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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2010» avril

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Le 1er mai, c’est surtout…ça …..

avril 30th, 2010

1er mai 1886 à Fourmies.

LE PREMIER MAI 1891.

Le premier 1891, à Fourmies, le beau temps est au rendez-vous en ce premier jour du “mois de Marie”, un vendredi. Sur les haies du bocage, l’aubépine veut fleurir. Les amoureux ont cueilli des rameaux de frêle blancheur pour les fiancées. Quoi qu’il arrive, les jeunes seront les héros de la fête.

La scène du théâtre est prête: une esplanade rehaussée où la mairie, l’église et des estaminets invitent aux allées et venues, au rassemblement et aux harangues.

A 9 heures, après une échauffourée avec les gendarmes à cheval, quatre manifestants sont arrêtés. Des renforts sont demandés à la sous-préfecture qui envoie en renfort deux compagnies du 145e de ligne casernée à Maubeuge. Le 84e RI d’Avesnes est déjà sur place.

Dès lors le premier slogan : ” c’est les huit heures qu’il nous faut ” est suivi par ” c’est nos frères qu’il nous faut “.

18h15 : 150 à 200 manifestants arrivent sur la place et font face aux 300 soldats équipés du nouveau fusil Lebel qui contient de 9 balles (une dans le canon et huit en magasin) de calibre 8 mm. Ces balles peuvent, quand la distance n’excède pas 100 mètres, traverser trois corps humains sans perdre d’efficacité. Les cailloux volent ; la foule pousse. Pour se libérer, le commandant Chapus fait tirer en l’air. Rien ne change. Il crie : ” baïonnette ! En avant ! ” Collés contre la foule, les trente soldats, pour exécuter l’ordre, doivent faire un pas en arrière. Ce geste est pris par les jeunes manifestants pour une première victoire. Kléber Giloteaux, leur porte drapeau s’avance.

Il est presque 18h25….le commandant Chapus s’écrie : ” feu !feu !feu rapide ! visez le porte-drapeau ! ”

Neufs morts, trente cinq blessés (au moins) en quarante cinq secondes. C’était à Fourmies le premier mai 1891.

Maria Blondeau, 18 ans tuée à bout portant, les yeux dans les yeux de son exécuteur, d’une balle dans la tête

Louise Hublet 20 ans deux balles au front et une dans l’oreille

Ernestine Diot 17 ans une balle dans l’Å“il droit, une dans le cou, son corps contient cinq balles

Félicie Tonnelier 16 ans une balle dans l’Å“il gauche et trois autres dans la tête

Kléber Giloteaux 19 ans trois balles dans la poitrine et deux autres dont une à l’épaule

Charles Leroy 20 ans trois balles

Emile Ségaux 30 ans cinq balles

Gustave Pestiaux 14 ans deux balles dans la tête et une à la poitrine

Emile Cornaille 11 ans une balle dans le cœur

Camille Latour 46 ans commotionné après avoir assisté à la fusillade, décédera le lendemain

Charles Leroy, Emile Ségaux, Gustave Pestiaux et Emile Cornaille ne participaient pas à la manifestation et furent atteints par des balles qui ne leurs étaient pas destinées.
Ils seront inhumés le 4 mai.

Ne jamais oublier que le progrès social, tant vanté pour sa protection en cette période de crise, par ceux qui nous le cassent maintenant, nous l’avons obtenu par le sang de certains et le dévouement des autres. Rien n’a été lâché de bon cœur par le patronat et ceux qui nous gouvernent. Ce n’est pas que la journée du muguet, mais la journée de revendication des travailleurs.

Pour la première fois, les syndicats de toutes les usines de Caterpillar disséminées de par le monde se sont réunis ces deux derniers jours à Grenoble. Souhaitons que ce soit un tournant pour les revendications des salariés. Tous ont le même ‘’patron’’ ou plutôt ‘’actionnaires’’ sur le râble, autant qu’ils parlent eux aussi d’une seule voix !

An 2000 Année du Dragon.

avril 29th, 2010

Nouvelle- Calédonie 2

Année du dragon.

Le dragon est l’un des douze animaux qui apparaît dans l’astrologie chinoise, en rapport avec le calendrier chinois. Il est le cinquième signe du zodiaque chinois. Chaque animal est associé à une année et à un ensemble de traits de caractère. Selon l’astrologie chinoise, les personnes ayant comme signe le dragon sont considérées comme idéalistes perfectionnistes, et nées avec l’idée qu’elles sont parfaites et inflexibles. Les dragons sont également agressifs et déterminés ; faire ce qu’ils veulent est une seconde nature chez eux.

Le dragon est aussi le signe zodiacal le plus populaire, notamment en Chine où durant les années du dragon il y a une sensible augmentation du taux de naissance, de nombreux parents voulant avoir un enfant de ce signe. Des campagnes publiques d’information cherchent à les en décourager, insistant par exemple sur la concurrence accrue que les élèves dragons rencontreront lors des concours d’entrée au collège, au lycée et à l’université.

Le « dragon » est décrit comme étant autoritaire, philanthrope, mondain. On dit du dragon qu’il s’entend bien avec le « Singe » et le « Rat », et très mal avec le « chien ».

Le dragon est considéré comme plus excentrique, voire autoritaire. Le dragon est aussi le symbole de l’empereur de Chine.

Le Dragon est aussi appelé Lézard dans les autres Pays Asiatiques où l’on pratique l’Astrologie ( Japon, Vietnam, Laos,…)

« Dragon » en chinois se prononce « lóng » (transcription pinyin).

En principe, les gens dont le signe est le dragon sont nés en : 1892 (eau), 1904 (bois), 1916 (feu), 1928 (terre), 1940 (métal), 1952 (eau), 1964 (bois), 1976 (feu), 1988 (terre), 2000 (métal), 2012 (eau), 2024 (bois) ; néanmoins, ceux nés entre le 20 janvier et le 20 février, période du Nouvel An chinois dont la date est mobile, doivent consulter un calendrier spécialisé pour déterminer s’ils sont du dragon ou du signe suivant/précédent.

Ce portrait résume non pas les caractéristiques personnelles mais les tendances du Dragon/Lézard en général, il existe donc des différences énormes entre personnes nées dans une année du Dragon/Lézard selon l’élément/agent de la naissance d’un Dragon/Lézard .

Les Dragons/Lézards ont un agent stable commun, identifié par le Bois, par contre, leur agent annuel, lui varie selon leur année de naissance, c’est ce qui détermine si un Dragon/Lézard est agent/élément annuel : Métal, Eau, Bois, Feu ou Terre.
Pour savoir à quel agent/élément annuel, un Dragon/Lézard est identifié, il suffit de
savoir que c’est le dernier chiffre d’une année de naissance qui le détermine :

0 et 1 = METAL
2 et 3 = EAU
4 et 5 = BOIS
6 et 7 = FEU
8 et 9 = TERRE

Abbaye de Cuxa, au pied du Canigou.

avril 28th, 2010

Abbaye de St Michel de Cuxa

Abbaye de St Michel de Cuxa ou Cuixà.

Fondée au lendemain de la reconquête carolingienne, après le départ des Arabes, Saint Michel de Cuixà appartient à ce premier “réseau” d’abbayes protégées par le pouvoir pour favoriser le renouveau du pays.

En 878, après la destruction par une inondation du monastère de Saint André d’Eixalada dans les gorges de la Têt, les bénédictins sous la conduite de Protais se réfugièrent à Cuixà près d’une église dédiée à Saint Germain et s’y installèrent le 19 juin 879…L’abbaye se développa rapidement grâce à la protection des comtes de Cerdagne-Conflent. 3 églises furent construites successivement.
La troisième qui est l’église actuelle fut consacrée à ST. Michel en 974 sous l’abbé Garin…Garin donna à l’abbaye un rayonnement exceptionnel. Il accueillit Pierre Orseolo, doge de Venise qui mourut à Cuixà en 988 et fut reconnu saint, saint Romuald, fondateur de l’ordre des Camaldules et Gerbert d’Aurillac le futur pape Sylvestre II…En 1008 Oliba devint abbé à la fois de Cuixà et de Ripoll.Il fut évêque de Vic et fonda Montserrat.

En 1026 il proclama à Toulouse la “Trêve de Dieu” contre les violences féodales. L’abbaye devint un haut-lieu de pèlerinage. On lui doit la crypte avec au dessus un atrium et la chapelle de la Trinité; Dans l’église il bâtit le déambulatoire, il orna les murs de fresques et le choeur d’un ciborium de marbre. Sur les bras du transept il éleva les deux clochers. Seule subsiste la tour sud… Durant la 1ere moitié du XIIe, sous l’abbé Grégoire, on construisit le cloître et la tribune en marbre rose. C’est la première manifestation des ateliers roussillonnais de sculpture monumentale romane. Cette école artistique se développa tout au long du XIIeme siecle.

Plus tard, Cuixà connut les vicissitudes du Roussillon, demeura un grand monastère seigneurial et une institution puissante et prestigieuse localement.
A la Révolution les moines furent expulsés et les bâtiments saccagés. Presque la moitié du cloître se trouve aujourd’hui au musée “The Cloisters” de New York. En 1919, l’abbaye fut rachetée et cédée aux cisterciens de Fontfroide. Depuis 1965 des moines bénédictins venus de Montserrat y poursuivent la vie monastique. Cuixà reste un lieu d’accueil et rencontre, de prière et de paix.

Source : Site de l’Abbaye .

Eglise Saint- Saturnin (63)

avril 27th, 2010

Eglise de Saint-Saturnin

Église de Saint-Saturnin (Puy-de-Dôme)

Un ensemble architectural aussi remarquable que simple
Aller à la découverte de l’église de Saint-Saturnin, c’est aussi faire la connaissance avec le merveilleux village où elle se trouve. L’ensemble crée une unité architecturale qui n’a pas beaucoup varié depuis le Moyen Âge.

L’église de Saint-Saturnin présente un caractère assez sobre quant à l’ornementation du bâtiment. Et puisque l’architecture sera toujours le livre ouvert témoin du temps, on apprend ici en regroupant les informations que l’édifice est vraisemblablement le dernier des édifices majeurs de l’Auvergne romane. L’appartenance au style de basse Auvergne demeure, mais il reste vrai que l’on assiste ici à une évolution liée d’une part à un souci d’économie (il fallait beaucoup de moyens pour construire), d’autre part à l’abandon de formes mises en place un siècle plus tôt. L’absence de narthex et de chapelles rayonnantes en témoigne et contribue à la singularité de l’église de Saint-Saturnin.

Autre originalité, le clocher. Que les amateurs d’architecture en profitent bien, ils ont devant les yeux le clocher d’origine, fait très rare (les aléas de la Révolution en ont voulu ainsi). Sa forme à huit côtés et ses deux étages de baies jumelées sous une flèche qui élance l’ensemble est d’une sobriété exemplaire et d’une simplicité particulièrement élégante.

Le juge arbitre….

avril 26th, 2010

Le juge arbitre

LE JUGE ARBITRE, L’HOSPITALIER
ET LE SOLITAIRE

Trois Saints, également jaloux de leur salut,
Portés d’un même esprit, tendaient à même but.
Ils s’y prirent tous trois par des routes diverses :
Tous chemins vont à Rome : ainsi nos Concurrents
Crurent pouvoir choisir des sentiers différents.

L’un, touché des soucis, des longueurs, des traverses,
Qu’en apanage on voit aux procès attachés,
S’offrit de les juger sans récompense aucune,
Peu soigneux d’établir ici-bas sa fortune.
Depuis qu’il est des lois, l’Homme pour ses péchés
Se condamne à plaider la moitié de sa vie.
La moitié ? les trois quarts, et bien souvent le tout.
Le Conciliateur crut qu’il viendrait à bout
De guérir cette folle et détestable envie.

Le second de nos Saints choisit les hôpitaux.
Je le loue ; et le soin de soulager ces maux
Est une charité que je préfère aux autres.
Les malades d’alors, étant tels que les nôtres,
Donnaient de l’exercice au pauvre Hospitalier,
Chagrins, impatients, et se plaignant sans cesse :
Il a pour tels et tels un soin particulier ;
Ce sont ses amis ; il nous laisse.

Ces plaintes n’étaient rien au prix de l’embarras
Où se trouva réduit l’Appointeur de débats :
Aucun n’était content ; la sentence arbitrale
À nul des deux ne convenait :
Jamais le Juge ne tenait
À leur gré la balance égale.

De semblables discours rebutaient l’Appointeur :
Il court aux hôpitaux, va voir leur Directeur :
Tous deux ne recueillant que plainte et que murmure,
Affligés, et contraints de quitter ces emplois,
Vont confier leur peine au silence des bois.

Là sous d’âpres rochers, près d’une source pure,
Lieu respecté des vents, ignoré du soleil,
Ils trouvent l’autre Saint, lui demandent conseil.
Il faut, dit leur ami, le prendre de soi-même.

Qui mieux que vous sait vos besoins ?
Apprendre à se connaître est le premier des soins
Qu’impose à tous mortels la Majesté suprême.
Vous êtes-vous connus dans le monde habité ?
L’on ne le peut qu’aux lieux pleins de tranquillité :
Chercher ailleurs ce bien est une erreur extrême.
Troublez l’eau : vous y voyez-vous ?
Agitez celle-ci. Comment nous verrions-nous ?
La vase est un épais nuage
Qu’aux effets du cristal nous venons d’opposer.

Mes frères, dit le Saint, laissez-la reposer,
Vous verrez alors votre image.
Pour vous mieux contempler demeurez au désert.
Ainsi parla le Solitaire.

Il fut cru, l’on suivit ce conseil salutaire.
Ce n’est pas qu’un emploi ne doive être souffert.
Puisqu’on plaide, et qu’on meurt, et qu’on devient malade,
Il faut des médecins, il faut des avocats.
Ces secours, grâce à Dieu, ne nous manqueront pas ;
Les honneurs et le gain, tout me le persuade.
Cependant on s’oublie en ces communs besoins.

Ô vous, dont le public emporte tous les soins,
Magistrats, Princes et Ministres,
Vous que doivent troubler mille accidents sinistres,
Que le malheur abat, que le bonheur corrompt,
Vous ne vous voyez point, vous ne voyez personne.
Si quelque bon moment à ces pensées vous donne,
Quelque flatteur vous interrompt.
Cette leçon sera la fin de ces ouvrages :
Puisse-t-elle être utile aux siècles à venir !
Je la présente aux Rois, je la propose aux Sages ;
Par où saurais-je mieux finir ?

Jean de la Fontaine.

Gabriel Fauré 1845-1924

avril 25th, 2010

Fauré Gabriel 1845-1924

Gabriel Fauré (1845 - 1924)
” La musique consiste à nous élever le plus haut possible au dessus de ce qui est”

Le maître de la mélodie française

Gabriel Fauré, ayant eu la mauvaise idée d’être contemporain de Debussy et Ravel, a quelque peu souffert auprès de la postérité de l’ombrage de ces grands musiciens plus “révolutionnaires” que lui. On l’a injustement qualifié de musicien mineur alors qu’il est un des plus grands.

Comme on peut le constater facilement en parcourant les maigres bacs des disquaires, on a surtout retenu de lui le célèbre Requiem, dont le planant “In Paradisium” reste un des sommets de la musique française et de la musique tout court.

Mais le vaste répertoire des Mélodies est resté assez confidentiel et c’est pourtant par là qu’on doit commencer pour s’initier à son Å“uvre. Ce répertoire est très abordable et quand on l’a un tant soit peu pratiqué, on doit reconnaître que Fauré s’impose comme le maître de la Mélodie française, un genre dans lequel ni Debussy ni Ravel ne l’ont égalé.

La Mélodie française, ce n’est pas de la chansonnette ! C’est un genre musical aussi sérieux que le Lied allemand, bien que d’un esprit totalement différent.
Les mélodies les plus sublimes résultent d’une parfaite fusion de la musique et la poésie. Un genre particulièrement difficile car la poésie est déjà musique, et il est toujours risqué de vouloir y superposer une autre musique…

Le talent du compositeur consiste d’abord à choisir les poèmes à mettre en musique et il faut reconnaître que Fauré s’est rarement trompé dans le choix des auteurs et des textes. Il a eu la sagesse de choisir des poètes “mineurs” (à part Verlaine qui est un cas miraculeux d’osmose totale) pour insuffler une nouvelle vie à des vers pas nécessairement immortels. Albert Samain, Armand Sylvestre, Romain Bussine, Jean de la Ville de Mirmont, Charles van Lerberghe et la Baronne de Brimont, pour ne citer que les moins inconnus, doivent beaucoup à Fauré.

2002; Sous le signe du cheval….

avril 24th, 2010

Nouvelle- Calédonie

2002 sous le signe du Cheval Noir de Guangdi

L’année chinoise qui commence le 12 février 2002 sera placée sous le signe particulier du Cheval de l’Eau ou « Cheval Noir ».
Il s’agit, traditionnellement, de la très fameuse monture du général Guan Yu, devenu Guangdi (Kuan Ti), l’une des divinités chinoises les plus respectées et que l’on représente le plus souvent assis avec de part et d’autre son fils et son écuyer portant la fameuse “Hallebarde de Guan aux Huit Reflets”.

« Guangdi est représenté comme un géant de neuf pieds de haut avec une barbe de ceux pieds, un visage rouge comme le jujubier, des yeux pareils à ceux du phénix et des sourcils semblables aux vers à soie ». Son rôle est de protéger la Chine contre les incursions barbares. C’est le patron très honoré des mandarins lettrés et des militaires.

Certaines estampes anciennes comportent la fameuse monture noire de Guan que l’écuyer tient par la bride. Il ne faut dont pas s’étonner qu’il s’agisse alors du « Cheval martial » (Wuma) dont les sabots provoquent le tonnerre et effraient les esprits malfaisants (Gui ou Kouei). Ce Cheval d’Eau, ou Cheval Noir, correspond à une année Renwu. Ren (Jen) (Ric. 2431) correspond au neuvième des dix troncs célestes (Tiangan) ce qui signifie : porter, être en charge de, être enceinte, concevoir.

Cela correspond au Yang de l’élément Eau, aux vagues. Il représente donc traditionnellement l’image de la femme enceinte correspondant à la future naissance de l’énergie Yang se manifestant dans le flux d’expansion. Wu (Wou) (Ric. 5566) correspond à la 7eme des 12 branches terrestres, ce qui correspond au milieu du jour, à la septième heure de 11H à 13 H, donc au midi (mid-day ou milieu du jour). Cela correspond également à l’énergie du Yang du Bois qui, dans le Ciel, se transforme en Chao Yin ou « Feu Ministériel ». Bien qu’il s’agisse du « Cheval de l’Eau » 2002 sera donc placé sous le signe terrestre du Bois et sous le signe céleste du Chao Yin, ce qui correspond, dans l’ordre du Ciel Postérieur ou du Roi Wen, au Feu Ministériel et au Cheval dans les 12 cycles horaires et saisonniers. Il s’agit habituellement d’une année considérée au propre et au figuré comme « chaude ».

Virée en Savoie ….

avril 23rd, 2010

La virée en Savoie

SAVOIE

Les indiscrétions de la visite présidentielle
par La Rédaction du DL | le 22/04/10 à 06h02

n Le prix du casse-croûte
La petite histoire fait rire jaune, sous les képis des services de police. Quand le grand chef étoilé Guy Martin descend de Paris servir un menu prestigieux au président, accompagné de 20 cuisiniers, le ministère de l’Intérieur rechigne à prendre en charge… les plateaux-repas des fonctionnaires de police venus spécialement à Chambéry pour sécuriser la visite présidentielle.
Plusieurs dizaines d’entre eux, issus du sud comme du nord de la France, ne doivent bénéficier pourtant que d’un petit plateau à 6,50 euros pièce ! Trop cher, semble-t-il, pour le ministère.

n Trajet modifié
Le parcours de Nicolas Sarkozy a été étudié à la loupe pour éviter le moindre couac. Ainsi, il aurait été décidé, sur le trajet partant du palais de justice, d’éviter une rue au prétexte que s’y trouve l’appartement d’un militant du Nouveau parti anticapitaliste. Et le président, il l’a prouvé, ne tolère guère l’injure.

n Le 22 avril remplace
le 14 juillet
Initialement Nicolas Sarkozy devait venir en Savoie le 14 juillet lors de l’étape du Tour de France Chambéry-Gap. Les cérémonies de la Fête nationale étant “lourdes” dans son agenda, la date historique du 22 avril a été préférée pour commémorer le 150e anniversaire.

n L’Esseillon zappé
Le maire d’Avrieux Antoine Pla avait insisté pour que Nicolas Sarkozy fasse étape aux forts de l’Esseillon, en Maurienne. Ils sont emblématiques du rattachement puisque construits par le royaume de Piémont-Sardaigne pour se défendre contre la France, ils lui ont été transférés, et en partie démantelés. Cavour, artisan de l’unité italienne et donc du rattachement, y a servi comme jeune officier.

n Valloire privilégié
Les Mauriennais n’auront pas à venir à Chambéry pour voir la Patrouille de France. Les huit Alpha Jet de la PAF devraient en effet lâcher leur célèbre panache de fumée tricolore au dessus de la commune soit avant de piquer sur Chambéry, soit en repartant vers Salon de Provence.

n Pas de Lyon-Turin
Le maire de Chambéry, Bernadette Laclais souhaitait évoquer le dossier du Lyon-Turin ferroviaire à l’occasion de l’accueil du président de la République à la mairie. Las, l’Elysée a fait savoir qu’il n’y aurait pas de discours.

n Des élus mécontents
Certains élus de gauche, notamment le conseiller régional Antoine Fatiga (Front de gauche) et la conseillère générale communiste Christiane Lehmann ont fait savoir qu’ils ne se rendront pas au déjeuner organisé avec le chef de l’Etat.
Opposés à sa politique, ils soulignent le contexte de crise et de tension sociale actuellement et dénoncent l’ampleur du dispositif policier mis en place aujourd’hui pour la venue du chef de l’Etat.

n On boira à l’intérieur
Les clients du bar-restaurant le Réverbère, place du Château, ne pourront siroter une menthe à l’eau en assistant à la cérémonie. Le bar a reçu l’ordre de ne pas déployer sa terrasse aujourd’hui, ce qui a gentiment contrarié la patronne : “Au lieu de travailler plus pour gagner plus, on va travailler moins pour gagner moins !”

n L’Hôtel de Ville de Chambéry fermé
En raison de la visite présidentielle, l’hôtel de ville de Chambéry sera fermé au public aujourd’hui toute la journée. Les mairies de quartiers seront ouvertes normalement.

Paru dans l’édition 73A du 22/04/2010 (202506668628)

PS : Après le “Casse-toi alors pauv’con”, le chef de l’Etat français a pris à partie un jeune homme qui s’était essuyé la main sur son pull après avoir serré celle du président. “Fais pas le malin, toi !” a-t-il lancé à cet inconnu lors d’un bain de foule devant la mairie de Chambéry.

Et pourtant les gens ont été triés sur le volet, puisqu’ils avaient reçu une invitation, comme à chaque bain de foule !!! De plus, les chambériens n’ont pas été contents, mais pas du tout, des restrictions de circulation imposées bien avant, pendant et encore un peu après la « visite ».
Et même avec toutes ses mesures préventives, les hués ont couvert, parfois, les applaudissements.

Gare au gorille….monsieur le préfet !!!!

Et la semaine prochaine c’est…….la Chine pour le couple !!

Abbaye de Solesmes.

avril 22nd, 2010

Abbaye de Solesmes

Abbaye de Solesmes

L’abbaye de Solesmes s’élève en bordure du bourg du même nom, sur la rive gauche de la Sarthe, à trois kilomètres à peine de Sablé, à quarante kilomètres du Mans, dans un site remarquable par l’harmonie de ses proportions et auquel les courbes gracieuses de la rivière et ses bords verdoyants donnent un grand charme et un caractère très reposant.

Le monastère se compose de trois parties principales : l’église, l’ancien prieuré et l’abbaye nouvelle ; il a été souvent décrit. Voici l’abbaye, vue par des yeux d’artiste : « Si vous allez à Solesmes, écrit M. Camille Bellaigue, tâchez d’y arriver par un beau soir d’été. Sans attendre la station de Sablé, quittez le chemin de fer un peu plus bas, à Juigné. De là, descendez la Sarthe aux eaux traînantes et comme pensives. Bientôt vous serez en face de l’abbaye ; elle vous apparaîtra sur l’autre bord, forte de toute sa masse, et debout de toute sa hauteur.

Je ne saurais définir le style de cette architecture : cela rappelle à la fois le mont Saint-Michel, le couvent d’Assise et le palais des papes d’Avignon. Au-dessus de la rivière, trop étroite pour la refléter tout entière, l’abbaye s’élève à pic, dans le roc même et sur le roc : des contreforts gigantesques, des murs de cent vingt pieds, taillés en bosse dans un granit bleuâtre, des donjons coiffés d’ardoises, toute la silhouette énorme, presque barbare, d’une forteresse sacrée et d’un burg religieux. Les hautes parois sont percées d’ouvertures irrégulières, inégales : baies, fenêtres, lucarnes, tantôt simples et tantôt géminées… Au dedans l’aspect reste celui d’un château fort autant que d’un monastère. Tantôt ce sont des salles immenses : un réfectoire comme pour des héros d’Homère ou des chevaliers du moyen âge ; tantôt de mystérieuses retraites : des cellules, des escaliers tournants, des paliers inégaux, des plans ou des perspectives qui se croisent et semblent se contrarier ».

Du côté de l’ancien prieuré le spectacle change : « C’est un vaste pavillon du siècle dernier. Du perron qui le précède, on n’aperçoit plus rien de sévère ni de rude. Dans le ciel et sur la terre, sur les prairies, les bois et les eaux, une douceur charmante, la douceur angevine, est répandue. Sur la colline aplanie en terrasse, un parterre à la française allonge ses pelouses rectangulaires, légèrement creusées en dedans, et qui forment comme quatre grands bassins de gazon, que les plus admirables fleurs, des Å“illets et surtout des roses, entourent d’un rebord éclatant.

Si loin que la vue s’étende, aucune clôture ne l’arrête. Le parc semble ne pas finir ; il se perd insensiblement dans les champs d’avoine et de coquelicots, dans les taillis que dominent de sveltes peupliers, dans les landes tachées de sable jaune, dans les lointains bleuâtres où le château de Sablé dresse, comme sur un socle de velours, sa façade presque royale. L’équilibre de ce paysage en fait la suprême beauté. La plénitude et le vide, l’ombre et la lumière s’y répondent.

A gauche, ce sont les dépendances actuelles de l’abbaye : la bibliothèque, le réfectoire, d’où s’échappe, dans le silence des repas, la voix monotone du lecteur ; c’est une allée de vieux tilleuls, impénétrables au soleil. Çà et là, d’humbles logettes de moines, quelques-unes en forme de petites chapelles, paraissent entre les massifs ; une statue de la Vierge est debout à même la terre, parmi les giroflées et les liserons. A droite, au contraire, c’est la campagne ouverte et le grand ciel clair, c’est le vallon, c’est la rivière lente et qui s’éloigne à regret de la colossale abbaye, après avoir effleuré de sa douceur qui s’écoule cette force qui demeure ».

L’église est elle aussi un monument remarquable, étroite et massive en sa partie la plus ancienne, elle s’illumine, au transept, de la vision des merveilleux « Saints de Solesmes », puis s’élance, à l’entrée du nouveau chÅ“ur des moines, légère, hardie, et cependant austère encore, dans son éclatante blancheur. Que de pèlerins, d’artistes, d’écrivains, de savants se sont agenouillés devant la petite grille de ce chÅ“ur. On peut dire que le monde entier a passé là pour goûter la louange divine et s’initier aux secrets de la mélodie liturgique.

La présente Notice vise à mettre à jour l’histoire de l’abbaye dans ses grandes lignes. Est-il besoin de dire qu’elle doit beaucoup à l’ouvrage capital du R. Père Dom Delatte sur Dom Guéranger. L’auteur doit aussi exprimer sa reconnaissance envers le R. Père Dom Heurtebize, qui s’est dessaisi en sa faveur d’une grande quantité de notes extrêmement intéressantes et précises.

Dom Henri Quentin

Yvonne Printemps 1894-1977.

avril 21st, 2010

Yvonne Printemps

Yvonne Printemps. (1894-1977)

‘’Elle ne chante pas, elle se contente de respirer mélodieusement’’ disait Colette.

Née en 1894, elle débute à l’âge de 14 ans à la Cigale, puis elle participe à la revue des Folies Bergères en même temps que Maurice Chevalier. Sacha- Guitry lui offrit le rôle de Melle Certain dans ‘’Jean de La Fontaine’’ en 1917. Il l’épouse en 1919, ayant pour témoins Sarah Bernhard et Georges Feydeau. Son mari écrivit pour elle de nombreuses opérettes, comédies et revues, en tout : 34 pièces, en vers et en proses. Ses admirables yeux bleus pétillants de vie, sa voix de diva, firent la conquête du public parisien.

Ses premiers pas au cinéma en 1918 dans un film muet ‘’ Un roman d’amour et d’aventure’’ furent sans lendemain. Sa seconde chance à l’écran, elle va la saisir avec Pierre Fresnay. Ils tournent ensemble : ‘’La dame aux camélias’’1934 ; ‘’Adrienne Lecouvreur’’ et ‘’Trois Valses ‘’1938 ; ‘’Le duel’’1939 : ‘’Je suis avec toi ‘’1943 ; ‘’Les condamnés ‘’1947 ; ‘’La valse de Paris’’1949 et ‘’Le voyage en Amérique’’1951.

Si toutes ses apparitions à l’écran furent un succès, Yvonne Printemps fit surtout une carrière théâtrale. Sur scène, notamment celle du théâtre de la Michodière qu’elle dirige à partir d 1942, la diva d’opérette triomphe. Elle y jouera avec Pierre Fresnay ‘’Léocadia’’ d’Anouilh en 1940 ; ‘’Comédie en trois actes’’ de Clouzot en 1941 ; ‘’Père’’ de Bourdet et du même auteur ‘’Vient de paraître’’ en 1945 et ‘’Hyménée’’ en 1952. En 1959, elle quitte définitivement les planches, tout en conservant la direction du théâtre de la Michodière jusqu’à sa mort en1977.

Source : Document philatélique officiel de la Poste .

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