rythmés et donnés à une cadence rapide.

Dans son territoire, le pics possède plusieurs …’’tambours ‘’. Ce sont en général des branches mortes ou des troncs, dont l’oiseau a testé la bonne résonance. Il est certain qu’il cherche à amplifier le son, par la qualité sonore du bois lui-même. Les ornithologues ont pu établir que le tambourinage des pics est en rapport avec l’excitation sexuelle de l’exécutant, car l’intensité et la fréquence de cette manifestation déclinent sitôt l’accouplement accompli. Tous les pics tambourinent, mais celui- ci est vraiment le maître à jouer cet art de la percussion.

Le régime alimentaire de cet oiseau est très varié et consiste principalement en insectes de toutes sortes. Pendant la mauvaise saison, il jette son dévolu sur des graines de conifères, qu’il déloge adroitement des cônes, avec son long bec. Cet ‘’outil ‘’ constitue un burin efficace, au moyen duquel le pic creuse son nid dans les troncs, généralement après avoir choisi un endroit affaibli. La femelle y déposera de 3 à 7 œufs, qu’elle couvera durant 10 à 13 jours. Les jeunes quittent le nid entre 17 et 25 jours. Adultes, ils feront de 20 à 22 cm pour une envergure de 42-43cm et un poids allant de 70 à 100 grammes.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Piciformes ; Famille : Picidés ; Genre & Espèce : Dendrocopos major.

Le grand bandicoot à long nez.

août 2nd, 2009

Grand Bandicoot à long nezLe grand bandicoot à long nez des régions littorales d’Australie. (Ci-dessus)

Cette petite famille sud- américaine renferme des formes menues (corps 10 à 14 cm avec une queue de 7 à 12 cm) ressemblant aux musaraignes tant par leur aspect que par leurs mœurs, très mal connue en dépit de leur relative abondance. Les ‘’cénolestes ‘’, comme on peut les appeler selon le genre type Caenolestes, fréquentent les Andes sud- Américaines, du Venezuela au Chili, portion australe exceptée. Ces animaux paraissent vivre dans les branches basses ou au sol, occupant les sous- bois aussi bien que les prairies d’altitude, jusqu’à plus de 4000 mètres.

Les cénolestes se distinguent par leur dentition, à caractère insectivore, dont la structure est un hybride des deux types principaux chez les marsupiaux. Il est intéressant de remarquer qu’on connaît depuis longtemps de nombreux restes fossiles en Amérique du Sud, datant de l’ère tertiaire, de cette famille qui a dû être nombreuse et variée.

Lorsqu’au début du siècle on découvrit les premiers cénolestes vivants, on les prit tout d’abord pour un rameau des ‘’Didelphidés ‘’, pour le grand nombre et le relief tranchant de leurs dents, d’où le nom ‘’opposum murins ‘’ qu’on leurs appliqua ; ils possèdent pourtant à la mâchoire inférieure, une paire d’incisives très longues et très inclinées vers l’avant, du type rongeur que l’on retrouve chez les Phalangéridés d’Australie.

En fait, c’est un groupe archaïque, survivant d’une faune disparue….détail des genres : Caenoleste, avec 5 espèces des Andes du Nord, considérées parfois comme des races géographiques : Celle de l’Equateur, du Pérou et du Chili.

Les formes fossiles cénolestoïdes de Patagonie remontent à l’Eocène et même au Paléocène, il y a environ 65 millions d’années. Toutes présentent une puissante paire d’incisives dirigées vers l’avant. On peut en déduire que la famille s’est différencié au Crétacée déjà (fin de l’ère secondaire) en Amérique du Sud.

Classe : Mammifère ; Ordre : Marsupiaux ; Famille : Peramelides ; Genre & Espèce : Perameles nasuta.

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