En rade!!
février 18th, 2010VOILA JE SUIS EN PANNE D’ORDINATEUR. REPOS FORCE
A plus
Il fonctionnera à plein régime demain après midi, pour retomber sur l’horaire précédent !! Bonne soirée et douce nuit à tous .
VOILA JE SUIS EN PANNE D’ORDINATEUR. REPOS FORCE
A plus
Il fonctionnera à plein régime demain après midi, pour retomber sur l’horaire précédent !! Bonne soirée et douce nuit à tous .
Aristide Briand : Nantes le 9 mars 1862 – 7 mars 1932 à Paris.
Aristide Briand fut, en 1905, le rapporteur du projet de loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat. Partisan d’une voie moyenne, il a voulu donner à l’Eglise de France sa liberté. Rejetant tout extrémisme, son action en relation parfois avec les autorités ecclésiastiques aboutira à l’accord de 1923 et au rétablissement de relations diplomatiques avec le Saint-Siège.
Aristide Briand a incarné à lui seul la IIIe République. Onze fois président du Conseil, vingt-cinq fois ministre, il en a, pendant trente ans, connu toutes les crises, vécu tous les temps forts. Une époque de grandes mutations, de luttes passionnées, où le tragique se mêle au pittoresque. En 1905, c’est Briand qui fait voter la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat, apaisant ainsi la querelle religieuse. Lors de la Grande Guerre, il tient la barre du pays pendant un an et demi. Il est au pouvoir au moment décisif de Verdun.
Mais c’est dans les années 20 qu’il va prendre sa pleine mesure. Transfiguré par le souvenir des charniers de la guerre, le politicien se mue en prophète, le trop habile manÅ“uvrier devient “le pèlerin de la paix”. Il est l’homme de la réconciliation franco-allemande, du pacte de Locarno, du premier projet d’intégration européenne. Sur le moment, cette grande espérance est déçue. Briand meurt en 1932, à la veille de l’arrivée de Hitler au pouvoir. Pourtant après la seconde guerre la France s’engagera plus résolument dans la voie qu’il avait souhaitée. Grande figure de son siècle, Briand avait, sans toujours s’en douter, pris date avec l’Histoire.
Mais, au-delà du précurseur, personnage mythique et pourtant mal connu, nous voyons revivre Aristide Briand, un être de chair et de sang, aux dons éclatants, au caractère complexe, à la vie privée tumultueuse, adulé par les uns, haï par les autres, fascinant pour tous, et qui, dans un monde pris de folie guerrière, a voulu laisser le souvenir d’un “homme de bonne volonté”.
Saint François D’Assisse
François d’Assise naît en 1181 alors que son père, Pierre Bernardone, un riche drapier d’Assise, est en voyage d’affaires en France. D’où le nom que celui-ci donnera à son fils : ” Francesco “, c’est-à -dire ” le Français “. François est un boute-en-train et demeurera joyeux pendant la meilleure partie de sa vie. Il participe à la guerre contre Pérouse (1200) et est fait prisonnier. En prison, il aime s’exprimer et chanter en français. Il rentre en 1203. Homme fait à 22 ans, il se sent à l’étroit dans le magasin de son père : il veut devenir chevalier. Il s’enrôle donc dans l’armée. Tombé malade à Spolète, une voix intérieure lui demande de retourner chez lui.
Il vit alors un renversement profond : il renonce radicalement à la richesse, préférant une pauvreté absolue qui révolte son père au point que celui-ci le déshérite et le répudie. Ayant remis ses vêtements et possessions à son père, il se présente complètement nu à son évêque. Dans sa quête de solitude, François d’Assise perd tout goût pour les ambitions et les plaisirs et prend les vêtements des mendiants, passant du côté des exclus.
Il est touché par le regard du Crucifié dans l’église de Saint-Damien, près d’Assise : il veut dès lors suivre Jésus dans son dénuement total et décide de vivre à fond l’Évangile en fuyant l’argent, en vivant comme les démunis et en faisant pénitence. Il attire des compagnons qui parcourent les rues en chantant et vont ensemble présenter leur projet de fraternité au Pape Innocent III.
François avait besoin de cette approbation, puisque c’est une époque d’hérésie (cathares, vaudois), de groupements hors de l’Église ou en marge de celle-ci, et qu’il ne voulait pas errer dans son évangélisme radical. Il appelle son groupe ” les frères mineurs “, c’est-à -dire les derniers, les serviteurs de tous. Par conséquent, pas de prêtres, pas de moines, pas de couvent, pas de biens : la belle liberté des enfants de Dieu. Pas même de vie intellectuelle ou de recherche de culture, qui étaient des attributs de la classe des riches.
En 1212, Claire, fille d’un riche notable d’Assise, s’enfuit de la maison familiale, pour rejoindre François au Portioncule, petite chapelle où François eut l’inspiration première de sa consécration à Dieu. Elle fondera les Clarisses, consacrées à la pauvreté évangélique.
François veut aussi évangéliser les Musulmans : il s’embarque pour la Syrie en 1211, mais sa mission s’avère un échec; il part pour le Maroc en 1212, mais il tombe malade. Enfin, en 1219, il rencontre le roi d’Égypte, Malek al-Kamil, qui est très touché par le moine. Mais de Palestine, François ramènera la malaria et un trachome.
La discorde faisant ravage parmi les frères, déjà 5000 en 1220. François refuse pourtant de réduire l’esprit évangélique à la lettre codifiée, sachant que ce qui l’a inspiré ne peut être retrouvé par des Règles. Il s’y résigne enfin en 1223, forcé d’enrégimenter et d’administrer un grand nombre de frères. (Plus il y a de monde, plus aussi il y a de règles.) Il renonce alors à sa charge de supérieur et s’enferme dans le silence, les larmes et la prière. Il reçoit les stigmates en 1224. Aveugle et affaibli par le jeûne qu’il a toujours prisé et enseigné, il demande à être ramené à son point de départ, le Portioncule, où il mourra entouré de ses frères en 1226.
Biographie de Placide Gabaury.
Gaspard de Coligny.
Fils du maréchal Gaspard I de Châtillon et de Louise de Montmorency, l’Amiral de Coligny (Gaspard II seigneur de Châtillon) est né en 1519 et fut l’élève de l’humaniste Béraud, il entra dans l’armé dès 1542.
Ses services, la faveur de Montmorency, son oncle, lui valurent les plus hautes charges : colonel général de l’infanterie en 1546, gouverneur de Paris et de l’Ile-de-France en 1551, amiral en 1552, gouverneur de la Picardie en 1555.
Il a, outre d’incessantes campagnes militaires, préparé des expéditions navales dans le Nouveau Monde., a été envoyé en Angleterre en 1550 et a négocié la trêve de Vaucelles avec l’Empereur en 1556. N’ayant pu empêcher la reprise de la guerre étrangère en 1557, ni la chute de St Quentin, sa courageuse résistance permit au moins d’organiser la défense de Paris.
Pendant sa rude captivité, il se convertit au protestantisme et apparut, dès lors, comme l’un des chefs du parti protestant, secondant d’abord les tentatives de conciliation avec la régente, puis, après le massacre de Wassy en 1562, se résignant à prendre les armes.
La paix de Saint-Germain en 1570 lui rendit sa place au conseil du Roi. La révolte des Pays-Bas en 1572, lui permit de gagner Charles IX à l’idée de reprendre la guerre contre l’Espagne. Mais Catherine, jalouse de son influence et attachée à l’alliance espagnole, arracha à son fils, 2 jours après t’attentat manqué de Maurevert, l’ordre de tuer les protestants le 24 août. Ce fut le massacre de la Saint Barthélemy, dont la première victime fut Coligny lui-même, dans la nuit du 23 au 24 Août 1572.
‘’J’oublierai bien volontiers toutes choses qui ne touche que mon particulier, soit d’injures ou d’outrages, pourvu que rien ne touche la gloire de Dieu et le repos du public ‘’ le 5 juin 1569 dans son testament’’.
Leconte de Lisle.
Charles Marie René Leconte de Lisle, né le 22 octobre 1818 à Saint-Paul dans l’Île Bourbon et mort le 17 juillet 1894 à Voisins est un poète français.
Il est connu sous son seul nom de famille Leconte de Lisle, sans mentionner de prénom, qu’il adopta comme nom de plume : c’est notamment le cas dans les éditions de ses Å“uvres, dans sa correspondance, ainsi que dans la plupart des livres et anthologies qui lui sont consacrés. C’est pourquoi c’est ce nom qui est utilisé dans la suite de l’article. Son prénom usuel, utilisé par ses proches, était « Charles ».
Leconte de Lisle passa son enfance à l’île Bourbon et en Bretagne. En 1845, il se fixa à Paris. Après quelques velléités lors des événements de 1848, il renonça à l’action politique et se consacra entièrement à la poésie.
Son œuvre est dominée par trois recueils de poésie, les Poèmes antiques (1852), les Poèmes barbares (1862) et les Poèmes tragiques (1884), ainsi que par ses traductions d’auteurs anciens.
Il est considéré comme le chef de file du mouvement parnassien, autant par l’autorité que lui a conférée son œuvre poétique propre que par des préfaces dans lesquelles il a exprimé un certain nombre de principes auxquels se sont ralliés les poètes d’une génération – entre la période romantique et le symbolisme – regroupés sous le vocable de parnassiens à partir de 1866.
L’Empire s’était honoré en lui assurant une pension et en le décorant ; la République l’attacha à la bibliothèque du Sénat, dont il devint sous-bibliothécaire en 1872, et le nomma officier de la Légion d’honneur en 1883.
En 1886, neuf ans après une première candidature infructueuse à l’Académie française, Leconte de Lisle fut élu, succédant à Victor Hugo. Et ce fut une séance mémorable que celle du 31 mars 1887, où Leconte de Lisle fut reçu par Alexandre Dumas fils.
Source :Wikipédia.
Le Quichottinier….volé !
La semaine dernière je me baladais dans un quartier que je ne connaissais pas, le quartier de ‘’Hautevolée ‘’. Toutes des maisons bourgeoises que je ne pouvais que deviner, cachées qu’elles étaient, par des murs élevés.
Toutes avaient un fronton indiquant la raison sociale des propriétaires. Les ‘’Pieds –Nikelés’’ ; ‘’Rouletabille le Grand- Reporter ‘’ ; ‘’Banque- Route ‘’ où l’argent ne fait pas de petits, et juste à côté un mur immense sans aucune porte cochère, même pas une porte …dérobée. J’avais l’impression de me trouver dans un quartier de coupe-jarrets.
Et puis levant la tête, j’aperçus une inscription assez délavée ‘’Ratiboiserie livresque’’. Pour les Pieds-Nikelés…. je savais que c’étaient des voleurs ; Rouletabille….. le reporter qui les pourchassait et la Banque-Route…..la banque que les Pieds-Nikelés ‘’hold up- aient‘’ tous les 15 jours. Mais ‘’Ratiboiserie livresque ‘’ une énigme !!
Je pris mon courage en main, et me décidais de découvrir un petit endroit me permettant de faire le ‘’passe- muraille’’, j’eus beau écarquiller mes yeux de-ci et de-là , je ne vis même pas un petit trou pour ‘’reluquer’’ ce qui pouvait bien se passait dans ce blockaus ; j’en étais énervé car j’entendais des sons passaient par-dessus la muraille. Cela tintinnabulait comme à l’Hôtel de la Monnaie.
Et puis, voilà une mignonne petite souris qui sort d’un coin caché de l’angle de l’enceinte. Je m’y précipite, il y avait bien un trou caché, un genre de ‘’chatière’’. (elles existent aussi pour les souris !!) Tout doucement je la fais pivoter et mes yeux me sortent des orbites en voyant ce spectacle. Un quichottinier du jardin de Quichottine qui était en train de se faire vampiriser. J’avais beau crié, hurlé, mais ces deux gros rats n’entendaient rien. Je me suis alors aperçu que j’étais aphone, encore une fois.
Je courais à droite, puis à gauche, et subitement un traîne –savates, venu je ne sais d’où, me demanda 5 écus pour m’expliquer ce qui se passait derrière ce ‘’cache –pot ‘’. Je m’exécute ….. ‘’Ici, me dit-il, habitent des rats qui ont trouvé le moyen de se faire de la galette sans bourse déliées. Ces rats recueillent l’argent que leurs procure le duplicata de livres, qui mis sur CD, seront vendus sur internet. Ils vont même y mettre, les registres d’Etats Civils des mairies, mais là , les généalogistes protestent, car ce serait leur perte assurée.’’. Et il me pose cette question : ‘’ crois- tu que les éditeurs vont aussi protester !!!’’ je n’ai pu lui répondre !!
Alors Quichottine, que font tes lutins et autres elfes dans ton jardin ? Même pas capable de faire gardes d’écorce de tes quichottiniers et tu te fais voler tous tes livres d’auteurs !!!! Tu vas devoir demander à l’état, une protection rapprochée !!!
Les villages
Les Alliés
La commune des Alliés est née au XIIe siècle suite au défrichement du Val Saugeais par les moines (construction de l’Abbaye de Montbenoit). Au Moyen-Age, elle faisait partie du territoire suisse et s’appelait « Les Arcenets » puis est devenue « Les Allemands » jusqu’en 1915. Aujourd’hui, l’activité touristique se développe avec les randonnées pédestres et VTT, le ski de fond… 103 habitants
Arc Sous Cicon
Entourés par deux chaînes des Monts Jura couvertes de forêts de sapins et de pâturages, « les Arquillons », habitants du village, peuvent apercevoir par temps clair une grande partie des Alpes Bernoises avec leurs neiges éternelles. Deux glacières naturelles sont à découvrir en toute saison en allant vers le sud. Ce village dynamique offre de nombreuses alternatives de loisirs : ski de fond, randonnée… 542 habitants
Arçon
Précédent le Val Saugeais, Arçon est un petit village sur les rives du Doubs qui a su préserver son caractère rural avec une vingtaine de fermes. Les habitants, surnommés les « cailleux » ont plaisir à se retrouver chaque année en septembre pour la traditionnelle fête de la musique avec la fameuse société de musique « la Perce-Oreille ». 713 habitants
Hauterive La Fresse
En amont de la vallée du Doubs, cette petite commune se compose de plusieurs hameaux situés à la limite de la frontière suisse. Outre les nombreux sentiers de randonnée pédestre, circuits VTT et pistes de ski de fond, l’Observatoire de la Perdrix vous fera découvrir la nature sous une autre forme. 145 habitants
Aubonne
A l’extrémité d’une plateau surplombant la vallée de la Loue, le petit village d’Aubonne possède un patrimoine varié avec de nombreuses fermes, des fontaines et une église datant de 1769. 257 habitants
Bugny
Village au calme, au pied du Mont Pelé (1045 m d’altitude), Bugny est situé à égale distance de Pontarlier et Montbenoit. L’agriculture est l’activité principale. Les randonneurs venant des Sources de la Loue par le GR découvrent ici de magnifiques paysages. 118 habitants
Gilley
Capitale économique du Canton de Montbenoit, Gilley offre de nombreux services. A commune compte plusieurs exploitations agricoles qui contribuent au fonctionnement d’une fromagerie. 1277 habitants. www.gilley.fr
La Chaux de Gilley
Situé à environ 900 mètres d’altitude, ce village est un des 4 sites nordiques du canton de Montbenoit : pratique du ski de fond, ski alpin, raquettes. Chaque année, le 15 août, la fête du village associe musique, course à pied, tiercé de cochons dans une ambiance champêtre. 392 habitants
La Longeville
Entre tradition et modernisme, la commune possède la première école intercommunale du Doubs, remarquable de par son architecture moderne. De nombreuses promenades vous attendent, principalement le circuit permettant de découvrir le Défilé d’Entreroches. 506 habitants
Maisons du Bois
Maisons du Bois et Liévremont sont des communes groupées. Maisons du Bois est répartie de part et d’autre du Doubs sur des vallons en pente douce. Liévremont est un village-rue dont les maisons s’étendent sur un plateau dominant la vallée du Doubs. 498 habitants.
Montbenoît
Capitale politique de la République du Saugeais et chef-lieu de canton, la petite commune de Montbenoit est aussi célèbre pour son Abbaye datant du XIIème siècle. Cet édifice est l’ensemble religieux médiéval le mieux conservé du Doubs : cloître, stalles, cuisine voutée… 228 habitants
Montflovin
A 1,5 km de Montbenoit, Montflovin est une des plus petites communes du canton où l’activité agricole est très développée. A voir : la chapelle de 1828 avec sa Vierge noire. 75 habitants
Ouhans
A Ouhans, la Source de la Loue est un site naturel grandiose, situé sur un relief particulièrement accidenté. On sait que la Loue est une résurgence du Doubs suite à l’incendie de l’usine d’absinthe Pernod de Pontarlier en 1901, qui teinta le Doubs puis la Loue d’une couleur verte. 381 habitants
Renédale
Le plus petit village du canton, dominant la Vallée de la Loue, est l’endroit idéal pour les amateurs de grands espaces, de nature sauvage et de calme. Un belvédère offre une vue imprenable sur les Gorges de Nouailles, la Roche de Hautepierre et la naissance de la Vallée de la Loue. 30 habitants
Saint Gorgon
Dans un relief de combes boisées, ce village est situé à proximité de la route Besançon-Pontarlier. Le carrefour de la Main fut pendant la guerre un lieu d’accrochages à plusieurs reprises, ce qui lui valut la citation de la Croix de Guerre et Etoile de Bronze. 197 habitants
Ville du Pont
Point de rencontre entre le Val du Saugeais et le Défilé d’Entreroches, le bourg à la particularité de posséder plusieurs hameaux, souvent composés de fermes à tuyé ( pièce centrale de la ferme, qui avec son âtre, en est l’âme), en activité ou rénovées. 269 habitants
Victor Segalen
Victor Segalen (1878 - 1919) est un poète, et aussi médecin de marine, ethnographe et archéologue français.
Il est né le 14 janvier 1878 à Brest (rue Massillon). Après des études de médecine à l’École du service de santé des armées de Bordeaux, l’officier-médecin est affecté en Polynésie française. Il n’aime pas la mer, ni naviguer mais débarquer et découvrir. Il séjourne à Tahiti en 1903 et 1904. Lors d’une escale aux îles Marquises, il a pu acheter les derniers croquis de Gauguin, décédé trois mois avant son arrivée, croquis qui seraient, sans lui, partis au rebut. Il rapporte en métropole un roman, les Immémoriaux (1907), un journal et des essais sur Gauguin et Rimbaud qui ne seront publiés qu’en 1978.
En 1908, il part en Chine où il soigne les victimes de l’épidémie de peste de Mandchourie. En 1910, il décide de s’installer en Chine avec sa femme et son fils. La première édition de Stèles voit le jour à Pékin en 1912. Il entreprend en 1914 une mission archéologique consacrée aux monuments funéraires de la dynastie des Han. Cette étude sur les sculptures chinoises ne sera publiée qu’en 1972 (Grande Statuaire chinois). À ce titre, et en ce qui concerne la littérature, il renouvelle le genre de l’exotisme alors encore trop naïf et ethnocentrique.
En Chine, il rencontre un des rares Européens qui s’y trouvaient alors, et qui le marque beaucoup, le sinologue belge Charles Michel qui lui inspire le personnage de René Leys.
Il meurt le 21 mai 1919 dans la forêt de Huelgoat, Hamlet à la main. Après coup, l’État français a inscrit son nom sur les murs du Panthéon en tant qu’« écrivain mort pour la France pendant la guerre de 1914-1918. »
L’une des universités de Bordeaux, où Victor Segalen fit ses études, porte son nom (Université Victor-Segalen Bordeaux 2). La faculté de Lettres et Sciences sociales de Brest, sa ville natale, lui rend aussi hommage en portant son nom. Le lycée LFI (lycée français international) Victor-Segalen, à Hong Kong, porte également son nom.
Å’uvres
• A dreuz an Arvor, 1899.
• L’observation médicale chez les écrivains naturalistes, Thèse, Bordeaux, 1902 (document électronique).
• Les Immémoriaux, (sous le pseudonyme de Max Anély), 1907.
• Stèles, 1912.
• Peintures, Gallimard, 1916.
• Essai sur l’exotisme – Fata Morgana, 1978; nouvelle édition, livre de poche, collect. biblio-essais, 1986.
• Dans un monde sonore – Fata Morgana, 2010; nouvelle édition
Source : Wikipédia.
Jean-Marie de la Mennais est un prêtre français, né à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) le 8 septembre 1780, mort à Ploërmel (Morbihan) le 26 décembre 1860.
Il fonda la congrégation des Frères de l’instruction chrétienne de Ploërmel en 1819.
Biographie [
Fils d’un armateur , Jean-Marie de la Mennais est le frère aîné de Félicité Robert de Lamennais. Pendant la Révolution française, il vient en aide aux prêtres qui refusent de prêter serment à la République.
Ordonné prêtre le 25 février 1804 à Rennes, il devient vicaire et professeur à Saint-Malo pendant plusieurs années.
Vicaire général de Saint-Brieuc de 1815 à 1820, il participe activement à la vie chrétienne de son diocèse en soutenant les monastères, en réformant les séminaires et en animant des missions populaires.
Très vite, il est convaincu que l’éducation a un rôle à jouer dans la lutte contre la délinquance. Il décide de former quelques instituteurs en 1817. Sa rencontre avec l’abbé Gabriel Deshayes à Auray la même année est déterminante. Le 6 juin 1819, ils fondent l’institut des frères de l’instruction chrétienne.
En novembre 1819, Jean-Marie de la Mennais est nommé vicaire général de la Grande Aumônerie à Paris.
En novembre 1824, il s’installe à Ploërmel dans un ancien couvent des Ursulines
Le nom de ‘La Mennais’ est également célèbre par le cadet de Jean-Marie, Félicité, connu comme écrivain catholique, dont certaines idées, notamment politiques et sociales, condamnées de son temps, sont communément reçues aujourd’hui.
Raoul Follereau
Raoul follereau, le Vagabond de la Charité En 10 dates clés
Raoul Follereau - 1903 Raoul Follereau naît à Nevers le 17 août, deuxième enfant d’une fratrie de trois ; son père est tué à la guerre, il quitte l’école pour aider dans l’atelier familial ; il étudie le soir avec un vieux prêtre et prépare son baccalauréat
- 1918 Première conférence à 15 ans « Vivre, c’est aider les autres Ã
vivre ! » : le cri de ses 15 ans, la devise de toute sa vie ; sa
force intérieure se prépare et ses premiers écrits sont déjà empreints du désir d’aider et de partager
- 1927 Il s’engage dans la bataille des idées et fonde la Ligue d’Union Latine : pour lui, le poète est « un conducteur, un guide d’âmes » ; il étudie l’influence de la culture française à travers le monde ; il édite plus de cent auteurs ; ses pièces sont jouées à la Comédie Française
- 1936 Le choc de sa vie : rencontre fortuite avec des lépreux, lors
d’un reportage sur les pas du Père de Foucauld ; six ans plus tard,
autre rencontre déterminante, avec les Soeurs ND des Apôtres, qui ne supportent plus la relégation à laquelle sont condamnés les lépreux : Raoul Follereau devient l’avocat de « la minorité la plus oubliée du monde »
- 1942 L’intellectuel engagé devient homme d’action : il donne la
première des 1200 conférences qui permettront de collecter les fonds
nécessaires à la construction du premier village pour des lépreux Ã
Adzopé, en Côte d’Ivoire ; incomparable pourvoyeur d’idées, Raoul
Follereau crée le Noël du Père de Foucauld, puis L’heure des pauvres
(le Vendredi saint)… ; infatigable Vagabond de la charité, il commence à parcourir le monde pour rencontrer les lépreux, prendre
conscience des besoins et apporter les réponses adaptées
- 1944 Allant là où l’on ne va jamais, il révèle des drames ignorés,
des vérités crues, réclamant de nouveaux équilibres économiques et
sociaux. Il demande à Roosevelt « un jour de guerre pour la paix »
et, 10 ans plus tard, Ã Eisenhower et Malenkov, “deux bombardiers
pour soigner tous les lépreux du monde”
- 1954 Il fonde la Journée Mondiale des Lépreux, célébrée depuis chaque dernier dimanche de janvier
- 1965 Il initie l’ILEP, fédération des associations luttant contre la
lèpre (pour harmoniser, répartir et coordonner les actions), mettant
ainsi en oeuvre un véritable « marché commun de la lèpre »
- 1968 Il désigne André Récipon, son fils spirituel, pour poursuivre,
organiser et fédérer son oeuvre au sein d’une même entité,
la future Fondation Raoul Follereau
- 1971 Avec André Récipon, il crée l’Association internationale des fondations Raoul Follereau, aujourd’hui l’Union internationale des associations Raoul Follereau : chargées de diffuser le message de leur fondateur et de sensibiliser les populations locales, les associations Raoul Follereau soutiennent des projets de réinsertion sociale permettant aux malades handicapés de retrouver leur autonomie et leur place dans la société
- 1977 Raoul Follereau meurt à Paris, le 6 décembre ; il est enterré au cimetière d’Auteuil.
« Previous Entries Next Entries »