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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2012» juin

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Journée du timbre 1994.

juin 19th, 2012

Marianne de Dulac
Photo:www.phil-ouest.com

Journée du timbre 1994. (Marianne de Dulac 1944-1994)

La Marianne d’Edmond Dulac, bien connue des philatélistes, est née en Angleterre. En effet, le premier timbre français à l’effigie de Marianne est sorti des presses londoniennes de l’entreprise ” Harrisson and sons” en 1942. L’histoire de ce timbre mérite d’être relatée.

C’est en 1942, que les services du général du Gaulle; soucieux d’approvisionner le France en timbres nouveaux dès la libération, commandèrent un projet à Edmond Dulac, illustrateur français établi en Angleterre depuis 1906. (Les anciens se souviennent que les timbres courants de l’époque étaient à l’effigie du maréchal Pétain). Léa Rixens prêta son profil à l’artiste pour l’exécution de l’œuvre. Sitôt le portrait achevé, le timbre fut réalisé en héliogravure, procédé en cours à l’époque. Trois valeurs furent ainsi imprimées: 25c, vert, 1franc: rose-rouge;, 2 f 50: outre-mer. mais ces timbres ne donnèrent pas satisfaction: ” le mot “France” encadré des initiales “RF (République Française) créait une redondance. On décida alors de modifier la figurine. Le mot France céda la place à un ornement graphique composé de losanges. Hélas, la Libération tardait à venir et les tirages furent remisés dans un placard.

Les services de PTT de la France Libre devaient les ignorer puisqu’ils firent exécuter en 1944, une série complète conforme aux nouveaux tarifs. L’impression de timbres fut confiée à la firme anglaise “Thomas de la rue” qui en assura l’exécution en taille-douce. Par rapport au dessin original, une petite croix de Lorraine, emblème cher au général de Gaulle, fut logée dans le coin supérieur droit. C’est ainsi que le premier timbre de la série fut émis le 16 septembre 1944, au tarif de la lettre ordinaire, soit 1,50 franc. Les autres valeurs seront mises en circulation le 17 mars 1945.

L’ensemble fut retiré de la vente le 17 août 1946 à l’exception du “50 f violet” utilisé jusqu’en novembre 1947. Héliogravés ou en taille-douce, ces timbres font aujourd’hui l’enchantement des philatélistes. Porteuse de symbole, la “Marianne de Londres” a bonne place parmi les représentions féminines de la République.

Timbre mis en page par Charles Bridoux, gravé en taille-douce par Claude Jumelet. Format horizontal 36 x 22mm. Vente anticipée le 12 mars 1994 dans les bureaux de poste temporaires des villes désignées par les fédérations philatéliques françaises, pour la Journée du Timbre 1994. Vente généralisée le 14 du même mois.

Source: collection philatélique de la poste…

La Constitution de 1958…

juin 18th, 2012

La Constitution de 1958.
Photo: www.phil-ouest.com

La Constitution de 1958…

Officiellement née le 5 octobre 1958, jour de la publication au “Journal officiel” de la nouvelle constitution, la Vème République a commencé politiquement le 1er juin 1958 lorsque le général de Gaulle fut investi de la fonction de président du Conseil par la dernière Assemblée nationale de la IVème République. Porté à cette charge par la crise algérienne, le général de Gaulle, qui reçut les pleins pouvoirs, se proposa de sauvegarder “l’unité française menacée, par les événements du 13 mai 58 à Alger et de soumettre à la souveraineté du peuple le projet d’une nouvelle Constitution. Celle-ci fur approuvée le 28 septembre par 31 066 502 français. 4 624 511 s’étaient exprimée contre.

Les institutions se mirent progressivement en place: une nouvelle Assemblée nationale (23 et 26 novembre 1958). L’élection du général de Gaulle à la présidence de la République suivit le 21 décembre 1958. Mais celui-ci n’était pas encore directement choisi par le peuple. Il faut attendre le référendum du 28 octobre 1962 pour que les français approuvent à 62% des voix la modification de la Constitution prévoyant l’élection du président de la République au suffrage universel. Le 1er président de la République élu selon ce mode de scrutin sera le Général de gaulle en 1965. Il démissionne en 1969 près le rejet, par référendum, d’un projet de loi sur la régionalisation et sur la réforme du Sénat.

Georges Pompidou lui succède en juin 1969. Valérie Giscard d’Estaing en 1974, François Mitterrand de 1981 et 1988, Jacques Chirac en 1995 puis 2002 et Nicolas Sarkozy en 2007 (la durée d’un mandat étant passé à 5ans au lieu de 7ans). En 2012, l’alternance ce fait et c’est François Hollande qui est élu.

Chacun à sa manière a interprété la Constitution. Alors que de Gaulle faisait primer le dialogue entre le chef de l’Etat et le peuple sur celui de gouvernement et du parlement; Giscard d’Estaing donnait la priorité aux équilibres institutionnels et prenait en considération la majorité législative dans la politique présidentielle. Françoise Mitterrand et Jacques Chirac iront plus loin en tenant compte du changement de majorité législative. La cohabitation faisait partie du paysage politique, elle est donc remplacée, par un élection législative qui suit la présidentielle pour donner une possibilité au Chef de l’Etat, d’appliquer son programme, sur lequel il fut élu. Cependant le Chef de l’Etat, quelque soit son appartenance politique, doit rester le protecteur des libertés et le garant de la légalité républicaine..

Pour nos vieux…..

juin 17th, 2012

Mon vieux (Daniel Guichard)

Dans son vieux pardessus râpé
Il s’ en allait l’ hiver, l’ été
Dans le petit matin frileux
Mon vieux

Y’ avait qu’ un dimanche par semaine
Les autres jours, c’ était la graine
Qu’ il allait gagner comme on peut
Mon vieux

L’ été on allait voir la mer
Tu vois c’ était pas la misère
C’ était pas non plus le paradis
Hé ouai tant pis

Dans son vieux pardessus râpé
Il a pris pendant des années
Le même autobus de banlieue
Mon vieux

Le soir en rentrant du boulot
Il s’ asseyait sans dire un mot
Il était du genre silencieux
Mon vieux

Les dimanches étaient monotones
On ne recevait jamais personne
Ça ne le rendait pas malheureux
Je crois, mon vieux

Dans son vieux pardessus râpé
Les jours de paye quand il rentrait
On l’ entendait gueuler un peu
Mon vieux

Nous, on connaissait la chanson
Tout y passait, bourgeois, patrons,
La gauche, la droite, même le bon Dieu
Avec mon vieux

Chez nous y’ avait pas la télé
C’ est dehors que j’ allais chercher
Pendant quelques heures l’ évasion
Je sais c’ est con

Dire que j’ ai passé des années
A côté de lui sans le regarder
On a à peine ouvert les yeux
Nous deux

J’ aurais pu c’ était pas malin
Faire avec lui un bout d’ chemin
Ça l’ aurait peut etre rendu heureux
Mon vieux

Mais quand on a juste quinze ans
On n’ a pas le cœur assez grand
Pour y loger toutes ces choses là
Tu vois

Maintenant qu’ il est loin d’ ici
En pensant à tout ça, j’ me dis
J’aimerais bien qu’ il soit près de moi
PAPA

Paroles de Jean Ferrat

Samedi chanson…

juin 16th, 2012

Je ne chante pas pour passer le temps.

Il se peut que je vous déplaise
En peignant la réalité
Mais si j´en prends trop à mon aise
Je n´ai pas à m´en excuser
Le monde ouvert à ma fenêtre
Que je referme ou non l´auvent
S´il continue de m´apparaître
Comment puis-je faire autrement

Je ne chante pas pour passer le temps

Le monde ouvert à ma fenêtre
Comme à l´eau claire le torrent
Comme au ventre l´enfant à naître
Et même la fleur au printemps
Le monde ouvert à ma fenêtre
Avec sa dulité d’horreurs
Avec ses armes et ses reîtres
Avec son bruit et sa fureur

Je ne chante pas pour passer le temps

Mon Dieu mon Dieu tout assumer
L´odeur du pain et de la rose
Le poids de ta main qui se pose
Comme un témoin du mal d´aimer
Le cri qui gonfle la poitrine
De Lorca à Maïakovski
Des poètes qu´on assassine
Ou qui se tuent pourquoi pour qui

Je ne chante pas pour passer le temps

Le monde ouvert à ma fenêtre
Et que je brise ou non la glace
S´il continue de m´apparaître
Que voulez-vous donc que j´y fasse
Mon cœur mon cœur si tu t´arrêtes
Comme un piano qu´on désaccorde
Qu´il me reste une seule corde
Et qu´à la fin mon chant répète

Je ne chante pas pour passer le temps

PS: n’oubliez pas de votez demain…….

Pardaillan..

juin 15th, 2012

Pardaillan

Pardaillan…

Pardaillan, protagoniste d’une grande saga romanesque, est le héros archétypal du roman de cape et d’épée plein de rebondissements: les aventures échevelées succèdent aux coups de théâtre et retournement de situation. Jean de Pardaillan est à l’image de son créateur Michel Zévaco: bretteur, il aime croiser le fer.

Cet écrivain français (1860-1918) avait fait ses armes dans le journalisme en devenant rédacteur du quotidien anarchiste “L’Egalité”. Polémiste virulent, Zévaco eut des démêlés avec le pouvoir. Ses violentes critiques lui valurent même un séjour en prison. La quarantaine atteinte, Zévaco baisse sa garde et se met à écrire des feuilletons historiques pour nourrir ses 5 enfants. Il aiguise sa plume dans “La Petite République Socialiste”, puis propose ses feuilletons au journal, “La Matin” qui s’en fera une spécialité prestigieuse.

Au fait de son art, Michel Zévaco écrivit une trentaine de titres. Parmi ceux-ci, les aventures de Pardaillan formeront un cycle passionnant avec les: “Pardaillan, L’Epopée d’amour, La Fausta, La Fausta vaincue, Pardaillan et Fausta.,La Fin de Pardaillan, la Fin de La Fauta. L’Epopée que raconte Zévaco fourmille de personnages. Entre 1553, date où commence l’action, jusqu’en presque 1614 où elle s’achève sous la régence de Maris de Médicis. Pardaillan croisera tous les grands de ce monde: Catherine de Médicis, le Duc de Guise, Louis XIII et Concini, Henri IV et Philippe II, le Pape Sixte Quint et même Cervantès.

C’est Jean de Pardaillan, chevalier brave et généreux, qui donnera toute l’unité et tout son sens au roman. Déjouant les complots et soutenant les couronnes, il doit affronter sa plus redoutable adversaire, la princesse Fausta, descendante de Lucrèce Borgia et qui aspire au trône de France. D’abord séduit, (Pardaillan lui donnera un fils), le héros parvient à déjouer ses manœuvres malveillantes. L’un et l’autre disparaîtront dans une explosion combinée par Fausta.

Quelle image Pardaillan nous laisse-t-il de lui même ? Celle d’un bon vivant, ami de tous, celle d’un homme libre et droit que n’accepte aucune compromission ni aucune servitude. Zévaco en a-t-il fait le porte-parole de ses propres aspirations en mélangeant le “réel” politique à la fiction romanesque ?

Timbre dessiné et mis en page par Guy Coda et Serge Hochain. Imprimé en héliogravure. Format: 22 x 36mm. Vente anticipée à Paris le 25 octobre 1997 et vente générale le 27 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste…

Guimard Hector.

juin 14th, 2012

Guimard 1867-1942
Photo:www.phil-ouest.com

Guimard. (Fonte vers 1900)

Il imposa l’Art nouveau, ou “Modern Style” dans l’architecture parisienne. Qui ne connaît en effet les fameuses entrées du métropolitain, dont bon nombre subsistent encore, avec leurs candélabres arborescents, leurs lanternes-cabochons et elurs enseignes sophistiqué ? Hector Guimard restera pour la postérité l’inventeur de ce “Style métro”.

Né à Lyon en 1867, il connaît un succès précoce en réalisant le “pavillon de l’Electricité” pour l’Exposition Universelle de 1889, celle qui vit la création de la tour Eiffel. Influencé par Viollet-le-Duc, le grand promoteur du style ” néo-gothique” sous le Second Empire, Guimard s’en éloigne ensuite en découvrant l’expressionnisme et toutes les tendances artistiques en rupture avec l’académisme de l’école des beaux-arts. Le jeune architecte se passionne pour l’ornementation d’inspiration florale, le mariages insolites des matériaux, le recherche de formes nouvelles. Son premier immeuble, le Castel Béranger, réalisé en 11894-98, fait sensation. Le Figaro consacrera même une exposition à ce bâtiment mêlant: pierre, brique, céramique et métal, où tout un foisonnement décoratif s’exhibe en façade; grilles en volutes, fenêtres courbes, figures de fonte……

Personnage médiatique avant l’heure, grand amateur de slogans, apposant partout sa signature elle-même conçue comme une figure de style (et flanquée de l’appellation “architecte d’art”, Guimard devient vite le promoteur d’un “Art nouveau à la française” mélange de fantaisie provocante et d’audace technique. Il réalise d’innombrables “castels”(Modern Castel, Castel d’Orgeval, villa La Bluette, villa La Surprise……), des immeubles collectifs, et même une synagogue (rue Pavée à Paris).
Il abandonne cependant son propre “style Guimard” au fur et à mesure que s’éteignent les feux de la “Belle-Epoque”. Avec l’émergence de l’abstrait et du style Art déco, des ingénieurs qui prennent le pas sur les décorateurs, Guimard délaisse l’ornement, adopte les nouveaux matériaux de construction et le fonctionnalisme, met son talent dans l’exploitation de l’espace. la crise des années 1930, qui gèle la plupart des commandes, l’incite à s’installer aux Etats-Unis. Il meurt à New-York en 1942.

Timbre dessiné par Jean-Paul Veret-Lemarinier. Mise en page de Michel Durand-Mégret et imprimé en héliogravure. Vente anticipée à Nancy et Bourg-la-Reine le 22 janvier 1994, vente générale le 24 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste…

Château de Plessis-Bourré (Maine-et-Loire)

juin 13th, 2012

Château de Plessis-Bourré

Château du Plessis-Bourré. (Maine-et-Loire)

Qui se souvient de Jean Bourré, le fidèle serviteur de Louis XI ? Philippe de Commynes, célèbre mémorialiste du “roi cauteleux”, ne l’évoque même pas dans ses chroniques. Les grands dictionnaires ne lui font pas l’honneur de lui consacrer quelques lignes, pas plus que les manuels scolaires ne lui prêtent attention. Si l’évocation de son nom renvoie à quelque image, c’est bien à celle de l’œuvre architecturale qu’il a laissée à la postérité:… le château de Plessis-Bourré.

Né en 1424 jean Bourré entre vers 1442 au service du dauphin Louis, fils de Charles VII, le futur louis XI. Comblé d’offices et d’honneurs durant sa vie, il est mort ,en 1506, trésorier de France et capitaine du Château d’Angers. C’est en 1465 que le ministre favori de Louis XI entre en possession du domaine de “Plessis-le-Vent”. Dès 1468, il y fait édifier le manoir actuel. Les travaux sont exécutés en l’espace de 5 années. A quelques lieux d’Angers, ce château est considéré aujourd’hui, comme l’un des plus beaux châteaux de la Loire. Tel on le voit actuellement, tel il était au XVème siècle. En effet, le château n’a subi aux cours de ces 6 siècles d’existence aucune modification essentielle. Le Plessis-Bourré est le type même du château qui fait la transition entre la lourde forteresse médiévale et la demeure de plaisance de style Renaissance.

Par l’épaisseur de ses murs (2m), sa masse (73 mètres de long sur 60 mètres de large), ses tours et son donjon, le Plessis-Bourré appartient au Moyen- Age. Mais par sa cour intérieure de 1630 mètres carrés, son pourtour à arcades, ses hautes fenêtres, la richesse de sa décoration, la large aération de ses pièces, le château de Jean Bourré nous offre un avant goût de la “Renaissance”. Il faut dire que son constructeur avait formé son jugement en Flandres puis l’avait enrichi au contact des princes italiens. Il voulait pour son château les meilleurs artisans et les plus célèbres matériaux. A peine achevé, le château reçut des visites royales : Louis XI en 1473, Charles VII en 1487. Il traversa l’histoire sans grands dommages, changeant de propriétaires à maintes reprises.

Classé “Monument Historique” en 1931…., ainsi que les deux hectares de douves et les avenues qui en permettent l’accès, le château est toujours habité par ses propriétaires. Outre ses salons entièrement meublés et richement décorés, le Plessis-Bourré présente un chef-d’œuvre exceptionnel: les 24 tableaux du plafond de la salle des Gardes, les uns représentent des personnages et comportent des légendes françaises en vers, les autres mettent en scène des animaux qui rappellent la fable mais qui renvoient, semble t-il, à la symbolique des alchimistes du temps de Jean Bourré.

Timbre dessiné par Jean-Paul Veret-Lemarinier, imprimé mixte : Offset et taille-douce et gravé par Claude Jumelet. Format horizontal 26 x 36,85mm. Vente anticipé à Ecuille (Maine et Loire) le 24 mai 1997 et vente généralisée le 26 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste.

Vitrail Roman.

juin 12th, 2012

Vitrail Roman.
Photo: www.phil-ouest.com.

Vitrail Roman. (Cathédrale du Mans) XIIème siècle)

La légende de Saint-Etienne.

Les plus anciens vitraux français du XIIème siècle sont sans doute ceux de la cathédrale Saint-Julien au Mans. Parmi les plus célèbres de ces vestiges romans: 5 panneaux, aujourd’hui installés dans le collatéral nord de la nef, consacrés à la “Légende de Saint-Etienne”, premier des 7 diacres choisis par les 12 apôtres et premier martyr de l’église chrétienne. Chaque médaillon raconte une scène de ce martyre: Saint-Etienne est conduit hors de la ville; il est lapidé; son corps est livré aux bêtes; puis est enseveli; sa mise au tombeau provoque le miracle d’une résurrection.

Le timbre reproduit le médaillon consacré à la 3ème scène. Un lion, un ours, un loup et trois oiseaux (aigles ou vautours) entourent le corps du saint, dans un décors de feuillage. Au lieu de le dévorer les bêtes sauvages obéissent au commandement divin, symbolisé par une main apparaissant dans le ciel, et le veillent respectueusement.

Ce vitrail comme les 4 autres de la série, a été conservé jusqu’à nos jours dans son état d’origine, excepté le pourtour ornemental du médaillon et la queue d’un oiseau, remplacés ultérieurement. La corrosion, certes, a noirci l’œuvre, mais celle-ci surprend par la profondeur du bleu qui la baigne, couleur choisie pour son exceptionnel rayonnement. L’œuvre étonne aussi, surtout, par sa finesse et sa créativité. L’acuité du trait, la plasticité des formes, la subtilité de la composition, qui tire la meilleur part de l’espace circulaire, la richesse des couleurs témoignent d’un art achevé, mélange d’invention et de minutie.

Si l’origine de la “légende de saint Etienne reste obscure, elle évoque les vitraux monumentaux de la façade de la cathédrale de Chartres. Son invention plastique tranche avec les créations rigides et simplistes qui dominaient alors l’art roman. Probablement issu d’un atelier chartrains du milieu du XIIème siècle, vers 1160, le “Maître du Mans” porte à son sommet le génie créatif de l’art roman du vitrail.

Timbre mis en page par Louis Arquer. Gravé en taille-douce par Pierre Albuisson. Format vertical 36,85 x 48mm. Vente anticipée au Mans le 12 février 1994 et vente générale le 14 du même mois.

Source: collection philatélique de la Poste.

Le Bossu ….

juin 11th, 2012

Le Bossu
Photo : www.phil-ouest.com

Le Bossu !

“Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi”. Qui ne connait la célèbre apostrophe lancée par le chevalier Lagardère à l’assassin masqué du duc de Nevers ? Personnage emblématique du roman de cape et d’épée, maintes fois porté à la scène et à l’écran, le justicier créé par Paul Féval a conquis la postérité.

Qui est Lagardère ? Une âme noble qui fait triompher le bon droit dans la société corrompue de la Régence. Jeune , grand, arborant une fine moustache et une bravoure inégalée, il est le protecteur d’Aurore de Nevers, jeune orpheline dépouillée de ses biens, dont le père a été traîtreusement assassiné par Philippe de Gonzague. Celui -ci a épousé le veuve de Nevers et vainement rechercher la petite Aurore, car un arrêté u Parlement suspend l’héritage de la fortune paternelle.

Pour venger Aurore et retrouver l’assassin de son père, Lagardère s’introduit dans la haute société de la Régence sous le déguisement d’un Bossu. Il accède ainsi à la cour de Gonzague, où sa bosse sert de table improvisée aux agioteurs, saisis par la frénésie de spéculation qui caractérise l’époque. Epiant les uns et les autres, le bossu se glisse partout sans être suspecté, déjoue les plus noirs complots et ne se démasque qu’à l’heure de la vengeance. Manquant périr plusieurs fois dans d’épiques aventures, il parvient à faire éclater la vérité sur l’assassinat de Nevers. Et quand Gonzague, confondu aux yeux de tous, s’élance sur lui, Lagardère lui porte la fameuse botte de Nevers. Epilogue: l’intrépide justicier épouse Aurore, qui a repris possession de son nom, de se fortune et de sa dignité.

Né à rennes en 1817 et mort à Paris en 1887, Paul Féval est, avec Alexandre Dumas, ‘un des pères du roman de cape et d’épée. Feuilletoniste, comme l’auteur des3 mousquetaires, il se fit connaître par ses publications quotidienne dans les journaux qui ont donné naissance à de grands romans populaires. “Les Amours de Paris (1845), “Le Fils du Diable (1846-47), “Les Mystères de Londres (1848). En 1858, paraît “Le Bossu” suivit du “Chevalier de Lagardère” et d’un drame en 5 actes également intitulé “Le Bossu”. Converti au catholicisme à la fin de sa vie, il écrivit alors son autobiographie:” Les Etapes d’une conversion”.

Timbre dessiné et mis en page par Guy Coda et Serge Hochain. Format horizontale de 22 x 36mm Vente anticipée à Paris le 25 octobre 1997 et vente générale le 27 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste.

Et pour un dimanche…..

juin 10th, 2012

Jean Ferrat
J’ENTENDS, J’ENTENDS….
Poème d’Aragon

J’en ai tant vu qui s’en allèrent
Ils ne demandaient que du feu
Ils se contentaient de si peu
Ils avaient si peu de colère

J’entends leurs pas j’entends leurs voix
Qui disent des choses banales
Comme on en lit sur le journal
Comme on en dit le soir chez soi

Ce qu’on fait de vous hommes femmes
O pierre tendre tôt usée
Et vos apparences brisées
Vous regarder m’arrache l’âme

Les choses vont comme elles vont
De temps en temps la terre tremble
Le malheur au malheur ressemble
Il est profond ,profond, profond

Vous voudriez au ciel bleu croire
Je le connais ce sentiment
J’y crois aussi moi par moments
Comme l’alouette au miroir

J’y crois parfois je vous l’avoue
A n’en pas croire mes oreilles
Ah je suis bien votre pareil
Ah je suis bien pareil à vous

A vous comme les grains de sable
Comme le sang toujours versé
Comme les doigts toujours blessés
Ah je suis bien votre semblable

J’aurais tant voulu vous aider
Vous qui semblez autres moi-même
Mais les mots qu’au vent noir je sème
Qui sait si vous les entendez

Tout se perd et rien ne vous touche
Ni mes paroles ni mes mains
Et vous passez votre chemin
Sans savoir que ce que dit ma bouche

Votre enfer est pourtant le mien
Nous vivons sous le même règne
Et lorsque vous saignez je saigne
Et je meurs dans vos mêmes liens

Quelle heure est-il quel temps fait-il
J’aurais tant aimé cependant
Gagner pour vous pour moi perdant
Avoir été peut-être utile

C’est un rêve modeste et fou
Il aurait mieux valu le taire
Vous me mettrez avec en terre
Comme une étoile au fond d’un trou

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