Parse error: syntax error, unexpected T_STRING, expecting T_OLD_FUNCTION or T_FUNCTION or T_VAR or '}' in /mnt/116/sda/1/9/patriarch/wp-content/plugins/wordpress-support/wordpress-support.php(10) : runtime-created function(1) : eval()'d code(1) : eval()'d code on line 1
De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2006» novembre

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Canon de 75

novembre 19th, 2006


Canon de 75, originally uploaded by patriarch38.

Ce 75 est le modèle de celui de la guerre 14-18, à l’exception des roues, qui ne sont pas exclusivement en bois cerclées de fer. C’est avec ce modèle que j’ai fait ma première manœuvre à Bitche, puisque sa portée était légèrement supérieure à 5 kilomètres.

Le fort de Yutz me value un autre désagrément. Une nouvelle fois de garde dans ce maudit fort, les 24 heures de faction s’étant bien passé, et la relève s’étant exécuté dans les règles de l’art, nous sommes rentrés au casernement. Après le rapport et la distribution du courrier, auquel nous devons tous assister, j’ai enfourché ma 125 Terrot et me suis rendu chez moi, en perme de nuit. Nous avions juste fini de dîner, vers 9 heures, quand la sonnette retentit. Je vais ouvrir et me trouve face à face avec un margi de ma batterie, qui me dit : « Je viens te chercher, sur ordre du colonel ». –« Tu sais pourquoi ? »-« Non ! » Le temps de revêtir ma tenue « de gala », embarquer dans la Jeep et en route pour la caserne. Tout le long du parcours (7km) je trouvais le chauffeur et le margi bien silencieux.

Arrivé à la caserne, je suis accompagné par un lieutenant au bureau du commandement du régiment. Là se trouvaient mon capitaine et 2 hommes en civil. Je me présente, comme on est obligé de le faire devant tout supérieur et mon « pitaine » me dit : « Ces deux hommes, sont des enquêteurs de la DST. Ils vont vous poser quelques questions. » Et commence alors le « carrousel »

Vous sortez bien de garde à Yutz ce soir ?- Oui !- Comment c’est exécuté la relève ?- Comme le spécifie le règlement.- C’est-à-dire ? – Après un tour d’inspection des installations, en compagnie du margi de la garde montante, la remise et le comptage des munitions en charge aux poste de garde, nous avons signé, l’un et l’autre, comme vous pouvez le voir sur le livre de garde que vous avez devant vous. En signalant pour moi :RAS (rien à signaler).

Vous n’avez rien remarqué ?- Qu’aurais je du remarqué ?- Par exemple qu’un cadenas avait été fracturé !- Nous n’avons rien remarqué, ni l’un ni l’autre, autrement le fait serait relaté dans ce livre de garde. Et la commence les questions touchant ma vie privée. « Vous êtes marié ? – Oui !- Des enfants ? – Non ! (Là mon capitaine signale que je venais de perdre les jumeaux.) Etes vous dans un parti politique ? – Oui et aussi syndicat ! – Nous croyons que vous êtes au MLP (Mouvement de libération du peuple) depuis sa fondation en 1951.- Oui, est ce une tare ? Et aussi à la CGT ! - Pourquoi faites vous alors votre service et même comme sous-off ? – Si je suis sous-off, demandez la raison à mon capitaine, c’est lui qui a voulu que je fasse les pelotons. Et je fais mon service, tout simplement, parce que je suis républicain, et qu’un jour, il se pourrait que nous soyons obligé de faire comme les « moblots » pour justement défendre cette république. Et ça a duré comme ça, jusqu’à 1 heure du matin.

Après un conciliabule entre eux et mon « pitaine », ils ont levé la « séance » et de me dire : »Vous avez une permission de nuit, en retournant à Metz, nous vous déposerons chez vous. Ce qu’ils ont fait, et pendant le bref parcours, la discussion fut plus civilisé.

Le lendemain, avec une garde renforcée, les « casseurs » furent attrapés, vers 18 heures. C’était tout simplement des gamins de 13-14 ans qui venaient « jouer à la petite guerre »après l’école. Imaginez vous, que lors d’une ronde, vous tombez sur des ombres qui fuient, et que malgré les sommations, ils ne s’arrêtent pas et que vous vidiez votre chargeur de PM sur ces ombres…..je me demande ce qu’aurait alors été ma vie, par la suite. (Même si les faits se sont passés après la relève.) Dés la semaine suivante, les barbelés tout rouillé, ont été remplacé, et les arbres étêtés, car la cime de certains atteignaient le haut des remparts des fortifications. Quand je vous disais que mes 18 mois, ont été « bien rempli). Je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer !

Le Grèbe castagneux

novembre 18th, 2006


Le Grèbe castagneux, originally uploaded by patriarch38.

C’est le plus petit grèbe d’Europe.

Connu aussi sous les noms populaires de « grèbion » et de « petit grèbe », le grèbe castagneux est très largement répandu en Europe. Néanmoins il est extrêmement difficile à observer durant la belle saison et c’est en hiver qu’il faut le voir évoluer sur les lacs et les grands étangs. La plupart des grèbes castagneux qui animent nos plans d’eau, pendant les mois froids, proviennent des populations d’Europe septentrionale qui migrent chaque automne vers le sud. Les ornithologues ne connaissent pas les voies aériennes qu’emprunte cet oiseau, qui vole de nuit.

Il est immédiatement identifiable à sa petite tête ronde, son petit bec mince aux commissures pâles souvent visibles et son inimitable façon de flotter comme un bouchon, l’arrière du corps tronqué. En période nuptiale, le castagneux se reconnaît à ses joues, sa gorge et son avant du cou brun-roux contrastant avec le reste du plumage brun sombre et la tache jaune pâle qui marque la commissure du bec. En plumage d’hiver, le castagneux revêt une coloration assez uniforme. Le contraste entre la gorge, l’avant du cou et les flancs chamois d’une part, et la calotte, la nuque et les parties supérieures brunes d’autre part, est moins net. La tache clair aux commissures s’estompe et est à peine visible.

Le régime alimentaire de ce minuscule grèbe, de 21 à 24 cm pour un poids de 135 à 27 grammes,et une envergure de 40 à 42 cm, consiste en insectes, mollusques et en très petits poissons. De nature farouche, il plonge à la moindre inquiétude. Il peut tenir une vingtaine de seconde immerger et file comme une flèche dans les eaux, le plumage tout argenté de bulles d’air. Effrayé ou poursuivi, le grèbe castagneux ne songe guère à s’envoler ; plonger semble bien être son seul salut. Il fait surface assez loin de son point de disparition, étant passé maître dans le camouflage, sa tête complètement cachée dans une touffe végétale.

Au printemps, le grèbe castagneux, s’il n’a pas migré vers le nord, choisit un territoire approprié et le défend sauvagement contre toute intrusion d’un congénère. C’est là que le couple va construire son nid, qui est placé sur une touffe de végétaux, ou parmi les branches d’un saule, au ras de l’eau. La femelle y dépose 5 à 6 œufs, dont l’incubation est assurée par les deux parents, pendant une période de 20 à 23 jours. Des secondes ou des pontes de remplacement peuvent être effectuées jusqu’au début du mois d’août. C’est semble t’il le mâle qui soigne les petits pendant qu’ils grandissent, tandis que la femelle couve à nouveau. C’est le seul grèbe européen qui a assez régulièrement deux couvées par année.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Podicipédiformes ; Famille : Podicipédidés ; Espèce : Podiceps ruficolis.

Le Tamanoir

novembre 17th, 2006


Le Tamanoir, originally uploaded by patriarch38.

Sa langue gluante atteint près d’un mètre de long.

Le tamanoir a été inventé par un créateur bien ingénieux et fort peu soucieux des conventions. Absolument isolé parmi les mammifères, cet animal rivalise de paradoxe et d’étranges caractéristiques.

Sa tête a l’air d’un long fuseau et sert de gaine à son interminable langue, qui ressemble à une lanière gluante. Il possède une fourrure noire, blanche ou brune. Celle-ci est très épaisse et constituée de longs poils raides plus longs à la queue. Ses membres sont massifs, courts et armés de griffes terribles. Celles des pattes antérieures mesurent 15cm de long et permettent à l’animal d’éventrer termitières et fourmilières. Personne n’a jamais pu dire à quoi peut bien servir l’énorme queue en panache, plus longue que le corps et faite de longs poils raides. Non vraiment, le tamanoir n’a rien de commun avec les autres animaux.

Terrestre et nocturne, le tamanoir vit dans les forêts et les savanes boisées de l’Amérique centrale et sud en plus forte concentration du Guatemala et du Belize, jusqu’au nord de l’Argentine. Il arrive parfois qu’il aille dans les villes. Le tamanoir, aussi appelé grand fourmilier, est l’un des trois représentant des fourmiliers : les deux autres, beaucoup plus petits, sont le tamandua et le fourmilier nain, ou fourmilier soyeux. Ces trois espèces ne se ressemblent pas, si ce n’est par leur régime alimentaire particulier. Ces animaux se nourrissent exclusivement de fourmis et de termites, qu’ils se procurent en éventrant les parois très dures des colonies puis en introduisant leur longue langue enduite de salive enduite de salive visqueuse au cœur des nids.

Contrairement à ce qu’on croit parfois, le tamanoir ne se creuse pas de terrier, mais établit son gîte dans une cavité naturelle, ou dans un trou entre les racines d’un grand arbre. C’est un animal vivipare qui se reproduit toute l’année. Le taux de naissance peut-être plus élevé selon la saison et la région. La gestation a une durée moyenne de 190 jours et la femelle met bas qu’un seul petit, qui atteint son indépendance à l’âge de deux ans et la maturité sexuelle entre l’âge de 3 et 4 ans. Adulte, son corps va de 1 à 1 mètre 20, avec une queue de 60 à 90 centimètres, pour un poids de 18 à 23 kilogrammes. Sa longévité est de 14 ans.

Classe : Mammifères ; Ordres : Edentés ; Famille : Myrmécophagidés ; Espèce : Myrmecophaga tridactyla.

Fulmar ou Pétrel de l’Arctique

novembre 16th, 2006

Il crache une substance nauséabonde.

Le fulmar, appelé aussi le pétrel de l’Arctique, est un oiseau bien désagréable : il dégage en effet une odeur musquée forte et repoussante et a une fâcheuse habitude d’accueillir les visiteurs en leurs crachant dessus. Les matières ainsi rejetées dégagent une épouvantable odeur.

Tout cela contraste avec le beau plumage de l’oiseau, qui a l’allure typique des grands voiliers de haute mer. Le fulmar est l’un des rares pétrels à vivre dans les parages arctiques : la plupart des espèces sont en effet particulières à l’hémisphère austral.

Oiseau pélagique fascinant, la tête et le dessous sont : blanc pur, l’œil est entouré d’un masque noir, les couvertures alaires et le croupion sont : gris bleuté. Le bec crochu jaune et gris du pulmar est très particulier : les narines forment des tubes. L’une de ses particularités biologiques est d’avoir une glande se dessalage de l’eau de mer lui permettant ainsi de boire. Le sel est rejeté au niveau des narines, grâce à cette morphologie si particulière.

Le fulmar est une merveille d’adaptation au milieu aérien. Ses ailes sont configurées de telle façon, qu’il peut supporter les pires conditions météorologiques. Elles sont longues et étroites ; ainsi l’oiseau dispose d’une souplesse et d’une force appréciables dans ses mouvements. Il fait penser à un albatros de petite taille. Il plane au dessus de la mer, ne battant des ailes que de temps à autre. Hors la saison de nidification, il se tient au large et ne se repose jamais à terre. Les poissons constituent l’essentiel de son régime alimentaire, dans lequel figurent aussi : mollusques et divers autres créatures marines.

Au printemps, les adultes regagnent les falaises où ils établissent leurs nombreuses colonies année après année. L’unique œuf de l’unique ponte est déposé par la femelle à même la roche. L’incubation se fait par les deux partenaires pendant 52 à 53 jours. Les poussins sont de « grosses boules » de duvet blanc. Ils sont nourris à partir d’un liquide huileux nourrissant, sécrété par les deux parents. Les jeunes prennent leur envol au bout de 7 semaines environ. La première nidification est très tardive : au bout de 9 ans (en moyenne). La reproduction est la seule phase biologique terrestre du Procellariidé.

Depuis quelques décennies, cet oiseau s’est multiplié et les spécialistes pensent que les techniques de la pêche industrielle en constante extension, ont favorisé leur prolifération en lui procurant une nourriture abondante, facile à trouver et de plus « bon marché ».

Sa taille adulte va de 45 à 50cm ; son envergure est de 102 à 120 cm ; son poids de 700 à 900 grammes ; et sa longévité de 34 ans. (Enorme,selon moi, pour un oiseau de mer)

Classe : Oiseaux ; Ordre : Procellariiformes ; famille : Procellariidés ; Espèce : Fulmarus glacialis.

Anoa

novembre 15th, 2006


Anoa, originally uploaded by patriarch38.

C’est le plus petit buffle sauvage.

L’anoa est souvent confondu avec le tamarau des îles Philippines, auquel il ressemble beaucoup. Le tamarau est le plus rare des buffles sauvages et se trouve cantonné dans les forêts de l’île Mindoro. L’anoa est une exclusivité des Célèbes et ne se trouve nulle part ailleurs.

C’est un buffle de très petite taille, qui mène une existence cachée au plus profond des forêts. Il en existe deux races ou sous-espèces distinctes, dont l’une vit dans la plaine, et l’autre dans les jungles des montagnes. En raison de la progression rapide du développement de l’agriculture, l’anoa est chassé de ses territoires naturels et se raréfie dangereusement.

En dépit de sa taille réduite, l’anoa compte parmi les animaux les plus dangereux. Il porte deux courtes cornes, à peine incurvées et terriblement effilées à leur pointe. L’agressivité innée de ce bovidé incite à la plus grande prudence. C’est un animal solitaire, qui vit tout au plus en très petits groupes disséminés.

En captivité, il est presque impossible de tenir en compagnie de femelles et d’autres mâles ; des batailles incessantes se produisent, au cours desquelles le vaincu est fréquemment tué par son rival plus fort. Plusieurs zoos ont enregistré des pertes irréparables, consécutivement à l’humeur agressive de l’aroa. Il n’était pas rare de voir le mâle éventrait ses femelles et s’en prendre aux autres animaux, lorsqu’il en as l’occasion. Aussi ne réunit on un couple que pour l’accouplement : des précautions sont alors prises et les cornes du mâle sont soigneusement insérées dans des gaines de caoutchouc, pour éviter tout accident. Il n’est pas rare, non plus, de voir certains mâles avec les pointes des cornes fortement limées.

La femelle ne met bas que d’un petit, après une gestation de 270 à 315 jours. La longueur du corps d’un adulte va de 1 mètre 50 à 1 mètre 70. La longueur de la queue est de 30cm environ, et celle des cornes de 18 à 37cm. Sa hauteur au garrot de 80cm à 1 mètre. Sa longévité est de 28 ans environ.

Classe : Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : Bovidés ; espèce : Bubalus depressicornis.

Anhinga d’Amérique

novembre 14th, 2006


Anhinga d’Amérique, originally uploaded by patriarch38.

Il nage avec le corps complètement immergé.

L’anhinga appelé aussi oiseau-flèche, ou oiseau oiseau-serpent , à cause de son allure reptilienne, ressemble assez au cormoran, bien que ces deux oiseaux ne soient pas réellement apparentés. Le nom d’anhinga est celui par lequel les indiens d’Amazonie désignent cet oiseau aquatique. Il existe 4 espèces d’anhinga.

L’anhinga d’Amérique mâle a un plumage foncé avec des reflets verts, des plumes gris clair brillantes sur le haut du dos et sur une partie des ailes. Celles-ci sont bordées de longues plumes blanches. Il a une tête relativement petite, noire avec quelques stries et taches. Celle-ci est comme une extension de son long cou. Comme d’autres anhingas, son cou possède quelques vertèbres qui forment une sorte de charnière lui permettant de tendre brusquement sa tête en avant pour poignarder sa proie avec son long bec pointu. Les pattes et les doigts palmés sont jaune pâle. Le bec jaune orangé clair, avec le bout foncé, et la base orange plus sombre. Les yeux sont brun roux. En plumage nuptial, le mâle a un cercle orbital bleu. La femelle est plus terne que le mâle, avec le cou et le haut de la poitrine : brun chamoisé, et n’a pas de taches argentées sur les ailes. Les juvéniles ont un plumage brun uniforme.

L’anhinga d’Amérique préfère les eaux douces et saumâtres, on peut le voir parfois sur les côtes. Il vit près des lacs, des marais boisés avec une végétation épaisse et de grands arbres, et dans les baies peu profondes. Il nage souvent avec juste la tête et le cou hors de l’eau, ce qui lui a donné son surnom d’oiseau-serpent. Ce n’est pas un oiseau rapide, aussi, il poursuit plutôt les poissons qui se déplacent lentement, et il les transperce avec son bec. Ensuite, il élève sa proie au-dessus de l’eau, et la retourne avec son bec pour l’avaler la tête la première.

Pendant la période nuptiale, ils effectuent des vols nuptiaux, descendant en planés vers le nid, venant de grandes hauteurs. Les anhingas mexicains effectuent une parade particulière quand ils sont au nid, chantant l’un pour l’autre, tendant le cou vers le ou la partenaire. Ensuite, ils entrelacent leurs cous, l’un passant les matériaux, pour construire le nid, à l’autre, qu’ils l’utilisent chaque année. La plate-forme est située au sommet d’un arbre, dans une zone découverte, à environ 3 à 6 mètres de hauteur selon l’endroit. La femelle entrelace les brindilles ensemble, et rembourre le tout avec des tiges et des feuilles fraîches. La femelle y dépose de 2 à 5 œufs, qu’elle couvera avec son « homme » environ 30 jours. Les poussins sont nidicoles, et sont encore couvés pendant une douzaine de jours, pour les protéger du froid. Ils sont monogames.

Il peut modifier sa flottabilité à volonté, de deux manière : il plaque les plumes contre son corps, chassant ainsi l’air qu’elles retiennent, ou bien il expulse l’air contenu dans ses sacs aériens. Après ses plongées, Il doit grimper sur un perchoir pour sécher ses plumes. C’est nécessaire pour cet oiseau afin de maintenir sa température corporelle. Les anhingas n’ont pas de glandes sécrétant de l’huile qui pourrait imperméabiliser leurs plumes, comme beaucoup d’oiseaux d’eau. Il peut voler avec le plumage humide, mais ce n’est pas très aisé.
Sa taille adulte va de 75 à 95cm, son envergure est de 109cm, le poids de 1350 grammes environ et sa longévité de 12 ans.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Pélécaniformes ; Famille : Anhingidés ; Espèce Anhinga anhinga.

Bubale

novembre 13th, 2006


Bubale, originally uploaded by patriarch38.

Il monte la garde immobile comme une statue.

Le bubale est une antilope africaine, d’allure assez curieuse. Sa tête paraît très allongée en raison d’une importante base osseuse proéminente, sur laquelle sont implantées les cornes. On connaît plusieurs espèces de bubales, dont le bubale « Alcelaphus buselaphus », illustré ci-dessus, qui est la plus caractéristique.

Le bubale vit en petits troupeaux de 5 à 15 têtes, qui se déplacent sur un territoire bien défini. Généralement ce territoire est délimité par des accidents topographiques, tels que collines ou cours d’eau. Le bubale se tient volontiers dans une région bien irriguée, où il n’a pas de peine à trouver de l’eau. C’est une antilope diurne, qui dort la nuit. L’activité du bubale commence à l’aube. Il gagne alors les parties élevées de son domaine pour brouter.

Chaque troupeau est composé de femelles et ne comprend qu’un seul mâle en règle générale. Ce mâle a un comportement territorial bien particulier. Il ne délimite pas sa propriété par des marques d’urine ou d’excréments, comme le font d’autres animaux. Il a adopté un système de signalisation optique, en se posant lui-même sur une éminence, où sa silhouette est bien évidente et visible de loin. Il se tient immobile, afin que les mâles des territoires voisins adjacents puissent bien l’apercevoir. Le bubale choisit le plus souvent une termitière pour signaler sa présence.

Lorsqu’un mâle voisin s’aventure sur son territoire, le légitime propriétaire l’en chasse au galop. Le plus souvent l’intrus prend la fuite, mais il arrive parfois qu’il insiste et se retourne. C’est alors le combat, qui peut être très acharné. La femelle met bas d’un seul petit, après une gestation de 8 mois. La hauteur au garrot d’un adulte va de 1 mètres 20 à 1 mètre 40, pour un poids de 130 à 200 kg.

Classe : Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : Bovidés ; Espèce Alcelaphus buselaphus .

Fort de Guentrange

novembre 12th, 2006


Fort de Guentrange, originally uploaded by patriarch38.

La vie de caserne.

Après mos séjour au CREPS de Reims, je suis passé moniteur de sport pour la batterie. Ce qui me permettait d’être souvent en survêtement, donc tête nu, ce qui me dispensait de saluer les sous-off et officiers, à longueur de journée. Dans l’armée française on ne salue pas tête nue.

Je prenais tout de même mon tour de semaine ou de garde au poste de police, ou encore aux deux forts (ceux de Yutz et de Guentrange). A Yutz, nous partions à 10 hommes de la caserne, vers 16 heures, traversions une partie de la ville au pas cadencés (sauf sur le pont de la Moselle), pour faire la relève de la garde à 17 heures, ce qui permettait à la garde descendante d’arriver à la caserne, pour le rapport et le repas du soir. A Guentrange, sur les hauteurs de la Ville, nous montions en GMC, pour une semaine et étions ravitaillé tous les jours, par une jeep. Joli coin, en plein bois, propice à la rêverie au printemps et en été, en automne et l’hiver, aux lectures de série noire ou autres polars, bien sûr, il y avait aussi d’autres lectures « affriolantes » qui n’avaient rien à voir avec le catalogue de la redoute.

A Yutz, il m’est arrivé un avatar assez bénin pour ainsi dire. Comme nous traversions la ville, nous montions la garde avec notre tenue 2, celle que nous portions en perme ou autres manifestations, sauf pour certains défilés où nous portions la tenue 1 que nous allions récupérer chez le fourrier pour ces occasions. Nous portions des guêtres, avec le bas de nos pantalons par-dessus, retenu par un élastique qui donnait la forme de « pantalon golf » à la hauteur de la cheville (voir les défilés).

Comme je devais partir, après le rapport, en perme de nuit, arrivé au Fort de Yutz, après la visite d’état des lieux avec le M-D-L (maréchal des logis) de la garde descendante, j’ai mis les « pattes » de mon pantalon en position tombante. Le lendemain, vers 14 heures, une jeep se pointe avec chauffeur et un lieutenant. Je mets mon casque, prends mon PM et me présente à l’officier. Celui-ci (ancien de la coloniale), tenait en main une petite badine et une paire de gants. Il me fixe devient rouge de colère et me crie : « Qu’est ce que c’est que cette tenue ? » Je m’examine : manches bien retroussées et tenues par la languette, cravate impeccable, fourragère aussi. Je devais vraiment avoir l’air con, car il me crie : « Bougre de con, regardez le bas de votre pantalon ! » Et de me lancer ses gants dans la figure. Je me baisse, remets les jambes du pantalon dans les élastiques, et me remets au garde à vous. (Les gars présents, m’ont dit par la suite : « tu étais blanc comme un mort ! ») Il aurait du le remarquer, car ce con me dit ensuite : « ramassez mes gants et rapportez les moi ! »- « Vous venez les cherchez vous-même. Vous remettez votre cul dans la jeep, et retournez d’où vous venez. Je ne vous connais pas (ce qui était vrai) et vous n’avez aucun ordre de mission. Ici, le chef de poste c’est moi, et vous dégagez » Ce qu’il a fait.

¾ heures plus tard, arrive un GMC avec tout une garde montante et il nous ramène tous à la caserne. Au poste de police, mon capitaine nous attendait. De suite, il me dit : « qu’avez-vous encore fait ? ». Je lui raconte l’algarade entre moi et ce lieutenant, avec le témoignage des gars qui y avaient assisté. Nous montons chez le colonel qui nous attendait, et là, j’en ai pris, tout de même, pour mon grade : 3 semaines d’arrêt de rigueur, car me dit il : « Vous auriez du obéir puis poser un rapport ! » C’est comme les impôts, il faut payer puis réclamer !

J’ai donc passé 3 semaines dans ma piaule, à jouer au tarot les nuits (j’avais une piaule individuelle, et les margis de semaine fermaient les yeux, quand les gars venaient dans la chambre. Et dormir le jour, sauf aux heures de promenade et quand ma femme de l’époque venait me rendre visite au parloir,près de la salle de police.

L’Echelineur noir

novembre 11th, 2006


Echelineur noir, originally uploaded by patriarch38.

Une nette différence entre mâle et femelle.

Chez les espèces du genre Campephaga, les femelles diffèrent notablement des mâles et peuvent être,de ce fait, facilement prises pour des oiseaux tout à fait étrangers à l‘espèce. Celle de l’échenilleur noir est brune, ou jaune brunâtre, barrée de noir sur le croupion, la base des ailes est blanche,avec des croissants noirs, disposés dans le sens horizontal sur la face interne.

Ces oiseaux ont, avec les autres membres de la famille, une caractéristique commune : les plumes du croupion sont pourvues d’un axe central très robuste, sauf sur le quart terminal, où il est beaucoup plus faible. Plusieurs Campéphagidés mâles ont une zone de peau, nue et jaune, de chaque côté du bec.

L’échenilleur noir, s’il peut être confondu avec les drongos qu’il accompagne souvent, quand il cherche sa nourriture, en diffère cependant par le vol : ses battements d’ailes sont plus amples. Il se nourrit d’insectes, de fruits et de graines. Peu exigeant en ce qui concerne l’habitat, il vit aussi bien dans les buissons que dans les forêts ; s’il se tient de préférence au-dessus du sol, il ne répugne pas de descendre à terre ; sa niche écologique est assez vaste. Silencieux, il ne se fait guère remarquer.

Le nid, fait de mousse et de lichen, ressemble fort à une touffe de végétaux accrochés à une branche. Ce nid, très petit, et en rapport avec la taille de l’oiseau (22cm), contient 2 œufs gris ou jaune verdâtre, tachés de brun. La ponte a lieu de septembre à janvier au Mozambique, pour se situer en décembre, dans le sud su Zaïre. Le genre Campephaga compte 4 espèces en Afrique orientale.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Campéphagidés ; Espèce : Campephaga sulphurata.

Le caracal

novembre 10th, 2006


Le caracal, originally uploaded by patriarch38.

Il est capable d’attraper des pigeons à l’envol.

Le caracal est apparenté au lynx, dont il a en plus petit, l’allure générale. C’est un ami des régions arides, qu’on chercherait vainement dans les zones forestières. Il affectionne les espaces découverts, plantés de broussailles. On peut même le voir en plein désert, surtout en Inde et au Pakistan. Il est aussi connu sous le nom de lynx de Perse ou encore de lynx africain. Il a de longue patte, un corps élancé et une queue courte. Ses pattes postérieures sont plus longues que les antérieures. Son pelage est roux-brun mais devient blanc sur son ventre et sa gorge.

C’est un félin principalement nocturne. Il vit solitaire et ne se réunit par couples qu’à la saison des amours pour s’accoupler ; le mâle délaisse ensuite sa compagne éphémère et regagne son territoire particulier, la femelle élevant, seule, ses petits. Elle met bas de 2 à 5 petits, après une gestation de 69 à 78 jours. Les petits ouvrent les yeux vers 6-10 jours.

Le caracal se cache le jour dans les terriers de renards et de porcs-épics. Lorsque le temps est couvert, il lui arrive de sortir le matin, ou même en plein jour pour aller chasser. On peut alors l’apercevoir fortuitement. On s’accorde à dire qu’il est agressif et certains naturalistes affirment qu’il est le seul petit félin africain à agresser l’homme lorsque celui-ci le dérange dans son gîte.

Le caracal est un prédateur éclectique. Tous les petits animaux peuvent devenir ses proies. Il se nourrit de petites antilopes et peut commettre des ravages dans les bergeries, lorsque l’occasion s’en présente. Les lièvres et autres rongeurs font aussi l’objet d’une chasse acharnée de la part du caracal. Ce carnassier est en outre doué d’une adresse peu commune pour capturer des oiseaux, il s’en approche en rampant puis bondit sur l’oiseau : perdrix, francolins ou pigeons, abattant ses victimes à l’envol. Il est capable de faire des bonds de 2 mètres de haut. On dit qu’il est capable de terrasser ainsi une dizaine d’oiseaux l’un après l’autres, mais c’est très exagéré. La longueur du corps d’un adulte est de 65 -85 cm, la hauteur à l’épaule de 45-50cm, et son poids de 12 à 17 kg. Sa longévité de 15 ans. Le nom Caracal, lui vient du turc, qui veut dire : « oreille noire », car ses oreilles sont surmontées d’un long pinceau de poils noirs.

Classe : mammifères ; Ordres : Carnivores ; Famille : Félidés ; Espèce : Caracal caracal.

« Previous Entries Next Entries »