De l’aurore au crépuscule voir plus …

Là où il y a des frites…

Quand Bébert veut sortir sa Margot
Il va pas dans les chics caboulots
Où qu´on s´met tout autour du garrot
Une serviette
Il aime pas les couverts de métal
Les beaux verres taillés dans du cristal
Il vous dit : “Comme un roi
Moi j´ bouffe avec les doigts
Bien poissés à la graisse de chevaux de bois”

{Refrain}

Là où y a des frites
Au rythme d´un orchestre
Qui fait des pom-pom
On s´enfile des litres
Le gros bleu ça fait mieux
Passer les pom-pom
Avec Titine et Totor, Gueule-en-Or
Ma tantante et tonton, nous allons pom-pom
Là où là où là où là où
Là où y a des frites

Il connaît un p´tit coin près d´Saint-Cloud
Où l´patron vous pêche près d´un égout
Une friture de goujons pour cent sous
Qu´est pépère
Dans l´parfum d´une usine à trottins
On y sert d´la moule et du gros pain
Bébert vous le dira
Ah que c´est chouette tout ça
Bien servi sur un beau papier gras

{Au refrain}

Dire qu´y en a qui ont des maux d´estomac
Qui peuvent pas boire ceci, manger ça
Quand ils ont servi dessus un plat
Des bonnes choses
Ils font rire tous ces pleins du gousset
L´môme Bèbert qui s´en met plein l´cornet
En disant : “Mes amis, mieux qu´une cure à Vichy
Allez donc pour avoir d´l´appétit”

{Au refrain}

Le Capitaine Fracasse !

De Plaute à la Commedia dell’arte, le personnage du capitaine Fracasse a traversé toute les époques. Mais c’est sous la plume de Théophile Gautier que ce héros picaresque a acquis ses lettres de noblesse en France. Gautier a fait ainsi partager par des générations d’enfants, petits et grands, les aventures de l’éternel matamore, soldat vagabond, bravache mercenaire, toujours à la solde de celui qui paiera le mieux et jamais en reste de rodomontades.

Le capitaine Fracasse de Théophile Gautier vit dans la France de Louis XIII et Richelieu. Voici l’histoire. Le jeune baron de Sigognac, dernier héritier dune noble famille gasconne, vit dans la misère et la mélancolie, entre les murs de son château délabré. Une troupe de comédiens lui demande l’hospitalité et le persuade de quitter la demeure de ses ancêtres. L’un des comédiens qui jouait le rôle du Matamore, vient de mourir en chemin. Sigognac le remplace, modifie légèrement l’habillement classique du matamore et entre ainsi dans la peu du capitaine Fracasse.

Le jeune baron est méconnaissable sous les traits de Fracasse, avec son nez rouge constellé de verrues, ses sourcils circonflexes et sa moustache recourbée “conne les cornes de la lune”. Si sur les planches, Fracasse est bien le bravache poltron de la commedia dell’arte, le jeune Sigognac, est, à la ville, une sorte de Don Quichotte courageux. Amoureux de l’ingénue Isabelle, l’une des actrice de la troupe, il la défend au péril de sa vie, lors des tentatives d’assassinat fomentées par le duc de Vallombreuse. Coup de théâtre: Isabelle se révèle bien née et apparenté au duc. Sigognac, ne voulant pas passer pour un coureur de dot, se retire dans son château. mais tout est bien qui fini bien: le jeune baron épouse Isabelle et, grâce à l’appui de son père, redore le blason terni de ses ancêtres.

Né à Trabes en 1811 et mort à Neuilly-sur-Seine en 1872, Théophile Gautier étais à la fois poète (salué par Baudelaire comme le “poète impeccable”), auteur de chronique (sur ses voyages en Orient et en Espagne), et romancier. Outre le capitaine Fracasse (1863), il est l’auteur “d’Arria Marcella (1852)”, du “Roman de la momie. (1859)”, et du “Spirite (1966).

Timbre dessiné et mis en page par Guy Coda et Serge Hochain, imprimé en héliogravure. Format horizontal: 22 x 36mm. Vente 1er jour à Paris le 25 octobre 1997 et générale le 27 du même mois.

Source: collection philatélique de la Poste !

P-S: ce sujet sera pour deux jours. Demain je vais chez le rhumatologue pour mes mains, et je ne sais comment elles seront à mon retour !!! Surement besoin d’un petit repos….Merci à vous.

Photo: www.phil-ouest.com

Georges Pompidou.

Georges Pompidou, comme 1er ministre du général de Gaulle (1962-1968) puis comme successeur à la présidence de la République (1969-1974), a marqué de sa personnalité hors normes douze années essentielles de l’histoire contemporaine.

Il est né en 1911 à Montboudif (cantal); ses parents étaient alors instituteurs. Le concours de l’Ecole Normal Supérieure était pour ui une étape obligée d’une ascension familiale. Il entra rue d’Ulm en 1931 et en sortit agrégé des lettres. Sa destinée dévie brusquement en 1944. Son camarade René Brouillet est au cabinet du général de Gaulle, président du gouvernement provisoire et Pompidou l’y rejoint. Il a 33 ans, sa vie politique commence.

Quand de Gaulle quitte le pouvoir en 1946, Georges Pompidou est nommé maître des requêtes au Conseil d’Etat. Il y exerce avec talent. Mais il ne s’éloigne pas pour autant du Général, dont il devient bientôt le chef de cabinet. En 1956, il entre à la banque Rothschild, dont il deviendra rapidement l’un des fondés de pouvoir. C’est là que le trouve la crise de mai 1958. De gaulle dès qu’il entre à Matignon, l’appelle pour diriger son cabinet. En 1962, Georges Pompidou devient le 1er ministre de l’après-guerre d’Algérie. Il le restera plus longtemps qu’aucun autre sous aucune République. Il veillait particulièrement au bon fonctionnement du couple qu’il formait avec le Président de la République. Il partageait avec de Gaulle la conviction que la 5ème République ne pouvait être véritablement elle même que dans l’unité de vue et d’action entre l’Elysée et Matignon, une unité garantie par a prééminence du chef de l’Etat sur le chef de gouvernement.

En mai 1968, la France, comme toutes les nations d’Occident, subit une vague d’agitation d’un caractère nouveau, et elle doit pour une bonne part à son sang-froid d’en être sortie sans drames. En 1969, la démission du général de gaulle ouvrait une nouvelle crise. L’élection de Georges Pompidou assura qu’il n’y aurait pas, dans un contexte de liquidation brutale, de rupture avec l’héritage institutionnel, pas de retour à la IVème République. Les Français avaient appris à bien connaître l’homme, pour la plupart d’entre eux à le respecter et pour d’autres à l’aimer.
La maladie et la mort mirent sur son destin un sceau tragique. Derrière le personnage d’allure bonhomme, les français avaient depuis longtemps découvert le caractère et la dignité. Ils découvrirent alors un courage qui frappa et émut. Il n’avait voulu être rien d’autre qu’un serviteur exigeant de l’Etat et de la France. Et il le fut. ( texte de Alain Peyrefitte de l’Académie française.)

Timbre dessiné par Serge Courte-Paris, gravé en taille- douce par Claude Jumelet. Mis en page par Charles Bridoux. Format vertical: 22×36mm. vente 1er jour à Paris le 9 avril 1994. Vente générale le 11 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste.

P-S: je faisais parti de ceux qui le respecter, tout en le combattant sur certaines de ses positions….

Photo: www.phil-ouest.com
Le collège de France.

Si le nom du Collège de France est aujourd’hui synonyme, en France et dans le monde, d’exigence intellectuelle et d’enseignement au plus haut niveau, c’est sans doute grâce aux principes de liberté et de novation que cette institution a su cultiver tout au long de son histoire, depuis la renaissance jusqu’au XXIème siècle.

Original, ce haut lieu du savoir l’est dès sa fondation par François 1er, qui institue en 1530 six lecteurs royaux chargés d’enseigner, en toute indépendance, des disciplines négligées jusqu’alors par la Sorbonne: ” l’hébreu, le grec, et les mathématiques”. Brièvement rattaché à l’Université de Paris, le “Collège Royal” des origines retrouve son indépendance sous la Révolution. Quand il prend le nom de “Collège de France” en 1870, il bénéficie déjà du choix des professeurs. Aujourd’hui encore, c’est l’assemblée des professeurs, au départ de l’un deux, qui débat des “crédits de chaire” laissés vacants, du choix d’un enseignement nouveau, selon les derniers développement de la science, et du choix du titulaire, en fonction de l’originalité et de la valeur de ses recherches, hors de toute idée de succession a priori.

Le Collège de France compte à l’heure actuelle 52 chaires de professeurs titulaires, réparties en 3 grands champs: Sciences mathématiques; physiques et naturelles; sciences philosophiques et sociologies; sciences historiques, philologiques et archéologique. Si ajoutent deux chaires de “professeurs associés” pour une année académique ( chaires européenne et internationale) et deux chaires sans titulaire, employées à inviter chaque année une cinquantaine de professeurs étrangers, pour des conférences ou cycles de cours.

Qu’enseigne un professeur au Collège de France ? Ce qui lui plaît, mais à une condition impérative: jamais deux fois le même cours. selon la formule d’usage, au Collège de France: “on enseigne ce que l’on cherche”. Même ouverture vis-à-vis du public: les cours sont libres, sans droit d’inscription, et sans préparer à aucun grade universitaire ou diplôme. Outres les professeurs, le Collège emploie un millier de personnes, pour la plupart chercheurs, ingénieurs et techniciens.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Claude Durrens. Format horizontal: 22 x 36mm. Vente anticipée à Paris le 18 octobre 1997. Vente générale le 20 du même mois.

Source: collection philatélique de la Poste.

Protection de l’Enfance maltraitée.
Grande cause nationale 1997.

Un moulinet d’enfant, symbole d’un mouvement et d’une force qui vont dans le même sens. Un slogan simple et clair- “Si tout le monde bouge, ça bougera”- appelant au rassemblement de toues les énergies. Une communication active en direction du grand public, relayée en particulier par l’émission de ce timbre. Ainsi tous les français ont-ils été invités à s’associer aux efforts collectifs pours la Protection de l’Enfance maltraitée. Grande Cause nationale en 1997.

Victimes de violences physiques, d’abus sexuels, de cruauté mentale, de négligences lourdes ayant des conséquences graves sur leur développement physique et psychologique: environ 20 000 enfants maltraités sont signalés chaque années à l’Aide sociale à l’enfance, tandis que 250 000 font l’objet en permanence de mesures de protection et de soins. Outre les conseils généraux et la Justice, en charge de la protection administrative et judiciaire, de nombreux partenaires publics (Education nationale, hôpitaux, services médico-sociaux, police) et associatifs unissent leurs efforts pour faire reculer ce fléau. Un collectif de 16 associations particulièrement impliquées dans la protection de l’Enfance a ainsi obtenu le label de “Grande Cause nationale, symbole et concrétisation de la mobilisation de tous.

Le label s’inscrit dans une dynamique globale qui, depuis le congrès mondial de Stockholm contre l’exploitation sexuelle des enfants à des fin commerciales, en 1996, a vu la mise en place d’un programme nationale d’action contre les atteintes à la dignité et à l’intégrité des enfants. L’enjeu de la “Grande Cause” est de donner un nouveau souffle à la lutte contre les mauvais traitements faits aux enfants, en incitant le citoyen à modifier son regard sur l’enfant et en l’invitant à une vigilance active. ” Si tout le monde bouge, ça bougera” est une signature mobilisatrice qui exprime la chaîne d’un vaste mouvement de solidarité et de mobilisation. La Grande Cause nationale 1997 invite le pays entier à placer les enfants et les jeunes au coeur de ses préoccupations et au centre de décisions.

Timbre dessiné par Pascal Berthier, imprimé en héliogravure. Format vertical 26 x 36mm. Vente anticipée à Paris le 20 novembre 1997. vente généralisée le 21 du même mois.

Source: collection philatélique de la poste.

P-S: 15 ans sont passés depuis ce timbre, et pourtant, il y a de plus en plus de familles en difficulté financière qui se voient expulser de leur logement, parfois même de leur maison, ayant cru à la France de 80% de propriétaires et qui ce jour, sont incapable de payer leur crédit. Je crois que pour les enfants, c’est leur premier traumatisme…
Messieurs les politiques arrêtaient de tout régler sur le dos des plus faibles, taper là où il y a de l’argent, puisque l’on nous annonce un monde avec de plus en plus de milliardaires, nonobstant ceux qui s’appauvrissent… ces gens là… on en parle pas ou peu….

Restera-t-il un chant d’oiseaux.

Que restera-t-il sur la terre
Dans cinquante ans
On empoisonne les rivières
Les océans
On mange des hydrocarbures
Que sais-je encore
Le Rhône charrie du mercure
Des poissons morts

Pour les enfants des temps nouveaux
Restera-t-il un chant d’oiseau

Le monde a perdu la boussole
Qu’a-t-il gagné
Des plages noires de pétrole
Pour se baigner
L’atome va régner sur terre
Comme un Seigneur
Qu’en ferons-nous c’est une affaire
Qui me fait peur

Pour les enfants des temps nouveaux
Restera-t-il un chant d’oiseau

A peine le malheur des hommes
Est-il moins grand
Que déjà pourrissent les pommes
Des nouveaux temps
Enfants, enfants la terre est ronde
Criez plus fort
Pour que se réveille le monde
S’il n’est pas mort

Pour les enfants des temps nouveaux
Restera-t-il un chant d’oiseau

Les jardins nous attendent…..

Mets une robe claire,
Voici venir l’été,
Les parfums de la terre
Sont plein de volupté.
La chambre est trop petite
Pour notre grand amour.
Allons-nous en bien vite
Il paraît qu’alentour

(Refrain)
Chérie, les jardins nous attendent,
Car ils ont besoin d’amoureux.
Que feraient les pauvres rosiers
S’ils n’entendaient plus nos baisers ?
Les fleurs sans qu’on leurs demande
Font des parterres merveilleux,
Et dans mes bras, tu es heureux !
Les oiseaux sont jaloux, ouh ! ouh !
Mais ils chantent pour nous.

Et, pendant la semaine,
Vous qui m’écoutez,
Fredonnez ma rengaine
Sans vous impatienter,
Car viendront les dimanches,
le ciel pur, le beau temps,
Vous irez sous les branches,
Murmurer tendrement

(au Refrain)

Paroles et Musique: Jean H. Tranchant   1941

Photo:www.phil-ouest.com

Aéro-Club de France (1898-1998)

L’Aéro-Club de France a célébré en 1998 le centenaire d’une riche et trépidante histoire, la sienne, qui se confond avec celle de l’aventure qui a bouleversé la vie de la planète: la conquête de l’air.
1898. Une poignée de passionnés d’aérostation, les ballons occupent alors le devant de la scène, fonde l’Aéro-Club de France. Mission inscrite dans ses statuts: ” encouragement à la locomotion aérienne sous toutes ses formes et dans toutes ses applications.

Cercle réunissant les personnalités les plus diverses: aristocrates ou aventuriers, civils ou militaires, ingénieurs ou entrepreneurs, l’AéCF joue d’emblée un rôle de premier plan dans le développement du sport aérien, à une époque où chaque envol et un défi et où le public commence à se passionner pour les exploits de ces “fous volants”. l’AéCF est ainsi au cœur de la fulgurante ascension du phénomène aérien au début de ce siècle. En 1900, il réunit au parc de St Cloud le 1er congrès mondial d’aéronautique. L’année suivante, il organise la première compétition pour ballons dirigeables, emportée par Santos-Dumont. En 1904, il dresse la liste de vingt terrains “aérodromes” adaptés à des essais “d’appareils planeurs”. Reconnu d’utilité publique en 1909, l’AéCF officialise, la même année, le brevet de pilote d’avion, dont les grands pilotes de l’époque, de Blériot aux frères Wrigt sont les premiers titulaires.

Chargé en particulier de l’homologation des records et de l’organisation des concours, l’AéCF est de tous les meetings qui attirent les foules des années 1920. Il joue également un rôle important en matière d’élaboration du droit aérien, d’initiation et de formation des pilotes, de soutien à la recherche aéronautique… depuis cette époque de pionniers, les Pouvoirs publics et acteurs du secteur aéronautique ont bien sûr pris le relais dans la plupart de ces domaine. L’Aéro-Club de France n’en demeure pas moins, aujourd’hui, un lieu de rencontres et d’échange qui perpétue l’esprit d’ouverture et d’initiative de ses fondateurs.

Timbre dessiné par Jame’s Prunier. Imprimé en héliogravure. Format vertical: 22 x 36mm. Vente anticipée à Paris le 12 septembre 1998. Vente généralisée le 14 d même mois.

Source: collection philatélique de la Poste.

Photo:www.phil-ouest.com

Patrimoine guyanais. (Saint-Laurent-du-Maroni.)

Si la Guyane associe aujourd’hui son nom à la découverte spatiale, son évocation avait au XIXème siècle une tout autre résonance. Cette terre d’Amérique du Sud, colonisée difficilement par les Français en raison de son climat équatorial humide, a laissé dans nos esprits l’image du bagne fait de cases couvertes de tôle ondulée suintant d’humidité.

De 1852, date de la création de la Transportation, à 1947, ce sont soixante-quatorze mille condamnés qui y furent envoyés. Vestiges de notre mémoire: des prisonniers célèbres comme le capitaine Dreyfus détenu à l’île du diable. Dernières traces de bagne marquant le paysage: le camp de Transportation de Saint-Laurent-du-Maroni. Ses murs parlent aujourd’hui plus que les documents d’archives. Situé au sommet d’une boucle du Maroni, le camp n’offrait qu’un accès par l’appontement. Le dernier tiers du XIXème siècle vit son agrandissement par étapes successives.

En 1872, le camp comptait 15 cases alignées le long de l’allée centrale et renfermées dans une enceinte d’environ 100 mètres de largeur sur 204 mètres de longueur. En 1888, vinrent s’ajouter 24 cellules accolées au mur d’enceinte. Un nouveau programme de construction est décidé suite au délabrement des cases constaté par un rapport d’inspection en 1895. A cette époque, la population carcérale du camp était de 500 prisonniers. 10 ans plus tard, elle s’élevait à près de 2 500. De 1910 à 1946, date de fermeture du bagne, le plan général n’évolue guère, excepté quelques modifications mineures. Le camp pendant cette période était parfaitement entretenu par les forçats

Son abandon après 1946 le voue à la disparition: les bâtiment sont pillés, vendus puis envahis par la végétation luxuriante. Acheté par la commune de Saint-Laurent, le camp est en partie, classé “Monument Historique” en 1987. Dégagé par l’armée en 1990, l’ensemble architectural, qui a retrouvé sa composition, fait l’objet de travaux de restauration, depuis 1992.. En 1995, classés dans sa totalité” Monuments Historiques”, ces lieux autrefois d’enfermement joueront la carte de l’ouverture de l’ouverture en abritant des activités sportives et culturelles de l’Ouest guyanais.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Pierre Béquet. Format horizontal de 22 x 36mm. Vente anticipée à Saint-Laurent-du-Maroni, le 22 février 1997. Vente généralisée le 24 du même mois.

Source: Collection philatélique de la Poste….

P-S: je voudrais signaler à un certain Marc, que mon blog n’est pas un panneau d’affichage. Mettre la même réclame, sur 12 sujets différents m’oblige, grâce à la modération, à les virer. Ce monsieur commence à me les briser menu…..(Enfin, le peu qui me reste…..). je crois qu’il n’aimerait pas que cela se produise chez lui…

Photo: www.phil-ouest.com

Esmeralda:

Accompagnée par sa chèvre Djali, la belle Esperalda dans sur le parvis de la cathédrale, pendant que Quasimodo, le bossu, est couronné “Roi des fous”. Parias tous deux, détestés et honnis, lui, pour sa difformité; elle, pour sa grâce surnaturelle et son appartenance au peuple des bohémiens, la splendide égyptienne et le monstrueux sonneur de cloches effeuillent leur destin tragique dans “Notre Dame de Paris” de Victor Hugo (1831).

Le drame s’enclenche lorsque Quasimodo tente d’enlever Esmeralda sur l’ordre du prêtre Frollo, son père adoptif, dévoré par un amour diabolique pour la jeune fille. Sauvée par Phoébus de Châteaupers, capitaine des archers du roi, Esmeralda s’éprend de son libérateur, tandis que Quasimodo est condamné au pilori. Exposé à la vindicte d’une foule haineuse, le bossu réclame à boire. Seule, Esmeralda répond à sa demande et détache sa gourde. L’eau agit comme un élixir d’amour, qui lit à jamais Quasimodo à la belle Egyptienne.

Quand celle-ci est condamnée pour sorcellerie, Quasimodo arrache la jeune fille à sa prison. Reprise pas ses bourreaux, au moment où elle retrouve sa mère, grâce à un petit chausson conservé depuis l’enfance, dans uns bourse ornée d’une émeraude de pacotille, Esméralda est pendue puis jetée au charnier de Montfaucon où Quasimodo vient mourir à son côté.

Les abondantes adaptations confirmèrent, par la suite, le triomphe de cette fiction moyenâgeuse, dont les studios Walt Disney tirèrent “Le Bossu de Notre-Dame”. Au cinéma, Maureen O’Hara et Charles Laughton en 1939; puis Gina Lollobrigida et Anthony Quinn en 1956 interprétèrent Esmeralda et Quasimodo. Le seul adaptateur peu chanceux fut en définitive Hugo lui même, qui écrivit un opéra à la suite de son roman. Mis en musique par Louise Bertin, le livret d’Esmeralda fut joué en 1836, sans….succès…
Texte de Fabienne Gambrelle.

Timbre conçu par Serge Hochain, mis en page par Jean-Paul Cousin. Imprimé en héliogravure. Format vertical: 21 x 36mm. Sortie 1er jour à Paris le 30 août 2003.

Source: Collection philatélique de la poste.