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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2010» juillet

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Région Basse-Normandie.

juillet 11th, 2010

Basse-Normandie

Basse-Normandie

Départements de Basse-Normandie
• Calvados
• Manche
• Orne

Région Basse-Normandie

La Basse-Normandie est la partie occidentale de l’ancienne province de Normandie. Créée en 1956, elle compte 1 422 193 habitants et s’étend sur 17 576 km². La région se compose de 3 départements dont le chef-lieu est Caen: le Calvados, l’ Orne et la Manche.

Le moyen-âge laissa son empreinte dans plusieurs villes comme Falaise, ancienne cité médiévale ou encore le fameux Mont-Saint-Michel, haut lieu de pèlerinage dès cette époque et grand site touristique de nos jours.

C’est au XXème siècle, lors du débarquement des forces alliées pour libérer l’Europe de l’occupation allemande, que la Basse-Normandie entra dans l’Histoire. C’est en effet sur ces plages normandes que se déroulèrent les combats sans merci, et décisifs pour l’avenir de la France et des pays européens.

Les villes de Saint-Lô et Caen, entre autres, furent dévastées et plus de 50 ans après, les plages portent encore des stigmates de ces événements: cratères de bombe, blocs de béton armé dits « blockhaus »et abris souterrains. De nombreux musées sont maintenant consacrés à ce débarquement, comme le Musée du Mur de l’Atlantique à Ouistreham, le Musée du Radar à Douvres-la-Délivrande. Le Mémorial de Caen, conçu comme un centre culturel consacré à la paix, s’impose dorénavant comme un passage obligé, de même que les nombreux cimetières militaires comme celui de Colleville-sur-mer, près d’Omaha Beach.

Riche de son passé et de son patrimoine historique, la Basse-Normandie profite aussi d’une situation remarquable entre la mer et la capitale, ce qui lui vaut d’être un axe important d’échanges et de contacts. Bordée par la Manche, elle possède une variété de paysages littoraux de qualité.

Parées de casinos et d’hôtels de luxe, ponctuées de soirées de galas et de festivals, certaines villes comme Deauville ou Honfleur sont particulièrement appréciées par les parisiens.
De Ouistream à Sainte-Marie-du-Mont s’étend la Côte de Nacre, qui doit son nom à ses étendues de sable clair, parfois entrecoupées de falaises de craies. Ici se succèdent les lieux principaux du débarquement, portant les noms de Sword, Gold, Omaha ou Utah. Les nombreux musées et cimetières militaires et le fameux port artificiel d’ Arromanche sont les marques de cette période de l’Histoire. Les plages sont quant à elles consacrées au tourisme estival et se font le décor idéal d’une multitude de sports nautiques.

La presqu’île du Cotentin se partage entre falaises sauvages, landes et marais au nord, et plages de sable à l’ouest. Particulièrement protégée des vents et réchauffée par les courants du Golf Stream, cette dernière partie du littoral est parsemée de petites stations balnéaires familiales comme Barneville-Carteret, Pirou ou encore Granville, et se termine par le célèbre Mont-Saint-Michel.

Le Cotentin, entre Mont St Michel et pont de Normandie, possède le charme unique d’une terre rustique. Partagée entre landes et marais, le relief escarpé de la vallée de Vire et les rondes collines de Coutances, la nature se révèle sous son plus beau jour dans le Parc Naturel Régional des Marais du Cotentin et du Bessin.
Dans le sud de l’ Orne, entre Domfront et Alençon, les derniers contreforts du Massif Armoricain se parent de bois. La végétation de ces montagnes usées est composée d’hêtres, de chênes et de pins, et se déploie pour couvrir plus de 24 000 hectares.
Un peu plus à l’est se présente les paysages vallonnés du Perche. Cette succession de crêtes boisées et de versants bocagers a conservé un patrimoine historique important, avec ses manoirs Renaissance et ses gentilhommières. La nature y est aussi mise en valeur et préservée dans un Parc Naturel.

En remontant dans le Calvados, les vallées profondes se succèdent. Entre Vire et Aunay-sur-Odon, les rivières et les remarquables panoramas font de ces bocages virois un lieu apprécié des pêcheurs et des randonneurs.

Cette nature sauvage se prolonge dans la vallée de l’ Orne, appelée Suisse Normande. Ici les hautes falaises et les eaux vives de la rivière pittoresque sont un terrain idéal pour un grand nombre d’activités comme l’escalade, le canoë kayak, la pêche ou encore la randonnée pédestre.

Enfin, le pays d’Auge se caractérise par un relief accidenté, où s’entrecroisent plateaux et versants abrupts, vallées et vallons. Domaine de l’élevage et de pommeraies, le pays augeron invite à la promenade paisible de par la beauté de sa campagne aux couleurs contrastées.

En plus de sa nature accueillante et de ses plages attractives, la Basse Normandie possède une culture riche et vivante. En effet, cette région peut se vanter d’avoir une langue régionale qui lui est propre et surtout, encore très utilisée. De la même manière, la culture littéraire est ici un atout préservé, la région ayant été le berceau de personnages célèbres comme Guy de Maupassant, Marcel Proust ou encore Flaubert.

Source : communes.com.

Le vacher et le garde-chasse.

juillet 10th, 2010

le-vacher-et-le-garde-chasse

Le vacher et le garde-chasse
Colin le branquignolle, un jeune et bon pétrousse,
Gardait un jourdé en cambrouse,
Un grand troupeau de lachevées;
Quand radina un autre dingue,
Pourvu d’un clebs et d’un vieux flingue,
Qui biglait dans tous les loinqués;
Pour y dégauchir un civet
A se filer sous les crochets.
Pose les dés, mon pote, lui jaspina Colin;
Tu vas zieuter sur mes bestioles,
Et mézigue avec mes guibolles,
Va s’occuper de ton turbin.
……………………………………….
Voilà donc Colin le billot,
Qui décarre avec le cabot,
Pour que son aminche un peu cloche,
Se tape un loubem de bidoche.
Soudain, devant ses chass’s passe un gib’lot mastar.
Il vise, il tire, et ran, il occis son clébard,
Qui chancetique dans le fossé;
A tout jamais ratatiné.
……………………………….
Pas vergeot, dit Colin, pour un coup je me gourre.
Mais je dois renquiller, je vais être à la bourre.
Son flingue n’ayant plus de pruneaux,
Il radina vers son troupeau.
Celui-ci avait mis les voiles,
Son gardien ronflant aux étoiles.
………………………………….
Colin eut beau gaffer, débrider ses carreaux;
Que dalle, des lachevées il ne restait que peau.
Le pôvre s’arrachant les tifs,
A sa piaule cavala de rif,
Tout débloquer à son daron
Qui le dérouilla d’un marron,
Lui bavant aux esgourdes: « Lorsque l’on est miro,
On se planque dans sa carrée.»
…………………………………………..
moralité
Que chaque mec fasse son boulot
Les lach’vées seront bien gardées.

Papillons de Nouvelle-Calédonie.

juillet 9th, 2010

Papillons N-Calédonie

Papillons de Nouvelle-Calédonie. (De gauche à droite)

1=Cyrestis Telemon Witnei

2=Hypolimnas Octocula Elsina

3=Eurema Hecabe Novaecaledoniae.

4=Precis Villida calybe.

Belle journée ,et ne papillonnez pas de trop …..

La région Haute-Normandie.

juillet 8th, 2010

Haute-Normandie

Région Haute- Normandie.

La région administrative de Haute-Normandie fut créée en 1960 suite à la séparation en deux entités de l’ancienne Normandie. Elle regroupe les départements de l’Eure (27) et de la Seine-Maritime (76) autour de Rouen, capitale régionale.

La région possède une forte tradition industrielle dans la pétrochimie, l’énergie, l’automobile et la pharmacie. Ces industries entraînent une forte activité portuaire et logistique du Havre à l’estuaire de la Seine et jusqu’à la ville de Rouen.

La Haute-Normandie est historiquement la plus ancienne terre normande. Concédée aux Vikings en 911 par le roi de France, ces grands voyageurs y importèrent les influences romaines, byzantines et musulmanes. De la fusion avec les traditions locales est né l’art roman normand qui se développera jusqu’en 1204, date à laquelle la province rejoindra la couronne de France. Le bocage normand est peu présent en Haute-Normandie. Les plaines larges rappellent d’avantage le paysage de la Beauce, mais le climat océanique avec ses brouillards matinaux conserve des paysages verdoyants toute l’année. Peu boisée, la région est pourtant réputée pour ses forêts. Le Parc naturel régional de Brotonne situé au niveau du Marais Vernier abrite une forêt d’arbres plusieurs fois centenaires, et il est possible d’y observer cigognes et autres oiseaux migrateurs. A Lyons, la forêt domaniale est connue comme l’une des plus belles hêtraies d’Europe et un pôle touristique important. Sur le littoral, la Côte d’Albâtre, dont la beauté culmine sur le site d’Etretat, aligne du Tréport au Havre, d’impressionnantes falaises de craie et de silex atteignant par endroits une hauteur de 107 mètres.

La région possède la plus forte densité de musées de France. Ville d’Art et d’Histoire depuis 1992, Fécamp accueille le musée de la pêche et de nombreux monuments historiques. A Giverny, on part sur les traces de Claude Monet visiter les jardins de sa demeure et le Musée d’Art Américain. Dans un méandre de la seine, au cœur du Parc de Brotonne, l’abbaye de Jumièges est un des plus beaux vestiges de l’art roman normand et peut être la plus belle ruine de France. Par le passé les normands furent de grands propagateurs de la foi chrétienne, les abbayes et les églises forment un patrimoine historique remarquable regroupé sur la route des abbayes normandes.

En Juillet 2005, la ville du Havre a été classée au patrimoine de l’humanité par l’Unesco en témoignage de l’urbanisme de l’après-guerre. Détruite pendant la seconde guerre mondiale, la ville a été reconstruite par Auguste Perret entre 1945 et 1964 en utilisant une architecture de béton et de préfabriqués tout en lui conservant ses structures historiques.

1811-Théophile Gautier-1872.

juillet 7th, 2010

Théophile Gautier 1811-1872

Théophile Gautier-

Gautier, Théophile (1811-1872), écrivain français. Né à Tarbes le 30 août 1811, Théophile Gautier était issu d’une famille de petite bourgeoisie avec laquelle il vint rapidement s’établir à Paris. Il se destinait initialement à une carrière de peintre, mais le 27 juin 1829, il fit une rencontre décisive, celle de Victor Hugo, qui lui donna aussitôt le goût de la littérature.

Fidèle à Hugo, Gautier assista avec enthousiasme à la première de son drame Hernani, le 25 février 1830. Vers la fin de l’année 1830, Gautier commença à participer aux rencontres du “petit cénacle”, groupe d’artistes et de sculpteurs qui se réunissait dans l’atelier du sculpteur Jehan Duseigneur. Là, il noua des liens très forts d’amitié avec Nerval, Petrus Borel, Alphonse Brot, Philotée O’Neddy, Joseph Bouchardy. Il menait à cette époque une vie de bohême joyeuse et fracassante. C’est le 4 mai 1831 que le Cabinet de lecture publia la cafetière, son premier conte fantastique.

Dès lors, son talent dans cette veine fort en vogue à l’époque ne devait cesser de s’affirmer avec des textes comme Arria Marcella, La morte amoureuse ou Spirite. Parallèlement à ses poèmes, Gautier publia quelques textes de prose, comme les Jeunes-France, romans goguenards (1883) — recueil de contes souvent parodiques — ou le roman Mademoiselle de Maupin (1835). En 1836, Gautier édita son premier article dans la Presse, le nouveau journal d’Émile de Girardin, pour lequel il travailla jusqu’en 1855, après quoi il se consacra au Moniteur universel jusqu’en 1868.

Gautier écrivit quelque mille deux cents articles, tout en se plaignant du joug quotidien de la presse — son seul véritable gagne-pain qui était aussi un obstacle matériel à la réalisation d’une œuvre littéraire. Malgré ses difficultés matérielles, Théophile Gautier parvint à devenir un poète presque officiel à la fin de sa carrière, sous l’Empire, à tel point qu’en 1868 il fut nommé bibliothécaire de la princesse Mathilde. Gautier fut un esthète, privilégiant d’une manière provocatrice l’esthétique au détriment des autres fonctions de l’œuvre. Cet esthétisme est le principal point commun entre ses poèmes, Émaux et Camées (1852) et ses grands romans, le Roman de la momie (1858), le capitaine Fracasse (1863). Cependant, même s’il proclame son refus de l’engagement, Gautier ne cesse de témoigner sur son temps de la manière la plus passionnée, dans des œuvres comme Voyage en Espagne (1845), les Beaux-Arts en Europe (1855), recueil de critiques d’art, Voyage en Russie (1867) ou Histoire du romantisme (1874). À sa mort, survenue le 23 octobre 1872, Victor Hugo et Mallarmé témoignèrent simultanément de l’importance de cet écrivain par deux poèmes qui furent réunis sous le titre de Tombeau de Théophile Gautier (1873).
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Quelques bons mots….

Certainement, Dieu est un très bon-enfant d’avoir donné le vin à l’homme. Si j’avais été Dieu, j’en aurais gardé la recette pour moi seul.

Dieu ne donne rien, il prête seulement; et comme un créancier oublié, il vient parfois redemander subitement son dû.

En général dès qu’une chose devient utile, elle cesse d’être belle.

Je me soucie assez peu de faire épeler l’alphabet de l’amour à de petites niaises. Je préfère les femmes qui lisent couramment, on est plus tôt arrivé à la fin du chapitre…

La création se moque impitoyablement de la créature …

La pudeur n’est faite que pour les laides; c’est une invention moderne et chrétienne.

Le hasard, c’est peut-être le pseudonyme de Dieu quand il ne veut pas signer.

Peu avant sa mort, on lui dit: Mon cher Maître, vous êtes solide comme un chêne. Il répondit: Pour le tronc, ça va; c’est le gland qui m’inquiète!

Si le dieu n’est qu’une idole, plaignons l’idole et non le dévot.

Si vous êtes digne de son affection, un chat deviendra votre ami mais jamais votre esclave.

Une femme qui est belle a toujours de l’esprit; elle a l’esprit d’être belle, et je ne sais pas lequel vaut celui-là.

1769-Georges Cuvier-1832.

juillet 6th, 2010

Georges Cuvier 1769-1832

1769-Georges Cuvier-1832

Considéré comme un des plus grands savants de son temps, Georges Cuvier, le père de la paléontologie, est né à Montbéliard où il faillit devenir pasteur. Mais cet enfant génial laissa libre court à sa passion pour les espèces animales… Un choix bien heureux, car ses petits cahiers d’écolier donneront naissance à la classification moderne des animaux.

Aujourd’hui, le Muséum Cuvier au Château retrace le travail de Georges Cuvier.

Né à Montbéliard le 23 août 1769, Georges Cuvier se fait remarquer par son intelligence exceptionnelle dès sa plus jeune enfance. Deuxième enfant d’une vieille famille bourgeoise et protestante de Montbéliard, il entre à l’école primaire dès l’âge de quatre ans.

Ses parents et surtout sa mère Anne-Clémence ont décidé que le petit Georges serait pasteur comme ses ancêtres et ses proches parents.

En vacances chez l’un de ses oncles à Roche-les-Blamont, il découvre les planches de “L’histoire naturelle” de Buffon. Il se passionne alors pour les dessins d’animaux et créé avec ses camarades de collège, un petit groupe d’étude et de discussion. Il est alors l’un des plus brillants élèves du collège. A 14 ans, classé 3ème à la sortie de ses études, il ne peut obtenir la bourse accordée aux deux premiers. Son espoir de suivre des études supérieures de théologie à Tubingen s’envole. Cuvier ne sera pas pasteur.

Cuvier redouble alors sa dernière classe. Ses dispositions sont remarquées par le duc Charles-Eugène de Wurtemberg qui décide de le prendre sous sa protection et l’envoie dans son académie de Stuttgart. Georges Cuvier qui n’a alors que 15 ans, va étudier la botanique, la chimie, la zoologie et apprend à disséquer. Il se met à classer les plantes et les insectes qu’il ramasse au cours de ses promenades et réunit toutes ses observations dans des cahiers nommés “Diarium Zoologicum”.

Ses études terminées, Georges Cuvier devient précepteur de la famille Héricy en Normandie. Parallèlement au préceptorat, il poursuit son travail de recherche et dissèque oiseaux, papillons et araignées. Au Club Patriotique de Fécamp, il rencontre l’abbé Tessier qui le met en relation avec les savants parisiens de l’époque.

En 1795, Cuvier devient professeur à l’école centrale du Panthéon. Il devient le plus grand scientifique de son temps. En 1802, il est au sommet de sa carrière. Il est professeur titulaire des deux plus grandes écoles de France : le Collège de France et le Muséum. Il est membre de 120 académies ou sociétés savantes françaises et étrangères. Il multiplie les publications.

Le 13 mai 1832, Georges Cuvier meurt des suites du choléra.

Reykjavik

juillet 5th, 2010

Reykjavik 1 City-hall

Reykjavik.

Reykjavík ([ˈreiːcaˌviːk], en islandais, baie des fumées) est la capitale de l’Islande, et la capitale la plus septentrionale du monde. C’est la ville la plus peuplée du pays, avec environ 120 000 habitants, et si on y ajoute l’agglomération, elle regroupe plus de la moitié de la population, avec environ 200 000 habitants.

La ville se situe à 64° 04′ de latitude nord, non loin du cercle polaire arctique, dans une zone comptant de nombreuses sources chaudes. L’emplacement de la ville se situe à l’endroit même où s’installèrent en 874 les premiers colons conduits par Ingólfur Arnarson. En 1786, le groupement de 302 habitants est l’origine de la municipalité d’aujourd’hui.

Reykjavík est un centre vivant commercial, politique, industriel et culturel où sont concentrés les institutions politiques, les bibliothèques, les musées, les universités, les bureaux centraux de communication (radio, télévision et presse écrite), les théâtres et les orchestres, les cours de justice, les piscines découvertes et les stades de sport, les infrastructures maritimes, aériennes et les compagnies de transport collectif, les usines dont les conserveries de poissons.

Reykjavik

Dans les années 1920 à 1930, l’industrie de pêche s’est formée à Reykjavík, avec comme principal produit la morue. Toutefois, vers la fin 1929 la Grande Dépression a frappé la ville et il y eut de nombreux conflits entre corporations de métier dont beaucoup se sont terminés violemment.

Dans la matinée du 10 mai 1940, quatre navires de guerre arrivèrent à Reykjavík et ancrèrent dans le port en portant tranquillité à la population, puisqu’ils étaient britanniques et non allemands. En quelques heures, l’occupation Alliée a été mise en place sans violence. Le gouvernement islandais avait reçu du gouvernement britannique une lettre pour prévenir de l’occupation, mais celle-ci avait été toujours déclinée par les islandais parce qu’ils étaient politiquement neutres. Durant les dernières années de la Seconde Guerre mondiale, les soldats britanniques et américains ont construit des bases à Reykjavík. Le nombre de soldats étrangers à
Reykjavík était, à un moment, équivalent à la population actuelle de la ville.

Les effets économiques de l’occupation furent très positifs pour la ville quand se sont atténués les effets de la Grande Dépression et la reprise économique importante eut alors lieu. Les britanniques ont construit l’aéroport de Reykjavík, et les États-Unis ont construit l’aéroport international de Keflavík, à environ 50 km de la capitale.

Le 17 juin 1944, l’Islande est proclamée république indépendante, recevant son indépendance du Danemark. Un président élu par un vote populaire remplaça le Roi dans ses fonctions représentatives tandis que le premier ministre exerçait les fonctions exécutives.

PS : durant mes années de travail, beaucoup de compagnons connaissaient ma passion des diapos ou photos, et souvent, certains qui allaient travailler à l’étranger, m’en rapportaient. Celles-ci avec d’autres l’ont été par un compagnon qui a été faire un incinérateur sur une base américaine.

Le Lion et le Rat…

juillet 4th, 2010

Le Lion & le Rat

Le Lion et le Rat

Il ne faut aux copains jamais chercher des rognes;
De s’ les rouler peinard, aucun mecton n’est sûr,
On a souvent besoin au milieu des coups durs,
D’un plus miteux que soi pour vous prêter la pogne.
……………………………………………
Dans les panards d’un lion comac,
Un rat des plus miros démurgea de sa planque
Le caïd du désert lui bonit : « N’aies pas le trac,
Je ne becqu’te jamais les bestiaux à la manque;
Tu peux te barrer en loucedé.»
Ce bobard ne fut pas paumé,
Car le lion, comme une baluche,
En décarrant de son côté,
Fut gaulé dans un filetmuche
Que les truands avaient planqué.
…………………………………
Il fit tant de bousin, riboulant des callots
Que le rat gambergea, et radina d’auto,
Lui bavant: « mon poteau, tu gueules pour des figues;
Au lieu de t’esquinter, laisse opérer mézigue.
Et cinq broquill’s après, le lion put se triquer,
Le rat, de ses chocottes, ayant tout chanc’tiqué
En boulottant toutes les mailles.
…………………………………………….
moralité

Combine et système D
Font plus que pétard et rouscaille.

Fable d’Eusope bien sur revisité.

Filetmuche (filet caché) ; Radina d’auto (revint de lui-même)
Broquilles (heures) ; Triquer (partir, se débiner)
Chanc’tiqué : (déchiqueter, dilacérer)

Saint Pierre & Miquelon.

juillet 3rd, 2010

Saint-Pierre & Miquelon

Saint Pierre & Miquelon.

Saint-Pierre-et-Miquelon est un archipel français de l’Atlantique nord, situé à 25 km au sud de l’île de Terre-Neuve. Ancien département d’outre-mer puis collectivité territoriale à statut particulier, c’est aujourd’hui une collectivité d’outre-mer.

L’archipel est composé de trois îles principales : Saint-Pierre, la plus petite des trois, mais qui abrite quatre-vingt-dix pour cent de la population, Miquelon, et Langlade, ces dernières reliées entre elles par un isthme de sable depuis le XVIIIe siècle. Il compte également plusieurs petites îles et îlots non habités.

Avec la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, Saint-Martin, Saint-Barthélemy et Clipperton, c’est l’un des sept territoires français en Amérique et le seul en Amérique du Nord, dernière parcelle de l’ancienne Nouvelle-France.

Nommé Isle Sainct Pierre par Jacques Cartier lors de son passage en juin 1536, Saint-Pierre-et-Miquelon avait d’abord reçu le nom d’archipel des onze mille vierges par José Álvarez Faguendes, navigateur portugais débarqué en 1520, le jour de la Sainte Ursule. L’archipel a successivement été aux mains des Anglais et des Français avant de devenir définitivement français en 1815.

1805-Robert Houdin-1877

juillet 2nd, 2010

Robert Houdin 1805-1871

Robert Houdin

Né Jean-Eugène Robert à Blois le 7 Décembre 1805, il allie plus tard à son patronyme le nom de sa femme, Cécile Églantine Houdin, pour ne pas brusquer sa famille. Il deviendra Robert-Houdin.

Après des études au collège d’Orléans, il se rend à Paris où il étudie l’horlogerie, l’électricité et la construction d’automates. Il dépose plusieurs brevets d’inventions. Il est le premier à perfectionner l’ampoule électrique à incandescence. Ses ampoules sont en exposition permanente au musée de la Magie à Blois. Il répare entre autres le Componium, ancêtre des robots musicaux. Ce travail lui apporte une notoriété certaine et, devenu horloger reconnu, il travaille pour la Maison Destouche. Il dépose en 1837 son premier brevet : un « réveil briquet ». Puis il crée des pendules mystérieuses dont le mécanisme est invisible et enfin ses propres automates. Son « écrivain dessinateur », clou de l’Exposition de 1844, est acheté par le célèbre Barnum et lui ouvre les portes du marchand Alphonse Giroux pour qui il fabrique différents automates.

Il découvre l’illusionnisme dans le recueil d’un bonimenteur dénonçant le charlatanisme, le docteur Carlosbach, la science de l’escamotage, ancêtre de la prestidigitation. Remarié après la mort de sa première femme, il entame sa carrière de prestidigitateur.

Un collectionneur, le comte de l’Escalopier, devenu son ami, lui avance la somme nécessaire pour ouvrir un théâtre de magie à Paris. Le 3 juillet 1845 a lieu la première des « Soirées fantastiques de Robert-Houdin », rue de Valois, au Palais-Royal. C’est le succès immédiat. Il y présente des automates magiques comme L’Oranger Merveilleux, Le Pâtissier du Palais-Royal, ou Le Voltigeur au Trapèze et des expériences inédites comme La Bouteille inépuisable ou La Suspension éthéréenne dont la conception et l’exécution envoient aux oubliettes le répertoire désormais désuet de ses prédécesseurs.

En quelques années Robert-Houdin fait fortune. Il laisse son théâtre, qui entre-temps s’est installé boulevard des Italiens, à son beau-frère Hamilton. Robert-Houdin retourne vivre à Saint-Gervais-la-Forêt près de Blois dans une propriété, « Le Prieuré », dont il truque le jardin grâce à des commandes électromécaniques et des appareils qu’il a inventés pour surprendre ses visiteurs.

En 1888, le théâtre est vendu par ses héritiers à Georges Méliès, lui-même illusionniste qui fonde l’Académie de prestidigitation en 1891. Georges Méliès suit ses traces en inventant les premiers trucages cinématographiques. Enfin, un certain Ehrich Weiss, connaîtra une célébrité mondiale sous son nom de scène, Harry Houdini, pseudonyme qu’il a adopté en hommage à Robert-Houdin.

Robert-Houdin s’intéresse à tout ce qui touche aux sciences, il dépose de nombreux brevets. On lui doit les appareils permettant de mesurer les « touches » des escrimeurs, le taximètre, des appareils électromécaniques de contrôle à distance, certains instruments d’ophtalmologie.

Parallèlement, il publie ses mémoires et révèle ses procédés. Il publie aussi des articles pour La Grande Encyclopédie Larousse.

Éprouvé par le décès d’un de ses fils tué pendant la guerre de 1870 et souffrant d’une péritonite, il s’éteint dans sa maison “Le Prieuré” à Saint-Gervais-la-Forêt le 13 juin 1871.

Face au château de Blois, on peut visiter la « Maison de la Magie » qui est un musée à l’honneur de Robert-Houdin et de la magie en général.

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