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De l’aurore au crépuscule voir plus … » Eglises & monuments

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Abbaye de Bernay.

mai 14th, 2010

Abbaye de Bernay

Eglise abbatiale Notre-Dame

L’abbaye à laquelle appartenait l’église a été créée dans la première décennie du XIe s.par Judith de Bretagne qui lui avait consacré une partie du douaire constitué par son époux, Richard II, duc de Normandie, et formé de domaines situés en Lieuvin, mais aussi en Cinglais et dans le nord du Cotentin.

Richard II confia l’achèvement de l’église à l’abbé italien Guillaume de Volpiano († 1028), réformateur du monastère de Fécamp où il avait été appelé en 1001. Après une période de ralentissement des travaux, il semble que cet achèvement sera en fait l’œuvre du premier l’abbé de l’abbaye devenue autonome, Vital de Creully (nommé vers 1060, † 1082), à qui cette réalisation vaudra d’ailleurs le privilège considérable de devenir abbé de Westminster en 1076, en considération du fait qu’il “avait élevé considérablement l’abbaye de Bernay à partir de peu de chose “.

La chronologie du déroulement des travaux et des différentes parties est un problème très complexe et controversé, mais l’ensemble date majoritairement des trois premiers quarts du XIe s.

Malgré une histoire très mouvementée et des mutilations irréversibles (notamment la façade et l’abside), cette église longtemps méconnue a conservé une grande part de son intérêt exceptionnel dont l’essentiel réside dans ses caractères novateurs qui seront appelés à devenir des caractéristiques de l’architecture romane anglo-normande : un chevet à plan échelonné, de type bénédictin (au lieu du déambulatoire ou du simple chevet plat), unique vers 1020 en Normandie (avec Lonlay-L’Abbaye), et qui trahit sans doute une influence de Guillaume de Volpiano.

Ce modèle sera repris plus tard par les abbayes caennaises ; des piles composées, apparues à la même époque, vers 1030, à Auxerre, Nevers, Saint-Benoît-sur-Loire ; un passage dans l’épaisseur du mur, au niveau supérieur du mur oriental du transept, influence venue de Sainte-Bénigne de Dijon.

Le décor est encore très abondant, varié et de qualité. Trois ateliers de sculpteurs ont pu être individualisés : l’un puisant ses sources dans l’art de la vallée du Rhône et de Bourgogne (chapiteaux à palmettes et entrelacs ornant les baies du deuxième niveau du chœur et du transept ; bases à entrelacs), un second d’inspiration ottonienne (décors végétaux et animaux raffinés sur des corbeilles tronconiques à tablettes) et un troisième, dans la nef (corbeilles dérivées du corinthien).

Source: Pascal Vipard

Prieuré de Berzé-la-Ville. XIIème siècle.

mai 10th, 2010

Prieuré de Berzé-la-Ville

Prieuré de Berzé-la-ville.

Historique

C’est en 1100 que Hugues de Semur, abbé de Cluny de 1049 à 1109, obtint l’obédience de Berzé-la-Ville. Durant les dernières années de sa vie, il aimait venir s’y reposer, méditer “sur les choses dernières”. La remise en état de cet édifice, endommagé par un incendie qui faillit coûter la vie à saint Hugues, et la riche décoration que cet abbé souhaitait lui donner furent terminées sous l’abbatiat de Pons de Melgueil (1109-1122). Vendue à la Révolution comme bien d’Eglise, la chapelle devint une exploitation agricole privée.

C’est en 1887 que Philibert Jolivet, curé de la paroisse de Berzé-la-Ville, décela des traces de peintures sous l’épais badigeon des murs. L’effacement en fit apparaître des fresques magnifiquement conservées et d’une émouvante beauté.

Dès 1893, la chapelle fut classée monument historique. Peu après la seconde guerre mondiale, Miss Evans, archéologue britannique, acquiert cet édifice pour en faire don à l’Académie de Mâcon, en 1947.

Patrimoine

La chapelle est célèbre par ses peintures, considérées comme le plus beau témoignage de l’art roman clunisien, et qui sont vraisemblablement l’œuvre d’artistes rassemblés par saint Hugues lors de ses voyages au Mont-Cassin. Le rapprochement avec l’art byzantin de la Cappadoce s’impose, comme aussi avec les peintures des sanctuaires romains de la même époque. Elles permettent d’imaginer le décor, disparu, de l’église abbatiale de Cluny III.

L’académie de Mâcon, propriétaire et gestionnaire de la chapelle, fait procéder et participe aux nécessaires restaurations, sous le contrôle des Monuments historiques.

Abbatiale d’Aubazine (Corrèze)

mai 9th, 2010

Abbatiale d'Aubazine

Abbatiale d’Aubazine. (Corrèze)

Historique

L’histoire des débuts de l’abbaye est connue grâce à deux textes du XIIe siècle :
- La Vita sancti Stephani Obasiniensis, élaborée par un moine de l’abbaye entre la mort d’Étienne de Vielzot en 1159 jusqu’en 1190,
- Le Cartulaire de l’abbaye cistercienne d’Obazine donnant l’évolution du patrimoine de l’abbaye entre 1130-1140 jusque vers 1200.

Deux prêtres, Étienne de Vielzot, saint Étienne d’Obazine, et Pierre, viennent de la haute Corrèze pour installer un ermitage près du village de Vergonzac. De nombres disciples, hommes et femmes, deviennent des disciples. L’évêque de Limoges, Eustorge, reconnaît la communauté en 1127. Ils construisirent un monastère sur des terres octroyées par le vicomte Archambault.

La communauté continuant à croître, le problème de son organisation va se poser. La règle la plus proche des objectifs initiaux aurait été celle des Chartreux. Étienne rencontre en 1135 l’abbé Guigues de la Grande-Chartreuse, mais les effectifs de la communauté sont trop importants pour lui appliquer cette règle. Guigues va lui conseiller de se rapprocher de l’Ordre cistercien.

Il va en fait fonder deux abbayes, une abbaye d’hommes dont les bâtiments sont situés sur le versant sud de la colline, et une abbaye de femmes, au fond du vallon de Coyroux. Le monastère de femmes est entièrement soumis à celui des hommes.

En 1142, Étienne reçoit l’habit religieux cistercien devant Gérald, évêque de Limoges. Il fit venir des moines cisterciens de l’abbaye de Dalon pour qu’ils enseignent leur mode de vie.

Il rattacha l’abbaye à l’ordre de Cîteaux en 1147, après avoir soutenu la création d’un monastère de femmes au Coyroux. Étienne a donné l’assurance au Chapitre Général de Cîteaux de soumission du monastère de religieuses et la visite des abbés de Cîteaux, de La Cour-Dieu et de Bellaigue. Le nombre de moines ne cessant de croître, l’abbaye fit plusieurs fondations.

La première pierre de l’église a été bénie “le vendredi d’avant les Rameaux 1156″ à proximité de l’ancien monastère. Une inscription dans une chapelle donnait une date de consécration de l’autel en 1176. Une autre, refaite au XIXe siècle, précisait que la dédicace de l’autel avait été fait par Guarin de Gallardon, archevêque de Bourges, Gérald, évêque de Limoges.

Parmi les plus célèbres abbés d’Obazine, on peut citer les premiers qui ont favorisé l’essor de l’abbaye et sa notoriété : Étienne de Vielzot fondateur d’Obazine (fin XIe-1159), Géraud Ier (fait rédiger la vie d’Étienne, mort en 1164), Robert (très actif pour développer Obazine, il fit continuer la vie du fondateur et a, semble-t-il, renoncé à la charge d’abbé vers 1188), Géraud II de Gourdon (mentionné par l’auteur de la vie de saint Étienne, encore en fonction en 1204).

Pour assurer le quotidien de l’abbaye, les cisterciens d’Obazine fondèrent des granges en Limousin et en Quercy. Ces domaines agricoles étaient plus ou moins spécialisés selon leur site d’implantation. Autour de la cité de pèlerinage de Rocamadour, leurs granges fournissaient la ville sainte, ou expédiaient leurs productions vers leur cellier de Martel, qui les vendait là ou qui les faisait acheminer vers Obazine. Ce fut une véritable entreprise d’encerclement opérée par Obazine avec des implantations aux Alix, à Calès, à Bonnecoste, à Couzou, à Carlucet, près de Séniergues, puis à La Pannonie.

Parmi les plus célèbres abbés commendataires d’Obazine, on peut citer François d’Escobleau, archevêque de Bordeaux (décédé en 1628), et Charles Antoine de La Roche-Aymon, cardinal-archevêque de Reims (1697-1777) à partir de 1729.

En 1731, pour réduire les frais d’entretien, l’abbé commendataire Guillaume Mathurin de Sers fait démolir trois travées de la nef, ce qui la réduit de moitié.
À la Révolution, le monastère fut confisqué. Le nom d’Obazine fut francisé en Aubasine vers la fin du siècle… ce qui explique le soin de la célèbre historienne de l’abbaye, Mme Barrière, d’utiliser la première orthographe.
À partir de 1852, le bâtiment est restauré par Paul Abadie.

Aujourd’hui, le lieu accueille la communauté catholique du Verbe de Vie, issue du Renouveau charismatique.

Cathédrale Notre-Dame du Puy-en-Velay.

mai 4th, 2010

Cathédrale du Puy-en-Velay

Cathédrale Notre-Dame du Puy-en Velay

Lieu : Puy-en-Velay, Auvergne

Date/période de construction : Trois périodes de construction : préromane (2e moitié du Xe siècle), romane (XIe et XIIe siècles) et néo-médiévale (XIXe siècle).

La cathédrale Notre-Dame du Puy-en-Velay est le point de départ d’un des quatre chemins de pèlerinage menant à Saint-Jacques-de-Compostelle, la via Podiensis (ou route du Puy). Implantée sur le flanc du mont Corneille, la cathédrale est un monument fascinant sur un site exceptionnel, où les pèlerins venaient nombreux pour vénérer la Vierge-reliquaire. Le Puy-en-Velay était réputé en Occident entre les Xe et XIIe siècle pour ses audaces architecturales : la construction de sa cathédrale se plaçait dans un courant de renouveau dont était saisi l’Occident et la France en particulier.

L’originalité de l’architecture de la cathédrale du Puy a soulevé de nombreuses questions chez les historiens d’art de la première moitié du XXe siècle, notamment autour de la question fort débattue des influences islamiques. Emile Mâle, en 1911, puis en 1923, disait être convaincu de l’influence exercée par l’art musulman d’Espagne sur les monuments du Velay : « C’est au cœur des montagnes du Velay, au Puy, que se trouvent les monuments qui témoignent le plus clairement en France de l’influence musulmane. L’étrange façade polychrome de la cathédrale éveille, avant toute réflexion, une confuse impression d’Orient. Dans le merveilleux cloître […] les arcades aux claveaux tour à tour noirs et blancs font penser aux arcs blancs et rouges de la mosquée de Cordoue ». Il en déduit que la ville étant un point de départ de l’une des quatre grandes routes de pèlerinage de Compostelle, il est probable que des Arabes soient venus au Puy et que des chrétiens soient allés à Cordoue.

Quelques années plus tard, Ahmad Fikry, élève d’Henri Focillon, reprend dans une thèse de doctorat l’influence des formes islamiques vers l’art roman français et vers le Puy-en-Velay. Il met notamment en parallèle les coupoles du Puy avec celles de la mosquée de Kairouan. Louis Bréhier, quant à lui, constate des similitudes entre les coupoles de plan octogonal sur trompes d’angle de la nef et l’architecture arabe d’Espagne. Selon lui, l’architecte s’il n’était pas musulman était sans doute un chrétien mozarabe.

Ainsi, selon ces auteurs, la cathédrale du Puy serait un édifice ayant subi une importante influence arabe et cela grâce à la présence caractéristique des coupoles, de la polychromie des appareils et des arcs polylobés. C’est en 1975 que Marcel Durliat dénonce cette supposée origine islamique de l’architecture en démontrant que les coupoles du Puy s’apparentent à d’autres exemples visibles à Tournus ou à Saint-Martin-d’Ainay à Lyon. De même, le décor polychrome – qui se compose de claveaux alternativement noirs et blancs et d’arcades soulignées d’une bande de losanges rouges sur fond blanc – serait plus probablement un témoignage de survivances de pratiques carolingiennes dans l’art roman régional qu’un héritage musulman.

Aujourd’hui, cette vision unidirectionnelle des influences est largement nuancée et met en valeur les apports du Midi, de l’Auvergne même et de l’Italie du nord. Comme le dit Xavier Barral i Altet, « ici, comme dans bien d’autres lieux d’Occident, à l’époque romane, le rêve italien l’a emporté dans les projets et les ambitions bien plus que toute velléité de se montrer à la hauteur de l’Islam. Le miroir et les modèles étaient à Rome, non à Cordoue ».

Eglise de Talmont.(17)

mai 3rd, 2010

Eglise de Talmont

Talmont-sur-Gironde, l’église Sainte-Radegonde

Venus de toute l’Europe, bon nombre de pèlerins rejoignaient Saint-Jacques-de-Compostelle en traversant l’Estuaire de la Gironde. L’église Sainte-Radegonde est édifiée en 1094 aux portes nord de l’Estuaire. Elle accueille bientôt les pèlerins passés par Paris, Chartres ou Orléans, Tours et Poitiers. Ces voyageurs ont pour intention, soit de traverser l’Estuaire, soit de prendre la mer sur le Golf de Gascogne.

Ils empruntent, jusqu’à Talmont-sur-Gironde, le chemin qui traverse Aulnay-de-Saintonge, Saint-Jean-d’Angély et Saintes. Ceux qui contourneront l’Estuaire gagneront, par Pons, en Pays de la Haute-Saintonge, les villes de Blaye et Bordeaux. Le Pays de Royan vous invite à découvrir la magie de ce site.

A 16 km de Royan, l’église Sainte-Radegonde érige dans la lumière saintongeaise la masse d’un édifice d’une grande pureté. Un clocher carré domine le volume ramassé du monument. Sa nef, raccourcie au XVème siècle, lui confère son imposante silhouette. Les fortifications dont l’église est protégée à la fin du Moyen Age ajoutent encore à la puissance de l’édifice. Le transept est cantonné d’absidioles ouvertes sur les arcatures d’un chevet en hémicycle. Les voussures du portail sont ornées d’anges en adoration devant l’Agneau pascal. Des acrobates, les figures dont les chapiteaux sont ornés, et des représentations du Bestiaire nous plongent, grâce à d’importants travaux de restauration, dans l’univers tangible d’un espace roman.

Aux portes continentales de l’église, la Cité médiévale de Talmont-sur-Gironde découpe, sur la petite presqu’île d’un pic rocheux, le profil de ses remparts.
La Cité est bâtie en 1284, selon les plans des anciennes bastides, sur l’ordre d’Edouard 1er d’Angleterre. Celui-ci règne alors sur l’Aquitaine et sur les rives de la Gironde. La position privilégiée du site fait de Talmont-sur-Gironde la première vigie de l’Estuaire. La ville suscitera toujours plus d’intérêt. Son bourg et les alentours de la Cité s’enrichissent. Au XVIème siècle et au cours des guerres qui divisent la France et l’Angleterre, Talmont-sur-Gironde devient un enjeu stratégique.

EGLISE DE TALMONT (17)

Historique

L’église Sainte-Radegonde est édifiée à partir du XIe siècle à l’initiative des bénédictins de l’abbaye de Saint-Jean-d’Angély, lesquels auraient fait du sanctuaire une étape sur l’un des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Ainsi, après avoir suivi la Via Turonensis jusqu’à Saintes, certains jacquets auraient-ils choisis de se rendre à Talmont d’où ils auraient embarqué pour la basilique de Soulac, sur l’autre rive de l’estuaire de la Gironde, poursuivant leur périple par la voie de Soulac.

Bien qu’une plaque commémorant le pèlerinage ait été apposée à proximité de l’église par la « Société des amis de Saint-Jacques », l’importance - sinon la réalité - de celui-ci se heurte à l’absence de preuves tangibles antérieures au milieu du XXe siècle .
La transformation du village en bastide par le roi d’Angleterre Édouard Ier, duc d’Aquitaine, implique la fortification d’une partie de l’église. Un chemin de ronde est édifié au-dessus de l’abside. Cependant, ce ne sont pas les guerres qui provoquent la destruction d’une partie de l’église, mais une violente tempête qui cause l’effondrement d’une partie de la falaise servant d’assise à l’édifice. Les deux premières travées de la nef et une partie de la crypte sont emportés par les flots. Des travaux de consolidation sont effectués par la suite, tandis qu’une nouvelle façade gothique est édifiée.

L’église est classée monument historique le 30 août 1890.

Abbaye de Cuxa, au pied du Canigou.

avril 28th, 2010

Abbaye de St Michel de Cuxa

Abbaye de St Michel de Cuxa ou Cuixà.

Fondée au lendemain de la reconquête carolingienne, après le départ des Arabes, Saint Michel de Cuixà appartient à ce premier “réseau” d’abbayes protégées par le pouvoir pour favoriser le renouveau du pays.

En 878, après la destruction par une inondation du monastère de Saint André d’Eixalada dans les gorges de la Têt, les bénédictins sous la conduite de Protais se réfugièrent à Cuixà près d’une église dédiée à Saint Germain et s’y installèrent le 19 juin 879…L’abbaye se développa rapidement grâce à la protection des comtes de Cerdagne-Conflent. 3 églises furent construites successivement.
La troisième qui est l’église actuelle fut consacrée à ST. Michel en 974 sous l’abbé Garin…Garin donna à l’abbaye un rayonnement exceptionnel. Il accueillit Pierre Orseolo, doge de Venise qui mourut à Cuixà en 988 et fut reconnu saint, saint Romuald, fondateur de l’ordre des Camaldules et Gerbert d’Aurillac le futur pape Sylvestre II…En 1008 Oliba devint abbé à la fois de Cuixà et de Ripoll.Il fut évêque de Vic et fonda Montserrat.

En 1026 il proclama à Toulouse la “Trêve de Dieu” contre les violences féodales. L’abbaye devint un haut-lieu de pèlerinage. On lui doit la crypte avec au dessus un atrium et la chapelle de la Trinité; Dans l’église il bâtit le déambulatoire, il orna les murs de fresques et le choeur d’un ciborium de marbre. Sur les bras du transept il éleva les deux clochers. Seule subsiste la tour sud… Durant la 1ere moitié du XIIe, sous l’abbé Grégoire, on construisit le cloître et la tribune en marbre rose. C’est la première manifestation des ateliers roussillonnais de sculpture monumentale romane. Cette école artistique se développa tout au long du XIIeme siecle.

Plus tard, Cuixà connut les vicissitudes du Roussillon, demeura un grand monastère seigneurial et une institution puissante et prestigieuse localement.
A la Révolution les moines furent expulsés et les bâtiments saccagés. Presque la moitié du cloître se trouve aujourd’hui au musée “The Cloisters” de New York. En 1919, l’abbaye fut rachetée et cédée aux cisterciens de Fontfroide. Depuis 1965 des moines bénédictins venus de Montserrat y poursuivent la vie monastique. Cuixà reste un lieu d’accueil et rencontre, de prière et de paix.

Source : Site de l’Abbaye .

Eglise Saint- Saturnin (63)

avril 27th, 2010

Eglise de Saint-Saturnin

Église de Saint-Saturnin (Puy-de-Dôme)

Un ensemble architectural aussi remarquable que simple
Aller à la découverte de l’église de Saint-Saturnin, c’est aussi faire la connaissance avec le merveilleux village où elle se trouve. L’ensemble crée une unité architecturale qui n’a pas beaucoup varié depuis le Moyen Âge.

L’église de Saint-Saturnin présente un caractère assez sobre quant à l’ornementation du bâtiment. Et puisque l’architecture sera toujours le livre ouvert témoin du temps, on apprend ici en regroupant les informations que l’édifice est vraisemblablement le dernier des édifices majeurs de l’Auvergne romane. L’appartenance au style de basse Auvergne demeure, mais il reste vrai que l’on assiste ici à une évolution liée d’une part à un souci d’économie (il fallait beaucoup de moyens pour construire), d’autre part à l’abandon de formes mises en place un siècle plus tôt. L’absence de narthex et de chapelles rayonnantes en témoigne et contribue à la singularité de l’église de Saint-Saturnin.

Autre originalité, le clocher. Que les amateurs d’architecture en profitent bien, ils ont devant les yeux le clocher d’origine, fait très rare (les aléas de la Révolution en ont voulu ainsi). Sa forme à huit côtés et ses deux étages de baies jumelées sous une flèche qui élance l’ensemble est d’une sobriété exemplaire et d’une simplicité particulièrement élégante.

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