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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2012» novembre

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Pour demain !!!

novembre 30th, 2012

Le Droit D’aimer: (Piaf)

Qu’ils se lèvent ou qu’ils meurent,
Ces soleils rouges ou gris,
Et que tournent les heures
Et que passe la vie
A la face des hommes,
Au mépris de leurs lois,
Jamais rien ni personne
M’empêchera d’aimer.
J’en ai le droit d’aimer.
J’en ai le droit.
A la face des hommes,
Au mépris de leurs lois,
Jamais rien ni personne
M’empêchera d’aimer.

A souhaiter des noces
Comme celles des gosses
En âge de l’amour
Je l’ai voulu, ce droit !
Par des matins d’ivresse
Et des nuits de détresse,
Luttant pour cet amour,
Je l’ai conquis, ce droit !
Par la peur de tout perdre,
Au risque de me perdre,
Pour que vive l’amour,
Je l’ai payé, ce droit !

Bien que le temps n’efface
Ni les deuils ni les joies,
Quoi qu’on dise ou qu’on fasse,
Tant que mon coeœur battra,
Quelle que soit la couronne,
Les épines ou la croix,
Jamais rien ni personne
M’empêchera d’aimer…
J’en ai le droit d’aimer.
J’en ai le droit…
A la face des hommes,
Au mépris de leurs lois,
Jamais rien ni personne
M’empêchera d’aimer…
De t’aimer…
D’être aimée… D’être aimée…

Mystère Falcon 900

novembre 29th, 2012

Mystère Falcon 900
Photo: www.phil-ouest.com

Mystère Falcon 900.

Tous les deux ans, le Salon de l’aéronautique et de l’espace du Bourget réunit la quasi totalité des constructeurs travaillant pour l’aviation. Par le nombre de ses visiteurs, par l’importance, la variété, la nouveauté et la qualité des matériels présentés , cette manifestation constitue dans son domaine, un événement capital.

Le 36ème Salon international du Bourget qui s’est tenu du 31 mai au 9 juin 1985, fut à la fois un retour aux sources, où furent exposés les premiers aéronefs que conserve le Musée de l’air, et une projection vers l’avenir, puisque furent présentés les plus récents projets établis dans la perspective de l’an 2000. l’armée de l’air a présenté ses appareils dotés de leurs engins et missiles de la dernière génération de l’époque. Enfin a pu faire une incursion dans le fascinant domaine de l’espace, puisque furent présentés les fusées et satellites dans leurs plus étonnantes applications civiles et militaires.

Le timbre émit à l’occasion de cette manifestation, représente le “Mystère Falcon 900″ au décollage. Cet avion aux lignes pures et harmonieuses est conçu et réalisé par la société Marcel Dassault- Breguet. Fruit du travail combiné de l’intelligence des ingénieurs qui l’ont imaginé et réalisé, de l’ordinateur et de la technologie la plus avancée, ce tri- réacteurs est un avion d’affaire de très gros volume, d’une remarquable puissance et d’un très grand rayon d’action. Il peut franchir plus de 7 000 kilomètres à une vitesse de 900 km/h, tout en transportant dans les meilleures conditions de sécurité et de confort 19 personnes installées dans une cabine des plus silencieuses. Les passagers disposent d’une vaste soute accessible en vol.

Les vols d’essais, dont le premier d’une durée de 85 minutes a eu lieu à Bordeaux Mérignac le 21 septembre 1984, ont tous apporté la preuve de la fiabilité de cet appareil susceptible d’attirer une clientèle exigeante, de connaisseurs et d’hommes d’affaires.

La carrière commerciale du Mystère Falcon 900 a débuté en 86-87. On ne peut nier que cet appareil élégant et rapide ne sert, partout où il est appelé à voler, le prestige aéronautique de la France.

Timbre dessiné par Georges Betemps, gravé en teille douce par Claude Durrens. Format horizontal: 36 x 22mm. Vente anticipée le 1er juin 1985 au Bourget (Seine-Saint- Denis) et vente générale le 3 du même mois.

Europa 1989.

novembre 28th, 2012

Europa 1989

Europa 1989 A

Europa 1989

La marelle et les jeux de balle sont sans doute les jeux d’écoliers les plus universellement répandus. Leurs origines nous restent cependant inconnues. L’existence de marelles hindoues est attestée dès le Vème siècle avant notre ère; des textes chinois mentionnent ce divertissement appelé “dragon” vers 2357 avant J-C. pour Platon, la marelle grecque, “la kubeia” vient d’Egypte. Quand au jeu de balle, la tradition le fait remonter à Homère. Mais sans aucun doute, ce jeu existait bien avant que l’auteur de l’Odyssée n’écrive son épopée.

Quelques-uns ont tenté de cerner la signification des jeux et ont avancé qu’ils ne sont que des pratiques religieuses déchues, des résidus culturels. Ainsi les jeux de balle ne seraient que des souvenirs d’une partie rituelle dont l’enjeu final était la conquête d’un globe solaire. Pour d’autres, au contraire, ce serait le religion qui a investi le jeu. L’image du monde est en effet contenue dans la structure de nombreux jeux. cette fonction représentative est bien mise en lumière dans le jeu de la marelle où l’itinéraire et le tracé varient selon les croyance du moment. Alors que la marelle antique conserve un symbolisme proche du labyrinthe minoen (relatif à la Crète), la marelle “chrétienne”, au temps des églises gothiques, prend la forme stylisée d’une basilique avec son transept et son abside. Que le tracé soit rectangulaire ou en colimaçon, le joueur doit, dans tous les cas, atteindre le paradis en prenant soin de ne pas tomber en enfer. rappelons que le candidat au paradis effectue le parcours à cloche-pied en poussant un palet. Celui-ci est censé représenter l’âme

Reflets d’une culture, les jeux sont aussi de puissants instruments éducatifs: bien avant que les psychologues contemporains reconnaissent aux jeux des vertus pédagogiques, Galien ( vers 131–201 -Médecin grec) écrivait que celui-ci ” assure la santé du corps, la juste proportion des membres et développe les qualités de l’esprit !” les jeux sont en effet constitutifs de la personnalité de l’enfant et ont pouvoir de formation sur son caractère. Ils lui permettent de se révéler en se mesurant aux autres; en même temps, ils canalisent les tensions et les conflits. Enfin, ils préparent l’enfant à la vie sociale. Même si sa finalité est la recherche du plaisir, il faut reconnaître avec Montaigne que le jeu est une chose très sérieuse… (Hum!)

Timbres dessinés par Annapia Antonini. Gravés en taille-douce par Georges Bétemps. Formats horizontaux 36 x 22mm Vente anticipé le 29 avril 1989 à Paris et Strasbourg. Vente générale le 2 mai 1989.

Source: Collection philatélique de la Poste.

Saint Malo. (Timbre 1938)

novembre 27th, 2012

St Malo (1938)
Photo: www.phil-ouest.com

Saint Malo (Timbre de 1938).

L’histoire de Saint-Malo remonte à l’antiquité celtique, où cette région correspond à l’ancien centre maritime du peuple gaulois des Ambibarii9 : « Ambibares », appelés « Abrincatuii » (Abrincates) par Ptolémée, peuple de l’Avranchin, fraction des Unelles du Cotentin, dont le domaine s’étendait jusqu’à la cité d’Aleth (actuel Saint-Servan). Sous l’influence des Romains, la ville de Corseul, dans les terres, se développe aux dépens de la cité d’Aleth. Aleth reste un port important et à la fin du IIIe siècle les Romains choisissent de le fortifier. À cette époque, face à Aleth, l’île de la future Saint-Malo est encore inhabitée.

Lors du retrait de l’armée romaine (le 16 janvier 423), Aleth subit de nombreuses attaques venues du Nord. C’est ensuite que saint Maclow, venant de l’actuel Pays de Galles, s’installe sur le rocher qui prendra le nom de rocher de Saint-Malo en 541.

Aleth continue de se développer jusqu’à la fin du premier millénaire où, après plusieurs attaques des Normands, la ville est durablement affaiblie. Au milieu de XIIe siècle, le siège épiscopal d’Aleth est déplacé sur le rocher de Saint-Malo, mais on ne sait si l’arrivée de l’évêque précède ou suit la première urbanisation de Saint-Malo. Cet événement marque néanmoins la fin de la grandeur d’Aleth. Désormais, la position stratégique du port est l’objet de conflits entre la Bretagne et le royaume de France. En 1590, la ville en profite pour proclamer son indépendance et devient une cité-état pendant quatre ans. Après un bref passage aux mains du roi de France au début du XVe siècle, Saint-Malo est définitivement annexée de la Bretagne à la France.

C’est avec la découverte des Amériques et le développement des échanges commerciaux avec les Indes que Saint-Malo prend son envol économique et s’enhardit considérablement. Les armateurs deviennent plus nombreux et des personnages de cette époque font la renommée de la ville. Jacques Cartier découvre et explore le Canada, les corsaires harcèlent les marines marchandes et militaires ennemies, tels Duguay-Trouin, puis un peu plus tard Surcouf. D’autres s’illustrent dans les sciences, tel Maupertuis, ou dans les lettres et la politique comme Chateaubriand. Modification du style de vie, les armateurs se font construire de belles demeures particulières appelées Malouinières.

L’essor de Saint-Malo trébuche à la Révolution française qui ne l’épargne pas. L’épisode le plus dramatique fut la fusillade dans les dunes du Talard de 60 “contre-révolutionnaires” de l’armée vendéenne en décembre 1793. Le plus jeune avait 17 ans, la plus jeune 19. Saint-Malo continue cependant de développer la pêche, en particulier la Grande Pêche vers Terre-Neuve. À la fin du XIXe et au XXe siècle, Saint-Malo développe son tourisme, notamment grâce à ses plages.

Timbre: Dessiné et gravé en taille-douce par Henry Cheffer . Vente générale le 16 mai 1938
Taille image : Timbre horizontal 36×21,45 mm
Couleur : vert foncé

Source : Internet !

Clermont-Ferrand (Tramway)

novembre 25th, 2012

Clermond-Ferrand.
Photo: www.phil-ouest.com

Clermont-Ferrand. (Centenaire du 1er tramway électrique)

Si un tramway mérite d’être nommé Désir, c’est bien celui de Clermont-Ferrand. Sa naissance en 1889 fut, en effet, le fruit d’une longue et difficile gestation. Alors que les travaux d’installation d’un tramway parisien commencèrent dès 1854, “le chemin de fer américain” ne rencontra qu’un faible succès en Auvergne. Pour la seul cité de clermontois, plusieurs projets furent élaborés en 1858,1871, et 1879, mais ils restèrent sans suite. En effet, les obstacles à leurs réalisations ne furent pas uniquement financiers: un conseiller général de Clermont-Ferrand craignait “que les chevaux ne soient effrayés par la vue de cette machine qui se meut sans bruit “. Le système ” Mekarski” de 1879 prônait en effet le remplacement des chevaux par des machines à air comprimée relativement silencieuses.

D’autre projets virent le jour, les uns préconisant l’utilisation de la vapeur à chauffage au coke, les autres l’emploi de la traction animale. Mais ces propositions n’aboutirent pas. Il faut attendre 1889, pour que Clermont-Ferrand soit doté d’un tramway qui, pour la 1er fois en France, utilise l’énergie électrique. Auparavant, une première expérience avait été tentée en 1881 pour l’Exposition d’électricité de Paris, mais elle était restée sans lendemain.

C’est à Jean Claret, entrepreneur de travaux publics, que revient l’honneur d’avoir créé le tramway clermontois. La ligne Montferrand-Royat qui lui avait été concédée en 1888, fut mise en service le 7 janvier 1890 de Montferrand à la place de Jaude, puis le 6 juin suivant, de Jaude à Royat. Longue de 7 kilomètres, elle était surmontée d’un tube de section carrée dans glissait une “navette” de prise de courant; cette navette était reliée par un câble à un tube verticale, situé sur le toit de la machine. Le retour du courant s’effectuait par les rails. Les motrices , comme le montre le timbre, étaient à classe unique de voyageurs.

Le tramway de Clermont-Ferrand fut une réussite, mais le système pour capter l’énergie électrique demeurait compliqué. Celui-ci fut remplacé en 1907 par un dispositif classique avec prise de courant par perche et fil aérien. A son apogée, le réseau clermontois comprenait cinq lignes. Ce moyen de transport resta en vigueur jusqu’en 1956, date à laquelle il fut détrôné par l’autobus.
(N-B: je me souviens avoir vu encore une ligne dans les année 75…..J’avais même changé d’hôtel à cause du bruit infernal de ce vieux riblon).

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Patrick Lubin. Format vertical de 22 x 36mm. Vente anticipée le 28 octobre 1989 à Clermont-Ferrand (Puy- de- Dôme) et vente générale le 30 du même mois.

Source: collection philatélique de la poste.

Pour finir la semaine.

novembre 24th, 2012

Un peu d’originalité qui nous vient d’ailleurs….

Augustin Gauchy 1789-1857.

novembre 23rd, 2012

Augustin Cauchy 1789- 1857
Photo:www.phil-ouest.com

Augustin Cauchy (1789-1857)

En cette année 1789, dans un Paris en effervescence, naissait Augustin Louis Cauchy qui allait devenir un des plus grands mathématiciens français.

Elève précoce et brillant, Augustin Cauchy entre à l’Ecole polytechnique en 1805, son goût marqué pour les mathématiques l’ayant emporté sur ses talents littéraires. Sorti de Polytechnique dans le Corps des Ponts, il exerce ses fonctions d’ingénieurs à Paris puis Cherbourg, tout en s’intéressant de plus en plus à l’étude des mathématiques, domaine dans lequel son nom commence à être connu. Mais ce n’est qu’en 1815 qu’il peut quitter définitivement ses fonctions d’ingénieurs pour se consacrer pleinement à l’enseignements et à l’étude des mathématiques.

Après l’Empire, ses convictions politiques et religieuses (il était royaliste et catholique fervent) favorisent sa carrière. Il est nommé professeur suppléant d’analyse à l’Ecole Polytechnique en 1815, membre de l’Académie des sciences et professeur titulaire d’analyse et de mécanique à l’Ecole polytechnique en 1816. Il assure également, sans avoir de chaire, des cours épisodiques ou réguliers à la Faculté des Sciences et au Collège de France. Comme Charles X, il s’exile en 1830 et deviendra précepteur du duc de Bordeaux à Prague. Il revient en France en 1848 mais, refusant de prêter serment de fidélité à Louis-Philippe, il ne peut reprendre que son poste d’académicien. La révolution en1848, en abolissant le serment, lui permet de redonner des cours à la Faculté des Sciences. Il conservera ce poste d’enseignant jusqu’à sa mort, Napoléon III l’ayant dispensé d’un nouveau serment.

L’essentiel de l’œuvre de Cauchy est consacré à l’analyse mathématique et à ses applications. il a tiré au clair les notions de base (limites, continuité, somme de séries, dérivée et intégrale), restées confuses jusqu’à lui. mais la partie la plus originale de ses travaux est la théorie des fonctions d’une variable complexe. Toutes les notions utilisées dans ce qu’on appelle toujours ” la théorie de Cauchy” lui sont dues: intégration curviligne dans le plan de la variable complexe, formule de Cauchy….

En dépit de son engagement politique et religieux dans un siècle troublé, il réussit à produire une œuvre considérable et fondamentale qui le place parmi les plus grands mathématiciens de l’histoire.

Timbre dessiné par Huguette Sainson, gravé en taille douce par Joseph Rajewicz. Format horizontal 36 x 21,45mm. Vente anticipée à Paris le 10 novembre 1989 et vente générale le 13 du même mois.

Source: collection philatélique de la poste.

22 novembre 1935-22 novembre 2012

novembre 21st, 2012

Eliane 77 ans

22 novembre 1935- 22 novembre 2012= 77 ans.

Voilà 77 ans au compteur et 52 ans de route ensemble. Nous nous sommes connus le jour de ses 25 ans!!

Comme quoi le moteur fonctionne à merveille. Ce n’est plus la Ferrari rutilante, mais une bonne Renault tout terrain…..sur qui l’on peut compter.

Il faut dire que le chauffeur ne dépasse jamais la limitation de vitesse et respecte les stops. Il faut de temps en temps recharger la batterie, mais le temps aujourd’hui ne nous est plus compté…… prenons le temps de vivre…

Bonne journée à toutes et tous !!!

Ma Femme :

Sans elle,
Mes larmes couleraient
A en faire une mer,
Un océan géant,
Sans elle,
Moi, je m’étourdirais
Dans des rondes sans fin,
Des fontaines de vin,
Sans elle,
Je ne suis qu’un pierrot,
Un duettiste en solo,
Sans elle, je suis de trop
Bien sûr, c’est de toi que je parle,
Toi, mon amour, ma femme

[Refrain]
Ma femme,
Toi qui sais comme il est fragile
L’infâme,
L’homme aux poissons d’avril,
Aux larmes,
Toi qui sais, aux matins d’hiver,
La flamme,
Les moulins à vent en colère,
Mon âme,
Ma femme, toi qui as su m’attendre
Qui as su me comprendre,
Toi qui as pris le temps
De faire mes enfants
Toi qui as su m’aimer
Qui as su pardonner
C’est de toi que je parle, ma femme

Sans elle,
Je ne serais plus rien
Qu’une peine, un chagrin,
Un fantôme, un pantin,
Sans elle,
Y aurait plus de soleil
Plus d’oiseau, plus d’abeille,
Rien ne serait pareil,
Sans elle,
Je connaîtrais le goût
Des chagrins,
Je manquerais de tout,
Bien sûr, c’est de toi que je parle,
Toi, mon amour, ma femme

{au Refrain}

La Brenne.

novembre 20th, 2012

La Brenne
Photo:www.phil-ouest.com

La Brenne .

“Désert rempli d’étangs, de marais infects et de brandes qui n’attendent que des bras pour les rendre susceptibles de culture”: la Brenne était ainsi décrite en 1789 dans les cahiers de doléances rédigés par les paysans de Méobecq. Heureusement, aujourd’hui, le “pays aux mille étangs” n’a plus son caractère insalubre.

Région naturelle de quatre-vingt-mille hectares, caractérisée par des épandages fluvio-lacustres de sables et d’argiles descendus du Massif Central au tertiaire et accumulés dans une dépression, la Brenne a vu son paysage façonnée par l’homme. La forêt qui s’étendait là au début du Moyen -Age, fut défrichée par des moines qui s’y installèrent au VIIème siècle. leur coupable activité laissa en Brenne, un sol d’une remarquable infertilité, acide et gorgée d’eau presque toute l’année. Afin de bonifier ces terres, les moines décidèrent alors d’aménager des étangs, qui leurs fourniraient ainsi du poisson. On en compte aujourd’hui plus de mille dont une trentaine seulement alimentés par des cours d’eau.

Cette terre rebelle à la culture ne devait certes pas retenir les bras. La population dont la densité est de 5 habitants au kilomètre carré, a donc orienté ses activités vers l’élevage extensif (mouton) et la polyculture. Aujourd’hui, c’est surtout la pisciculture que les Brennous cherchent à développer. Son produit essentiel est la carpe royale: peu prisée en France, elle est, par contre, très appréciée Outre-Rhin, où la moitié de la production brennousse trouve à s’écouler.

Comme en Sologne, la chasse fournit un revenu non négligeable à la région. Cependant, elle pose un problème pour la protection de la nature, d’autant plus que la Brenne s’est engagée dans le développement d’n tourisme vert. Sa richesse , la Brenne le doit à son patrimoine naturel, qui en fait l’un des centres ornithologiques les plus importants d’Europe. On y trouve deux cents cinquante espèces d’oiseaux, dont le busard des roseaux, le grèbe à cou noir…. Les réserves de la Haute-Touche, de la Gabrière et de Chérine ont été aménagées. Ces véritables sanctuaires de la nature dont le but est de préserver les espèces menacées ont aussi une ambition pédagogique. Aujourd’hui, le projet de créer un parc naturel régional en Brenne fait de nombreux adeptes.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Jacques Jubert. Format horizontal 76 x 22mm. Vente anticipée à Rosnay (Indre) le 25 août 1989 et vente générale le 28 du même mois.

Source: collection philatélique de la Poste

Mineurs 1938

novembre 19th, 2012

Mineurs-1938
Photo:www.phil-ouest.com

Mineurs 1938.

Un phénomène ancien - Employé dès 1936 par les mineurs et le sidérurgistes.
Les séquestrations ne sont pas une innovation de la dernière période. Sociologues ou historiens des grèves les mentionnent dans leurs travaux couvrant le XXe siècle. Mais elles apparaissent alors secondaires dans le répertoire d’action des grévistes. Depuis la fin du XIXe siècle, il importe d’abord de mettre en scène un mouvement collectif, de mettre en scène un mouvement qui fait « masse ». La manifestation, puis la grève avec occupation d’usine, sont donc privilégiées. D’abord, parce que dès qu’un conflit éclate l’employeur pratique avant 1936 le lock out de l’entreprise. La grève se développe donc hors les murs de l’usine, dans la rue, et prend parfois un tour carnavalesque. Puis, lors du Front populaire, les salariés innovent avec la pratique des occupations d’entreprise. C’est à la fois une dépossession symbolique des employeurs qui fait grand bruit, une pression plus forte pour éviter les licenciements collectifs qui marquaient jusqu’alors les fins de conflits et, bien entendu une pression encore plus forte pour obtenir gain de cause concernant les revendications.

En 1936, cette technique nouvelle de grève s’avère payante ; les employeurs cèdent rapidement lors des négociations de Matignon. La grève avec occupation traverse le siècle. Elle garantit aussi l’unité du mouvement, l’engagement de tous les salariés dans l’action. On ne peut rester en retrait ou se comporter en « passager clandestin », c’est-à-dire rester inactif tout en profitant finalement des éventuels gains obtenus. Autrement dit, la pression pèse tout autant sur l’employeur que sur le personnel. A travers l’occupation de l’entreprise, il s’agit de mettre en scène la mobilisation de tous. On peut parler d’une forme de violence sociale qui s’exerce sur tout le groupe.

Comme les piquets de grève, qui maintiennent à l’écart les non-grévistes, ces occupations d’usine ont peu à peu régressé. Sans doute parce que la violence ou la transgression qu’elles supposent sont devenues moins acceptables. Il faut compter aussi avec des équipes militantes qui se sont progressivement réduites et vont privilégier la négociation, voire l’intégration, avec une culture ouvrière ou industrialiste, une culture de l’action collective, qui n’ont pas été transmise quand elles n’ont pas été remises en cause, voire rejetées. La gestion des ressources humaines a produit également ses effets, inventant de nouveaux modes apparemment plus consensuels de relations professionnelles. Ce tournant est devenu sensible à compter des années 1980.

Timbre dessiné et gravé par Henry Cheffer. Vente générale le 20 avril 1938
Retiré de la vente en décembre 1938
Taille image : Timbre vertical 21,45×36 mm. Dentelure 13Couleur : brun-lilas. Imprimé en taille douce rotative

Source : internet !!

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