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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2011» novembre

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Championnat du monde cycliste. 1972

novembre 30th, 2011

Championnat du monde cyclistes

Championnats du Monde Cyclistes (1972)

Le sport cycliste évoque tout de suite pour nous le Tour de France, où les grandes vedettes de la route, venues de plusieurs nations, fournissent des efforts spectaculaires au cours d’une sorte de grande fête populaire. Mais su le plan international, le cyclisme de compétition tient ses assises lors des Championnats du monde sur route et sur piste. Aussi bien est-ce la France qui organisa les premiers en 1924 à Paris et qui en eut encore l’honneur et la charge en 1933 et 1964. Ce sont aussi les Français qui y triomphèrent à Montlhéry (1933), à Berne (1936), en Allemagne (1954) et aux Pays-Bas (1959). Cette année de 1972, la France accueillit encore l’élite du cyclisme international, à Gap pour le championnat sur route et à Marseille pour celui sur piste.

A Gap l’épreuve eut un enchaînement idéal sur les 272 km environ pour les hommes, par : une côte de 1km 900 à 6,5%, après 5km700 de plat, puis une descente de 3km 860, suivit d’un faux plat de 2km900, entrecoupé d’une rampe de 400 mètres à 7,75%, avant une ligne d’arrivée de près de 800 mètres à 3%. Cette quinzaine de km fut parcouru 14 fois par les 40 candidates et 18 fois par les 120 concurrents

Marseille possédait un vaste stade-vélodrome qui comprenait une piste circulaire de 500 mètres de long et de 7 mètres de large, avec plus de 45 000 places assises. 20 concurrentes disputèrent la vitesse et la poursuite, alors que 71 professionnels masculins furent en compétitions pour les 3 autres disciplines: Poursuite, vitesse et demi-fond derrière moto.

Les deux villes attirèrent pendant ces journées des foules considérables: elles ont retenu l’attention du public sportif mondial, soucieux d’étudier les techniques de pointe, curieux de connaître les toutes dernières performances, attentif aux aspects les plus purs de ce sport complet qu’est le cyclisme de compétition.
A Gap ce fut l’Italien Marino Basso qui fut champion du monde sur route , et le français Guimard fut 3ème. Chez les femmes ce fut la française Geneviève Gambillon la championne du monde.

Timbre dessiné et gravé par Bétemps Serge. Format vertical: 21,45 x 36mm. Vente anticipée à Gap et Marseille le 22 juillet 1972. Image centrale sur soie, dessiné par le même artiste. Tirage du feuillet CEF limitée à 11 000 exemplaires . N°4341….

Fête de la Musique (les 21 juin)

novembre 29th, 2011

Fête de la musique.
Photo du timbre: www.phil-ouest.com

Fête de la Musique le 21 juin (Timbre Europa 1998)

Lez solstice d’été a toujours été source de fête en l’honneur d’une déclinaison maximale du Soleil. Cet événement de la vie collective se déroulait sur la place des villages. Et pour faire la fête, il semblait bon de recourir à la musique qui en constituait le point culminant.

Le 21 juin 1982, Jack Lang, alors ministre de la Culture, rendait loisible un rendez-vous majeur de la vie musicales en créant ” La Fête de la Musique. Et depuis sa création, cette fête suscite un engouement sans cesse grandissant. Manifestations spontanées ou bien préparées permettent à tous types de musiques de s’exprimer. De nombreux musiciens professionnels ou amateurs peuvent ainsi rencontrer des publics plus nombreux et diversifiés chaque année.

Cette éclosion de concerts offre une formidable occasion de mettre en lumière des pratiques musicales de tous styles pour fêter la venue de l’été. ” Fêtes de la musique pour une musique en fête” semble bien être la philosophie le mieux partagée en ce 21 juin renouvelé dans les villes aussi bien que dans les communes rurales. Ce gigantesque kaléidoscope musical ne connaît pas d’exclusive. Musiques anciennes ou contemporaines, musique de chambre ou lyrique, baroque, jazz, musique ethnique, chansons: tous ces genres se trouvent représentés.

Une charte entre partenaires de la Fête européenne de la musique permet maintenant des échanges fructueux de musiciens entre la France et ses voisins européens, mais cette ouverture ne s’arrête pas là puisque l’internationalisme de la musique rassemble maintenant 85 pays. Mélanges de cultures, brassage des peuples sont ainsi favorisés augurant d’une mondialisation de la Fête de la musique.

Le dieu Pan charmait les nymphes au son d’une flûte de roseau. Voyons, à l’instar de ce faune, le symbole d’une musique universelle et atemporelle. Que les sons variés et colorés de sa mélodie illustrent les diverses sensibilités musicales, des langages multiples, et témoignent d’une Fête de la musique plurielle bien qu’unique !
(Jane Champeyrache)

Timbre dessiné par Christian Broutin et mis en page par Charles Bridoux. Imprimé en héliogravure. Format vertical: 22 x 36. Vente anticipée le 13 juin 1998 à Strasbourg et Paris. Vente générale le 15 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste…

Pour la Saint- Valentin.

novembre 28th, 2011

La Saint-Valentin
Photo de :www.phil-ouest.com

Bonne- Fête …..(La Saint- Valentin)

Green

Voici des fruits, des feuilles et des branches,
Et puis voici mon cœur, qui ne bat que pour vous.
Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches,
Et qu’à vos yeux si beaux l’humble présent soit doux.

J’arrive tout couvert encore de rosée
Que le vent du matin vient glacer à mon front.
Souffrez que ma fatigue, à vos pieds reposée,
Rêve des chers instants qui la délasseront.

Sur votre jeune sein laissez rouler ma tête
Toute sonore encor de vos derniers baisers;
Laissez là s’apaiser de le bonne tempête,
Et que je dorme un peu puisque vous reposez.
Paul Verlaine. (1844-1896)

Valentin était un célèbre prêtre romain qui mourut martyrisé le 14 février 270. Plusieurs siècles après, son culte était toujours très populaire, si bien que, lorsqu’au Vème siècle, le pape Gélase 1er voulut abolir la fête païenne des Lupercales célébrée le 15 février, il lui fut facile de donner plus d’importance à celle de saint Valentin. Les Lupercales célébraient la fécondité et l’amour, en souvenir de la louve romaine qui avait allaité Romulus et Remus dans la grotte de Lupercal. Leurs festivités, particulièrement orgiaques, furent donc supprimées et Saint Valentin devint le patron de l’amour et des amoureux. Mais c’est bien plus tard que le Pape lui décerna cette attribution.

Timbre dessiné par Claude Andréotto, imprimé en héliogravure. Format horizontal 22 x 36mm. Vente anticipé le 31 janvier 1998 à Saint- Valentin. (Indre). Vente générale le 2 février 1998….

Source: Collection philatélique de la poste….

PS: la fête continue ! Repas au restaurant ce midi avec fille aînée !!N’est elle pas belle la vie ?

Les joyeux bouchers. Vian 1954

novembre 27th, 2011

Les joyeux bouchers. (1954)

C’est le tango des bouchers de la Villette
C’est le tango des tueurs des abattoirs
Venez cueillir la fraise et l’amourette
Et boire du sang avant qu’il soit tout noir

Faut qu’ ça saigne
Faut qu’ les gens ayent à bouffer
Faut qu’ les gros puissent se goinfrer
Faut qu’ les petits puissent engraisser
Faut qu’ ça saigne
Faut qu’ les mandataires aux Halles
Puissent s’en fourrer plein la dalle
Du filet à huit cent balles
Faut qu’ ça saigne
Faut qu’ les peaux se fassent tanner
Faut qu’ les pieds se fassent paner
Que les têtes aillent mariner
Faut qu’ ça saigne
Faut avaler d’ la barbaque
Pour êt’e bien gras quand on claque
Et nourrir des vers comaques
Faut qu’ ça saigne
Bien fort

C’est le tango des joyeux militaires
Des gais vainqueurs de partout et d’ailleurs
C’est le tango des fameux va-t-en guerre
C’est le tango de tous les fossoyeurs

Faut qu’ ça saigne
Appuie sur la baïonnette
Faut qu’ ça rentre ou bien qu’ ça pète
Sinon t’auras une grosse tête
Faut qu’ ça saigne
Démolis en quelques-uns
Tant pis si c’est des cousins
Fais-leur sortir le raisin
Faut qu’ ça saigne
Si c’est pas toi qui les crèves
Les copains prendront la r’lève
Et tu joueras la Vie brève
Faut qu’ ça saigne
Demain ça sera ton tour
Demain ça sera ton jour
Pus d’ bonhomme et pus d’amour
Tiens ! Voilà du boudin ! Voilà du boudin !
Voilà du boudin !

Paroles de Boris Vian et musique de Jimmy Walte
“Pour ceux qui croient en la guerre propre” !
PS : Ne soyez pas étonné, c’est du Vian pur souche !!!!!

Magritte.(Le retour)

novembre 26th, 2011

Magritte. Le Retour
Photo de:www.phil-ouest.com

Magritte. (Le retour)

Si l’on s’en tient aux propos tenus par René Magritte, c’est vers 1925 qu’il tente de trouver une technique lui permettant de “mettre en cause le monde réel”. Il décide alors” de ne plus peindre les objets qu’avec leurs détails apparents.” La même année, l’artiste belge a découvert les peintures de “De Chirico” et les collages de ” Max Ernst. Sa rencontre avec le surréalisme se fera un peu plus tard; lorsqu’installé pour une courte période dans la banlieue parisienne, il participe aux activités du groupe. Dès lors, au cours d’une vie en apparence sans éclat tapageur et sous couvert d’un anonymat vestimentaire largement cultivé, Magritte met en place un système formel qui dérange l’ordre du monde et, en provoquant le regard, transforme le tableau en véritable énigme.

Rejetant les précédés de l’écriture automatique, chère aux surréalistes, l’artiste pratique une peinture lisse et claire, que l’on serait tenté de qualifier d’académique si elle n’était sous-tendue par l’humour le plus subversif qui soit. Par ailleurs, c’est d’un trait extrêmement précis qu’il cerne les différents éléments d’un vocabulaire plastique emprunté à la réalité la plus immédiate. Utilisant, par ailleurs, les principes de la perspective traditionnelle, le peintre les dérègle cependant par les savantes machinations d’une mise en scène théâtrale où la différence d’échelle, les échanges de qualité entre les éléments ainsi que l’altération de leurs propriétés fondamentales imposent une lecture autre où s’affrontent en permanence logique et paradoxe, tristesse et dérision, évidence et mystère.

Toutes données que l’on trouve dans “Le Retour”. Le nid du premier plan est hors échelle comme l’oiseau, si l’on se base sur le paysage sous ce ciel étoilé qui constitue le fond du tableau. Quand à l’oiseau peint “en nuage”, il a perdu toute réalité physique pour jouer le rôle insolite de fenêtre sur un coin de ciel saisi en plein jour. En faisant coexister dans une même image silencieuse la lumière du jour et celle de la nuit, Magritte, comme il le souhaitait, la dote” du pouvoir de nous surprendre et de nous enchanter”. Il ajoutait: ” j’appelle ce pouvoir de la poésie”. ( Par Maïten Bouisset)

Timbre mis en page par Myriam Voz et Thierry Martin, (selon l’œuvre “huile sur toile” 50 x 65 cm. 1940. Bruxelles, musée des beaux- arts.) Imprimé en héliogravure. Format horizontal 36,85 x 48 mm. Vente anticipée le 18 avril 1998 à Paris et Bruxelles et vente générale le 20 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste.

PS: je n’aurai guère le temps de pianoter aujourd’hui, journée parents et grands-parents…. nôtre puînée vient avec son homme et ses 3 enfants, et Gwendal le fils de nôtre dernier est déjà là, (son père est aux courses avec sa mère). L’après midi, viendront le fils et l’aînée avec les conjoints, comme cela ils sont tous réunis…. Bonne journée à tous en attendant demain dimanche. Amitiés et bises.

La journée de la Lettre….

novembre 25th, 2011

La journée de la lettre.

La lettre….. au fil du temps.

Ayant connu déluge et décrue, Noé lâcha le colombe hors de l’arche et cette messagère, le soir venu, revint porteuse d’un rameau d’olivier tout frais, preuve que la terre n’était pas engloutie sous les eaux. Ce premier message fut bien un extraordinaire témoignage de communication. L’information était d’extrême importance. Et ce besoin de communiquer se retrouva ensuite sous bien des latitudes, en de nombreuses occasions.

Songeons aux Egyptiens qui, avec régularité, écrivaient aux morts. Ces correspondances avec leurs proches se faisaient sur du tissu, des vases contenant une offrande funéraire ou sur un papyrus accolé à l’effigie du destinataire. Lettres portant une adresse et quelques fois des formules épistolaires conventionnelles. Songeons aussi à ce valeureux soldat qui, pour porter la nouvelle de la victoire jusqu’à Athènes, courut pendant plus de 42 km. L’information était de taille et pouvait mériter quelques souffrances.

Si Pétrarque, Pline le Jeune, Cicéron ou Sénèque avaient très largement utilisé ce mode de communication pour évoquer, parfois quotidiennement, leurs expériences ou le fruit de leurs méditation, les lettes des chevaliers à leur dame furent magistrales de délicatesse et de courtoisie. Ces messagères surent abolir éloignement et temps. Combien salvatrices et douces semblaient alors les nombreuses lectures de ces papiers scellés ! Eloïse et Abélard séparés ne purent-ils ainsi trouver paix et réconfort dans ces échanges sans cesse renouvelés ?

Qu’elles fussent “lettres” à Sophie Volland, écrites jour après jours par Diderot pour lui parler de ses conceptions de la vie, ou lettres “anglaises’ de Voltaire, volontairement audacieuses et satiriques, elles reflètent leur temps, tout comme les “lettres à une inconnue” de Mérimée sont le témoin d’une extrême solitude.

Réflexions personnelles, spirituelles ou politiques, récits de faits divers, épisodes historiques ou portraits, éloges à des grands ou correspondance filiale, toutes ces lettre qui ont su être les précieux témoins de l’évolution humaine seront les merveilleuses amies qui toujours nous accompagneront. (Jane Champeyrache.)

Carnet de 12 timbres autocollants. Timbre dessinés par Henri Galeron. Mis en page par Michel Durand-Mégret. Imprimés en héliogravure. Format d’un timbre: 27 x32,75mm. Vente anticipée le 9 mai 1998 à: Paris, Châteauroux, Lille, Lyon, Marseille, Bordeaux, Rennes et Strasbourg. Vente générale le 11 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste.

Dunkerque.

novembre 24th, 2011

Dunkerque
Photographie de: www.phil-ouest.com

Dunkerque. (71ème congrès de la Fédération Française des Associations Philatéliques)

Tout dans la ville de Dunkerque retentit du souvenir de Jean- Bart, le corsaire le plus célèbre da France, qui s’est illustré par son audace et ses exploits sous le règne de Louis XIV. Une pierre tombale de l’église Saint-Eloi signale l’emplacement du lieu où il fut inhumé. Sa statue, sculptée par David d’Angers en 1845, trône au milieu de la place Jean- Bart. Un Vitrail montrant le retour à Dunkerque du héros après la victoire de Texel (29 juin 1694) orne le vestibule de l’hôtel de ville. Il n’est pas jusqu’au carillon de la tour du beffroi et son bourdon nommé Jean-Bart qui, rythmant les travaux et les jours des Dunkerquois, les rappellent à son souvenir. Ville chargée d’histoire dont témoigne la multiplicité de ses monuments, citons encore le Leughenaer, tour aux nombreuses affectations qui abrita notamment le télégraphe Chappe en 1798.

Attirée par le marché européen et s’appuyant sur un héritage industriel déjà riche, la ville développe aujourd’hui (en 1998) ses infrastructures. La sidérurgie et la métallurgie ont fait de Dunkerque l’un des pôles industriels les plus performants d’Europe. La pétrochimie, la chimie et la pharmacie ont enregistré également une forte progression. C’est que Dunkerque a plusieurs atouts dans sa “Manche” et notamment un port direct avec la route maritime la plus fréquentée du monde. Ouverte sur l’Europe du Nord, la ville se trouve à moins de 350 km de 5 capitales européennes. La rocade littorale autoroutière renforce la complémentarité avec ses voisins Calais et Boulogne. Par autoroute le terminal Eurotunnel n’est qu’à 20 minutes de Dunkerque.

Au cœur d’une région à forte densité de population (l’agglomération compte à peu-près 280 000 habitants) , Dunkerque devrait tirer parti de sa position géographique au nord de la dorsale européenne, mégalopole qui le dispute à la côte est des Etats -Unis et au Japon.

Ville promise au labeur, Dunkerque se fait fort d’organiser la détente, la vie festive et de promouvoir les activités culturelles. Politique de valorisation de l’environnement et dynamisme artistique se combinent ici pour offrir aux Dunkerquois et aux touristes un vaste échantillon de loisirs. On peut s’y adonner à tous les sports nautiques et à toutes les activités de plage sur 13 km de sable fin. Les amateurs d’art trouveront leur ravissement dans la contemplation des œuvres des artistes flamands d’hier et d’aujourd’hui qui remplissent les musées de la ville. Et c’est sous l’œil de Reuze, le géant processionnel de Dunkerque que ses habitants et touristes pourront se laisser emporter par la folie du carnaval.

Timbre dessiné et gravé par André Lavergue. Format vertical: 26 x 36,85. Vente anticipée à Dunkerque le 29 mai 1998 et générale le 2 juin 1998.

Source: collection philatélique de la Poste.

Potez 25.

novembre 23rd, 2011

Potez 25
Photo:www.phil-ouest.com

Potez 25 Poste aérienne 1998.

En 1927, alors que l’aéropostale est confrontée à de graves difficultés financières, les pilotes de la Ligne poursuivent leur conquête aérienne et postale en Amérique latine. Les premières lignes sud-américaines reliant Rio de Janeiro, Natal et Buenos Aires sont inaugurées en novembre 1927 sous la houlette de Jean Mermoz et, franchissant les Andes au mois de Juillet 1929 la première liaison Argentine-Chili est réalisée.

Or, les avions Laté25, employés jusqu’alors, mettent environ 1 heure pour atteindre leur plafond de 4 000 mètres, ce qui rend la perspective du franchissement régulier du massif des Andes des plus improbables. Aussi dès 1929, ils sont progressivement remplacés dans cette tâche par le Potez 25. Cet avion très robuste, jouit pour sa part d’une solide réputation de grimpeur, en atteignant l’altitude enviable pour l’époque de 6 000 mètres.

Ainsi équipés, les pilotes devront apprendre à affronter les difficultés de vol en haute altitude. Sans chauffage dans l’air glacial, sans oxygène ni radio, ils devront se battre pour gagner le quelques mètres d’altitude indispensables pour “sauter” les sommets de la Cordillère, devant déjouer sans cesse les pièges engendrés par les différents courants ascendants et descendants risquant d’écraser à chaque instant leur avions lourdement chargé contre les parois enneigés des Andes.

Henri Guillaumet mettra au point une technique particulière, consistant à prendre “l’ascenseur” en utilisant les courants d’air chaud provenant des vents d’ouest et qui peuvent porter l’avion à plus de 6 000 mètres. Mais au cours de l’une de ses confrontations avec les éléments, Guillaumet inscrira son nom sur l’une des pages les plus héroïques de l’Aéropostale. Au cours de sa 92ème traversées des Andes, une tempête de neige l’oblige à un atterrissage en catastrophe sur les bords de la Laguna-Diamonté à 3 000 mètres d’altitude. En pleine tourmente, seul, perdu, il se résigne à n’espérer aucun secours et réalise l’exploit de marcher 5 jours et 4 nuits dans la neige et le froid avant d’être sauvé. Cette odyssée lui inspirera cette phrase mémorable:” Ce que j’ai fait, aucune bête ne l’aurait fait ! ”
Emmanuel Lenain.

Timbre dessiné par James’s Prunier. Mis en page par Alain Seyrat. Imprimé en héliogravure. Format horizontal: 27 x 48mm. Deux présentations : 40 timbres à la feuille et 10 timbres sur feuilles illustrées. vente anticipée le 13 juillet 1998 à Evreux (Eure) et vente générale le 15 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste.

Anniversaire d’Eliane.

novembre 22nd, 2011

Eliane 76 ans

C’est ce jour, l’anniversaire d’Eliane 76 ans et l’anniversaire de notre rencontre…49 ans….

Bonne journée à tous avec nos amitiés et bises.

Henri Collet 1885-1951

novembre 21st, 2011

Henri_Collet
Photo de :www.phil-ouest.com

Henri Collet 1885-1951

Compositeur, écrivain, musicologue, critique musical, hispanisant réputé…. Henri Collet fait partie de ces rares hommes de haute culture qui se sont distingués avec un égale bonheur dans plusieurs disciplines, là où d’autres consacrent à une seule leur vie entière. Né à paris en 1885, Henri Collet est initié à la musique dès son plus jeune âge: il donne son premier récital de piano à cinq ans. A Bordeaux, où il passe l’essentiel de sa jeunesse, il étudie la musique au conservatoire tout en poursuivant des très brillantes études littéraires. Sa thèse magistrale sur le “Mysticisme musical espagnol au XVIème siècle” fait toujours référence de nos jours.

L’Espagne, où il vécut une quinzaine d’années, prit une grande place dans sa vie. Il s’y lia d’amitié avec les plus grands musiciens du moment, Granados, Albeniz, Turina, Falla, qu’il s’appliqua à faire connaître en France. Auprès de Falla, il apprit l’orchestration mais aussi le sens de la rigueur et de la clarté dans l’expression musicale. L’Espagne en général et la Castille en particulier ont fortement influencé sa création, qui puise son énergie dans les racines profondes de l’âme ibérique. Expressive et rythmée, gaie et ensoleillée, pleine de sensibilité, sa musique fait alterner la joie de vivre avec des passages d’une rare intensité dramatique, laissant poindre une nostalgie voilée. ” Ma musique, écrivit-il, est faite pous des jours et des gens heureux”.

Henri Collet a composé quelques deux cents œuvres musicales couvrant tous les genres: Opéra, orchestre, musique de chambre, mélodies…. Il reçut le Prix musical de la ville de Paris en 1937 pour son opéra comique ” La chèvre d’or”. En1929, il avait déjà obtenu, en tant qu’écrivain, le Prix national de littérature pour son roman “l’Île de Barataria”. Enfin comme critique musical, il donna naissance au Groupe des Six en regroupant parmi les jeunes musiciens, dans deux articles du journal “Comoedia” de 1920″, six d’entre eux alors inconnus.

Timbre dessiné et gravé et taille douce par André Lavergne. Format horizontal 22 x 36mm Vente anticipée à Bordeaux le 15 mai 1998 et vente généralisée le 18 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste.

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