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De l’aurore au crépuscule voir plus … » Eglises & monuments

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Abbaye de Jumièges.

décembre 11th, 2010

Abbaye de Jumièges.

Abbaye de Jumièges.

Histoire

Le 24 mai 841, le monastère carolingien est incendié par les Vikings une première fois, puis ils viennent à nouveau pour piller. Devant la menace scandinave, les moines s’exilent, emportant les reliques et les manuscrits les plus précieux au son de « Ad furore Normannorum libera nos Domine »! et abandonnent l’abbaye 50 ans au moins jusqu’au début du Xe siècle. La plupart se réfugient au Prieuré d’Haspres, près de Cambrai.

Sous l’impulsion de Guillaume Ier de Normandie dit Longue-épée, l’abbaye est restaurée par des moines venant de l’abbaye Saint-Cyprien de Poitiers : vers 934, les bâtiments sont sommairement restaurés pour accueillir 12 religieux.

L’abbé Robert de Jumièges dit Champart fait reconstruire le monastère (1040–1052). Le 1er juillet 1067, l’archevêque de Rouen, le bienheureux Maurille, consacre solennellement la grande église abbatiale de Notre-Dame de Jumièges, en présence du duc de Normandie Guillaume le Conquérant et de nombreux prélats, dont tous les évêques de Normandie.

Le chœur de l’église roman est reconstruit en style gothique vers 1267–1278, non pas comme on a longtemps cru, pour construire un déambulatoire, puisque des fouilles effectuées par Georges Lanfry ont montré que le chœur roman en était doté, mais certainement pour ajouter des chapelles rayonnantes et amener la lumière dans un édifice sombre, jugé vétuste et qui n’était plus au goût du jour. La communauté pouvait se permettre de telles dépenses car, à ce moment, elle vivait une période de grande prospérité. C’est aussi au XIIIe siècle que la communauté connut un dynamisme sans précédent, qu’on peut déceler par exemple dans l’activité du Scriptorium. En effet, près de la moitié des 400 manuscrits dont dispose la bibliothèque date de cette période.

En 1431, l’abbé de Jumièges, Nicolas Le Roux, homme qui n’était pas sans qualités, dont on avait loué la piété, la régularité, le dévouement aux intérêts de son monastère, prit une part active au procès de Jeanne d’Arc. Son avis sur la culpabilité de la pucelle trahit les anxiétés de sa conscience. En effet, il jugeait la cause très ardue : in tam arduo negotio, et ne se détermina en sa défaveur que par crainte du pouvoir anglais et, il faut bien le dire aussi, de l’autorité des docteurs de Paris, dont il devait suivre les avis.

Pendant les guerres de Religion, l’abbaye fut à nouveau mise à sac. Les Huguenots, qui ont ravagé Rouen, Dieppe, Le Havre, Caudebec arrivèrent aux portes de Jumièges. Les religieux, ayant appris le sac de Caudebec, quittèrent tous l’abbaye. Le 8 mai 1562, les Protestants partirent de Caudebec pour Jumièges où ils trouvèrent le monastère désert. Ils y pénétrèrent et mirent tout au pillage. Les autels furent renversés, les vases sacrés volés, les images brisées, les saintes reliques jetées au feu. Châsses, ornements, linge, argenterie, meubles, tout fut détruit ou emporté. Le plomb dont l’église et le cloître étaient couverts, l’étain, le cuivre, les provisions en nature, vin, blé, bestiaux, tout, jusqu’aux livres de la riche et magnifique bibliothèque et aux archives du chartrier devinrent la proie de ces pillards.

Le 28 juillet 1563, le roi Charles IX se rendit à Jumièges et constata de ses yeux l’étendue du désastre. Il permit aux religieux de vendre leurs terres pour pourvoir à leurs premiers besoins. C’est ainsi qu’ils aliénèrent la seigneurie de Norville et la cédèrent à Charles II de Cossé, comte de Brissac, seigneur d’Etelan, pour 10 220 livres. Dix-sept religieux seulement retournèrent alors à Jumièges et remirent un peu d’ordre dans la pauvre abbaye dévastée.

À la Révolution, comme bien des bâtiments religieux, l’abbaye est vendue au titre des biens nationaux. En 1802, le nouveau propriétaire de Jumièges, Jean-Baptiste Lefort, un marchand de bois de Canteleu, fait exploser le chœur. L’église connaît un lent démembrement et sert de carrière de pierres, comme les autres parties de l’abbaye jusqu’en 1824. Les fresques ont été effacées avec l’action des éléments. La famille Lepel-Cointet rachète l’abbaye en 1852 et commence à sauver les vestiges. Avec la mode romantique, l’église connaît une renommée importante grâce à Victor Hugo qui dit d’elle « encore plus beau que Tournus » et l’historien Robert de Lasteyrie la qualifie d’« une des plus admirables ruines qui soient en France ». Roger Martin du Gard lui consacre une thèse.

L’abbaye de Jumièges devient propriété de l’État en 1947, puis propriété du département de Seine-Maritime en 2007 dans le cadre de la loi de décentralisation du 13 août 2004, qui permet de transférer certains monuments historiques aux collectivités territoriales. Elle est située dans le canton de Duclair, en Seine-Maritime.

Source: Wikipédia.

Le Mont Mouchet (43)

novembre 28th, 2010

Le Mont-Mouchet

Le Mont-Mouchet (43)

Dans un paysage grandiose et émouvant, au cœur des forêts de la Margeride, à 1335 mètres d’altitude, aux confins des départements du Cantal, de la Haute-Loire et de la Lozère, se trouve le Mont-Mouchet, où fut implanté à partir du 20 Mai 1944, sous l’autorité du Colonel Gaspard, Chef régional des F.F.I de la zone R 6, l’un des cinq grands Maquis de France.

Dès le 2 juin 1944, celui-ci subissait un premier assaut d’un bataillon allemand. Puis les 10 et 11 juin, 2 200 soldats de la Wehrmacht livraient, en ces lieux, contre les maquisards, des combats acharnés. Repliés sur le “Réduit de la Truyère”, ces maquisards subissaient le 20 juin un assaut plus important encore qui les obligeait à rompre le contact. Après les combats du Mont-Mouchet, les compagnies F.F.I. reconstituées, réparties en 20 zones de guérilla, harcelèrent les troupes nazies un peu partout dans les quatre départements d’Auvergne, jusqu’à la Libération de la France. Dans tout ce secteur les pertes furent sévères tant chez les F.F.I que du côté allemand. Plusieurs villages furent détruits.

Avec l’accord et l’appui du général de Gaulle fut érigé dans la clairière le Monument national à la Résistance et aux Maquis de France inauguré le 9 juin 1946, dû au sculpteur parisien Raymond Coulon. Chaque année, fin juin, un important Rassemblement du Souvenir a lieu au pied de ce Monument.

Pont d’Arcole..

novembre 23rd, 2010

Pont d'Arcole

Pont d’Arcole (Bataille)

La bataille du Pont d’Arcole s’est déroulée du 15 au 17 novembre 1796. Elle opposa les 19 000 hommes de l’armée française, sous les ordres de Napoléon Bonaparte, aux 24 000 hommes de l’armée autrichienne, commandée par le général Josef Alvinczy.

Ce furent deux jours de bataille sur les rives de l’Alpone, affluent de l’Adige. La manœuvre de tenaille effectué par Charles Augereau et André Masséna échoue.

Augereau est repoussé et Masséna s’enlise dans les marais. Alors commandant de l’armée d’Italie, Bonaparte, un drapeau à la main, à la tête de ses grenadiers, s’élance à l’attaque du pont. Le colonel Muiron prend une balle à sa place, mais cet assaut échoue à son tour, Bonaparte tente alors d’envoyer des renforts à Masséna mais tombe dans un marécage. C’est le général Belliard qui rallie ses hommes et sauve le futur empereur.

Bonaparte ordonne à ses tambours d’aller discrètement sur les arrières des Autrichiens et de faire le plus de bruit possible afin de faire croire que des renforts sont arrivés. Alvinczy, croyant les Français en train d’attaquer ses arrières, désunit sa solide défense et poursuit les tambours avec son armée, ce qui permet à Masséna de traverser l’Adige. Bonaparte ordonne à Masséna et à Augereau de prendre l’armée ennemie en tenaille ce qui permet de l’anéantir.

L’armée française est victorieuse et reste solidement accrochée dans le nord de la péninsule italienne. Le siège de Mantoue continue, et la campagne aboutit courant 1797 à l’éviction des Autrichiens de la péninsule italienne.

Source: Wikipédia

NB: AUJOURD’HUI JE NE VIENDRAI PAS VOUS VISITER. J’AI UN ŒIL EN BERNE ET L’AUTRE EN…… DRAPEAU !! A DEMAIN CHEZ VOUS.

Château de Val.

novembre 20th, 2010

Château de Val (XVème siècle)

Château de Val.

Histoire

Le fief d’Enval, devenu de Val, a d’abord appartenu aux familles de Tinières, puis de Pierre de Pierrefort.

Guillaume IV d’Estaing, né en 1397 de Jean, seigneur de Cheylade , et d’Elise de Pierrefort, est chambellan du roi Charles VII, gouverneur et sénéchal du Rouergue , puis bailli de Nîmes . Il achète Val et fait construire le château actuel.

Ses descendants habiteront le château jusqu’à Guillaume V d’Estaing, dit Guillot, seigneur de Val, de Cheylade et de Landorre, né en 1529

Il a appartenu a EDF et a été pillé durant des années car il était à l’abandon, destiné à être englouti sous les eaux du barrage de Bort-les-Orgues (en Corrèze).Bien que situé sur la rive auvergnate du lac, il est la propriété de la ville de Bort-les-Orgues qui l’a sauvé en devenant propriétaire en 1953, l’a restauré et en a fait un lieu touristique. Autrefois, il dominait la vallée. Aujourd’hui, l’eau du lac artificiel arrive au pied de ses murailles.

Son parc a disparu sous les eaux du lac.

Chaque été, une exposition de peinture contemporaine y est organisée. Il est d’usage que l’artiste croque le site du château, chaque fois avec un œil personnel. Une vaste collection d’une qualité remarquable s’est ainsi constituée ( par exemple l’œuvre de Bernard Buffet).

En 1960, une scène du film Le Capitan avec Jean Marais et Bourvil a été tournée dans ce château. Il s’agit de la scène connue de l’escalade et du poignard qui se casse.

Architecture

Le château de Val a été construit au XIVe siècle et au début du XVe siècle.

La chapelle Saint-Blaise , les communs et la fontaine datent de la fin du XVe siècle.

Le château a été classé monument historique 23 septembre 1946 puis la chapelle Saint-Blaise a été classée le 7 septembre 1961 , enfin les communs, la fontaine et toute la parcelle ont été inscrits le 10 septembre 1990.

Source: Wikipédia.

Tour de l’Abbaye Saint-Vanne (Verdun-55)

novembre 10th, 2010

L'abbaye Saint-Vanne et sa Tour

L’abbaye Saint-Vanne et sa Tour

Fondée en 952 à Verdun, l’abbaye de Saint-Vanne (San Vitone en italien) a connu une histoire brillante au XIe siècle. Elle tient son nom de saint Vanne, évêque de Verdun au Ve siècle. Richard[1], chanoine de Reims, qui fut abbé de 1005 à 1046, en a fait un foyer de rayonnement spirituel d’où il diffusé une variante lorraine de la réforme grégorienne. À cette époque, Saint-Vanne de Verdun entretient une école et un scriptorium réputé. La querelle des investitures (1076-1122) marque un coup d’arrêt dans ce développement : l’évêque de Verdun est favorable à l’empereur, tandis que les moines prennent parti pour le pape. Ils sont obligés de s’enfuir.

L’abbaye reprend vie après la tourmente et exerce un rayonnement remarquable aux XIIIe et XIVe siècles, en dépit des vicissitudes d’une histoire riche en catastrophes. Indépendante de Cluny et de Citeaux, elle avait conservé une influence notable dans l’est et le nord de la France. L’abbaye subit au XVe siècle le régime délétère de la commende. Au sortir de la Réforme et des conflits religieux, l’abbaye est en proie au désordre. Didier de La Cour parvient à y remédier et à restaurer une vie communautaire. Élu prieur en 1598, il unit celle-ci à l’abbaye de Moyenmoutier en 1601 puis, à partir de ce noyau, il constitue une Congrégation de Saint-Vanne et Saint-Hydulphe.

Le milieu lorrain et la vie spirituelle interne qui s’y est développé favorisent le succès de la fondation nouvelle. L’abbaye Saint-Vanne de Verdun deviendra l’abbaye mère de la nouvelle congrégation riche de quarante-huit monastères en 1672. Pénétrée par le jansénisme au XVIIIe siècle, l’abbaye est supprimée lors de la Révolution en 1791, et détruite en 1830.

La tour Saint-Vanne est le doyen des bâtiments de la citadelle, puisque c’est la tour nord de l’ancienne abbatiale éponyme, datée du XIIe siècle. Menacée de devenir un silo vers 1833, elle échappa toutefois à ce sort. On y installa tout de même en 1914 une antenne radio.

La plaque tombale de l’”honneste femme”, remployée dans l’angle du bâtiment anciennement dédié aux bureaux du génie. Sa présence ici est insolite. Scellée jadis dans l’abbatiale, elle fut retrouvée ainsi que d’autres vestiges dans les décombres du siège de 1870. Certains prirent la direction du musée, et la plaque fut intégrée dans les constructions édifiées lors du renforcement.

Il demeure quelques fondations, remontant au XVe ou au XVIe siècle, de l’abbaye Saint-Vanne, sur au moins deux niveaux. Naturellement, elles ont été quelque peu bouleversées depuis. Selon d’anciennes cartes, il semble qu’une manutention et un puits aient été en service à cet endroit jusque vers 1800.

Sommet de l’Arche.

octobre 24th, 2010

Sommet de l'Arche

Sommet de l’Arche.

La Défense, en région parisienne, est le premier quartier d’affaires européen par l’étendue de son marché de bureaux. Il est situé dans les Hauts-de-Seine sur les territoires de Puteaux, Courbevoie et de Nanterre dans le prolongement de l’axe historique parisien qui commence au musée du Louvre et se poursuit par l’avenue des Champs-Élysées, l’arc de triomphe, et au-delà jusqu’au pont de Neuilly et la Grande Arche de la Défense.

La Défense est majoritairement constituée d’immeubles de grande hauteur, regroupant principalement des bureaux (environ 3 millions de m²). La Défense est cependant un quartier mixte : elle accueille 600 000 m² de logements et l’ouverture du centre commercial des Quatre-Temps en 1981 en a fait un pôle commercial majeur en région Île-de-France. En 2009, le quartier compte environ 180 000 salariés et 20 000 habitants.

Le quartier s’étire à l’intérieur et à l’extérieur d’un boulevard circulaire à sens unique. Il s’étend sur 160 hectares et sera divisé à partir de 2010 en quatre grands secteurs (Arche Nord, Arche Sud, Esplanade Nord et Esplanade Sud) qui remplaceront les 12 anciens secteurs numérotés. Le quartier s’étend sur une vaste dalle piétonne de 31 hectares surélevée par rapport au sol naturel. L’espace public de la dalle, essentiellement minéral, est également composé de jardins suspendus et de bassins. Sur la dalle, une soixantaine d’œuvres d’art font de la Défense un musée en plein air.

La Défense n’est pas un centre d’affaires isolé, mais se situe dans une vaste zone de l’ouest parisien où l’activité tertiaire est particulièrement puissante.

L’aménagement du quartier de la Défense a été confié par l’État en 1958 à l’établissement public pour l’aménagement de la région de la Défense (EPAD), dont le périmètre d’intervention a été réduit en 2000, puis élargi en 2010, devenant l’Établissement public d’aménagement de la Défense Seine Arche (EPADESA) afin de mettre en œuvre un projet cohérent de la Seine à la Seine, sur l’un des territoires majeurs du Grand Paris. Le périmètre d’action de cette entité créée en 2010 dépasse largement le boulevard circulaire de la Défense et s’étend désormais sur les communes de Puteaux, Courbevoie, Nanterre et La Garenne-Colombes. Depuis 2009, le quartier d’affaires est exploité par Defacto, qui entretient les espaces publics, et qui s’occupe de la promotion et de l’animation de la Défense (mission conduite jusqu’alors par l’EPAD).

La Défense est souvent présentée comme étant « aux portes de Paris », mais la Grande Arche est aussi proche des Yvelines que de la ville de Paris.

Source: Wikipédia.

Palais des rois de Majorque.

octobre 21st, 2010

Palais des rois de Majorque

Palais des rois de Majorque.

Histoire du palais

En 1276, le roi de Majorque Jaume II fait de Perpignan sa capitale. Sur une colline au sud de la ville, il commence à faire construire un palais entouré de jardins qui sera achevé en 1309.Il sera construit en 25 ans. Il se trouve au cœur de la citadelle de Perpignan. Longtemps appelé le château de Perpignan il ne trouvera son nom de Palais des rois de Majorque qu’au XIXe siècle.

Organisé autour de trois cours de 60 mètres de côté, c’est un palais-forteresse de style gothique. Il est composé en entrant de la tour des hommages , de la salle( banquets, réception, réunions..)les premiers appartements du Roi lors de la construction. En face l’entrée la première chapelle dite basse ou de la Reine et au-dessus de part et d’autre de la chapelle haute les appartements du Roi et de la Reine. Sur les côtés se trouve les communs,les écuries et hangars. Il abrite notamment deux chapelles superposées : une chapelle basse, dite chapelle de la Reine, et une chapelle haute, dite de Sainte-Croix, au très beau portail de marbre rose, qui présente des caractéristiques communes avec la Sainte Chapelle construite quelques décennies auparavant. Ce portail est du gothique visible par un sous bassement avec des angles droits et des sculptures bien détachés de la parois même si le haut de la porte est arrondi. A l’intérieur les fenêtres sont gothiques ainsi que la voute. La chapelle est accessible de part et d’autre par les appartements de la Reine (à droite) et du Roi ( à gauche). Dans l’alcôve qui cache la porte du Roi se trouve une frise verte qui reprend l’écriture arabe pour signifier Allah ” Il n’est de Dieu que Dieu “. C’est un mélange de culture arabo-hispanique avec une architecture en évolution du roman vers le gothique.

Les jardins du Palais

Ces jardins situés dans l’enceinte du palais sont un oasis de calme et de verdure surplombant la ville de Perpignan. Ils sont sur deux niveaux au-dessus des remparts et permettent une vue sur l’ensemble de la plaine du Roussillon vers l’Ouest, le Força Réal, le massif du Canigou, et la chaîne des Albères jusqu’à la mer Méditerranée. Au XIVe siècle, une ménagerie peuple le château et partage l’intimité de la famille royale. On y voit des loups, des ours, des lions et des lionnes, dans les fossés, il y a également des perroquets, des lévriers, une fauconnerie pour la chasse, et dans les bois proches hors les murs il y a des autruches, paons, lapins et porcs-épics pour la réserve de chasse du roi.

Source Wikipédia

Porte Châtel.

octobre 11th, 2010

Porte Châtel

Porte Châtel

la plus ancienne porte conservée de la Ville : la porte Châtel.

On retrouve sa trace à l’époque gallo-romaine. En ces temps reculés Verdun n’était qu’un camp fortifié en haut de la colline où se trouve actuellement la Cathédrale. Les celtes appelait cela un oppidum, et les romains, toujours plus malins que les autres, préféreront le terme de castrum. Profitons de ce petit saut dans le temps pour rappeler que ce sont les gaulois qui ont donné à notre charmante cité le nom de Verdun signifiant la forteresse (dunum) qui surveille le passage sur une rivière (vir).

Nous sommes au IIIe siècle, le castrum romain n’est pas bien grand (500 m sur 250 m) et on peut y pénétrer par deux portes : la porte Mazel à l’est (qui se situait vers “les petits degrés” actuels) et la porte Châtel à l’ouest, la seule que les années aient épargnée. Ce camps retranché est régulièrement la cible d’invasion, et l’année 451 verra même la destruction complète de la ville par le fléau de Dieu en personne, le cruel Attila, roi des Huns. L’Evêque de la place de Verdun comparera dans ses écrits Verdun à un “un champ labouré par les sangliers et les bêtes sauvages”.

La cité est aussitôt reconstruite (avec cette fois-ci l’église à l’intérieur des murs du castrum, à l’emplacement de l’actuelle cathédrale) et ses défenses sont renforcées afin de résister un peu mieux aux assauts barbares. Le moyen-âge voit également la création d’une troisième porte dite “du princier”. La porte Châtel tel que nous pouvons la voir date de cette époque (XIIe siècle) et certains l’appellent alors Porte Champenoise car c’est par elle que l’on accède… à la Champagne (c’est bien il y en a au moins un qui suit). Elle sera ensuite régulièrement retouchée avant d’être finalisée par Sébastien Le Prestre, marquis de Vauban au XVIIe siècle, et inscrite à l’inventaire des monuments historique en 1924.

Dans cette rue habitait la tutrice de mon ami André, et pendant les grandes vacances, lorsqu’il revenait de Lorient (Orphelins d’Auteuil), il venait me chercher ou j’allais le chercher là haut, car cette porte se trouve pas loin de la cathédrale qui domine la ville. Je montais souvent par la rue des Gros Degrés. Il n’y a pas de rue, proprement dit, mais que des marches très larges, avec des maisons de chaque côté. Cet escalier part de la Rue Mazel et nous mènent pas loin de la cathédrale. Je me demande encore où ils garent leurs voitures ou motos. C’était le chemin le plus court, autrement il fallait prendre l’ escalier du monument de la Victoire où on doit pas être loin des 70 marches, ou faire le tour par la rue St Pierre ou bien par la côte montant dans les fortifications et partant de la rue du Ru, où nous avions habité jusqu’à mes 3 ans.

La partie histoire vient du site: “Bienvenue en Meuse”.

Porte St Victor…

octobre 8th, 2010

Porte-St-Victor

La porte St Victor.

Cette porte est celle de mon quartier. Je l’ai toujours vu ainsi, et grande fut ma surprise de ne plus la voir il y a quelques années. J’ai vu sur le net, comment elle était dans le temps ancien. Mais la photo est vraiment exécrable. Elle était fermée par deux battants grilles à doubles rangées de barreaux d’acier. Les supports de ces battants étaient fixés aux bétons par de fortes attaches.

A droite, juste derrière le montant de béton se trouvait l’ancien octroi et sa bascule. Puis une rue “La rue du rempart” où un de mes condisciples d’internat habitait. Il fut directeur des usines Braquier (Dragées). Ensuite, un grossiste primeur, fournisseur de certaines casernes. Ma tante y travaillant, j’allais parfois la saluer et était toujours bien reçu par ce couple sans enfant, j’allais même parfois, le jeudi, faire la livraison à la citadelle, où j’avais le droit aux gâteaux sucrés du cuistot sénégalais ……avec son sourire éclatant.

Ensuite, l’église St Victor. Eglise gothique du XIVème siècle. Le portail et le clocher ont été érigés en 1840. Son autel baroque, abrite une vierge appelée “Notre Dame Des Clés”. on lui attribue la sauvegarde de la ville lors de l’attaque de la cité par les huguenots le 3 septembre 1562. (Longtemps, j’ai cru que c’était à la guerre 14-18) C’est dans cette église que, avec mon ami André, j’ai renouvelé ma communion au retour d’évacuation. J’y ai souvent servi la messe et ensuite fait parti de la chorale.

Puis une rue, où se trouvait la seule ferme encore en ville, où tous les soirs nous allions chercher notre pot de lait. Les vaches paissaient sur les glacis des fortifications. Ensuite, “chez Prosper” le café du coin, où les gars jouaient à la coinche avec leur chopine comme enjeu, c’est d’ailleurs là, que mon oncle Mario m’a appris la manille, il venait me chercher pour faire le 4ème, parfois. Pas de chopine pour moi, une grenadine. Ensuite, la salle paroissiale, puis le Carmel où j’allais parfois servir la messe. La tourière nous donnait toujours un petit sac, contenant les chutes de pâte qui servait pour fabriquer les hosties. Bondiou, j’aimais pas du tout..

En bas, la rue se séparait en deux. Il y avait entre elles un ilot d’immeubles qui s’enfonçait comme un coin dans la rue St Victor.

Demain, je vous parlerai du côté gauche de cette rue St Victor.

Place et porte St Paul (Actuelles)

octobre 7th, 2010

Porte St Paul

Place et porte St Paul actuelles.

Comme vous pouvez le voir, la porte a gardé son aspect originel. Les remparts et glacis ont été supprimés et le fossé comblé. J’avoue que cette place est plus belle que de mon temps. Derrière la porte, se trouve le centre ville, avec la rue Mazel, une des rues principales de Verdun (par ses magasins) et dans le temps très fréquentée par les étudiants qui en arpentaient les trottoirs après les cours.

La sous-préfecture se trouve sur la droite de la photo, légèrement en retrait. Et dans l’autre sens, l’avenue Garibaldi qui mène à la gare, qui se trouve un peu hors de la ville, mais en plein mitant de l’agglomération, avec Belleville, Thierville, Jardin- Fontaine, Glorieux etc….

Demain, les “vestiges”, qui n’existent plus, de celle de mon quartier. St Victor.

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