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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2010» juin

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

La poule aux oeufs d’or.

juin 30th, 2010

la poule aux oeufs d or

La Poule aux Œufs d’or

Le radin paume tout, en voulant trop palper.

C’est c’que n’avait pas gambergé
Totor le cul-terreux; qui paumait l’carafon
De bigler que sa poul’ pondait des œufs de jonc.
Croyant à sa bestiole un magot dans le bide,
Il la buta, l’ouvrit; Que dalle, elle était vide.
Comm’ toutes ses copin’s, qui ne rapportaient qu’pouic.
Et v’là notre glaiseux sans bestiole, et sans fric.
……………………………………………….
Ainsi combinent les petzouilles,
Totor avec sa poule avait le bath filon.
De l’avoir bousillé pour lui faucher son jonc,
Il n’a plus un rond dans les fouilles.

Les Moulins…….

juin 29th, 2010

moulins

Les moulins .

Moulins à vent :

Le moulin à vent classique est constitué d’une tour surmontée d’un toit orientable dans le sens du vent, qui supporte les ailes fixées à un axe horizontal ; c’est le moulin-tour.

Parfois, c’est tout le corps du moulin, construit en bois, qui s’oriente selon le vent: c’est le moulin sur pivot aussi appelé “chandelier” dans certaines régions de France, ce pivot est suspendu par les liens qui l’entourent, eux-mêmes fixés sur un socle en bois, la croisée.

Un troisième type de moulin, le moulin cavier, est intermédiaire ; dans ce cas, seul tourne un corps mobile supportant les ailes et le système d’engrenage, cette « hucherolle » étant posée sur une tour plus basse.

Les ailes, le plus souvent au nombre de quatre, sont généralement faites d’une armature en bois supportant une toile tendue. Elles peuvent être symétriques, ou asymétriques quand les lattes qui supportent la toile sont fixées du côté gauche de l’axe de l’aile. Les formes et les matériaux utilisés sont très variables d’une région à l’autre.

La transmission du mouvement à l’axe vertical des meules se fait par un engrenage constitué du « rouet », roue solidaire de l’axe des ailes munie de dents en bois dur, ailes qui engrènent sur la « lanterne » à fuseaux solidaire de l’axe vertical.

L’orientation du moulin se faisait en actionnant le timon, dit aussi la queue du moulin, à l’aide d’un cabestan.

Moulins à Aubes.

Le moulin a évolué considérablement durant le Moyen Âge. En effet, dès le Haut Moyen Âge et très nettement à partir du XIIe siècle, on assiste en Europe à une multiplication des moulins à eau. Ces derniers sont utilisés à des fonctions de plus en plus diversifiées et la variété des aménagements hydrauliques qui leur sont associés ne cesse de croître. En majorité destinés aux blés, ils sont équipés de roues horizontales, plus couramment verticales (recevant l’eau au-dessous ou au-dessus). Ces derniers, les plus puissants, sont aussi les plus coûteux du fait de l’engrenage dont ils sont pourvus. Tous sont installés sur la berge d’un bief ou d’un cours d’eau, ou encore sur une embarcation (moulin à nef). Les meules actionnées par la force hydraulique peuvent moudre le blé mais aussi écraser les graines d’œillette, les plantes tinctoriales, broyer le minerai. Certains, surtout en montagne, reçoivent l’eau par l’intermédiaire d’une conduite forcée. L’eau est détournée en amont dans une conduite qui après avoir actionné la roue à aube, retourne à la rivière en aval. Souvent, la roue à aube se trouve sous la bâtisse comprenant la grande salle à meules, et aussi le corps de logis.

À la fin du XIe siècle, plus largement au XIIe siècle, l’usage de plus en plus courant de l’arbre à cames qui transforme le mouvement rotatif en alternatif aboutit à la diffusion des moulins industriels qui pilent et martèlent : moulins à foulon, à tan, à fer, puis au cours du XIIIe siècle, à papier. Sur les côtes anglaises et des Pays-Bas au Portugal, les moulins à marée sont fréquents à partir du XIIe siècle. Dans le même temps, la force du vent est maîtrisée pour moudre des céréales dans les moulins sur pivot puis dans des moulins-tours. Pour certaines activités, l’usage du moulin à sang (énergie humaine et animale) domine encore à la fin du Moyen Âge : c’est le cas pour le broyage des olives.

Ce feuillet m’a été envoyé par Midolu, en pensant aussi à la ‘’pasionaria’’ des moulins à vent….nommée Quichottine !! http://quichottine.over-blog.com/

PS: je trouve le feuillet très beau, mais quelle hérésie d’y mettre un code barre. Un vrai collectionneur ne le mettra pas dans sa collection. Un signe que la poste, elle aussi perd ses marques. J’avais donc bien raison d’arrêter mon abonnement au service philatélie de la poste quand le ”F” de RF a été supprimer !!

1776-Pierre Yriex Daumesnil-1832

juin 28th, 2010

Général Daumesnil

Pierre Yriex Daumesnil, surnommé la Jambe de bois, né à Périgueux le 14 juillet 1776, mort le 17 août 1832, était un général français lors du Premier Empire et de la Restauration.

Général d’Empire

Fils d’un perruquier, Daumesnil reçut une éducation fort incomplète, et s’enrôla très jeune. Son père, ancien capitaine de cavalerie qui s’était livré au commerce, le destinait à cette carrière, mais le jeune Daumesnil s’engagea à 15 ans dans le 22e régiment de chasseurs à cheval le 25 ventôse an II

Guerres révolutionnaires

Grièvement blessé au combat d’Elne, le 2 fructidor an II, il rejoignit son régiment en Italie au commencement de l’an IV, fut admis le 25 prairial an V, avec le grade de brigadier, dans les guides du général Bonaparte, et passa maréchal-des-logis le 7 brumaire an VI.

Un des premiers, il monta à l’assaut de Saint-Jean-d’Acre, y reçut un coup de sabre, et fut précipité du haut des remparts dans le fossé par l’explosion d’une mine. Dans cette campagne, il sauva deux fois la vie du général Bonaparte. Le général en chef le fit passer aussitôt dans le régiment des guides, où il déploya en vingt circonstances la plus rare intrépidité, notamment à la bataille d’Aboukir, le 7 thermidor an VII, où il s’empara de l’étendard du capitan-pacha.

De retour en France avec Bonaparte, il entra dans dans les chasseurs à cheval de la Garde des consuls le 13 nivôse an VIII, y fut nommé adjudant-sous-lieutenant le 16 floréal, et lieutenant (29 messidor). Daumesnil suivit le premier Consul en Italie (1799-1800) et combattit à Marengo.

Guerres napoléoniennes

Capitaine le 13 messidor an IX, et membre de la Légion d’honneur le 25 prairial an XII, il fit les guerres d’Autriche (an XIV), de Prusse (1806) et de Pologne (1807).

Chef d’escadron après Austerlitz (27 frimaire an XIV) et officier de l’Ordre le 14 mars 1806, il est sur les champs de bataille d’Iéna, Eylau et Friedland.

Il suivit l’Empereur en Espagne en 1808. Dans l’insurrection de Madrid, le 2 mai, ce fut lui qui commanda, la principale charge de la cavalerie française contre les habitants de Madrid dans la grande rue d’Alcalá. Il eut 2 chevaux tués sous lui par le feu des insurgés.

Daumesnil fit partie en 1809 de l’armée d’Allemagne, se trouva à la bataille d’Eckmühl, fut promu au grade de colonel-major le 15 juin, créé baron de l’Empire, et tomba blessé à la jambe gauche sur le champ de bataille de Wagram le 6 juillet, étant à peine remis d’un coup de lance qui lui avait percé le corps au commencement de la campagne. Amputé deux fois en quelques jours, il eut le bonheur de se rétablir, et l’Empereur lui conserva son emploi.

Général de brigade, commandant de la Légion d’honneur et du château de Vincennes le 2 mars 1812, il fut investi le 18 du même mois du titre de gouverneur de cette place, d’où sortirent pendant les quatre dernières années de l’Empire jusqu’à 350 mille cartouches et 40 mille gargousses par jour. Son importance était si grande, que l’Empereur, dans un ordre spécial, prescrivait au général Daumesnil d’y loger, de ne jamais découcher, et de ne pas en sortir sans un ordre précis.

Auray 56

juin 27th, 2010

Auray 56

AURAY 56

Auray (An Alre en breton) est une commune française, située dans le département du Morbihan et la région Bretagne. Elle fut classée ville d’art et d’histoire jusqu’au printemps 2006.

La ville est encadrée par les communes de Crac’h au sud et à l’ouest, Brech au nord, et Pluneret à l’est. Elle est traversée par le Loch, petit fleuve côtier qui débouche dans le golfe du Morbihan. La ville haute est sur la rive ouest de la rivière d’Auray sur le bord du plateau armoricain profondément entaillé par la rivière. Le port de Saint-Goustan est au fond de la vallée, à l’est de la rivière.
Le port

Port Saint-Goustan.

Le port de Saint-Goustan est à l’origine de la ville. Il est situé sur la rivière d’Auray, au point le plus en amont que peuvent atteindre les navires de mer avec l’aide de la marée. Il reçoit des navires de haute mer jusqu’au XIXe siècle. C’est aussi un port de cabotage très actif en direction de l’Espagne et de la Grande-Bretagne. Son déclin comme port de commerce commence avec l’arrivée du chemin de fer en 1862. Aujourd’hui c’est un port de plaisance et une escale du circuit touristique du tour du golfe du Morbihan.

Les routes

Saint-Goustan en bas de la ville est le premier site possible d’un pont sur une route longeant le littoral entre Vannes et Quimper. En aval, la Rivière d’Auray est large et escarpée. En amont, les marais de la vallée du Loch rendent difficile le passage avant Tréauray à 4 km au nord. La voie romaine de l’Océan, de Lyon à Gésocribate (Le Conquet) par Nantes, y passe. Au milieu du XIXe siècle, la construction d’une nouvelle route en remblai sur le marais du Loch permet d’accéder directement à la ville haute depuis Vannes. Dans les années 1950, la route nationale Vannes - Lorient contourne le centre d’Auray par le nord. En 1989, la construction du viaduc de Kerplouz sur la RN165 en 4 voies au-dessus la Rivière d’Auray en aval de Saint-Goustan débarrasse l’agglomération du trafic de transit.

La Lorraine….

juin 26th, 2010

La Lorraine 54-Nancy 57- Metz

Lorraine

La Lorraine (Louréne en lorrain roman et Lothringe(n) en francique lorrain et francique rhénan) est une région au nord-est de la France dont le nom est hérité du duché du même nom.

La Lorraine regroupe quatre départements : la Meurthe-et-Moselle, la Meuse, la Moselle et les Vosges et compte 2 337 communes[1]. La préfecture de région est Metz.

Ses habitants sont appelés les Lorrains et étaient au nombre de 2 343 000 au 1er janvier 2007[2].

La superficie de la Lorraine est de 23 547 km², chaque département ayant approximativement la même superficie (environ 6 000 km²). Son point culminant est le Hohneck à 1 364 m ; son point le plus bas est de 115 m au niveau de la rivière Saulx.

La région a été formée entre autres à partir des anciens duchés de Lorraine et de Bar, des Trois-Évêchés de Metz, Toul, Verdun, des comtés de Vaudémont et de Créhange, des principautés de Salm et de Commercy et de la partie sud du duché de Luxembourg (région de Thionville). Le comté de Sarrewerden, parce que sa population était en majorité protestante, a été rattaché au département du Bas-Rhin dès 1790.

La Lorraine est la seule région française à partager ses frontières avec trois autres pays : la Belgique, le Luxembourg et l’Allemagne (länder de la Sarre et de Rhénanie-Palatinat). Elle est également voisine de trois régions françaises : Alsace, Champagne-Ardenne et Franche-Comté.

Cette situation est un atout stratégique pour cette région située de ce fait à proximité du centre de la banane bleue (Mégalopole Européenne), cette conurbation (agglomération urbaine formée de plusieurs villes qui se sont rejointes au cours de leur croissance, mais qui ont conservé leur statut administratif.), qui traverse l’Europe du Lancashire (Angleterre) à la Toscane (Italie), en passant par le couloir rhénan. Cet avantage n’a pas toujours été exploité: comme le notait François Reitel, « La France a conscience de n’avoir qu’une fenêtre ouverte sur les pays allemands, l’Alsace rhénane ».

La réforme des retraites…..2

juin 25th, 2010

Manif du 24 juin à Grenoble.

Réforme de la retraite.

Depuis un certain temps, je ne mettais plus d’article politique, mais là je ne peux me ‘’taire’’, je commence à voir que les français sortent enfin de leur léthargie. Hier, notre quotidien qui ne peut-être classé à gauche, affiche en caractères énormes : ‘’ Ils étaient plus de 30 000 à Grenoble’’, il est de plus en plus difficile aux médias de suivre les chiffres que le gouvernement et  sa police avancent. Ils savent très bien que les français ne sont pas bigleux, ils perdent déjà assez de clients en reprenant, souvent, presque mots à mots, les communiqués et fariboles dont nos abreuvent le gouvernement et leurs commensaux, même si certains commencent à penser à la sauvegarde de leur gagne-pain : le siège de député ou de sénateur….

Je ne vais pas attaquer l’ensemble de cette réforme, d’autres le font mieux que moi, mais juste un de ses paragraphes qui est ‘’La pénibilité’’. Décidément ils nous prennent pour des écervelés. En avançant le fait qu’il faudra avoir une déficience physique de 20% pour avoir le droit à une retraite, qui vu l’âge légal de celle-ci, sera anticipée, je m’aperçois que ces messieurs ont eux… une déficience intellectuelle, car nous connaissons depuis longtemps ce procédé.

Qui va fixer ce pourcentage de 20% ? La médecine du travail qui elle est financée par le patronat. Nous nous souvenons très bien des luttes des années passées, pour la reconnaissance de la silicose et, il n’y a pas si longtemps que ça, pour l’asbestose et le cancer des poumons qui en découle avec l’utilisation de l’amiante. 20%, ils me font rire quand je vois que pas mal de compagnons se sont retrouvés avec des 35% voire pour certains 60% d’une visite à l’autre. J’ai même connu un compagnon à qui on a annoncé du 80% après plusieurs années de lutte. J’étais là, lors de cette annonce et je me souviens de sa femme en pleure. 5 ans après, il décédait.

Quelques deux années plus tard, j’étais reconnu à 25% puis 2 ans après à 35%. On ne m’a pas mis à la retraite anticipée bien que j’eusse plus de trimestres que ceux nécessaires. Le patron, devant l’hécatombe qui s’annonçait chez lui, m’a proposé de me licencier puisque certains travaux m’étaient plus ou moins interdits. La retraite était à 60 ans, et moi au panier des affaires sales à 58 ans ½.J’ai perçu pendant 18 mois le chômedu. Et à 60 ans pile la retraite. Plus de 8 ans de lutte avant d’être reconnu, le temps de se flinguer, pour certains.

Quand on voit comment certains se gobergent à nos frais, quand on voit les cadeaux qui sont faits à certaines couches de la population, que ceux qui expatrient leurs avoirs, perçoivent tout de même la SS, à la branche « Sécurité sociale des français vivant à l’ étranger » nous sommes en droit de leurs dire, messieurs, nous en avons assez de payer vos conneries, alors que vous, vous ne serez pas touchés par ces mesures. Vous aurez une retraite élevée assurée par nos impôts. Que diable, soyez modestes dans vos paroles et écrits et arrêtez de nous pendre pour des corniauds !!

De plus, lorsqu’on vous annonce 30% voire 40%, vous pensez que les indemnités que vous allez percevoir serons de 30 voire 40% de votre salaire. Et bien non, les ouvriers ne sont pas des ministres, vous ne percevez en réalité que la moitié soit 15% pour une reconnaissance de 30% et 20% pour une de 40%. Vous percevez la totalité à partir des 50% lorsqu’il vous reste peu de temps à vivre. Voila ce qui incite à ne pas croire tout ce que ces bons apôtres nous serinent.

PS : c’est la banderole du collège en face de chez nous.

Le loup et la cigogne….

juin 24th, 2010

Le Loup et la Cigogne

Le Loup et la Cigogne

Un loup, pour se taper la cloche,
Avait dégauchi deux gigots,
Quand il eut bouffé leur bidoche,
Il voulut se taper les os.
L’un deux, plus mastar que ses potes,
Lui resta au fond du collier, Où, malgré ses grandes chocottes,
Il ne put le fair’ débiner. Voyant radiner la cigogne,
Il lui bava, faisant l’bon mec:
« Voudrais-tu me prêter la pogne,
Pour me virer c’que j’ai dans l’bec ? »

Dac-dac; laisse opérer mécolle.
Et de rif, faisant gaffe aux crocs,
La cigogne allongeant son col,
Lui sortit l’oss’let du gaviot.
Et maintenant, lui bonit-elle,
Tu vas me raquer mon boulot.

Te raquer, tu charries ma belle,
Me prendrais-tu pour un billot ?
Au lieu de ram’ner ta bouillotte,
Tu ferais bien mieux de calter;
Et surtout, t’estimer vergeotte,
Que mézigu’ ne t’aies pas becqu’té.

moralité

Prêtez la pogne à vos poteaux,
Ils voudront avoir votre peau.

Plus Mastar (plus gros) ; le faire débiner (le régurgiter)
Mécolle(moi) ;gaviot (gorge) ; raquer(payer)
Ramener ta bouillote (ramener ta ‘’gueule’’ ou ta fraise.)
Calter (partir) ; vergeote (chanceuse, heureuse), Mésique (moi)

1840- Alphonse Daudet-1897

juin 23rd, 2010

Alphone Daudet 1840-1897

Alphonse Daudet

Alphonse Daudet naît à Nîmes le 13 mai 1840. Après avoir suivi les cours de l’institution Canivet à Nîmes, il entre en sixième au lycée Ampère. Alphonse doit renoncer à passer son baccalauréat à cause de la ruine en 1855 de son père, commerçant en soieries. Il devient maître d’étude au collège d’Alès. Cette expérience pénible lui inspirera son premier roman, Le Petit Chose (1868). Dans ce roman, il y a des choses vraies et des choses fausses notamment la mort de son frère. Daudet rejoint ensuite son frère à Paris et y mène une vie de bohème. Il publie en 1859 un recueil de vers, Les Amoureuses. L’année suivante, il rencontre le poète Frédéric Mistral. Il a son entrée dans quelques salons littéraires, collabore à plusieurs journaux, notamment Paris-Journal, L’Universel et Le Figaro.

En 1861, il devient secrétaire du duc de Morny (1811-1865) demi-frère de Napoléon III et président du Corps Législatif. Ce dernier lui laisse beaucoup de temps libre qu’il occupe à écrire des contes, des chroniques mais meurt subitement en 1865 : cet événement fut le tournant décisif de la carrière d’Alphonse.

Après cet évènement, Alphonse Daudet se consacra à l’écriture, non seulement comme chroniqueur au journal Le Figaro mais aussi comme romancier. Puis, après avoir fait un voyage en Provence, Alphonse commença à écrire les premiers textes qui feront partie des Lettres de mon moulin. Il connut son premier succès en 1862-1865, avec la Dernière Idole, pièce montée à l’Odéon et écrite en collaboration avec Ernest Manuel - pseudonyme d’Ernest Lépine. Puis, il obtint, par le directeur du journal “Evénement”, l’autorisation de les publier comme feuilleton pendant tout l’été de l’année 1866, sous le titre de Chroniques provençales.

Certains des récits des Lettres de mon moulin sont restés parmi les histoires les plus populaires de notre littérature, comme La Chèvre de monsieur Seguin, Les Trois Messes basses ou L’Élixir du Révérend Père Gaucher. Le premier vrai roman d’Alphonse Daudet fut Le Petit Chose écrit en 1868. Il s’agit du roman autobiographique d’Alphonse dans la mesure où il évoque son passé de maître d’étude au collège d’Alès (dans le Gard, au nord de Nîmes). C’est en 1874 qu’Alphonse décida d’écrire des romans de mœurs comme : Fromont jeune et Risler aîné mais aussi Jack (1876), Le Nabab (1877) – dont Morny serait le “modèle” – les Rois en exil (1879), Numa Roumestan (1881) ou L’Immortel (1883). Pendant ces travaux de romancier et de dramaturge (il écrivit dix-sept pièces), il n’oublia pas pour autant son travail de conteur : il écrivit en 1872 Tartarin de Tarascon, qui fut son personnage mythique. Les contes du lundi (1873), un recueil de contes sur la guerre franco-prussienne, témoignent aussi de son goût pour ce genre et pour les récits merveilleux.

Daudet subit les premières atteintes d’une maladie incurable de la moelle épinière, le tabes dorsalis, mais continue de publier jusqu’en 1895. Il décède le 16 décembre 1897 à Paris, à l’âge de 57 ans.

1898-Général Diégo Brosset-1944.

juin 22nd, 2010

Général Diégo Brosset 1898-1944

Diego Brosset (1898-1944)
Chef de la 1re Division française libre

Brosset_Diego
Né en 1898 à Buenos-Aires, il arrive en France en 1900.

Engagé comme 2e classe dans les chasseurs à pied (1916), il termine la guerre comme sergent, avec quatre citations.

Sorti sous-lieutenant de Saint-Maixent (1921), il sillonne le Sahara pendant quinze ans.

Capitaine (1930), diplômé des “Langues O”, il entre à l’Ecole de Guerre (1937), chef de bataillon (décembre 1939), il est envoyé comme professeur de stratégie et de tactique à l’Ecole de Guerre de Bogota (avril 1940).

Rallié à la France Libre, il sert à l’état-major du général de Gaulle.

Promu lieutenant-colonel (décembre 1940), il devient chef d’état-major du général Catroux (juillet 1941).

Colonel (octobre 1941), commandant l’Est syrien, il reçoit le commandement de la 2e brigade coloniale (janvier 1943).

Général de brigade (juin 1943), il prend le commandement de la 1re DFL= Division Française Libre (1er août 1943).

Il joue un rôle lors des campagnes de Tunisie, d’Italie et de France.

Il se tue accidentellement à Champagney, en Haute-Saône (20 novembre 1944).

1722-Amiral de Grasse-1788

juin 21st, 2010

Amiral De Grasse 1722-1788

François Joseph Paul, marquis de Grasetilly, comte de Grasse
1722 - 1788
Amiral français

François Joseph Paul de Grasse, par la victoire navale qu’il remporta sur les Anglais le 5 septembre 1781, rendit possible la capitulation de Yorktown assiégé par l’armée franco-américaine sous les ordres du Général Washington et du Lieutenant-Général Rochambeau.
Ainsi, il acquit avec eux la gloire immortelle d’assurer l’Indépendance des États Unis d’Amérique.

François Joseph Paul, comte de Grasse est né au château de Bar du Bar-sur-Loup, près de Grasse dans les Alpes-Maritimes, le 13 septembre 1722. A cette époque un pont-levis, enjambant les douves, était la seule voie d’accès à l’imposant château. Le donjon, dont la base héberge actuellement l’Office de Tourisme était une tour haute de sept étages, lieu stratégique de surveillance des Gorges du Loup. Flanqué de plusieurs tours d’angles, ces bases étaient enrochées en contrebas

François-Joseph est un enfant difficile et turbulent, aussi son père le destine à une carrière militaire. Les promenades qu’il effectue avec son précepteur jusqu’au Port d’Antibes, lui font découvrir le monde de la marine à voile et dès l’âge de douze ans il commence son apprentissage de marin.

Il s’engage dans les gardes marines à Toulon, puis à Malte comme page du Grand Maître de l’ordre de Malte, qui livrait à l’époque, une farouche guerre contre les pirates barbaresques. Enseigne des galères en 1734, il passe en 1740 au service de la Marine Royale, en France. Gravissant les échelons de la hiérarchie militaire, il obtient son premier commandement en 1756 sur le vaisseau Le Prothée. Il combat sur toutes les mers et plus particulièrement aux Antilles.

Et c’est aux Antilles justement que le nom de l’Amiral de Grasse va entrer dans l’Histoire…

Le siège de Yorktown

En 1776, après la proclamation de l’indépendance américaine, la guerre reprend contre l’Angleterre. Chef de division, De Grasse prend part, sous les ordres de d’Orvilliers à la célèbre bataille d’Ouessant (23-27 juillet 1778). En 1779, il rejoint la flotte du comte d’Estaing aux Antilles, contribue à la prise de Grenade, puis participe aux trois combats que Guichen livre à Rodney le 17 avril à la Martinique, le 15 mai à Sainte-Lucie et le 19 mai à Savannah.

En effet, le 22 mars 1781, sur l’ordre de Louis XVI qui le nomme lieutenant général des armées navales, le comte de Grasse part de Brest avec une escadre pour aller au secours des américains, en lutte contre les anglais pour leur indépendance.

A Saint Domingue, il embarque 3.000 hommes qui vont soutenir Washington, La Fayette et Rochambeau devant le fort de Yorktown où Lord Cornwallis est assiégé. Le 5 septembre 1781, il débarque hommes et matériels dans la baie de la Chesapeacke, puis averti par une frégate de l’arrivée d’une escadre anglaise, il appareille très rapidement et entame le combat afin d’empêcher le ravitaillement de Yorktown par les vaisseaux anglais. Il repousse les anglais qui finiront par renoncer. A terre, le siège commence. Le 14 octobre, deux redoutes sont enlevées et le 18 octobre, Lord Corwallis capitule. L’ Indépendance américaine est acquise.

La bataille des Saintes

Après cette victoire éclatante, les anglais souhaitent prendre leur revanche. Le 12 avril 1782, l’Amiral de Grasse à bord de La Ville de Paris, à la tête de trente bâtiments de guerre, escortant une centaine de navires marchands, est attaqué par l’escadre anglaise de l’Amiral Rodney. Le navire “La ville de Paris” est coupé de son avant-garde et de son arrière-garde. Les commandants des bâtiments français n’obéissent pas aux ordres de l’Amiral de Grasse. Son équipage décimé, de Grasse est fait prisonnier. Arrivé à Londres, il est reçu par Georges III qui lui rend son épée. Chargé par le gouvernement anglais d’élaborer le plan de paix entre la France et l’Angleterre, il rentre à Paris avec l’amertume de cette dernière défaite. En dépit de l’opposition du roi, de Grasse provoque le procès de Lorient. L’arrêt du Conseil de Guerre est accablant pour ses adversaires, mais le roi ne lui pardonne pas d’avoir déclenché ce scandale et le bannit de sa cour.

Usé, fatigué, l’Amiral de Grasse meurt à Paris, le 14 janvier 1788, son corps est inhumé en l’Eglise de Tilly, face à son château des Yvelines.
Il faudra attendre près d’un siècle pour qu’enfin soient reconnues sa valeur militaire et son courage.

Sources Wikipedia.

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