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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2011» février

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Pavillon de la CGT à la XXIIème foire de Marseille.

février 18th, 2011

Pavillon de la CGT. XXIIème Foire de Marseille.

1944, 1945, 1946 : des nationalisations bonnes ou mauvaises ?

Un retour sur la période fondatrice du secteur public à la française peut éclairer le débat sur le devenir des services publics.

Extrait de l’article Le gouvernement se désengage des entreprises publiques et renoue avec les privatisations. Moment propice à un retour sur les nationalisations d’après-guerre. Depuis le début du 20e siècle, elles sont un objet de la lutte des classes et l’importance de leur enjeu les replace sans cesse sur le devant de la scène publique. Il n’y a pas eu une exigence constante de nationalisations de la part des forces syndicales et politiques représentant la classe ouvrière. Il n’y a pas non plus une opposition permanente de la part des forces capitalistes et de l’État.

Dès la fin du 19e siècle, ce sujet préoccupe les théoriciens de l’exploitation capitaliste. Certains d’entre eux posent un préalable aux nationalisations : la révolution. Car nationaliser avant la révolution, disent-ils, c’est renforcer le capital. « L’État moderne est essentiellement capitaliste. Plus il s’approprie de forces productives, plus il devient un capitaliste collectif, plus il exploite de citoyens… il est poussé à l’extrême. »

C’est la thèse de Engels dans son ouvrage « anti-Dürhing ». Elle s’est concrétisée dans les années 1950 où l’État a joué un rôle prédominant dans la gestion de l’économie avec le « capitalisme monopoliste d’État ». Mais Engels influence le mouvement ouvrier français dans sa branche la plus révolutionnaire jusque dans les années 30.

Par exemple, dans le programme du Front populaire il n’y aura pas de nationalisations. Pour des raisons contraires, le Parti radical, le Parti communiste et la CGTU s’y opposeront. L’autre thèse, c’est celle des réformistes. Pour eux, les nationalisations représentent l’aboutissement du socialisme dans le secteur économique. Ils oublient le rôle de l’État, de son contenu de classe dans la gestion des intérêts économiques et politiques des classes possédantes. Leur position varie suivant les circonstances politiques. Par exemple, en 1944, la SFIO voit dans les nationalisations « un processus de socialisation » et elle s’en félicite. Ce n’est plus le cas, en 1972, lors du débat pour le programme commun de gouvernement, puis, en 1988, avec « le ni-ni » (ni nationalisation ni privatisation) de François Mitterrand et pas davantage avec les privatisations du gouvernement de Lionel Jospin. …

En réalité, les nationalisations de l’après guerre ont surtout aidé le patronat et les banques à relever leurs sociétés aux frais du contribuable. Les uns comme les autres, avec l’aide gouvernementale ont vite fait sauter le verrou et repris leurs billes. Regardez aujourd’hui, qui retrouvent la splendeur d’avant crise, si ce ne sont les banques et le patronat….Le salarié,lui, continue à passer à la moulinette….

“L’unité de la classe ouvrière dans la CGT est actuellement le meilleur rempart de la Liberté et de la Démocratie”. (Benoit Frachon)

PS: il ne faut pas oublier que l’instauration de la IVème république se fit par référendum, le 13.octobre 1946.

Entrée triomphale d’Henri IV dans Paris.

février 17th, 2011

Entrée triomphale d'Henri IV dans Paris

Entrée triomphale d’Henri IV dans Paris.

A la mort de son dernier frère, le duc d’Alençon, Henri III a pressenti comme son héritier le plus légitime son cousin Henri de Navarre, qui est aussi son beau-frère puisqu’il a épousé sa sœur, Marguerite de Valois. Chef du parti protestant, celui-ci doit s’imposer aux catholiques, surtout aux ligueurs qu’il combat et qui lui opposent un autre candidat, son oncle, le cardinal de Bourbon, proclamé roi de France à la mort d’Henri III en 1589. Après de nombreux combats et des tentatives pour prendre Paris, Henri IV abjure à Saint-Denis en juillet 1593.

Dans une France épuisée par la guerre civile, les grands reconnaissent alors sa légitimité. Il est sacré à Chartres en février 1594 et peut donc faire son entrée solennelle à Paris le 22 mars suivant. Il pourra ainsi rallier les derniers ligueurs, et signer la paix avec les Espagnols (1598).

Le tableau de Gérard montre le roi arrivant devant le Louvre, accueilli par les échevins de la de Paris, conduit par le prévôt des marchands, qui lui présente les clés de la ville. Autour du roi se pressent ses proches, de gauche à droite, le maréchal de Brissac, lui désignant les notables, Montmorency, Crillon, tenant un étendard fleurdelisé, Retz, Sully, à la gauche du roi, et près de lui Bellegarde soulevant la visière de son casque pour regarder, au balcon du Louvre, Gabrielle d’Estrées et ses dames. A droite, brandissant son épée, le maréchal de Matignon.
A gauche un groupe de parisiens et de soldats manifeste la liesse du retour du roi légitime dans sa capitale, précédé par trois soldats, un père et ses fils, qui avaient gardé la porte Neuve en vue de l’entrée du roi.

Lorient.

février 16th, 2011

Lorient

Lorient.

Lorient est une commune française, située dans le département du Morbihan et la région Bretagne.

Lorient est une ville de Bretagne, chef-lieu d’arrondissement du département du Morbihan (56). Son nom est An Oriant en orthographe bretonne unifiée et En Oriant en orthographe bretonne vannetaise traditionnelle. Cette ville est située à l’embouchure du Blavet et du Scorff qui se jettent dans la rade de Lorient, puis dans l’océan Atlantique. La commune est située à 503 km à l’ouest de Paris, à 153 km au sud-ouest de Rennes et à 158 km au nord-ouest de Nantes.

La ville compte 58 400 habitants et fait partie du Pays de Lorient qui compte 185 100 habitants et regroupe 19 communes : Ploemeur, Larmor-Plage, Lorient, Quéven, Guidel, Gestel, Pont-Scorff, Cléguer, Caudan, Lanester, Hennebont, Inzinzac-Lochrist, Languidic, Brandérion, Port-Louis, Riantec, Locmiquélic, Gâvres, Île de Groix [2].
La commune regroupe différents quartiers : Bois du Château (1970), Keryado (1947), Saint-Armel, Kerentrech, Le Gaillec, Le Manio, Kerdual, Kervenanec, Lanveur, Keroman, Kergroise, Carnel, Kerfichant, Kerolay, Kerguestenen, Le Mir, La Ville Neuve, La Ville en Bois, Kermélo, Le Ter, Kerlin, Merville, La Nouvelle Ville, Le “bout du monde”, Saint-Maudé, La Puce, Quehélio, Kervaric, Keryvalant, La Fontaine des Anglais, Kerforn, Le petit et le grand Batteur, Le Kreisker, Kerguillet, Le Parco, Soye.

Climat

Climat littoral (océanique), il est doux en hiver et relativement tempéré durant l’été. En effet, rares sont les journées de gelée en hiver et les températures atteignent rarement plus de 30 degrés Celsius pour la saison estivale. La température la plus froide à y avoir été relevée est de -13,1 °C le 20 janvier 1963 et la plus chaude de +37,5 °C le 10 août 2003 lors de la canicule. La pluviométrie annuelle est comprise entre 750 et 850 mm, comme sur une bonne partie de la frange atlantique, qui s’étend de l’embouchure de la Laïta (Guidel) à la frontière du Finistère. Les précipitations sont assez abondantes toute l’année, les mois de décembre et de janvier étant les plus arrosés. Du fait de la proximité de l’océan, l’ensoleillement annuel est supérieur à 1870 heures.

Homonynie

février 15th, 2011

Homonymie

Homonymie totale (homographe et homophone).

Hier je vous parlais du cirque et figurez vous qu’il m’est arrivé une anecdote assez cocasse.

Je suis allé sur un chantier avec un autre compagnon à la centrale de Pierrelatte. Le compagnon qui m’accompagnait (décédé de la silicose) y ayant déjà été a , par téléphone, retenu nos chambres -pension. C’était, si je ne me trompe, en 1974.

Le lundi nous sommes passés au bureau prendre nos cartes d’entrée pour la centrale (à l’époque il fallait faire la demande pour pouvoir y entrer. Certainement qu’il y avait un enquête réalisée sur les compagnons.) Nous sommes donc arrivés vers les 11 heures, et nous sommes passés à la pension avant de nous présenter à la centrale. Il faut toujours aller voir les chambres et les lieux avant de prendre pension.

Quand nous avons pénétré dans le bar-restaurant, la patronne vient vers moi et me dis:” Bonjour monsieur X”. J’en suis resté la bouche grande ouverte et j’ai même dû passer pour un idiot. N’étant jamais venu en ce lieu, je me demandais comment elle pouvait me connaître.

“Excusez-moi, madame. Mais comment me connaissez vous ? Je ne suis jamais venu chez vous.”-”Mais vous ressemblait à votre père. La même stature et le même visage.” Mon père étant infirme depuis 1934, je savais très bien que lui non plus ne pouvait être passé en ce lieu. Mais elle continue en me disant:” Nous sommes pieds-noirs et nous avons connu votre père en Algérie, il avait un cirque qui circulait dans tout le Maghreb. C’était un sacré bonhomme et il ne fallait pas trop le houspiller.” Bien sur, je lui ai tout de suite dit que je n’étais pas de cette famille. Quand nous sommes revenus vers 12 heures30, son mari a fait la même réflexion.

Et puis, je n’y ai plus pensé. Lorsque j’ai eu un PC, par curiosité, j’ai fait des recherches et je suis tout de suite tombé sur le cirque, qui avait toujours le même nom, mais sous celui du fils “Tarzan X”. Le CV du cirque étant détaillé, c’est bien de celui-ci que cette dame me parlait. Ce cirque a bien été créé en Italie en 1763, puis est allé au Maghreb pour, à l’indépendance de ces territoires, émigré aux USA avec armes et bagages (y compris la ménagerie). Aujourd’hui c’est le cirque des “Shriners” qui se produit aux USA et Canada. Voici la photo du fils lors de ses débuts, il y a quelques temps. La famille continue les représentations.

PS: j’ai déjà parlé de cette événement lors de mes pérégrinations…il y a 4 ou 5 ans.

Le Cirque…..

février 14th, 2011

Le Cirque

Le cirque…

Dans son acception moderne, un cirque est une troupe d’artistes, traditionnellement itinérante, qui comporte le plus souvent des acrobates, des numéros de dressage et de domptage d’animaux, des spectacles de clowns, des tours de magie. Plus généralement au XXIe siècle, le cirque est un spectacle vivant populaire organisé autour d’une scène circulaire qui lui doit son nom. Ses caractéristiques ont eu beaucoup d’évolutions dans le temps.

En France, le spectacle vivant est encadré par une loi de 1999 (il existe des lois similaires dans d’autres pays européens) : Le spectacle vivant est défini par la présence physique d’au moins un artiste du spectacle percevant une rémunération lors de la représentation en public d’une œuvre de l’esprit. Voilà la formulation du législateur. Si l’on veut en faire son activité principale, il faut obligatoirement être titulaire d’une licence d’entrepreneur de spectacle. La licence est accordée à l’entrepreneur pour une durée de trois ans au terme de laquelle l’entreprise doit en solliciter le renouvellement.

La dispense de licence est réservée aux organisateurs de spectacles occasionnels. Sont considérés comme spectacles occasionnels :
1. les spectacles réalisés pour répondre aux besoins du culte
2. les spectacles de soutien à une œuvre sociale, éducative, culturelle ou sportive
3. les spectacles de soutien organisés à leur profit exclusif par des associations, comités d’entreprises et autres organismes, agissant sans but lucratif et dont la gestion est désintéressée.

Les collectivités, par leurs budgets consacrés à la culture soutiennent plus ou moins selon les périodes et les régions le spectacle vivant. L’établissement public de coopération culturelle ARCADI (Action régionale pour la création artistique et la diffusion en Ile-de-France) lancé une mission de repérage sur la politique de soutien des Régions en faveur du spectacle vivant, avec l’Observatoire des politiques culturelles, et l’aide de la commission Culture de l’Association des Régions de France, avec en 2010 un recueil (état des lieux, descriptif) des politiques soutenant le spectacle vivant conduites par les Régions, pour la mise à disposition de tous d’une base d’informations sur ce sujet.

Cirque contemporain.

Dans les années 1970, le public du cirque s’essouffle et le mouvement du nouveau cirque, désormais appelé cirque contemporain ou “cirque de création” (dans les années 2000), fait son apparition en France. Il est porté par la démocratisation du cirque avec l’ouverture d’écoles de cirque agréées par la Fédération française des écoles de cirque. Le cirque s’ouvre et se remet en question. Ce genre de spectacle fortement théâtralisé (comme Archaos, Cirque Baroque, Cirque Plume, Zingaro, la Compagnie Mauvais Esprits, etc.) a remis en question les conventions du cirque, dit désormais cirque traditionnel, qui demeure cependant bien vivant, assimilant certaines des innovations du nouveau cirque. Les spectacles d’Arlette Gruss, par exemple, adoptent des costumes et des musiques proches de celles des québécois du Cirque du Soleil tout en continuant à présenter des numéros des disciplines traditionnelles, en particulier des exercices de dressage.

Conseil de l’Europe (Strasbourg)

février 13th, 2011

Conseil de l'Europe

Conseil de l’Europe (Strasbourg).

Le Conseil de l’Europe est une organisation intergouvernementale fondée le 5 mai 1949, par le Traité de Londres. Elle est la doyenne des organisations qui œuvrent en faveur de la construction européenne [citation nécessaire], par le biais des normes juridiques dans les domaines de la protection des droits de l’homme, du renforcement de la démocratie et de la prééminence du droit en Europe. C’est une organisation internationale dotée d’une personnalité juridique reconnue en droit international public et qui rassemble 800 millions de ressortissants de 47 États membres.

La Convention européenne des droits de l’homme, au champ d’application inégalé, ainsi que la Cour européenne des droits de l’homme qui l’applique, en constituent la cheville ouvrière. C’est auprès de cette Cour que les ressortissants des États membres peuvent introduire des requêtes s’ils estiment qu’un État membre a enfreint leurs droits. Les activités du Conseil de l’Europe intéressent tous les domaines de la vie courante et ont abouti à l’élaboration d’un large éventail de normes, chartes et conventions destinées à faciliter la coopération entre les pays membres du Conseil et à renforcer la construction européenne.

Le français et l’anglais en sont les deux langues officielles. Ses organes statuaires, le Comité des Ministres et l’Assemblée parlementaire, le Congrès des pouvoirs locaux et régionaux, travaillent également en allemand, italien et russe.

Localisation

Le siège du Conseil de l’Europe est à Strasbourg, en France. Il a tenu sa première réunion au palais universitaire de Strasbourg en 1949 et occupe aujourd’hui le Palais de l’Europe sur un site où sont également regroupés le Palais des Droits de l’Homme (siège de la Cour européenne des droits de l’homme) et d’autres bâtiments du Conseil et d’organismes qui en dépendent.

Il se situe à proximité du Parlement européen (siège strasbourgeois de ce dernier dont les sessions parlementaires alternent avec celles du siège bruxellois du Parlement européen), ce qui facilite la collaboration entre l’Europe des 47 (Conseil de l’Europe) et l’Europe des 27 (Union européenne), entités n’ayant pas de liens organiques formels et donc à ne pas confondre.

La Banque de développement du Conseil de l’Europe a son siège administratif à Paris, le Centre Nord-Sud du Conseil de l’Europe est établi à Lisbonne (Portugal) tandis que le Centre européen pour les langues vivantes est situé à Graz, (Autriche). Le Centre européen de la jeunesse comprend deux structures, l’une à Budapest (Hongrie) et l’autre à Strasbourg. Le Conseil de l’Europe a des bureaux à Paris et à Bruxelles ainsi que dans les capitales de plusieurs autres États membres. Le Conseil de l’Europe est doté du statut d’observateur auprès des Nations unies et dispose ainsi d’une antenne à New York.

Le drapeau européen, la bannière d’azur portant une couronne de douze étoiles d’or ; adopté le 13 décembre 1955 par l’Assemblée parlementaire, il peut être utilisé officiellement par le Conseil de l’Europe lui-même ou par chacun de ses pays membres, mais il doit symboliser toute l’Europe et permettre à tous les peuples européens de s’y identifier, et pas seulement leurs pays ou leur gouvernement (qu’il soient membre ou non du Conseil de l’Europe). (Ce drapeau a été adopté ensuite séparément comme emblême par les Communautés européennes en 1983 et utilisé à partir de 1986, puis adopté par l’Union européenne lors de l’acte unique de fusion des communautés [5], dans les deux cas avec l’accord du Conseil de l’Europe.) Contrairement à certaines idées reçues, le nombre d’étoiles sur le drapeau a toujours été de 12, symbole de perfection ou de plénitude, mais pas du nombre de pays membres (en 1955, lors de l’adoption du drapeau européen, le Conseil de l’Europe comptait déjà 14 pays membres).

L’hymne européen, adopté en 1971 par le Comité des Ministres et présenté lors de la journée de l’Europe en 1972, est le prélude de l’Ode à la joie orchestré dans la Symphonie n° 9 de Ludwig van Beethoven, et ce prélude est joué sans paroles quand il symbolise une institution européenne. (Cet hymne sera plus tard adopté aussi par la Communauté européenne en 1986, puis par l’Union européenne).

Le logo du Conseil de l’Europe, est formé à partir du drapeau européen sur lequel s’inscrit un signe d’or qui rappelle les lettres C ou E ; il ne peut être employé que par le Conseil de l’Europe comme élément distinctif dans ses communications officielles. Adopté en 1999 à l’occasion du 50e anniversaire du Conseil de l’Europe, et entériné en 2000 par le Comité des Ministres, il est protégé par un copyright et ne peut être utilisé sans autorisation préalable.

Source: Wikipédia (Extraits)

Les deux jardiniers.

février 12th, 2011

les-deux-jardiniers

- Les deux jardiniers

Deux frères jardiniers avoient par héritage
Un jardin dont chacun cultivait la moitié ;
Liés d’une étroite amitié,
Ensemble ils faisaient leur ménage.

L’un d’eux, appelé Jean, bel esprit, beau parleur,
Se croyait un très grand docteur ;
Et Monsieur Jean passait sa vie
À lire l’almanach, à regarder le temps
Et la girouette et les vents.

Bientôt, donnant l’essor à son rare génie,
Il voulut découvrir comment d’un pois tout seul
Des milliers de pois peuvent sortir si vite ;
Pourquoi la graine du tilleul,
Qui produit un grand arbre, est pourtant plus petite
Que la fève qui meurt à deux pieds du terrain ;
Enfin par quel secret mystère
Cette fève qu’on sème au hasard sur la terre
Sait se retourner dans son sein,
Place en bas sa racine et pousse en haut sa tige.

Tandis qu’il rêve et qu’il s’afflige
De ne point pénétrer ces importants secrets,
Il n’arrose point son marais ;
Ses épinards et sa laitue
Sèchent sur pied ; le vent du nord lui tue
Ses figuiers qu’il ne couvre pas.

Point de fruits au marché, point d’argent dans la bourse ;
Et le pauvre docteur, avec ses almanachs,
N’a que son frère pour ressource.

Celui-ci, dès le grand matin,
Travaillait en chantant quelque joyeux refrain,
Bêchait, arrosait tout du pêcher à l’oseille.
Sur ce qu’il ignorait sans vouloir discourir,
Il semait bonnement pour pouvoir recueillir.

Aussi dans son terrain tout venait à merveille ;
Il avait des écus, des fruits et du plaisir.
Ce fut lui qui nourrit son frère ;
Et quand Monsieur Jean tout surpris
S’en vint lui demander comment il savait faire :
Mon ami, lui dit-il, voici tout le mystère :
Je travaille, et tu réfléchis ;
Lequel rapporte davantage ?
Tu te tourmentes, je jouis ;
Qui de nous deux est le plus sage ?

De Florian.

Charles Le Brun.

février 11th, 2011

Charles Le Brun

Charles le Brun.

Charles Le Brun, baptisé le 24 février 1619 à Paris où il est mort le 12 février 1690, est un artiste-peintre et décorateur français, premier peintre du roi, directeur de l’Académie royale de Peinture et de Sculpture, et de la Manufacture royale des Gobelins. Il s’est surtout illustré dans la décoration du château de Versailles et de la galerie des Glaces.

Biographie

Né d’un père sculpteur, Nicolas Lebrun, Charles Le Brun entre vers 1632 dans l’atelier de François Perrier. Deux ans plus tard, il est remarqué par le chancelier Pierre Séguier, qui le recommande à Simon Vouet. Il apprend son métier dans l’atelier de ce grand maître. En 1642, grâce à l’aide financière du chancelier, Le Brun part pour l’Italie, faisant le voyage de Lyon à Rome en compagnie de Nicolas Poussin. Durant son séjour italien, Le Brun copie les antiques de Rome pour le chancelier Séguier, des tableaux du Guide, de Raphaël et la galerie Farnèse des Carrache. Il peint également plusieurs tableaux dont Mucius Scaevola devant Porsenna, Horatius Coclès au pont Sublicius et une Allégorie du Tibre. Après quatre années passées en Italie, le peintre quitte Rome à la fin de l’année 1645 et rejoint Paris en mars 1646 après un court séjour à Lyon. De retour à Paris, Le Brun obtient plusieurs commandes importantes grâce à l’appui de Séguier. Dès l’année suivante, il est nommé : “Peintre et grateur de cue du roi”. Il est également choisi par la corporation des Orfèvres de Paris afin de peindre le May offert à leur cathédrale. Le Brun représente alors : Le martyre de Saint André (toujours conservé à Notre-Dame de Paris). Cette même année Le Brun épouse Suzanne Butay.

Le surintendant des finances du roi, Nicolas Fouquet, lui demande de travailler à la décoration de son château de Vaux-le-Vicomte (1656-1661). Avec Philippe de Champaigne, il obtient du roi la fondation de l’Académie royale de peinture et de sculpture en 1648.

Après la disgrâce de Fouquet, Charles Le Brun passe au service du roi soleil : dès 1660, il se charge du décor de l’entrée royale de Louis XIV à Paris. La même année, il concourt à la création de la Manufacture des Gobelins et en devient le directeur. La cour lui commande les œuvres les plus variées : scènes équestres, vastes fresques, décorations de jardins, cartons de tapisseries, meubles et objets décoratifs.

Anobli par Louis XIV en 1662, il est alors Premier peintre du Roi et reçoit une pension de 12 000 livres. En 1663, il est nommé directeur de l’Académie royale par Colbert, qui souhaite la réorganiser. En 1666, ils fondent l’Académie de France à Rome.

Responsable de la décoration intérieure du château de Versailles, il a sous ses ordres plusieurs dizaines d’artistes et d’artisans. Sa participation propre se limite à l’escalier des Ambassadeurs (1674-1678, détruit) et à la galerie des Glaces (1678-1684) avec ses salons de la Paix et de la Guerre (1684-1687). Il travaille aussi pour d’autres personnalités. Il meurt le 12 février 1690 aux Gobelins et il est inhumé dans l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet.

Source Wikipédia.

Antigua & Barbuda.

février 10th, 2011

Barbuda

Antigua & Barbuda.

Antigua-et-Barbuda est un pays des Antilles ; sa capitale est Saint John’s. Cet État est composé de deux îles principales, l’île d’Antigua, connue également en français sous le nom d’Antigue (la vieille) et l’île de Barbuda, ou Barbude, et de quelques îles plus petites.

Histoire d’Antigua-et-Barbuda.

Les Siboney habitaient Antigua et Barbuda depuis -2400. Ensuite arrivèrent les Arawaks et les Caraïbes. Christophe Colomb y débarqua en 1493, lors de son second voyage. Elles furent d’abord colonisées par les Espagnols et les Français, ensuite par les Anglais. En 1674, Christopher Codrington fonda la première grande plantation de sucre sur l’île d’Antigua. Le seul village de Barbuda porta son nom. Codrington et les autres propriétaires firent amener des esclaves de la côte ouest de l’Afrique.

Au XVIIIe siècle, English Harbour, sur la côte sud d’Antigua, abrita une part importante de la flotte britannique, sous le commandement, un temps, de l’Amiral Nelson. Ce site bien encaissé et à peine visible du large, était connu comme étant un « trou à cyclone », un abri sûr.

L’esclavage fut aboli en 1834. Contrairement aux autres colonies britanniques qui choisissent une abolition immédiate suivit d’une période d’apprentissage, période pendant laquelle les esclaves restent au service de leurs anciens maîtres (jusqu’en 1838), les colons d’Antigues choisissent l’abolition immédiate sans apprentissage.

En 1981, Antigua-et-Barbuda devint indépendante et entra au Commonwealth. Elle adhéra le 18 juin 1981 à l’Organisation des États de la Caraïbe orientale (OECO).
Politique d’Antigua-et-Barbuda.

Antigua-et-Barbuda est une monarchie du Commonwealth, le chef de l’État est la reine Elisabeth II du Royaume-Uni, qui est représentée à Antigua-et-Barbuda par un gouverneur général. Le pouvoir exécutif est assuré par le premier ministre, qui est aussi le chef du gouvernement.

Le premier ministre est généralement le chef du parti gagnant des élections de la Chambre des Représentants (17 membres), tenues tous les cinq ans. L’autre chambre du parlement, le Sénat, est constitué de 17 membres qui sont rémunérés par le gouverneur général.

Antigua-et-Barbuda est pleinement membre participant du Caribbean Community and Common Market le (CARICOM).

Cathédrale Notre-Dame (Luxembourg)

février 9th, 2011

Cathédrale Notre-Dame Luxembourg

Cathédrale Notre-Dame du Luxembourg.

L’histoire de la cathédrale est liée à celle de la Compagnie de Jésus. En 1594, des Jésuites s’installent à Luxembourg, ville qui faisait alors partie des Pays-Bas espagnols. Ils y ouvrent un collège en 1603. Le développement rapide d’activités pastorales et spirituelles dans la ville conduisent à la décision de construire une grande église, qui sera également celle du collège y attenant. Les plans sont dressés par le frère jésuite Jean Du Blocq. Le 7 mai 1613, François Aldenard, recteur du collège, en pose la première pierre. Les travaux durent huit ans.

Le 17 octobre 1621, l’église est solennellement consacrée par l’évêque de Trèves, Georg von Heiffenstein, et dédiée à l’Immaculée Conception. De nombreux parachèvements et aménagements ont encore lieu dans des années - et même décennies - qui suivent, surtout en ce qui concerne le mobilier (confessionnaux) et la décoration intérieure.

En 1773, la Compagnie de Jésus est supprimée par le pape Clément XIV. Leur église à Luxembourg devient, en 1778, une église paroissiale, sous le nom de Saint-Nicolas-et-Sainte-Thérèse. En 1794, l’église accueille la statue miraculeuse de Notre-Dame, Consolatrice des Affligés (voir ci-dessous), qui se trouvait auparavant dans une chapelle hors de l’enceinte de la ville.

En 1801, l’église change à nouveau de nom: elle est cette fois dédiée à saint Pierre, avant de retrouver sa dédicace à la Vierge Marie en 1848.

Après la Crise luxembourgeoise de 1867 l’état ‘neutre et indépendant’ du Grand-Duché est créé. Il s’ensuit que le diocèse de Luxembourg est érigé (27 septembre 1870), et l’église de l’ancien collège jésuite en devient la cathédrale. Un siècle plus tard, en 1988, Luxembourg devient un archidiocèse.

Au XXe siècle, un agrandissement de la cathédrale fut décidé et l’architecte Hubert Schumacher fut chargé de sa réalisation. Les travaux commencèrent le 12 mai 1935 et se poursuivirent jusqu’en 1938. Le chœur fut réaménagé en 1962–1963, suite à quoi la cathédrale fut de nouveau consacrée le 8 décembre 1963, jour de la fête de l’Immaculée Conception.

La crypte qui fait partie de l’agrandissement de la cathédrale au XXe siècle est dédiée à saint Pierre. Elle fait fonction de nécropole de la famille grand-ducale et contient les tombeaux des évêques de Luxembourg.

C’est dans cette crypte que Jean l’Aveugle, roi de Bohême et comte de Luxembourg a trouvé son dernier repos. Ce chevalier infatigable que l’on retrouve un peu partout en Europe, qu’il s’agisse de son comté natal ou du royaume de Bohême, de l’Allemagne où il fut le lieutenant de son père ou en Italie du Nord, à la cour et sur les champs de bataille des rois de France ou auprès des papes à Avignon ou encore en Lituanie lors des croisades de l’ordre teutonique, était le fils de l’empereur Henri VII et père de Charles IV. Il trouva la mort en 1346 au champ de bataille de Crécy au service du roi de France, dans une des premières campagnes de la guerre de Cent Ans.

Parmi les œuvres présentes dans la cathédrale, on peut retenir :les grandes verrières du chœur créées par Louis Barillet de Parisles verrières de la tribune grand-ducale de Josef Oberberger de Munich et représentant des personnages de la maison comtale médiévale.

Les vitraux d’Émile Probst, représentant des scènes bibliques (épisode de Tobie dans le tympan de la porte de la cour intérieure, délivrance de saint Pierre dans le tympan de la chapelle du Sacré-Cœur) ou des saints jésuites (Pierre Canisius, Robert Bellarmin, François Xavier, Ignace de Loyola, Jean Berchmans, et autres jésuites bien connus au Luxembourg, Alexandre Wiltheim, Jacques Brocquart, etc.)

Vitraux des années 1848-1860 en provenance des ateliers Maréchal de Metz et représentant des scènes de la vie de la Vierge

Les verrières abstraites de 1966 situées à la tribune d’orgue sont de Jacques Le Chevallier, à l’inspiration des verrières de Notre-Dame de Paris qu’il a réalisées un an auparavant.

Jubé ( ce qui sépare le coeur de la nef, il fut remplacé par la chaire à prêcher au XVIIème siècle) décoré par des plastiques en albâtre (Renaissance tardive)

Un tableau, L’Adoration des rois mages, de Jacques Nicolaï, de l’école de Rubens

Peintures murales de Friedrich Stummel de Kevelaer (1897)

les deux buffets d’orgue :
o orgue symphonique de Haupt (1938)
o orgue classique de Westenfelder (1995)

Source: Wikipédia.

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