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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2006» novembre

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Otocyon. Photo de Nigel Dennis

novembre 30th, 2006


Otocyon. Photo de Nigel Dennis, originally uploaded by patriarch38.

Un curieux chien, d’Afrique du Sud,à grandes oreilles.

L’otocyon ressemble à un grand fennec, plus haut sur pattes et portant un pelage brun grisâtre plus ou moins foncé. C’est un bien curieux canidé, dont les spécialistes ne savent pas au juste s’il est un renard, un chacal, ou un petit chien. Il est apparenté au lycaon, (que j’ai « épinglé » sur ce blog, il y a peu de temps), mais il vit dans un milieu naturel plus sec et préfère les savanes les plus arides.

L’otocyon a des mœurs nocturnes, mais on peut souvent l’observer de jour, surtout le matin lorsqu’il prend son bain de soleil. Il vit en familles, composée du couple adulte entouré de ses petits. La femelle donne naissance à 2-5 petits après une gestation de 60 à 70 jours. C’est un animal plein de curiosité, qui s’approche volontiers des maisons pour voir ce qui s’y passe, tout ce que font les gens l’intriguant au plus haut degré.

Le gîte de l’otocyon peut être le terrier abandonné d’un porc-épic ou d’un oryctérope, mais souvent l’animal se contente d’un abri sous un buisson particulièrement enchevêtré. Comme tous les canidés, il se montre méfiant, craignant par-dessus tout le léopard, son principal ennemi.

L’otocyon n’est ni vorace, ni particulièrement sanguinaire, il se contente de petites proies : lézards, passereaux qui nichent au sol, et surtout d’insectes. Les spécialistes affirment que c’est même un véritable insectivore ; il est aux canidés, ce que le protèle est aux hyénidés. Sa dentition est faible, les dents, petites, sont assez frêles et appointies pour lui permettre de broyer la chitine, parfois très dure, de certains scarabées. Sa nourriture préférée est les termites, dont il fait une très grande consommation. L’otocyon ne s’en prend jamais au bétail domestique, ni aux volailles de la basse-cour. Ce canidé se distingue en outre, par le fait qu’il possède 48 dents. Adulte, il mesure de 48 à 58cm, sa queue a une longueur de 24 à 34cm. Son poids va de 3 à 4 kg 500 et sa longévité est de 15 en moyenne.

Classe :Mammifères ; Ordre : Carnivores : Famille : Canidés ; Espèce : Otocyon megalotis.

Pélican

novembre 29th, 2006


Pélican, originally uploaded by patriarch38.

Il pêche en communauté.

Le pélican est un oiseau très populaire, dont on dit parfois qu’il s’ouvre les flancs pour nourrir ses enfants. Cette affirmation n’est pas aussi fausse qu’on pourrait le croire. En fait, les parents avalent des poissons et les transportent au nid dans leur jabot. Les petits plongent tout bonnement bec et tête dans le cou de leurs parents pour aller eux-mêmes retirer la nourriture dans le jabot. L’oiseau adulte tenant son bec largement ouvert et la tête du petit disparaissant au fond du cou, on a l’impression que celui-ci va chercher sa pitance dans le corps de ses parents.

Ce très gros oiseau ressemble beaucoup à son cousin, le pélican frisé. Le pélican blanc en diffère cependant par son plumage qui est entièrement blanc, excepté les grandes plumes noirs des ailes, visibles par en dessous en vol. Mas sa caractéristique la plus remarquable demeure la poche de peau jaunâtre sous le bec, d’une capacité de 13 litres où il peut stocker jusqu’à 4kg de poissons. Le sac gulaire du pélican, sert aussi de soufflet pour abaisser sa température corporelle. Il possède par ailleurs une paire de pattes rosées à rougeâtres dont les 4 doigts sont réunis par la même palmure. Le mâle est pourvu d’une huppe derrière la tête.

Le bec démesuré de cet oiseau, muni d’un vaste jabot, ne sert pas uniquement au transport des poissons, mais aussi à leur capture et le pélican s’en sert adroitement comme d’une épuisette. Il fréquente les lacs bordés d’une épaisse végétation palustre en particulier les roselières ; les estuaires les plus importants (celui du Danube par exemple) les lacs des steppes d’Asie, les lagunes côtières et les marécages. Sa répartition : Sud-est de l’Europe, Proche-Orient, Asie Centrale, nord-ouest de l’Inde, Afrique Tropical et Méridional. Localisé, il est devenu rare en Europe.

Il fait preuve de très grande qualité de vol. C’est un planeur admirable. Les pélicans sont les seuls oiseaux à voler de front. Leurs battements d’ailes sont synchronisés, de même quand le « chef » entame un vol plané, les autres suivent. (Une vraie parade de groupe, tout comme une escadrille en vol d’exhibition)

Le nid est placé sur un amas de roseaux, sur un banc de sable ou un rocher. Le pélican blanc niche en colonie. En Europe, la période de nidification intervient entre avril et juin. La femelle pond 2 œufs dont l’incubation n’excède pas les 35 jours. Les petits sont nidicoles et ne prennent pas leur envol avant 65 à 70 jours.
Il se nourrit exclusivement de poissons. Sa consommation quotidienne varie entre 1 et 1 kg 5. Sa taille est de 140 à 175 cm ; son envergure de : 270 à 360 cm, son poids de 10 à 11 kg. Le record de longévité est de 52 ans.

Menaces : la population grec ne dépasse pas 50 couples, et montre ces dernières années une légère diminution. Les causes principales en sont principalement la disparition des habitats de nidification et l’alimentation. (Assèchement des zones humides pour la mise en culture des terres, extraction de l’eau etc.), les dérangements fréquents des colonies par les pêcheurs, la chasse et la collision contre les lignes électriques.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Pélécaniformes ; Famille : Pélécanidés ; Espèce : Pélécanus onocrotalus.

Pagume

novembre 28th, 2006


Pagume, originally uploaded by patriarch38.

Un petit carnivore rare et très peu connu,jusqu’à la pandémie du SRAS.
La pagume, dont on ne connaît qu’une espèce, est un petit mammifère carnivore très rare en Chine méridionale et du sud-est de l’Asie. Apparentés aux mangoustes et aux genettes, c’est sans doute l’une des espèces les plus mal connues de la famille des Viverridés.
Elle habite les forêts et les maquis buissonnants. On l’appelle : pagume larvée, ou pagume masquée, parce qu’elle porte de curieuses taches blanches sur la tête ; ce masque est plus ou moins contrasté suivant les nombreuses races géographiques de l’animal.

On ne sait pratiquement rien ou très peu sur le mode de vie et les mœurs de la pagume, vivant dans son milieu naturel. C’est une espèce arboricole, mais il n’est pas encore établi si elle vit exclusivement sur les arbres ou si elle ne fait qu’y chasser, à la manière de la genette et de la nandinie.

Dans certaines régions les indigènes affirment que c’est une excellente ratière, qui détruit une quantité de rongeurs nuisibles. La pagume est capable de projeter un liquide visqueux extrêmement nauséabond, produit par ses glandes odoriférantes anales. Ce liquide n’est pas uniquement destiné à jalonner son territoire de marques olfactives, mais c’est aussi un moyen efficace de dissuasion contre les ennemis éventuels.

La femelle met bas ses petits dans des trous d’arbres, mais c’est à peu près là, tout ce qu’on sait de sa reproduction dans son élément naturel. Les jeunes n’ont pas les taches blanches caractéristiques des adultes. Ils se développent rapidement et atteignent, semble t’il, la taille de leurs parents dès l’âge de quatre mois. La pagume est un hôte très rare des jardins zoologiques. La taille du corps d’un adulte est de : 50 à 76cm, et la longueur de la queue de 50 à 63 cm, pour un poids de 3,5 à 5 kilogrammes.

Le SRAS : Certains scientifiques ont émis l’hypothèse que cette souche de virus provenait de ce petit mammifère. Le Paguma larvata, est réputé pour sa chair succulente en Chine, et il était aussi populaire comme animal de compagnie.

Classe : Mammifères ; Ordre : Carnivores ; Famille : Viverridés ; Espèce : Paguma larvata.

Prions. Photo de Mike Danzenbaker

novembre 27th, 2006

Un petit oiseau qui vit en pleine mer.
Le prion est un oiseau océanique, proche parent du pétrel fulmar, mais de taille inférieure, avec une longueur de 30cm pour une envergure de 55cm et un poids de 150 à 160 grammes. Cet oiseau passe sa vie entière au large, et ne revient à terre que pour se reproduire. La classification des cinq ou six espèces est extrêmement difficile, au point que les ornithologues eux-mêmes ne s’accordent pas sur le statut de certains prions. Pour l’amateur et l’ami de la nature, cela est sans importance, car tous les prions se ressemblent en apparence et vivent absolument de la même façon.
Le prion a le dessus gris-bleu avec un « W » sombre sur les ailes (visible en vol), le dessous est blanc. Le bout de la queue noire. La tête est très contrastée avec le dessus gris-bleu, sourcil blanc et trait sourcilier sombre, le bec est bleu sombre.
C’est un oiseau sociable, qui voyage en bandes parfois très nombreuses. Dans les mers australes, il est possible d’observer les évolutions de ces minuscules oiseaux, par rapport à tous les autres « voiliers » des mers, depuis le pont d’un bateau. La coloration du plumage s »harmonise à merveille avec celle de l’eau glauque, aussi est il parfois difficile de distinguer un prion qui vole en rasant la crête des vagues.
Les prions se rassemblent en certains endroits où tempêtes et remous provoqués par les courants marins font resurgir le plancton et où abondent les organismes marins de toutes espèces. Pour s’alimenter le prion effectue un bref plongeon, disparaissant entièrement sous l’eau durant un instant, ou immergeant seulement le bec et la tête tout en courant à la surface de l’eau. Le prion absorbe une quantité d’eau de mer, qu’il refoule ensuite, tandis que les lamelles bordant son bec retiennent prisonniers les organismes planctoniques.
Tout comme les pétrels apparentés, le prion niche dans un terrier qu’il creuse lui-même et qui, dans les circonstances les plus favorables peut atteindre 1 mètre 80 de profondeur. La femelle ne pond qu’un œuf. La durée d’incubation est assez mal connue, environ 1 mois.
Très sensibles à la prédation par les chats et ,dans une moindre mesure par les rats mais aussi à l’érosion due aux lapins, les prions se cantonnent là où ces mammifères ne sont pas (encore) présents. On les trouve surtout sur les îles du Golfe du Morbihan. La population est estimée à 1 million de couples par certains et de 2 à 3 millions par d’autres.
Classe : Oiseaux ; Ordre : Procellariiformes ; Famille : Procellariidés ; Espèce : Pachyptila vittata.

Roulante

novembre 26th, 2006


Roulante, originally uploaded by patriarch38.

Dernière manœuvre, celle que nous appelions : La manœuvre des « quillards ».
8 jours avant cette manœuvre, où tous ceux que nous appelions « les planqués » (souvent faux d’ailleurs), reprenaient du service « actif » pour la dernière fois, avant la démobilisation, auprès des canons, le capitaine réunit tous les sous-offs appelés. Comme j’avais été de toutes les manœuvres comme chef de pièce, je m’attendais avec joie, à rester à la caserne.

Et bien, que nenni ! Après avoir affecter, les MDL « secrétaires, fourriers et autres sous-offs d’ordonnances aux pièces, désigner ceux qui resteraient au casernement, il se tourne vers moi, et me dit : « pour vous, ce sera « l’ordinaire, », terme qui en militaire veut tout simplement dire « la bouffe », soit en campagne : la « roulante ». Inutile de vous dire que j’étais passablement déçu. A avoir voulu, pour une fois la planque, me voilà gros Jean comme devant.

Le jour venu, je me trouve en queue du convoi, avec une jeep et un JMC qui tractait cette satanée roulante (C’est ce modèle, mais elle,…..elle sort du net) Je vous épargnerais ces deux semaines, passer à couper le bois pour cette dévoreuse, à aller chercher le ravitaillement (pain, eau, etc) puis le midi, à aller livrer le repas, à l’emplacement qui m’avait était spécifié la veille. Je n’avais pas besoin de m’occuper du repas, les cuistots connaissaient très bien leur travail. Le soir : Idem.

La veille du retour de Mailly le Camp, le capitaine, m’envoie faire le plein des jerricans pour le retour à la caserne à Thionville. Lorsque nous sommes revenus assez tard, et faire le plein des réservoirs de ces monstres que sont ces Mack, il était minuit passé, et nous devions partir, à 4 heures du matin, avant le convoi, pour s’arrêter en cours de route et pouvoir servir un repas chaud à tous.

Je m’aperçois que les carnets de bord des véhicules ne sont pas signés. Le matin, à 4 heures, toujours pas d’officiers en vue, alors je prends ma plus belle écriture, et remplis l’ordre de mission, en signant ainsi : Pour le capitaine « untel » le MDL Z…….. Et nous prenons la route. Arriver à la sortie de Verdun, il y a la côte « d’Etain », « en vérité, je crois que c’est la côte St Michel », mais presque tous les verdunois l’appèlent ainsi et tout en haut, à main gauche, se trouver un ancien camp américain. Le terrain était encore aménagé d’une partie macadamisée (genre de route à l’intérieur du camp.) C’est donc là, que je décidais d’installer, le « réfectoire ». L’avantage étant que « cette rue » avait une entrée et une sortie traversant tout le terrain. Sacrée aubaine pour faire stationner un convoi militaire.
Pendant que les cuistots préparaient le repas, je suis allé voir mes parents, oncles et tantes, et suis revenu avec quelques bouteilles de mirabelles et de quetsche.

Quand le convoi est arrivé, le « pitaine » me dit : « vous avez trouvé un excellent coin, nous ne gênons en aucune façon la circulation » -« Mon capitaine, je suis natif d’ici,et ça ne fait que 4 ans que j’en suis parti »-« Vous avez encore de la famille,ici ? »-« Oui, mes parents, oncles et tantes. »- « Et vous n’êtes pas….non ça va, pas de question, dégagez ! » Comme je n’aime pas trop la quetsche, j’ai versé les deux bouteilles, dans le jus de chaussettes qui avait le nom de café. Servi à tout le monde. Il était pas bien fort, juste un petit goût à part. je vais voir le capitaine, et lui demande la permission de partir tout de suite, afin de remettre à l’ordinaire de la caserne le restant des provisions que je possédais, avant le repas du soir. Je lui tends donc les deux carnets de bord en lui demandant de les signer et lui, voyant ce que j’y avais écrit de me dire : « vous êtes gonflé, signer à ma place…si vous aviez eu un accident, je ne vous couvrais pas. » Puis au moment où je dégage, il me demande ce qu’il y a dans le café. Je lui réponds : de la quetsche ! Il me regarde, par en dessous et me dit : « Vous venez de répondre à la question que j’ai évité de vous poser. Où voulez vous encore passer sur votre route ». « Juste déposer les autres bouteilles chez moi, mon capitaine ».-« Attention, pas de pépins sur la route.»

Ce fut mes dernières manœuvres, où je me suis royalement emmerdé, pendant plus de 15 jours !

Le Blaireau

novembre 24th, 2006


Le Blaireau, originally uploaded by patriarch38.

Strictement nocturne, il est difficile à observer.

Bien que le blaireau soit un des mammifères les plus répandus et les plus abondants en Europe, il figure curieusement parmi les espèces les moins connues. Jamais un blaireau ne quittera son terrier durant les heures claires, sauf s’il y est vraiment forcé.

Le blaireau possède un pelage bien distinct : le dessus est gris, le dessous et les pattes noires, la tête est blanche avec une bande noire de chaque côté (cette bande traverse les yeux). Les oreilles possèdent un liseré blanc et des poils clairs à la base et au bout, noir au milieu. La silhouette est massive, les pattes et la queue sont courtes, celle-ci est blanche au bout. La tête est assez petite mais le museau est relativement allongé. La mue commence au printemps (une seule mue). Les nouveaux poils de jarre et de bourre croissent en automne.

Par son allure et sa forme générale, le blaireau européen fait penser à l’ours. Il en a la démarche dandinante et un peu nonchalante. On a de la peine à se faire à l’idée qu’il est étroitement apparenté à la loutre, à la fouine ou à la belette. Il existe une demi-douzaine d’espèces de blaireaux dans le monde, mais c’est le blaireau européen qui est le plus largement répandu.

La presque totalité de la vie du blaireau se déroule sous terre, dans un terrier extrêmement étendu, dont les multiples tunnels et boyaux forment un réseau complexe. En règle générale, le terrier du blaireau comporte plusieurs issues, dont certaines servent à l’aération ou à la fuite en cas de danger. Une seule sortie est utilisée chaque jour. Au fond du tunnel principal se trouvent plusieurs chambres. Le nid proprement dit, où la femelle met bas ses petits, se trouve le plus souvent assez près de l’entrée. Elle aura 3 à 5 petits après une gestation de 7 à 8 mois. La durée d’allaitement est de 8 semaines. La majorité sexuelle est effective dès les 18 mois. La longueur du corps d’un adulte est de 60 à 72 centimètres et la queue de 15 à 19 centimètres, pour un poids de 10 à 16 kilogrammes. La longévité de 15 ans.

Le blaireau est omnivore, mais on a pu mettre en évidence que sa principale alimentation consiste en lombrics. Le régime alimentaire subit d’importants changements saisonniers ; ainsi un animal peut aussi ne manger que des fruits ou des raisins en saison, pour se rabattre sur du maïs ou des céréales à d’autres moments

Classe : Mammifères ; Ordres : Carnivores ; Famille : Mustélidés ; Espèce : Meles meles.

Victoire

novembre 23rd, 2006


Victoire, originally uploaded by patriarch38.

Pour meubler la journée : Où est ce ?

Eliane 71 ans

novembre 22nd, 2006


Eliane 71 ans, originally uploaded by patriarch38.

Aujourd’hui : double anniversaires. C’est le jour anniversaire d’Eliane, tout juste 71 ans, mais aussi le jour où nous nous sommes rencontrés, il y a 45 ans.

Nous fêtions ses 26 ans. Nous avons donc commencé notre vie commune dans la liesse, (même si nous le faisions qu’à deux) et l’avons continué ainsi. Pourquoi changer d’ambiance, quand la musique vous convient bien. (Vous savez tous, que nous adorons le musette.) De temps en temps : tango, puis valse chaloupée. Deux rythmes qui permettent de perdurer, quand les musiciens connaissent, sur le bout des doigts…les arpèges !!!!

Il n’y a rien à ajouter. C’est la vie de nombreux couples. Ciao, Ciao…..

Bec-En-Fourreau

novembre 21st, 2006


Bec-En-Fourreau, originally uploaded by patriarch38.

C’est le pique-assiette des manchots.

Le bec-en-fourreau, ou chionis, dont on connaît deux espèces distinctes, est un oiseau des mers froides vivant dans les parages antarctiques. Il ressemble à un pigeon blanc, et à un poulet, mais en réalité il est apparenté aux bécasses et aux chevaliers.

Le bec-en-fourreau porte ce nom en raison de la curieuse conformation de son bec, à demi enfoui dans un repli de la peau à sa base. La caractéristique principale du chionis est qu’il est l’unique oiseau des régions antarctiques, n’ayant pas les pieds palmés. Ce n’est donc pas, strictement, un oiseau de mer, comme on serait tente de le croire. Les ornithologues s’interrogent encore sur les raisons qu’a bien pu avoir le bec-en-fourreau de coloniser les minuscules îlots subantarctiques si inhospitaliers.

Il vit sur les plages et les grèves de cailloux, où il est constamment en quête de nourriture. On le trouve aussi en bandes plus ou moins nombreuses sur la banquise de l’antarctique, mais il faut ouvrir l’œil pour distinguer ces petits oiseaux entièrement blancs, parfaitement camouflés dans le paysage polaire. Les membres d’un groupe passent le plus clair de leur temps à se chamailler ; ces accrochages sans gravité sont drôles à observer, en raison des attitudes cocasses qu’adoptent les antagonistes. (Là, je pense à certaines assemblées, mais ….chut !!)

Les becs-en-fourreaux ont un régime alimentaire composé en fait de tout ce qu’ils trouvent de comestible : algues, œufs abandonnés, cadavres d’animaux, etc..(Un peu les éboueurs de l’antarctique). Ils vivent principalement de rapine et forcent les jeunes manchots à dégorger le krill que leurs ont apporté leurs parents. (Je me demande, ce que font les employés de leur nursery.)

La femelle pond de 2 à 4 œufs, puis les couve pendant 30 jours environs et les petits quittent le nid après 2 semaines. La longueur d’un adulte est de 35 centimètres.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Charadriiformes ; Famille : Chionididés ; Espèce : Chionis Alba.

Gazelle d’Arabie

novembre 20th, 2006


Gazelle d’Arabie, originally uploaded by patriarch38.

On ne la rencontre que dans la péninsule d’Arabie. Pour survivre dans le désert, ces gazelles amincissent leurs organes.

La gazelle d’Arabie, appelée parfois gazelle de montagne, est connue aussi localement sous le nom de Idmi. Elle se caractérise comme toutes ses congénères par son corps mince, son allure légère et ses membres très longs. Les deux sexes possèdent des cornes, mais celles de la femelle restent courtes et insignifiantes. La coloration de la robe varie considérablement d’un animal à l’autre.

Le nom de gazelle de montagne sied bien à cette espèce, car c’est avant tout dans les montagnes et leurs contreforts, ainsi que dans les zones accidentées de collines, qu’elle vit. Au nord, cette gazelle monte jusqu’en Israël, on la chassait autrefois, jusque dans les alentours de Jérusalem. Elle semble avoir disparue du Liban, mais se rencontre encore dans le Sinaï. L’espèce souffre en maintes régions de la persécution des chasseurs motorisés. Ses ennemis naturels ; guépard et léopard ont presque totalement disparu de son habitat. La gazelle d’Arabie reste abondante dans les régions au terrain accidenté, où la chasse motorisé est impraticable. Parfaitement adaptée à la sécheresse, cette gazelle peut subsister longtemps sans boire ; elle a la faculté de se procurer, dans la végétation qu’elle mange, l’eau indispensable à son métabolisme. La femelle met bas d’un petit après une gestation de 180 jours. La longueur du corps d’un adulte va de 80 à 95 cm, la queue de 10cm et les cornes : mâles : 15 à 25cm ; femelle : 8 à 10cm. Le poids varie de 17 à 25Kg et la longévité de 8 ans.

Les chercheurs se sont penché sur la biologie de cette gazelle, et ont constaté que , durant les 4 mois les plus difficiles de l’année, ceux pendant lesquels les ressources en eau et en nourriture sont les plus réduites, la masse du foie et du cœur des gazelle des sables diminuait de manières significative. En jouant sur la taille de ces deux organes très demandeurs en oxygène, ces gazelles peuvent économiser et, in fine, réduire la quantité d’eau perdue par évaporation.

Par contre, bien qu’ils soient particulièrement gourmands en énergie, les intestins, qui synthétisent, chez les ruminants, entre 28 et 46 % des protéines, ne voient pas leur masse diminuer. Les scientifiques expliquent cette différence, par l’importance que revêtent ces boyaux quand les sources d’eau viennent à manquer dans le désert, et quand les gazelles sont contraintes de tirer à la fois l’eau et la nourriture de la végétation.

Mais dans leur processus d’optimisation, ces mammifères ne s’arrêtent pas là. Les chercheurs ont également découvert que ces gazelles font des stocks de graisse dans leur cerveau, afin de lui assurer le « carburant » nécessaire à son bon fonctionnement tout au long des périodes de privation.

En faisant subir des cures d’amincissement à leur foie et cœur, les gazelles des sables ont ainsi trouvé le moyen de survivre en période de vache maigre.

Classe : Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : Bovidés ; Espèce : Gazella gazella.

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