De l’aurore au crépuscule voir plus …

Photo:www.phil-ouest. com

Jean Charcot

Né en 1867 ; Mort en 1936

A bord du Pourquoi Pas ?, le commandant Charcot a exploré l’Antarctique lors de deux expéditions polaires, en 1905 et en 1908-1910. Ses missions scientifiques ont permis de cartographier près de 3 000 km de côtes et de découvrir une île désormais nommée Terre Charcot. Jean Charcot est le fils du célèbre neurologue Jean-Martin Charcot, dont Freud a suivi les cours à la Salpêtrière. Suivant la voie de son père, il mène à leur terme ses études de médecine tout en rêvant depuis l’enfance de traverser les océans. Au croisement de la tradition des grands navigateurs et des missions purement scientifiques….

Explorer l’Antarctique

A bord du Pourquoi Pas ?, le commandant Charcot a exploré l’Antarctique lors de deux expéditions polaires, en 1905 et en 1908-1910. Ses missions scientifiques ont permis de cartographier près de 3 000 km de côtes et de découvrir une île désormais nommée Terre Charcot.

Le rêve d’un fils de médecin

Jean Charcot est le fils du célèbre neurologue Jean-Martin Charcot, dont Freud a suivi les cours à la Salpêtrière. Suivant la voie de son père, il mène à leur terme ses études de médecine tout en rêvant depuis l’enfance de traverser les océans. Au croisement de la tradition des grands navigateurs et des missions purement scientifiques, ses deux expéditions en Antarctique permettent de découvrir de nouvelles terres mais aussi d’étudier le continent inconnu. Après la guerre, il multiplie les croisières scientifiques jusqu’au naufrage tragique du Pourquoi Pas ? en 1936.

Le Pourquoi Pas ?

Bien que son héritage familial ne le prédestine nullement à la marine, Charcot entretien la passion de la mer depuis son plus jeune âge. L’histoire veut que le nom de ses bateaux y fait référence : un médecin parisien devenir marin, Pourquoi Pas ?

Il périt avec ses compagnons d’équipage lors du naufrage de son bateau, le “Pourquoi-Pas ?”, sur un récif, au large de Reykjavík (16 septembre 1936).

Timbre Dessiné et gravé par Georges Emile Goruel puis après son décès gravure reprise par Jules Piel. Vente générale le 25 mars 1938
Retiré de la vente le 24 juin 1939
Valeur faciale : 65,00 c

Surtaxe : 35 c au profit de la Société des Œuvres de la Mer. Format vertical 21,45×36 mm Dentelure 13 Couleur : vert-bleu .Imprimé en taille douce

Un peu de changement

Dessin d’un habitant du quartier.

Bon samedi à venir….

Photo: www.phil-ouest.com

Hommage aux Femmes. Louise Michel (1830-1905)

Si Victor Hugo lui consacre “Viro Major” et la proclame “incapable de tout ce qui n’est pas héroïsme et vertu”; si Verlaine lui dédie une ballade; si Barres ,lui même en vient à admirer “la sorcière la pétroleuse”, qui a “la flamme d’une sainte”; si Barbusse soutient que “la comparaison s’impose entre elle et les premiers martyrs de la foi chrétienne, elle s’impose entre elle et “La Vierge Lorraine” qui naquit il y a 500 ans dans la même région qu’elle, c’est que Louise Michel a , de son vivant, forgé sa légende, par son invincible enthousiasme, par sa générosité sans limite, par son mysticisme romantique de la lutte sociale”.

Elle nait en 1830. son enfance est nourrie de Lamartine et de Victor Hugo. A partir du jour où elle découvre “les misérables”, elle rêve de se consacrer au salut de l’humanité. Institutrice libre, parce qu’elle n’a pas voulu prêter serment à l’Empereur, elle entre en politique lors des tumultueuses obsèques de Victor Noir en janvier 1870. En 1870, elle milite en faveur des blanquistes emprisonnés ( Voir Auguste Blanqui.), puis fait partie du Comité de Vigilance du XVIIIème arrondissement lors du siège de Paris. Le 22 janvier 1871, au cours de l(émeute qui préfigure la Commune, elle fait le coup de feu contres les “mobiles” bretons de Trochu. (Général Français).

Après la proclamation de la Commune, elle se voue à une action sociale et pédagogique; mais lors de la semaine sanglante, elle prend par à l’insurrection et se distingue lors de plusieurs combats contre les “Versaillais”. Les prisons, puis la Calédonie, les prisons encore depuis le retour du bagne, “Londres comme résidence maintenant et les conférences à travers tout cela, voilà ma vie”. Son œuvre littéraire, tout gonflée d’une inflation lyrique, est immense, mais son chef-d’œuvre , c’est sa vie. Ses écrits y éclairent des étapes successives: celle d’un idéalisme chrétien d’abord, puis d’un humaniste républicain débouchant sur un socialisme plus ou moins utopique; l’engagement total dans la lutte révolutionnaire; enfin l’évolution vers l’anarchie; après son retour de déportation.

“J’ai tout jeté en tribut d’amour à la Révolution….” Outre la nécessité de rester libre pour l’époque de la lutte suprême, j’ai toujours regardé comme une prostitution toute union sans amour.” “La vierge rouge” a été une combattante convaincue des droits de la Femme. “Si l’égalité des deux sexes était reconnu, ce serait une fameuse brèche dans la bêtise humaine. En attendant, la femme est toujours, comme le disait le vieux Molière, le potage de l’homme”. En Calédonie, seule, parmi ses compagnons communards, elle se fait institutrice, ethnologue et amie des Canaques. “Quand l’heure sera venue, si les hommes sont timides, les citoyennes marcheront au premier rang… j’ignore où se livrera le combat entre le vieux monde et le nouveau, mais peu importe, j’y serai !”

Timbre Dessiné par Huguette Sainson. Gravé en taille-douce par Cécile Guillaume. Format horizontal 36 x 22mm. Vente anticipée le 8 mars 1986 à Paris. Vente générale le 10 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste.

Photo: www.phil-ouest.com

PTT. sport et loisir, jeux de la plage. (il y a une série de 3 timbres)

En 1936, c”est la première fois qu’un maroquin de cet ordre est créé en accompagnement des congés payés et de l’apparition pour les masses laborieuses d’un temps libre, dans lequel Léo Lagrange à la suite d’Albert Thomas voit la condition de la dignité de l’homme. Il s’entoure principalement de gens ayant eu l’expérience de la grande guerre, et qui sont partisans d’une unité d’action entre la SFIO et le parti communiste (Lagrange fait partie du courant dit de la bataille socialiste).
Sa mission s’adresse donc à toute la société et non pas exclusivement à la jeunesse. Il se fonde néanmoins sur celle-ci parce qu’elle constitue le futur d’une société plus juste sans chercher à l’embrigader :
« … Il ne peut s’agir dans un pays démocratique de caporaliser les distractions et les plaisirs des masses populaires et de transformer la joie habilement distribuée en moyen de ne pas penser. »
Il s’emploie à développer les loisirs sportifs, touristiques et culturels. Il est à l’origine de la création du billet populaire de congés annuels qui accorde 40% de réduction sur les transports ferroviaires, tandis qu’il encourage et impulse le mouvement des auberges de jeunesse. Ce sont les premiers départs vers la neige avec les trains spéciaux et les tarifs réduits sur les téléphériques, des croisières populaires voient également le jour.
D’où ce timbre en 1937. Dessiné et gravé en taille douce par Jules Piel.

Texte source: internet.

La Cinémathèque Française 1936-1986.

Le cinémathèque française a fêtée le cinquantième anniversaire de sa création le 2 septembre 1986. Fondée par Henri Langlois et Georges Franju, entourés rapidement d’amis et de collaborateurs, cette cinémathèque n’est pas la 1er née, mais elle est devenue très vite la plus prestigieuse, celle qui est reconnue internationalement par tous les cinéastes comme leur “maison du cinéma.”

Initialement, Henri Langlois a recueilli des dépôts importants de films et de documents du cinéma muet qui n’intéressaient plus personne, sauf quelques fanatiques du cinéma comme lui; ces dépôts ont enrichi considérablement la cinémathèque, y compris dans les périodes difficiles, comme celle de l’occupation, au point d’en faire la principale cinémathèque mondiale, la plus riche en films, mais aussi la principale bibliothèque du monde spécialisée dans le septième art, la principale photothèque (2 000000 de photos), et une source capitale pour l’histoire et la mémoire du cinéma en documents de toutes sortes (Costumes, affiches, scénarios, etc etc…)

Mais ce qui a surtout rendu célèbre la cinémathèque, c’est Henri Langlois et son génie de la programmation, de l’ordonnancement d’un discours sur le cinéma en tant qu’art, à partir des éléments recueillis pendants de longues années. Des générations de cinéphiles se sont formées sur les bancs de la cinémathèque, l’une des meilleurs écoles du cinéma au monde, au point de générer un courant cinématographique: “la nouvelle vague”. Tous ces cinéastes qui, à la fin des années 50, versent un grand air frais dans le cinéma français et prennent la tête d’un mouvement de renouvellement du cinéma mondial, sont “des enfants d’Henri Langlois”.

les manifestations du cinquantenaire ont donné l’occasion de continuer l’œuvre du fondateur, en l’enrichissant, en retrouvant (les années difficiles intervenues après la mort de Langlois étant passées) deux directions essentielles: la collaboration avec les institutions culturelles étrangères et françaises, la constitution d’un grand musée du cinéma inséré dans un Palais de l’image.

Pour commémorer ce cinquantenaire, l’Administration a édité un ensemble exceptionnel de 10 timbres- poste retraçant une continuité historique du cinéma français, de ses auteurs et de ses acteurs.

Bloc- feuillé gommé et dentelé. Format vertical 143 x 180mm. Composé de dix timbres de format horizontal de 32,75 x 27. Imprimé en héliogravure d’après les maquettes de Geoffroy- Dechaume.
vente anticipée à Paris le 20 septembre 1986 et vente générale le 22 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste…

Un siffleur extraordinaire.

Hier, dans une réponse à un commentaire, j’écrivais que nous ne voyons plus de siffleurs comme avant. Avant sur les chantiers, Il y avait des compagnons qui chantaient, d’autres qui sifflaient, et même un qui, avec un simple tuyau d’arrosage, roulé comme un cor de chasse, jouait un morceau de trompette…

Alors j’ai cherché sur le net, et voila ce que j’ai trouvé..Vraiment un as, jamais je n’avais entendu un siffleur si talentueux….

Alors, je vous le mets pour ce dimanche. Amitiés et bises

Danielle Darrieux
LE PREMIER RENDEZ-VOUS
Paroles: Louis Poterat, musique: René Sylviano, 1941

Quand monsieur le Temps
Un beau jour de printemps
Fait d’une simple enfant
Presque une femme,
Dans le songe bleu
D’un avenir joyeux
Fermant les yeux
Elle soupire au fond de l’âme

REFRAIN:
Ah! qu’il doit être doux et troublant
L’instant du premier rendez-vous
Où le cœur las de battre solitaire
S’envole en frissonnant vers le mystère.
Vous l’inconnu d’un rêve un peu fou,
Faites qu’il apporte pour nous
Le bonheur d’aimer la vie entière
L’instant du premier rendez-vous.

Un amour naissant
C’est un premier roman
Dont on joue tendrement.
Le personnage
On ne sait jamais
S’il sera triste ou gai,
Mais on voudrait
Vite en ouvrir toutes les pages.

REFRAIN

P-S: pas beaucoup de temps disponible en ce moment. Pour patienter…

Photo: www.phil-ouest.com

La dentelle…

C’est grâce à l’imprimerie que, dès le milieu du XVIème siècle, les dessins se répandent dans toute l’Europe. L’aiguille et le fuseau rivalisent de qualité et de quantité tandis que l’Italie, La France et les Flandres s’en disputent le monopole.

Pour obtenir la suprématie dans cette technique et éviter ainsi la sortie des devises du royaume, Louis XIV, conseillé par Colbert, crée en 1665, les manufactures royales. Les plus grands artistes ( Berain, Le Brun, Bonnemer) sont chargés de dessiner des modèles, qui donneront aux nouveaux points un cachet artistique en accord avec le style du roi-Soleil. Le succès est immédiat. Toutes les cours achètent “le point de France” et plus tard “le point de Sedan”, qui sont fabriqués à Alençon, Argentan et sedan. La dentelle à l’aiguille est appelée dès le XVIIIème siècle “point d’Alençon” ou “point d’Argentan”; sa production se maintiendra, malgré révolution et guerres jusqu’à la fin du XIXème siècle.

Les dentelles aux fuseaux de France sont devenues célèbres grâce aux productions de Valenciennes et de Chantilly aux XVIIème et XVIIIème siècle, puis, grâce à celles de Bayeux, de Caen et du Puy-en-Velay au XIXème siècle. Suivant l’exemple de Louis XIV, les rois, empereurs et présidents de la République qui se sont succédés ont, à toutes les époques, aidé et encouragé la production dentelière française. Afin de protéger ce savoir-faire séculaire, deux ateliers conservatoires nationaux sont ouverts en 1976; rattachés aux manufactures nationales, ils dépendent du ministère de la culture. L’un est situé à Alençon pour la dentelle à l’aiguille; l’autre au Puy-en-Velay, pour la dentelle au fuseau. L’enseignement et la production de dentelles de prestige sont les vocations de ces établissements.

Fabriquées depuis le XIXème siècle, les dentelles mécaniques de calais, de Caudry et du Puy-en-Velay sont recherchées pour le on goût de leurs dessins et de leurs colories. Si elles ornent la lingerie, elles sont aussi appréciées dans la haute couture, vitrine d la mode française.

Timbre: Dentelle réalisée à la main d’après un carton d’un dessin original. Mise en page d’Alain Rouhier, à partir d’une photographie d’un coin de nappe contemporaine.
Gravé en taille-douce par Joseph Rajewicz. Format horizontal 36 x 21,45mm. Vente anticipée le 3 février 1990 à Paris et vente généralisée le 5 du même mois.

Source: Collection philatélique de la poste.

Photo:www.phil-ouest.com

Pour les chômeurs intellectuels Anatole France n° 343. 16/06/1937

Anatole France acquiert la notoriété avec “Le crime de Sylvestre Bonnard” (1881). Au fil des ans, il s’intéresse de plus en plus aux problèmes politiques. Avec son ami Emile Zola, il signe la pétition des intellectuels en faveur d’Alfred Dreyfus. Dans “Histoire contemporaine”, il décrit de manière très fine les problèmes de son temps tels qu’il les perçoit en animant le Salon de Mme de Caillavet, son égérie. “L’île des pingouins” (1908) est une vive critique des professionnels de la politique. Il publie également des romans historiques : “Les dieux ont soif” (1912), “Le petit Pierre” (1918).

Journal d’un Intellectuel en chômage est une œuvre de l’écrivain suisse Denis de Rougemont, parue en 1937.

Fin 1933, les éditions “Je sers” font faillite. Denis de Rougemont se retrouve au chômage, ou plutôt, en chômage: nouvelle aventure existentielle, celle de l’indigence, qui marque le début de son exil intérieur à l’île de Ré.

Ce récit de vie est l’illustration des moments de solitude, de déprime et de perte de dignité du chômeur. De Rougemont soulève dans cette œuvre un paradoxe : chômeur, il n’est pas pour autant désœuvré, puisqu’il ne s’arrête pas pour autant de penser.

Au contraire, cette situation l’oblige à se poser des questions nouvelles, à fréquenter les gens du peuple, avec qui il développe tantôt de bons contacts, tantôt des relations plus difficiles. Denis peut bientôt, à son grand soulagement, mettre fin à sa situation précaire.

Dessin et Gravure : Antonin DELZERS ( signature )
Vente générale le 16 juin 1937.
Retiré de la vente le 15 mai 1938
Valeur faciale : 30,00 c Surtaxe : 10 c au profit des chômeurs intellectuels
Taille image : Timbre vertical 21,45×36 mm
Couleur : vert
Imprimé en taille douce rotative
Emis à 1,5 million de paires Anatole France et Auguste Rodin

PS :Le premier timbre pour les chômeurs intellectuels est sorti en 1935. Chaque année pendant quelque temps, un timbre était édité. Avec une surtaxe au profit de ces chômeurs.