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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2005» décembre

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Tatou patagon

décembre 14th, 2005


Tatou patagon, originally uploaded by patriarch38.

Le Tatou patagon ou El-Pitchi, est le tatou le plus austral.

Parmi l’étrange petit monde des tatous, particulier au Nouveau-Monde, le tatou patagon, seul représentant du genre Zaedyus, est aussi le plus austral. C’est un animal caractéristique de la vaste pampa d’Argentine ; son aire de répartition s’étend du Paraguay méridional à la limite australe de cet océan de graminées, dans l’extrême sud de Patagonie.

La présence du tatou patagon au Chili a cependant alimenté maintes controverses. Certains zoologues pensaient que l’espèce avait été introduite dans ce pays par l’homme ; d’autres spécialistes, auxquels se rallient les zoogéographes modernes, croient, au contraire que le tatou patagon est bel et bien indigène dans le Chili méridional.

Sa carapace est brun foncé avec des bandes jaunâtres. Le ventre est couvert de longues soies raides. Il s’abrite dans des trous peu profonds, généralement dans le sable, où il se cramponne en plantant les parois, à bords dentelés, de sa carapace. Il aime les terrains sablonneux dont la surface s’échauffe rapidement au soleil et qui, parfaitement bien drainés, ne retiennent jamais l’eau des précipitation.

Le régime alimentaire du tatou patagon est plus ou moins omnivore, mais il mange surtout des insectes, des mollusques et toutes sortes de petites proies animales. Selon quelques zoologues américains, ce mammifère tomberait en léthargie hivernale dans l’extrême sud de son aire, là où les conditions climatiques rigoureuses entraveraient par trop son activité et la recherche de l’indispensable nourriture. Un peu partout, on le chasse, pour sa chair savoureuse, mais aussi pour sa carapace. Elle sert à confectionner des paniers, et aussi des caisses de résonances pour certains instruments de musique.

Longueur adulte : 40cm, Longueur de la queue : 15cm. Ses mœurs et sa reproduction sont très peu connues. Même si certains en apprivoisent, du moment qu’ils peuvent courir librement.

Classe : Mammifères ; Ordre : Edentés ; Famille : Dasypodidés ; Espèce : Zaedyus pichiy.

Coua

décembre 13th, 2005


Coua, originally uploaded by patriarch38.

Le Coua ou Coucal à sourcils blancs. C’est le coucou de Madagascar.

Le coua, dont on connaît plusieurs espèces, est un proche parent du coucou de nos forêts. On trouve des couas, en Afrique et plus particulièrement à Madagascar. Quelques espèces ne construisent pas de nid, mais pondent leurs œufs dans celui d’autres oiseaux, leurs confiant par la même occasion, nos seulement l’incubation,mais aussi l’éducation, se comportant ainsi en véritables coucous. Les autres Couas, vivent plus conventionnellement et daignent bâtir leur propre demeure, dans laquelle, ils élèvent eux-mêmes leur progéniture.

Comme les véritables coucous, les couas sont farouches et discrets, aussi leur présence passe t-elle le plus souvent inaperçue. Autrefois, une grande espèce terrestre, le Coua de Delalande, vivait dans l’est de Madagascar. C’est oiseau s’est éteint au début du XX ème siècle et on n’en connaît plus qu’une dizaine de dépouilles, conservées précieusement dans plusieurs musées. Le coua Delalande a disparu par suite de la chasse excessive, mais aussi à la destruction de ses forêts natales. Il existe aussi quelques espèces de couas de Malaisie et dans d’autres régions d’Asie tropicale, ainsi que dans certaines îles de l’Océan Pacifique. L’espèce, ci-dessus, vit dans les savanes boisées d’Afrique Orientale.

Les couas nicheurs, construisent leur nid très près du sol, mais d’une manière si bien cachée, qu’il est très difficile de les repérer. L’une des particularités de ces couas est la coloration de la cavité buccale des petits. Les couas fraîchement éclos ont l’intérieur du bec et la gorge, ornés de taches de couleurs vives très particulières. Les ornithologues pensent qu’il s’agit d’un signe d’un signe de reconnaissance.

Nombre d’œufs : 3 à 5 ; Incubation : 15 à 17 jours ; Longueur adulte : 32 à 36 cm.
Classe : oiseaux ; Ordre : Cuculiformes ; Famille : Cuculidés ; Centropus superciliosus.

Epinards

décembre 12th, 2005


Epinards, originally uploaded by patriarch38.

Leur aptitude à transformer le rayonnement du soleil en énergie « propre » pourrait servir à fabriquer des panneaux solaires plus performants. Cette étonnante découverte a été effectuée par une équipe de chercheurs du Synchrotron européen.

En soupe, en salade, en gratin, dans notre assiette, comme dans celle de Popeye, l’épinard a toujours eu des vertus pour notre santé. A Grenoble, une équipe de chercheurs allemands de l’Université libre de Berlin a mis en évidence certains de ses étonnants pouvoirs de photosynthèse. Avec à terme, l’espoir d’améliorer considérablement les performances des panneaux solaires et autres cellules photovoltaïques, et d’assurer ainsi à notre planète de prometteuses alternatives énergétiques !

Michael Haumann et Holger Dau ont utilisé les rayons X émis par le synchrotron européen du polygone scientifique de Grenoble, pour mettre en évidence un phénomène naturel ; les plantes absorbent près de 100% de la lumière qu’elles reçoivent du soleil avant de la transformer en énergie. Explication : la chlorophylle intègre le rayonnement solaire et tire une énergie conséquente.

« Ce processus de photosynthèse, explique Pieter Galzel, responsable de la ligne de lumière du Synchrotron, comporte plusieurs étapes dans le processus de catalyse de l’eau en oxygène qui se produit durant la photosynthèse. Nous avons mis en évidence une cinquième étape, particulièrement importante. Grâce à la lumière du synchrotron, nous avons pu étudier une protéine extrêmement diluée dans un échantillon d’épinard. La fluorescence de l’échantillon émise après excitation par les rayons X, a été mesurée précisément »

Reste donc la question de savoir si l’on pourra transposer cette découverte à la fabrication de panneaux solaires plus efficaces. Pour Michael Haumann, c’est plus que probable……..

« Article du Dauphiné-Libéré du 12 décembre 2005

_Wapiti_

décembre 12th, 2005


_Wapiti_, originally uploaded by patriarch38.

Il est le seigneur des forêts canadiennes.

Le Watipi est un cerf américain de très grande taille, apparenté à notre cerf élaphe d’Europe. Certains zoologues le considèrent comme une sous-espèce du cerf élaphe, d’autres, au contraire, qu’il forme bel et bien une espèce distincte. Son nom de Watipi, qui signifie cerf blanc nous vient de la langue des indiens Shawnee.

Autrefois, avant que les colons blancs ne commencent leurs massacres, ce cerf était très abondant dans toute l’Amérique du Nord, du Canada à la frontière mexicaine. Tandis qu’il peuplait primitivement toutes les forêts et que son effectif s’élevait à quelque dix millions de têtes, le Watipi s’est raréfié et ne subsiste plus qu’en quelques endroits protégés. On le trouve encore dans les forêts des Montagnes Rocheuses, dans les immenses réserves des Etats-Unis. Et bien sûr dans celles du Canada méridional. Les chasseurs apprécient beaucoup le Watipi, qui est l’une des principales espèces de gros gibier de l’Amérique du Nord. Au Canada, les chasseurs ayant un permis tuent environ 4 000 watipis chaque année. Il est indispensable de contrôler la population du Watipi, car il aurait tendance à proliférer et à endommager sérieusement le végétation de son habitat, s’il vient à y vivre en surnombre.

Dans les parc où il est protégé, il peu devenir si peu sauvage, qu’ils vaquent à leurs petites affaires sans s’occuper des gens qui s’approchent d’eux, dans les parcs nationaux de Banff et Jasper, par exemple. De tous les cerfs du Canada, seul l’Orignal est plus gros que lui. Un Wapiti mâle adulte mesure environ 1 mètre 50 à l’épaule et pèse de 300 à 350 Kg, quoique certains gros mâle, puissent atteindre près de 500 Kg à la fin de l’été. Sa robe est brun rougeâtre en été et brun foncé en hiver. Sa croupe qui de loin semble blanche, est en fait de couleur ivoire à orange. La tête et le cou foncés font contraste avec la croupe. Il a sur le cou une crinière de longs poils noirâtres.

En automne, lorsque de débute le rut, les mâles emplissent les nuits de leurs brames puissants, qu’on pourrait confondre avec le rugissement du lion. Chaque cerf réunit plusieurs biches, qu’il a conquis à la force de ses muscles et cornes, avec lesquelles il s’accouple. Il défend son harem des autres mâles. Ces combats établissent la hiérarchie, car seuls les mâles dominants et vainqueurs peuvent s’approprier des biches.

La femelle a 1 petit par an, rarement 2. Gestation : 248 à 262 jours ; Poids de naissance : 8 à 12 Kg ; Adulte : de 280 à 450 Kg ; Longévité : 22 ans (plus courte chez les mâles). Si sa hauteur est de 1,50 à l’épaule, sa longueur va de 2 mètres 70 à 3 mètres.

Classe : Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : Cervidés ; Espèce : Cervus canadensis.

Oiseau sucrier

décembre 11th, 2005


Oiseau sucrier, originally uploaded by patriarch38.

L’oiseau-sucrier constitue une curiosité du monde emplumé par le fait qu’il est absolument lié à la présence d’arbustes du genre « protea », qui croissent sur les pentes montagneuses de l’Afrique du Sud. Il en existe deux espèces, l’oiseau-sucrier du Cap, illustré ici, et celui du Natal.

L-oiseau-sucrier visite les fleurs des protéas pour se nourrir de leur abondant nectar. Son long bec est spécialement adapté à la structure de ces fleurs, aussi l’oiseau éprouve t-il beaucoup de peine à butiner sur d’autres essences, il y est pourtant contraint parfois, lorsque les fleurs de protéas viennent temporairement à manquer, le cas étant d’ailleurs extrêmement rare.

Le mâle est remarquable par sa très longue queue, dont les plumes flottent lorsqu’il vole. Cette particularité est bien mise en évidence lors des vols nuptiaux, mais constitue également un signal d’avertissement territorial ; l’oiseau en use pour intimider un rival et l’inciter à ne pas pénétrer dans son domaine. L’oiseau-sucrier possède une langue tubulée qui lui permet d’aspirer le nectar des fleurs, sa nourriture de bas ; cela n’empêche pas l’oiseau d’avaler une quantité de petits insectes au corps mou, qui lui procure les indispensables protéines.

L’oiseau-sucrier ne niche que sur ses arbustes et buissons de protéas nourriciers. Son nid, fait d’un assemblage de ramilles, forme une coupe délicatement tapissée à l’intérieur. La nutrition des oisillons est d’autant plus aisée que les parents ont le « garde-manger » à portée de bec.

Nombre d’œufs : 2 ; incubation : 17 jours ; 2 couvées annuelles. Les jeunes volent à l’âge de 20 jours ; Longueur totale adulte : 40 à 45 cm ; La queue peut atteindre 30 cm de long.
Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Méliphagidés ; Espèces : Promerops cafer (Oiseau-sucrier du Cap)

Binturong

décembre 10th, 2005


Binturong, originally uploaded by patriarch38.

Un grand viverridé mal peigné.

Le binturong représente le plus bel exemple d’animal hirsute avec une grande « moustache ». On l’appelle parfois « chat-ours » ; son nom de binturong nous vient du malais. On a beaucoup parlé de la facilité avec laquelle le binturong se laisse apprivoiser et il semble que cette faculté soit à la base de la prolifération de l’espèce en captivité. Il devient très affectueux envers ses maîtres, aussi l’élève t’on souvent pour cette aptitude plus que pour sa valeur spectaculaire, car ce n’est pas un lauréat de prix de beauté. Il y a lieu toutefois de se méfier de son humeur versatile, car lorsqu’il est apeuré ou en colère, il peut se muer en véritable furie. Ses morsures sont profondes et douloureuses.

C’est un habitant solitaire des grandes forêts d’Asie. (Birmanie ; Viêt-Nam ; Thaïlande ; Indochine ; et Philippines) Arboricole, il vit aux sommets des arbres dans les quels il se déplace avec grande aisance. Il est d’ailleurs le seul carnivore à posséder une queue préhensile qu’il enroule autour des branches et des troncs, pour se déplacer. Nocturne et discret, il est difficile à observer. Malgré que le binturong appartienne à l’ordre des carnivores (classement qui se base sur la dentition), il mange principalement des fruits (surtout des bananes) et des plantes. Parfois il chasse des oiseaux ou des petits rongeurs mais cela ne constitue qu’une part mineure de son alimentation.

La femelle met bas 2 à 3 petits dans une cavité d’arbre. La gestation est de 3 mois environ. Ils naissent aveugles, et sont sevrés vers 2 mois et demi date où ils commencent à vagabonder. Il y a peu de chance de le rencontrer en forêt, au croisement de chemin, car il passe la journée, enroulé sur lui-même, confortablement installé dans une fourche d’arbre ou au fond d’un tronc creux. Essentiellement arboricole, au sol, il se déplace gauchement, en sautillant plutôt qu’en marchant.

Poids adulte : 9 à 14 Kg ; Longueur du corps : 70 à 95 cm ; Longueur de la queue : 60 à 89 cm,.

Classe : Mammifères ; Ordre : Carnivores ; Famille : Viveridés ; Espèce : Arctictis binturong.

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