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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2013» mai

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Collonges-la-Rouge.

mai 21st, 2013

Collonges-la-Rouge
Photo:www.phil-ouest.com

Collonges-la-Rouge…

Loin des rands axes routiers modernes, à 20 km au sud de Brive, sur une colline couverte de noyers, de vignes et de châtaigniers, un village aux murs vermeils qu’on dirait oublié par le Temps, réserve à ses visiteurs le spectacle insolite d’une cité médiévale qui continue à vivre. Cette bourgade qui ne ressemble à aucune autre, est Collonges-la-Rouge.

Au Moyen- Âge, Collonges fut une importante étape sur la route de Compostelle. Les récits laissés par les pèlerins signalent tous que l’accueil qu’ils y rencontrèrent était des plus chaleureux. L’un d’eux signale qu’à Collonges on se ravitaillait à bon marché en noix et de vin, et, qu’en toute saison, et “même longtemps après la fin du jour. Le voyageur attardé ne manquait jamais de rencontrer un “hôte discret” disposé à offrir “gratuitement ou presque, lait de chèvre et chaude litière”. Les coquilles et les étoiles sculptées que l’on peut apercevoir encore au dessus de certaines portes rappelant que des hommes qui s’en allèrent, jadis, prier très loin, en Galice, sur la tombe de Saint -Jacques, ont trouvé, dans ces vieilles maisons, un asile de quelques heures.

En 1738, date de son rattachement à la Couronne, Collonges fut une ville de robins. On y rendait la justice au nom des seigneurs du pays, les vicomtes de Turenne. C’est pour forger juges, avocats, huissiers et notaires qu’ont été construites, à partir du XVIème siècle, ces demeures de grès rouge qui donnent tant de charme à cette petite cité. Parmi elles, et pour ne parler que de celles que montre ce timbre, l’hôtel de Ramade de Friac, flanquée de 2 tours rondes et la maison de la Sirène dont on admire le porche et le façade en encorbellement attirent longuement les regards. De l’église romane surmontée d’un clocher octogonal en pierre rouge du plus bel effet, on retiendra le portrait formé de deux arcs polylobés de style hispano-mauresque et, surtout le tympan (1180) taillé dans du calcaire qui a pris en vieillissant, une teinte ivoire. On doit cette ascension à ces sculpteurs toulousains, travaillant pour l’ordre de Cluny, qui ont laissé notamment à Souillac, Cahors et Moissac, quelques uns des plus purs chefs-d’œuvre qui ornent les entrés des églises du Midi et de France.

Timbre dessiné et gravé en taille-douce par Pierre Forget. Format horizontal 36 x 21,45mm. Vente anticipée le 3 juillet 1982 à Collonges-la Rouge, et générale le 5 du même mois. Retiré de la vente le 8 juillet 1983.

Source: Feuillet N°644 S du catalogue CEF. N° 465 sur les 13 500 dont l’illustration sur soie est de Pierre Forget, professeur de dessin à l’Ecole Estienne à Paris.

Collonges -la-Rouge. (Illustration)

Demain le facteur est en RTT. Belle journée à vous tous

Max Pol Fouchet (1913-1980)

mai 20th, 2013

Max Pol Fouchet (1913-1980)
Photos: www.phil-ouest.com

Max Pol Fouchet (1913-1980)

“La sensibilité proche de la divination prolonge chez Max Pol Fouchet les pouvoirs d’un esprit dont on connaît le pénétration et une culture peu commune. Sa science n’est pas didactique pais initiatrice. Je le tiens pour un des meilleurs messagers du monde des secrets, et pour un défenseur de la cause de l’Homme” (Pierre Gascar)

Max Pol Fouchet naquit en 1913 à St Waast-la-Hougue (Manche). En 1923, sa famille va s’installer dans cette Algérie dont il ressentira profondément les richesses naturelles, historiques et humaines. Il quitte son milieu familial en 1933 et pratique divers métiers tout en poursuivant ses études. En 1936, il entre comme conservateur- adjoint au Musée National des Beaux- Art d’Alger et publie plusieurs textes. Il devient professeur d’Histoire et de Géographie à la Medersa d’Alger, où il enseigne aux étudiants musulmans. C’est en 1939 qu’il fonde la revue “Fontaine” où s’exprimeront la continuité française et la liberté pendant les années de guerre.

A la libération, il rentre à Paris et fréquente :Albert Camus, Emmanuel Mounier, Paul Eluard. Il partagea dès lors son temps entre la solitude de l’écrivain et la vie publique et voyageuse de l’homme de communication. En 1953, il crée avec P. Desgraupes et P. Dumayet, animateurs de la jeune télévision française, les célèbres ” Lectures pour tous”, cette émission littéraire qui avait l’audace de vouloir faire connaître et aimer la littérature à ceux qui en étaient les plus éloignés. On n’oubliera pas ses émissions sur les “impressionnistes, ses présentations du Festival d’Aix-en-Provence (1960-1967), le “journal musical d’un écrivain” (1968-1970). Ce passionné d’information culturelle parlait de toutes les formes d’art en gourmet et savait en faire goûter les saveurs. Il était lui-même créateur : poète “Demeure le secret”, “Héraklès”; mémorialiste :”Fontaines de mes jours”, “un jour je m’en souviens”; romancier: “La rencontre de Santa-Cruz”; essayiste: “les appels”, “De la poésie comme exercice spirituel”. S’ajoutent à cette œuvre littéraire de valeur, des récits de voyages, des albums de textes et de photographies originales: “Terre indiennes “,”L’Art amoureux des l’Indes”.

Ce grand amoureux d’art repose dans un haut lieu de la culture occidentale à Vézelay, où il s’est éteint le 22 août 1980. De cette tombe, celui qui disait: ” La poésie va de la solitude aux peuples”, parle encore par son épitaphe: “Il aima la liberté.”

Timbre dessiné et gravé en teille -douce par Pierre Forget. Format vertical 21,45 x 36mm. Vente anticipé le 30 avril 1983 à Saint-Waast-la-Hougue et Vézelay. Vente générale le 2 mai 1983 et retiré de la vente le 11 mai 1984.

Source: Feuillet N0684 S du catalogue CEF. N°505 des 13500 pour l’illustration sur soie. Illustration de ce feuillet par Pierre Forget, plusieurs fois grand Prix de l’Art Philatélique.

Max Pol Fouchet (illustration

Aconit

mai 19th, 2013

Aconit
Photo:www.phil-ouest.com

Aconit .

L’Aconit est connu depuis toujours pour sa toxicité mortelle. On a cru longtemps qu’il n’y avait pas d’antidote. A faible dose, c’est ne plante médicinale. On la cultive aussi pour sa beauté. L’Aconit napel (Aconitum napellus de Linné, Renonculacées), le plus répandu, croît dans des terrains variés, aussi bien les prairies humides, les alpages, que les terres sèches et rocailleuses qu’elle affectionne.

Il est fréquent en montagne jusqu’aux altitudes alpines. On le trouve partout en Europe. C’est une belle plante de plus d’un mètre, aux feuilles alternées, dentelées d’un beau vert foncé, caractéristique à la face externe. Les fleurs bleues en casque (d’où un des noms vulgaire de l’Aconit “Casque de Jupiter”, s’épanouissent durant tout l’été en belles grappes. Toutes les parties de la plantes sont toxiques La cueillir simplement est déjà dangereux. Les animaux herbivores s’en écartent, mais les abeilles qui la butinent peuvent produire un miel toxique. (Et flûte je consomme du miel tous les matins!!!)

On récolte les tubercules après la floraison. On en extrait divers alcaloïdes dont l’aconitine, le poison le plus violent du règne végétal, agissant sur le système nerveux central, et qui, après divers symptômes (nausées, dilatation de la pupille, fourmillement, prostration et affaiblissement du pouls) peut entraîner la mort par asphyxie. A des doses de l’ordre du dixième de milligramme, la drogue extraite de l’Aconit s’utilise en pharmacie dans des préparations calmantes( contre les névralgies, les rhumatismes) et dans les soins du nerf optique. Ces médicaments ne doivent être employés que sous contrôle médicale.

Timbre dessiné et gravé en taille- douce par Claude Durrens. Format vertical 26 x 36mm. vente anticipé à Toulouse le 23 avril 1983 et vent générale el 25 du même mois. Retiré de la vente le 11 janvier 1985.

Source: Feuillet N°679 S du Catalogue CEF. N°550 dont l’illustration est une peinture sur soie, des 13 500 mis en vente. Cette illustration et de Claude Durrens. C’est le VIGNEMALE (3298m), point culminant des Pyrénées française au sud de CAUTERETS dans les Hautes Pyrénées qui figure sur sa maquette.

Aconit (Illustration sur soie)

Bon dimanche !

mai 18th, 2013

De Cornouailles à l’Oural (Isabelle Aubret)

Un grand espace, un grand espoir
Pour tes violons et ma guitare
Pour tes Tziganes et mes gitans
La même flamme en même temps.
Hier, la guerre et aujourd’hui
Un grand concert qui nous conduit
A l’horizon, à l’arc-en-ciel,
A la chanson universelle,
La chanson universelle.

{Refrain:}
Des Cornouailles
A l’Oural
Imagine la chorale
Sans frontière
Sans empire
Tu verras le délire.
On fera plus de bruit
Que les siècles de nuit.
Imagine le frisson,
Imagine la chanson.

Elle sonne l’heure de l’amour
À la porte de Brandebourg
Le mur tombé, il faut qu’on aille
Voir comment tombe la muraille.
On va ranger dans les musées
Les Barbe-Bleue, les barbelés,
Les faux Messies, les vrais missiles
Pour le défi de l’an deux-mille,
Le défi de l’an deux-mille.

{au Refrain}

Des corons au corail
Imagine la chorale
Des mosquées aux chapelles
Tu vas voir le gospel
Qu’on croit au ciel ou à rien
Qu’on soit fidèle ou païen
A partir du duo
Tout chant est un credo
Quand cent milliards de vivants
Mêleront leurs voix dans le vent
Imagine le frisson,
Imagine la chanson.

Paroles : Claude Lemesle. Musique Serge Sentis & Roger Candy.

Bon samedi!

mai 17th, 2013

FLEUR DE MÉNINGE
Paroles: Emile Noël, musique: Georges Moustaki. Chantée par Reggiani

J’ai la méninge qui fleurit
La nature m’a tout appris
Je suis poète
Ma fortune est bien entendu
Comme un beau jardin suspendu
Dans ma tête
Pas de mémoire des myosotis
Souvent mon araignée en tissant sa toile
Met un hamac pour ma pensée
Qui de là rêvant d’odyssée
Met la voile
Quand je m’embarque au grand bonheur
Je peux tout dire avec des fleurs
De méninge
Pour étourdir la midinette
Pas besoin de roses ni de pâquerettes
Au smoking
Suffit pour être ensorceleur
De savoir faire pousser les fleurs
De méninge

Je ne cultive pas le souci
Mais je me rends vite à merci
Quand on cueille
Les plus douces pensées d’amour
Et la marguerite alentour
Que j’effeuille
Des fleurs poussées par ma passion
J’en fais éclore sans aversion
Sur le bitume
Tout un parterre enjuponné
De belles de nuit dès que le néon s’allume
Quand je joue au bel oiseleur
Je peux tout prendre avec des fleurs
De méninge
Pour m’en aller conter fleurette
Pas besoin de roses ni de pâquerettes
Au dancing
Suffit pour ce gentil labeur
De savoir faire pousser les fleurs
De méninge

Je pense trop et je suis trop beau
Pour faire de vieux os de barbeau
Je m’en flatte
Tranquille j’attends qu’un voyou
Comme pour me guérir du mildiou
Me sulfate
Ou bien qu’on me plante au surin
Sur le ventre un joli jardin
Qu’on me vaccine
Bref qu’on m’envoie sans mon faire part
Grignoter les pissenlits par
La racine
Quand je m’embarquerai pour ailleurs
Tout sera dit en quelques fleurs
De méninge
Pour m’en aller aux oubliettes
Pas besoin de roses ni de pâquerettes
Ni de méninge
Pas besoin non plus d’orchidées
Mais d’un simple bouquet d’idées
Suffira de verser quelques pleurs
Pour arroser vos propres fleurs
De méninge

Léon Blum (1872-1950)

mai 16th, 2013

Léon Blum 1872-1950.
Photo:www.phil-ouest.com

Léon Blum (1872-1950)

Léon Blum est à Paris le 9 avril 1872, dans une famille de négociants originaires d’Alsace. Maître des requêtes au Conseil d’Etat, il est attiré très tôt par le socialisme. Jean Jaurès remarque ce jeune juriste, plein d’avenir, et le prend en amitié. Après l’assassinat du tribun, Blum est considéré comme l’héritier spirituel et politique du disparu.

De la longue carrière de Léon Blum, l’histoire retiendra d’abord, son intervention au Congrès de Tours pour s’opposer aux partisans de l’adhésion à la Troisième Internationale de Lénine, puis à partir de 1934, le rôle qu’il joue dans la formation du Front Populaire. Il devient Président du Conseil du 14 juin 1936 au 21 juin 1937 après la victoire de cette coalition aux élections législatives de 1936. Il fait adopter une série de réformes sociales et économiques d’une ampleur jamais connue en France: Accords Matignon (7 juin) portant sur l’établissement des contrats collectifs du travail, création des “C.E” (comités d’entreprises), aménagement des salaires. Congés payés (le 8 juin), semaine de 40 heures (12 juin), contrôle de la Banque de France par l’Etat (24 juillet), nationalisation des principales usines d’armement (1 août), création de l’office interprofessionnel du blé (15 août).

La montée du nazisme dont il pressent les horribles conséquences préoccupe vivement Léon Blum. La guerre civile espagnole qui éclate en juillet 1936 place la France dans une position délicate. Enclin à aider le gouvernement républicain de Madrid, (Des républicains Français et immigrés y combattent déjà), la situation internationale le contraint à proposer la politique de non intervention que la mauvaise foi d’Hitler et de Mussolini rend inefficace. (l’Allemagne et l’Italie y ont envoyé des troupes, dont l’aviation allemandes.)!!

Le 10 juillet 1940, il fait partie des 80 parlementaires qui refusent les pleins pouvoirs à Pétain. Interné administrativement (comme j’aime ce mot faux cul) par le gouvernement de Vichy, il est bientôt emprisonné au fort Portalet. Traduit devant la cour de justice de Riom en 1942, il défend son œuvre de Président du Conseil avec une telle vigueur qu’il met ses adversaires en mauvaise posture. Léon Blum retourne en prison. Déporté en Allemagne par les nazis il sera libéré par les troupes alliés en 1945.

La guerre finie, Léon Blum refusa de solliciter un mandat électif. Sans détenir aucune autre fonction que celle de directeur politique du “Populaire”, il exerça une influence incontestable par l’autorité morale qu’il avait acquise. Il meut le 30 mars 1950.( Je me souviens encore de ce jour, car ce fut un triste jour pour les militants syndicalistes et politiques de gauche.)

Timbre dessiné et gravé en taille- douce par Marie-Noëlle Goffin. Format vertical 21,45 x 36mm. Vante anticipée à Paris le 18 décembre 1982 et générale le 20 du même mois. Retiré de la vente le 9 septembre 1983.

Source: Feuillet N°665 S du Catalogue CET et N°486/ soie. (Dans la série illustration sur soie.) Cette illustration ci-dessous est l’œuvre de Marie-Noëlle Goffin peintre graveur, professeur aux Beaux- Arts à Lille.

Léon Blum (Illustration)

Journé Nationale du Timbre 1983.

mai 15th, 2013

Journee du Timbre 1983
Photo:www.phil-ouest.com

Journée Nationale du Timbre 1983.

Son prénom le désigne seul à la postérité qui en a fait l’un des plus grands noms de l’histoire de l’art. Rembrandt, est aussi l’unique peintre occidental à avoir façonné longuement son autobiographie. Hormis 7 de ses lettes, aucun texte de lui ne demeure mais il s’est portraituré pendant 40 ans, avec une curiosité qui n’a d’égale que sa sincérité, réalisant ainsi une “film”; certes discontinu, mais combien suggestif où se lit, au fil de 50 toiles et d’une quinzaine d’esquisses et gravures, l’empreinte du destin, de l’âge et de l’art.

Etonnante trajectoire que celle du fils d’un meunier de Leyde qui, après avoir atteint très vite à Amsterdam le succès, la notoriété, l’opulence grâce à des réalisations, sinon moyennes, du moins ne dépassant point celles de ses contemporains, vit la seconde moitié de sa vie (celle de ses plus grands chefs-d’œuvre), dans la gêne, puis la misère et l’abandon. C’est vers 1644 que débute son voyage au bout de la nuit: après la mort de sa femme Saskia survenue en 1642, après l’effondrement de sa situation sociale et de sa position dominante dans le monde de l’art. Le portraitiste à la mode se révèle alors un homme de génie; le peintre minutieux, un créateur d’une audace et d’une liberté inouïes, l’artiste emphatique, un prodigieux visionnaire. Eliminant tout détail inutile, sa plume résume sans décrire, ainsi dans “l’homme dictant une lettre”. (Reproduction sur le timbre.)

Entre l’attitude déterminé de “l’orateur”, le regard mi-inquiet, mi-appliqué du scribe, s’établit, grâce à un réseau de correspondances et d’oppositions ordonnes par la diagonale de la table- trait- d’union, un tête à tête. représentation d’un gentilhomme présidant à l’élaboration de son courrier? ou interprétation de la parabole de l’économe infidèle ? Cette ambiguïté est significative du passage insensible, typique de la seconde partie de la carrière de Rembrandt, de la scène familière à l’illustration biblique, dans les 3 domaines de son activité créative. Peintre, graveur, dessinateur, “la grand maître de la lumière” qui n’en finissait pas d’interroger l’ombre, a fait passer dans la substance périssable des créatures et des choses de ce monde, l’âme éternelle de l’univers physique et spirituel. Toujours en quête d’un certitude longue à se révéler mais dont, pour lui, tout ici bas parle à voix basse, il a empli son œuvre , profane et religieuse, des écho d’un unique combat à la rencontre de Dieu, mot qui étymologiquement évoque le jour et enferme le secret de l’être.

Timbre dessiné (d’après un dessin de Rembrandt ) et gravé en taille - douce par Pierre Gandon. Format horizontal 48 x 25 mm. vente anticipé le 21 févier 1983 à Lille, générale le 23 du même mois. Retiré de la vente le 20 juin 1984.

Source: Feuillet N° 672 S du catalogue CEF . N°483/soie. Illustration ci -dessous par une portrait de Rembrandt.

Journée du timbre 1983 (Illustration)

Danielle Casanova.

mai 14th, 2013

Danielle-Casanova
Photo:www.phil-ouest.com

Danielle Casanova.

Née à Ajaccio le 9 janvier 1909, Vincetella Périni, devenue Danièle épouse Casanova, était fille d’instituteurs. Arrivée à Paris en 1927, elle suit les cours de l’école dentaire rue Garancière et participe activement aux débats politiques de l’époque en milieu étudiant. Militante des Jeunesses Communistes, membre de l’Union Fédérale des Etudiants, elle est de ceux qui exaltent la victoire du Front-Populaire en 1936. Mais 1936, C’est aussi l’apogée du fascisme en Italie, du nazisme en Allemagne et c’est aussi l’Espagne ravagée par la guerre civile. Danielle Casanova organise des collectes en faveur des populations en détresse de Madrid et de Barcelone. Mais comment ne pas voir que le drame espagnol n’est que le prélude d’un cataclysme mondial qu’il faut à tout prix éviter? En 1938, elle participe avec flamme au premier Congrès Mondial de la Jeunesse pour la Paix à New-York.

Militante infatigable, elle assume encore avec un dévouement mémorable ses tâches professionnelles aux dispensaires de Villejuif et de Belleville et dans son cabinet dentaire. Arrive cependant la guerre et la défaite, l’occupation nazie et l’humiliation. “Nous qui aimons nôtre pays, écrit-elle, et voulons qu’en en finissent une fois pour toute avec les fauteurs de guerre, nous qui voulons sauver nos enfants de la faim et de la mort, qui luttons pour du travail et du pain, dressons nous avec courage face à l’envahisseur.”

Le 11 novembre 1940, elle est dans la manifestation; le 14 juillet 1941, elle est au premier rang des 10 000 femmes qui tiennent pendant 2 heures au chant de la Marseillaise les grands boulevards de Paris occupé. Elle publie “La Voix des Femmes” journal clandestin; elle anime les comités Féminins de Lutte; elle participe aux premiers groupes francs-tireurs et partisans. Arrêtée le 11 février 1942 par la Gestapo, incarcérée à la Santé, au secret , torturés, elle résiste et aide ses compagnes de prison à tenir. Du fort de Romainville où on la transfère, elle partira le 24 janvier 1943 pour le camp de déportation d’Auschwitz infesté par le typhus qui l’emportera le 10 mai 1943. Peu avant sa mort, elle écrivait:” n’Ayez jamais le cœur serré en pensant à moi. Je suis heureuse de cette joie que me donne la haute conscience de n’avoir jamais failli. Notre belle France sera libre et notre idéal triomphera”.

Timbre dessiné par Huguette Sainson, gravé en taille- douce par Georges Bétemps. Format horizontal 36 x 21,45. Vente anticipée à Paris le 8 mars 1983, vente générale le 9 du même mois et retiré de la vente le 20 avril 1984.

Source: Feuillet N° 673 S CEF. N°494/Soie. Illustration ci dessous par Huguette Sainson sur papier de soie.

Daneille Casanova (illustration)

Demain, mercredi, le facteur est en RTT !

Guyane, terre d’espace.

mai 13th, 2013

Guyane- Terre de l'Espace
Photo:www.phil-ouest.com

Guyane, Terre de l’Espace.

Le 17 mars 1970 a eu lieu avec succès, depuis le Centre spatial guyanais, le 1er lancement de la fusée “Diamant B”, ce lancement est aussi le premier essai en vol du premier étage (L17) du nouveau lance-satellite français et il constitue donc la dernière phase de la mise au point de la fusée. Cet essai en vol, but de l’opération, a été aussi mis à profit pour satelliser une charge utile allemande et qualifier les installations du centre spatial guyanais.

“DiamantB” est une fusée à 3 étages (le premier à liquide hypergolique, les deux autres à poudres). Sa masse au départ est de 24,6 tonnes; sa longueur de 23,5 mètres. La combustion des 2 premiers étages est suivie d’une phase balistique, à l’apogée de laquelle a lieu la combustion du 3 étage et l’injection sur orbite. Les deux premiers étages sont pilotés suivant un programme d’attitude affiché à l’avance, le 3ème est basculé à l’horizontale locale du point d’injection, puis stabilisé par mise en rotation avant l’allumage.

Le Centre national d’études spatiales (CNES) a confié la maîtrise d’œuvre complète du 1er étage (nommé L17, pour rappeler qu’il s’agit d’une fusée contenant 17,9 tonnes d’ergols liquides) à Nord-Aviation, qui avait fabriqué le 1er étage de “Diamant A”, ainsi que l’étage Coralie de la fusée Europa. Cependant le nouveau moteur (appelé Valois) a été mis au point et qualifié au Laboratoire de recherche balistique et aérodynamique (LRBA) sous contrat direct du CNES. Les autres fournisseurs de “Diamant A” ont été conservés, le 2ème étage est construit pas Nord-Aviation, qui sous-traite à Matra le système de pilotage en phase balistique (système de basculement); la case d’équipement est fabriquée par Matra et la “partie haute”(comprenant le 3ème étage et ses équipements ainsi que la coiffe) est confiée à Sud-Aviation. Quand à l’assemblage final du lanceur, il est fait par le CNES au centre d’achèvement et d’essais des propulseurs et engins (CAEPE), à Saint-Médard-en-Jalles.

Le CNES a gardé comme conseiller la Société pour l’étude et la réalisation d’engins balistiques (SEREB) qui avait eu la responsabilité de “Diamant A” La SEREB joue le rôle ‘”d’ensemblier” sous le triple aspect de bureau d’études d’ensemble, de gestionnaire d’une partie des marchés et de conseiller pour les opérations. Ainsi mise au point, fabriqué, assemblé, contrôlé et lancé depuis la Guyane, “Diamant B” est capable de placer quelques 120kg sur une orbite de 500km d’altitude, dans un plan équatorial. Ses performances seront améliorées à l’avenir par l’adjonction d’un 4ème étage facile à développer. Il sera alors possible, par exemple de mettre sur une orbite circulaire de 1 000km d’altitude une charge utile de 120Kg. La création d’un Centre spatial en Guyane a été confié au mois d’avril 1964 au CNES: la bas d’Hammaguir ne pouvant plus être utilisée après le 1er juillet 1967, selon les accords d’Evian, il fallait à la France un nouveau Centre de lancement dans un avenir très proche.

La Guyane présente la plupart des caractéristiques du site de lancement idéal: sa situation sur 2 et 5° de latitude nord, rend possible le choix de toutes les orbites, depuis les orbites polaires jusqu’aux orbites équatoriales, aucune base existante n’offre cet avantage. Les lancements peuvent avoir lieu dans toutes les directions comprises dans un angle de plus de 120 degrés, notamment vers le nord et l’est; il ne risquent pas d’être perturbés par des ouragans et les secousses sismiques ne sont pas à craindre pour la base; les véhicules spatiaux lancés dans cet angle ne survoleront aucune terre jusqu’à 3 000 kilomètres.

Le pays manquant d’une infrastructure moderne, la France va pouvoir en Créant le centre spatial, dont elle a besoin, contribuer efficacement au développement économique et social de la Guyane, grâce aux aménagements indispensables pour le Centre et utilisables par tous.

Timbre dessiné et gravé en taille- douce par Jacques Combet. Format vertical 21,45 x 36mm. Vente anticipée à Kourou le 28 mars 1970 et générale le 31 du même mois. Retiré de la vente le 9 avril 1971.

Source: Feuillet N0 129 du Catalogue CEF et de l’Argus du timbre. Illustration ci dessous de Combet.

Guyane (Illustration)

Sainte Anne - d’Auray.

mai 12th, 2013

Ste-Anne-Auray
Photo: www.phil-ouest.com.

Sainte Anne d’Auray.

Il y avait ici autrefois un hameau appelé Ker Anna, c’est à dire le village d’Anne. Ce nom prit tout son sens lorsqu’un jeune cultivateur de l’endroit, qui sentait, depuis des mois, s’imposer à lui une présence mystérieuse, entendit, le 25 juillet 1624, une voix rassurante lui dire ,selon la tradition :
“Je suis Anne, la Mère de Marie. Allez dire à votre recteur qu’il existait dans ce champ, avant même qu’il y eu ce village, une chapelle dédié à mon nom. il a plus de 900 ans qu’elle désire qu’elle soit rebâtie, car Dieu veut que je sois honorée ainsi

Yvon Nicolazic découvrit, en effet, dans son champ du Bocenno, une statue qui avait souffert d’avoir été si longtemps enfouie; modestement abritée d’abord, elle devait être vénérée par des foules de fidèles jusqu’à la révolution. Une église, bâtie au cours du XIIème, devint le centre d’un pèlerinage, qu’animèrent les Carmes installés dans le couvent dont il subsiste un cloître classé par les Beaux- Arts. La première église trop exigüe dut être remplacée par cette vaste construction de granit, commencée en 1886 et consacrée basilique en 1874.

La figurine du timbre en reproduit l’imposante façade ,où le goût de l’architecte chercha à retrouver le style du précédent édifice, par une alliance difficile des lignes élancées du dernier gothique, des grâces ornées de la Renaissance et la rigueur du classique. Le regard est entrainé par les verticales au-dessus des porches sobres, il s’attarde aux clochetons du fronton, du transept et de la tour; il s’élève enfin jusqu’à l’effigie de la Sainte, qui fut hissée en 1976 à 70 mètres de hauteur, comme pour protéger tout ensemble l’Armor et l’Arcoat….

Le monument aux bretons tombés aux cours des derniers conflits mondiaux, ainsi que la stèle dédiée, dans la crypte, “aux Morts de toutes les guerres”, ont fait donner à Sainte -Anne- d’Auray le titre de Cité du Souvenir. Sa vocation la plus traditionnelle s’inscrit sur l’esplanade où les foules affluent, chaque année, les 25 et 26 juillet, pour le grand Pardon de la Patronne des Bretons.

Timbre dessiné et gravé en taille- douce par Georges Bétemps. Format vertical 21,45 x 36mm. Vente anticipée à Sainte Anne d’Auray le 4 juillet 1981 et vente généralisée le 6 du même mois. Retiré de la vente le 4 juin 1982.

Source: Feuillet N° 583 du catalogue CEF. Illustration du feuillet ci- dessous, réalisé par le peintre -graveur Georges Bétemps.

St-Anne-d'Aurey Illustration

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