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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2006» octobre

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Puffin Fouquet . Photo de.Eric W.Greisen

octobre 31st, 2006

niche en colonies très nombreuses.

Le fouquet, comme l’appellent les habitants des îles Mascareignes, et un oiseau de mer très largement répandu dans l’océan Indien et dans le Pacifique. Un tiers de sa population vie dans les îles de Nouvelle-Calédonie. Il est, comme tous les oiseaux membres de la même famille, un migrateur impénitent qui erre au large durant la plus grande partie de l’année. Tandis que quelques puffins nichent en solitaires sur des hautes montagnes d’îles océaniques, notre ami le fouquet est, lui, un sociable qui aime à se rassembler en colonies, parfois extrêmement importantes, dans ses îles d’élections immuables. Chaque fouquet retourne invariablement dans l’île où il a vu le jour, après avoir vagabonder durant son adolescence.

Le fouquet a un nid des plus curieux, il creuse le sol meuble et sec, dans lequel il excave un tunnel à 2 issues. Au centre, se trouve le nid proprement dit, qui ne comprend aucun aménagement. L’œuf unique, très gros, à coquille blanche, est pondu à même le sol. Couvé durant uns cinquantaine de jours, il est cependant abandonné assez longtemps, lorsque l’adulte part en quête de nourriture. Adulte, il fera dans les 38 à 40 cm.

Il est très pénible d’avancer dans un terrain servant de colonie aux fouquets, le naturaliste qui s’y aventure enfonce fréquemment jusqu’à mi-mollet, parfois même jusqu’au genou, pour se trouver soudain effrayé par l’envol de l’un de ces oiseaux foncés, s’élevant en protestant avec véhémence de dessous le pied. Les colonies de fouquets sont très bruyantes au début de la nuit, lorsque les oiseaux s’apprêtent à gagner les lieux de pêche au large. Une clameur extraordinaire faite de plaintes, de gémissements « inhumains », de cris, de lamentations s’élève de l’obscurité.

C’EST UN OISEAU TOTALEMENT PROTEGE.

Or !!!! En 2005, dans le second épisode de l’émission « Koh-Lanta »diffusée par TFI, des candidats ont tué des puffins-fouquet du Pacifique sur l’île des Pins au sud de la Nouvelle-Calédonie. Ils les ont capturés vivants, tués et mangés, en pleine période de nidification. Selon certaines informations, des puffins auraient été consommés pendant les 40 jours du tournage. Selon TFI, cette espèce ne serait pas protégée, ce qui est faux.

La LPO a engagé une action en justice contre TFI et les producteur de l’émission ( la société « Adventure line production ». Voir : « Koh-Lant, ou le massacre d’espèces protégée, pour l’audimat »

J’ai préféré mettre cette photo d’EricW. Greisen,que celle de ma fiche,car je la trouve très belle.

Classe:Oiseaux; Ordre: Procellariiformes; Famille: Procellariidés; Espèce: Puffinus pacificus.

Elan

octobre 30th, 2006


Elan, originally uploaded by patriarch38.

C’est le plus grand de tous les cervidés.

L’élan est le géant de la famille des cerfs, il peut atteindre 2 mètres 35 au garrot avec un poids de 330 à 635 kg pour les mâles et 410 kg pour les femelles. Sa distribution géographique très étendue englobe les régions septentrionales de l’Ancien et du Nouveau-Monde. En Alaska et au Canada, on le connaît sous le nom : d’Orignal.

Ce n’est qu’au plus fort de l’hiver qu’on peut observer des élans réunis en groupes, qui se prêtent assistance pour dégager la neige et trouver ainsi de l’herbe. Ses bois peuvent atteindre 1 mètre 80 et peser 20 kg. Ils sont aplatis et palmés, la femelle en est dépourvue. Il est caractérisé par son gros museau recourbé, le « fanon ou pampille », et une bosse au niveau des épaules.

C’est un animal forestier, qui aime les régions assez humides, parsemées de tourbières et d’étangs. Il semble avoir besoin de l’eau pour se baigner. Excellent nageur, il n’hésite pas à franchir des rivières et même des bras de mer à la nage. Ses sabots très larges lui permettent de traverser sûrement marais et tourbières. Pendant la chaleur de l’été, l’élan patauge souvent dans les étangs et les petits lacs, y broutant les feuilles de nénuphars et d’autres plantes aquatiques. En hiver,il peut se contenter de bourgeons et de jeunes pousses ligneuses,que sa taille élevée lui permet d’atteindre.

L’époque de reproduction se situe de septembre à fin octobre. Il semblerait que les mâles ne réunissent pas de harems, mais contenteraient cependant, successivement, plusieurs femelles. Ils se livrent parfois de forts combats pour les charmes de ces « demoiselles ». Le nombre de petits peut aller de 1 à 3, après une gestation de 242 à 250 jours. La maturité sexuelle arrive vers 2 à 3 ans. La longévité (hors accident de chasse) est de 20 ans.

L’élan n’a que peu d’ennemis naturels, mais parmi eux, le loup est le plus redouté, car il chasse en groupe et parvient presque toujours à capturer sa proie.

Classe : Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : Cervidés ; Espèce : Alces alces.

Jardin des plantes et Muséum d’histoire naturelle.

octobre 29th, 2006

Comme j’ai encore une fois été privé de blog,jusqu’à maintenant, je meuble ! Voici où nous allons ce tantôt avec une amie à Eliane. Donc,à plus tard et bon dimanche à tous !

Machita

octobre 28th, 2006


Machita, originally uploaded by patriarch38.

Aujourd’hui, je vais être pris par l’arrivée de ma fille cadette et de nos trois petits enfants. Pas le temps de mettre un post.

Alors,je vous présente Machita,petite chatte abandonnée par sa mère,qu’une amie de ma femme a recueilli et élevée au biberon.
Ses couleurs sont magnifiques ! Bonne fin de semaine à tous.

Le Kiwi

octobre 27th, 2006


Le Kiwi, originally uploaded by patriarch38.

Il détecte les vers de terre avec le bout de son bec.

Le Kiwi, également connu sous le nom d’aptéryx, est sans doute le plus curieux de tous les oiseaux existants. Il ne vit qu’en Nouvelle-Zélande où on en trouve 3 espèces. De la taille d’une poule, cet oiseau, qui ne mérite pas le nom de volatile, puisqu’il est totalement dépourvu d’aile et ne peut par conséquent pas voler, est recouvert d’un plumage fait de sortes de longs poils à barbules. La base de son bec est entourée d’une opulente moustache de poils tactiles. L’œil est très petit et ne sert pas à grand-chose, car l’oiseau a des mœurs nocturnes. Les pattes sont extrêmement robustes et paraissent trop grosses pour un corps de cette taille.

Le bec est probablement l’attribut le plus extraordinaire du kiwi. Très long légèrement arqué et souple, il est recouvert d’une membrane cutanée parcourue de nerfs. Les narines situées près de son extrémité, contrairement à celles de tous les oiseaux chez lesquels elles se trouvent à la base, ont semble t’il une fonction olfactive absolument unique dans le monde emplumé. Le kiwi sort de sa cachette la nuit et s’affaire à la recherche des vers de terre et de larves d’insectes, qui constituent son régime alimentaire.

La vie très secrète que mène le kiwi au plus profond des forêts est encore imparfaitement connue. Le kiwi fait son nid dans un tronc creux, ou entre deux grosses racines d’arbres. La femelle pond un œuf unique, mais absolument gigantesque, qui atteint la grandeur d’un œuf de casoar (380 à 420 grammes), ce qui est énorme pour un oiseau de la taille d’une poule. C’est le plus gros œuf par rapport au poids du corps de l’oiseau (1,4 à 4 kg). L’incubation dure de 75 à 80 jours.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Aptérygiformes ; Famille : Aptérigidés ; Espèce : Aptéryx australia.

Spilogale pygmée

octobre 26th, 2006


Spilogale pygmée, originally uploaded by patriarch38.

On la chasse pour sa belle fourrure,ou pour en faire un animal de compagnie.

La spilogale, (les zoologues en distinguent deux espèces), est un singulier petit membre des Mustélidés. L’espèce, ci dessus représentée, est la spilogale pygmée ou spilogane naine, elle est étroitement apparentée aux autres moufettes des genres Mephitis et Conepatus. On désigne couramment la spilogale par skunks tacheté, les Mexicains la nomment Zorrino.

Les spilogales sont actives durant toute l’année, n’observent donc pas de repos hivernal. Ce sont des carnivores nocturnes, vivant par couples ou en petits groupes. Extrêmement intelligentes et enjouées, ces moufettes folâtrent et se comportent absolument comme des loutres. Cette propension pour le jeu, fait que les spilogales sont souvent en captivité ; elles s’apprivoisent parfaitement, reconnaissent leur maître et lui obéissent. Le seul inconvénient, (qui est cependant énorme), qu’offrent ces gracieux compagnons est qu’ils sécrètent un liquide fétide dont l’odeur est insupportable et impossible à effacer ; il est donc indispensable de procéder à l’ablation des glandes périnéales qui en sont la cause.

Dans la nature, cette sécrétion constitue une arme défensive de premier ordre dont la spilogale use à bon escient. Se trouve t’elle face à un ennemi, vrai ou présumé, elle lève la queue en chandelle, ce qui constitue une première mise en garde. Si cette posture ne suffit pas, la spilogale se dresse sur ses pattes de devant, la queue droit ; alors là, attention les choses deviennent sérieuses. Si l’agresseur ne bat pas immédiatement en retraite, la spilogale lui envoie alors avec précision son jet puant, le plus souvent en pleine face, ce qui peut causer de graves irritations. La femelle met bas de 2 à 8 petits, la durée de l’allaitement est de 8 semaines. La longueur du corps d’un adulte est de 20 à 35 cm, celle de sa queue de 10 à 22cm, et son poids va de 350 à 900 grammes.

Classe : Mammifères ; Ordre : Carnivores ; Famille : Mustélidés ; Espèce : Spilogale pygmaea

Patriarch 1963

octobre 25th, 2006


Patriarch 1963, originally uploaded by patriarch38.

J’étais sans connexion, avec mon blog, jusque maintenant. Alors, en attendant demain, voici le Patriarch en 1963,soit à 32 ans Ciao et bonne journée .

Cette note sautera demain matin !:razz:

Par respect pour ceux qui ont commenté, je laisse la photo. (Ce que je peux être “faux-cul”)

Fou à pieds rouges

octobre 24th, 2006

Fou à pieds rouges, originally uploaded by patriarch38.

Des pieds particulièrement voyants ;

Le fou à pieds rouges est un proche parent de notre fou de Bassan. Il en diffère par sa taille moindre et par la coloration, de son plumage, mais surtout par l’éclatante couleur rouge de ses pieds. C’est le plus petit des fous avec ses 71 cm et son envergure de 137cm. En plus de ses pattes rouges, le bec et la gorge sont colorés de rose et de bleu.

C’est une espèce dite polymorphe, c’est-à-dire qu’elle présente plusieurs phases de coloration, dont l’une presque entièrement blanche (sauf les rémiges qui sont noires) et une autre à peu près uniformément brune (sauf la queue et le bas du ventre qui sont blancs). Les deux types peuvent coexister, comme cela est le cas dans l’île St Gilles ( Trinidad & Tobago). Les jeunes sont couverts d’un premier plumage juvénile brun assez terne et ce n’est que lorsque l’oiseau devient adulte qu’il revêt sa livrée définitive.

Tandis que le fou de Bassan niche en colonies incroyablement nombreuses sur les rochers, le fou à pieds rouges préfère élire domicile sur les buissons et les arbres. C’est parfois à une grande hauteur au-dessus du sol qu’il construit sa volumineuse plate-forme qui lui sert de nid. En règle générale, ce fou est moins sociable que celui de Bassan et ses colonies sont moins nombreuses.

Cette espèce niche sur les îles et les côtes océaniques tropicales. Elle hiverne en mer et il est donc rare de l’observer loin des sites de reproduction, où se rassemblent les colonies. L’œuf unique, de couleur bleu-pâle est couvé par les deux parents pendant 44 à 46 jours. Le jeune oiseau peut attendre jusqu’à 3 mois avant de pouvoir voler pour la première fois, et 5 mois avant de véritablement faire de longs vols. Les couples de fous à pieds rouges peuvent rester ensembles pendant plusieurs saisons. Ils pratiquent des rituels de salutation élaborés, comprenant des cris rauques. Les mâles gonflent leur gorge bleue.

Ils sont des plongeurs spectaculaires, pénétrant dans l’eau à très grande vitesse. Ils se nourrissent principalement de petits poissons et de calmars. Bien qu’agile et puissants en vol, ils sont maladroits à l’envol et à l’atterrissage.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Pélécaniformes ; Famille : Sulidés ; Espèce Sula sula.

Tortue rayonnée

octobre 23rd, 2006


Tortue rayonnée, originally uploaded by patriarch38.

C’est l’une des plus belles tortues au monde.

La tortue rayonnée compte parmi les plus remarquables espèces terrestres et se caractérise par la magnifique ornementation de sa carapace. Elle est particulière à Madagascar. Il existe d’autres tortues à carapace rayonnée, qui vivent en Afrique du Sud et sont étroitement apparentées à l’espèce malgache, et quelques espèces asiatiques. Aucune des différentes tortues rayonnées n’atteint le degré de perfection et de coloration qui est propre à la tortue de Madagascar.

Sa beau té a fait d’elle, un animal de choix très convoité des amateurs de reptiles et elle a longtemps été l’objet d’un commerce important. Elle habite les régions sèches du sud de l’île, mais à l’heure actuelle, s’est considérablement raréfiée. Les incendies de brousse et la destruction de son habitat naturel sont les causes principales de cette raréfaction.

Ses mœurs ressemblent absolument à celles des autres tortues terrestres. C’est un reptile diurne, ami de la chaleur, qui se nourrit de feuilles et de fruits divers. La tortue rayonnée boit beaucoup et longuement chaque fois qu’elle en a l’occasion, mais elle supporte bien la soif. Pendant la saison chaude, lorsque le végétation se dessèche, elle creuse un terrier assez profond et s’y réfugie, tant pour éviter la déshydratation et la trop forte chaleur que pour somnoler en attendant les jours meilleurs, lorsque reviennent les pluies.

Robuste, elle peut vivre jusqu’à 100 ans facilement, et atteint une taille de 40 centimètres. Le mâle est plus gros, avec un plastron très concave, l’écart plus important des plaques anales, une queue beaucoup plus longue et plus épaisse que la femelle. Cette espèce est particulièrement prolifique, la femelle peut pondre jusqu’à 7 fois dans l’année, de même elle peut ne pas pondre pendant 3 ans. La longueur adulte est de 50cm, pour un poids de 16 kg.

La tortue rayonnée est apparentée à la rarissime tortue éperonnée, « Testudo yniphora » dont quelques spécimens seulement survivent dans une zone étroitement localisée du nord de Madagascar.

Classe : Reptiles ; Ordre : Chéloniens ; Famille : Testudinidés ; Espèce : Testudo radiata.

Grenoble, l’Isére et les Bulles !

octobre 22nd, 2006

Quand on est trop fainéant pour mettre un sujet, on comble.

Je le suis alors…..je comble ! Bon dimanche à tous ;-)

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