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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2007

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Apistogramme

décembre 11th, 2007

Apistogramme, originally uploaded by patriarch38.

Il se reproduit très difficilement en aquarium.

L’apistrogramme est un poisson tropical dont les nombreuses espèces peuplent les systèmes fluviaux de l’Orénoque et de l’Amazone. Tandis que beaucoup d’apistogrammes ont été identifiés et baptisés, ils en restent autant, sinon plus encore qui n’ont pas étaient inventoriés. Des spécialistes américains affirment que chaque étang d’une certaine importance possède des apistogrammes différents spécifiquement de ceux des nappes d’eau voisines.

Parmi les espèces bien définies et qui sont par conséquent connues des aquariophiles, il convient de mentionner l’apistogramme de Ramirez, ci-dessus. Pendant la période de reproduction, le mâle resplendit littéralement de ses couleurs vives et changeantes, ce qui n’est pas le cas le reste de l’année ; ses teintes s’estompent alors et prend l’aspect des femelles.

Il est importé en France et aux Etats- Unis depuis fort longtemps. Ce petit cichlidé est natif des rivières constituant le bassin de l’Orénoque. Ce n’est pas ce qu’il convient d’appeler un poisson facile à maintenir et à élever, et il est aussi difficile à reproduire qu’il est beau. De toute façon, en aquarium, il est certain que les parents dévorent presque immédiatement les œufs, sitôt pondus.

Son alimentation doit se constituer de proies vivantes, car ce poisson n’accepte pour ainsi dire aucune nourriture sèche. Pour entreprendre l’élevage, il convient de placer un couple isolé dans un bac bien chauffé et richement planté. La ponte se fait sur une pierre, qui doit être enlevée immédiatement et placée dans un incubateur.

Il vaut donc mieux le laisser dans son élément naturel.

Classe :Ostéichthyens ; Ordre : Perciformes ; Famille : Cichlidés ; Genre et espèce : Apistogramma ramirazi.

Falconelle à pattes rouges.

décembre 10th, 2007

Falconelle à pattes rouges., originally uploaded by patriarch38.

C’est le plus petit de tous les rapaces connus.

La falconelle est le plus petit rapace au monde. C’est véritable pygmée comparé à un faucon normal. Il en existe 5 espèces, qui vivent dans les régions tropicales de l’Asie.

Les falconelles habitent les forêts, où on les rencontre assez fréquemment dans les clairières et au bord des plantations. Ces minuscules rapaces d’une longueur de 8 à 13 cm, avec une envergure de 18 à 25 cm, pour un poids de 35 à 50 grammes, n’aiment pas l’intérieur de la forêt, sans doute parce que la capture au vol des insectes y est trop incertaine.

Ils vivent en couples. Parfois on en observe des familles de 5 ou 6 réunis. Ce sont des rapaces sédentaires, très agressifs et effrontés. Ils ne craignent pas les autres oiseaux plus grands qu’eux et se laissent même approcher d’assez près par l’Homme. Dès qu’un autre oiseau se passe à proximité, ils s’élancent et le mettent en fuite.

Lorsqu’elles se reposent, les falconelles se ramassent sur elles mêmes, formant alors de petites boules de plumes. Peu avant la nuit, elles gagnent leur abri nocturne, qui est généralement le trou abandonné d’un pic ou d’un barbu. (Pas moi, mais un oiseau aux vives couleurs, lui aussi des forêts tropicales). Par mauvais temps, elles restent à l’abri de la pluie dans leur trou, d’où elles ne sortent que la tête pour observer leur territoire.

Elles sont diurnes et leurs mœurs ressemblent quelque peu à celui des gobe-mouches. Perchées sur une branchette, elles observent les environs et se précipitent d’un vol rapide pour saisir un insecte, retournant sur leur perchoir pour dévorer sa proie. Les libellules et les papillons sont leurs victimes favorites.

Le nid des falconelles est souvent infesté d’acariens et autres parasites, et il s’en dégage une odeur insupportable. La femelle pond 3 à 5 œufs. (Durée d’incubation inconnue)

Classe : Oiseaux ; Ordre : Falconiformes ; Famille : Falconidés ; Genre & Espèce : Microhierax caerulescens

Wallaby à pieds jaunes

décembre 9th, 2007

Wallaby à pieds jaunes, originally uploaded by patriarch38.

Un petit kangourou vivant parmi les rochers.

Les wallabies à pieds jaunes sont étroitement apparentés aux grands kangourous d’Australie. Il en existe une cinquantaine d’espèces, dont l’aspect, les mœurs et la taille différent considérablement. L’espèce représentée ci-dessus est le wallaby à pieds jaunes, du groupe des wallabies des roches. Il a la robe grise, les pieds jaunes, la queue rayée et annelée de couleur : grise et jaune

Très bons grimpeurs et capables de bondir haut et loin, les wallabies des roches sont aussi appelés «chamois d’Australie » par les gens du pays. Le naturaliste anglais John Gould comparaît les wallabies des roches à des singes. Ces marsupiaux sont non seulement à l’aise parmi les rocs et les escarpements montagneux, mais ils escaladent avec célérité des arbres inclinés, effectuant des bonds énormes pour atteindre une fourche ou une grosse branche.

Les deux orteils médians de leurs pieds postérieurs peuvent se recourber plus aisément que chez les autres wallabies et chez les kangourous proprement dits. La plante des pieds est garnie d’un tissu charnu et souple, frangé de poils, avec un épiderme granuleux. Cette conformation plantaire, leurs assure une adhérence parfaite sur la roche et l’écorce.

Dans certains habitats occupés depuis des générations par ces wallabies, les falaises montrent des voies de passage polies comme du verre. Ces animaux franchissent sans peine des crevasses larges de plus de 4 mètres. Pour échapper à leurs ennemis, les wallabies se précipitent dans les anfractuosités dont ils ont estimé exactement la profondeur, ou ils escaladent des parois verticales apparemment infranchissables. Lors de ces manoeuvres, seuls les pieds sont utilisés, la queue musclée ne servant que de balancier. La femelle n’a qu’un seul petit à la naissance. Adulte, il fera de 50 à 80 cm de corps, et 40 à 70 cm de queue, pour un poids de entre 3 et 9 kilos.

Classe : Mammifères ; Ordre Marsupiaux ; Famille : Macropodidés ; Genre et espèce : Petrogala xathopus.

Creissels.

décembre 8th, 2007

Creissels., originally uploaded by patriarch38.

Les joies du déplacement ……..

Voici, ci-dessus, notre ami Yvon devant son auberge, avec son ami. La femme à côté, est Carmen, l’une de mes amis Calédoniens. J’en parlerai plus tard.

Donc, après notre premier repas de midi, (plat du jour) nous retournons sur le chantier. Le client nous donne le bordereau qu’il a reçu avec les matériaux, nous contrôlons et lui demandons les plans du four. Il nous les remets en nous disant : « Il y a deux contrôleurs de la maison Carborundum, qui arrivent ce soir, pour vous indiquer la façon de procéder. » Carborundum étant la firme qui fournissait les matériaux. Avec le plan, nous aurions pu commencer, mais à quoi bon chercher l’affrontement dès le départ. Nous avons profité, de l’attente, pour visiter cette usine qui avait encore des vieux fours à alandiers, en compagnie du jeune patron.

Vers les 18 heures arrivent les VRP. Costard, cravate et escarpin, de vraies gravures de mode. Un couple, un peu comme Laurel et Hardy. Laurel, un jeunot à la mine effacé et Hardy, presque aussi large que haut. (J’avoue que là, j’étais battu.) Devant ces figures de catalogue, le patron, leurs a indiqué plusieurs hôtels de Millau et aussi le château. Ils ont en cœur (bien que ce soit Hardy qui tenait le crachoir) choisi le château de Creissels.

Le lendemain matin, nous avions attaqué la pose des studs par soudure, avant qu’ils n’arrivent. Ils ont commencé à se pencher sur les plans avant de venir nous dire (toujours le même porte-parole) : « nous voyons que vous avez compris comment officier. » Et puis, ils nous ont fichu la paix, tout en restant continuellement dans nos pattes. Quand le petit chaperon rouge est arrivé avec notre casse- dalle, j’ai remarqué qu’Hardy avait un regard concupiscent en voyant l’étal se garnir. (Manger, c’est aussi un plaisir, donc on peut regarder la bouffe avec concupiscence).

Le soir, Yvon nous avait concocté un repas digne de nous (ben oui !!). Après les hors- d’œuvres, une truite farcie et des pommes de terres rissolées. Plateau de fromage et glace comme dessert. Par la suite, tous les soirs, c’étaient des repas de ce genre. Parfois, sa femme et sa fille, venaient partager notre repas, et lui aussi quand il le pouvait.

Vous commencez à me connaître et savez que j’ai une bonne âme, alors, tous les matins, je décrivais jusqu’au moindre détail notre repas du soir. J’avais parié qu’au bout d’une semaine, les châtelains allaient demander de venir partager notre ragoût prolétarien. Le troisième jour, le jeune patron, s’est aussi mis de la partie, en me questionnant sur le menu du soir, j’avais ainsi moins le rôle du diable tentateur. Et moi, d’énumérer, avec emphase, les petits plats : écrevisses, Ris de veau au Sauternes et au foie gras, omelettes aux langoustines, civet de cochon de lait, etc.. Le tout accompagnait toujours d’une bonne bouteille. Vous auriez du voir Hardy, il en devenait écarlate, si bien que j’ai un peu moins appuyé sur la chanterelle. Je voulais l’appâter et pas être obligé de lui faire du …… bouche à bouche, pour le ranimer.

Et puis, il a craqué en disant : « tu crois qu’Yvon nous ferait aussi un bon repas un soir ? » -« Tu lui demandes demain matin quand il nous apporte notre casse-croûte. » (Eux, ils petit -déjeunaient au Château). « Je préférerai que tu le lui demandes. »-« Demain soir, ça va ? »-« Oui, bien sûr, on décommandera à l’hôtel. » Yvon, qui avait aussi remarqué son comportement lors des casses- croûtes, fût d’accord et il a sorti les grands plats. Ecrevisses, truite aux amandes, avec courgettes en gratin, plateaux de fromages, puis, île flottante. Et comme liquide : du Gaillac bien sûr. Laurel et Hardy d’un côté et de l’autre……… maintenant, je suis en train de penser que les gens qui nous voyaient, Castor et moi, pouvaient aussi nous appeler ainsi. Castor un gringalet et moi….bien en forme. Disons que les Hardy se faisaient face, comme les Laurel.

Pour la première fois de ma vie, j’ai vu ce qu’était un gourmand- gourmet. Il faisait face à la porte de la cuisine, et rien qu’en le regardant je savais qu’Yvon apportait la suite. Ses yeux s’illuminaient, sa face se couperosée et croyez moi, si au début du repas, il salivait ; au 2ème plat il bavait, un peu comme un St Bernard devant un os. Yvon lui, me faisait comprendre par mimiques, qu’il n’avait jamais vu ça. Bons bougres, l’un comme l’autre, voulaient se partager l’addition. Mais Yvon ne leurs a fait payer que leur part, arguant que nous étions pensionnaires chez lui et que c’était compris dans le prix de pension. Laurel m’a alors demandé « combien payez vous par jour ? » Après ma réponse, il m’a dit : «ça ne couvre même pas le prix de notre chambre. » Quand nous sommes sortis de chez Yvon, je leurs ai dit : « Regardez la façade, elle ne paye pas de mine, mais l’intérieur est divin. Eh oui, que voulez vous, la façade …….. c’est de l’attrape- couillons. »

La suite à dimanche prochain.

Nos 4 loupiots.

décembre 7th, 2007

Nos 4 petits loupiots., originally uploaded by patriarch38.

Demain, nous aurons nos loupiots, parmi nous.

Les voici tous les 4. Celui qui trône est l’aîné, Jérémy 12 ans 1/2
Pauline à droite, 10 ans 1/2 et Nicolas 7 ans 1/2 (Frères et sœur).
Avec des lunettes, leur cousin Gwendal 7 ans 1/2.

Nicolas et Gwendal ont 37 jours d’écarts.

Je vous souhaite donc une bonne journée, la notre sera déjà bien occupée.

Amitiés à tous

Marcel.

décembre 6th, 2007

Marcel., originally uploaded by patriarch38.

Pour Marcel,qui se trouve en ce moment à l’hôpital, je lui offre ce poème en son patois,écrit par un de ses confrères mineurs, Jules Mousseron, 1868-1943. Poète- mineur, très connu dans le nord.
L’ CERTIFICAT D’ÉTUDES
poème de Jules Mousseron

Monsieur Louis, l’ garchon Mamape,
I-est r’vénu d’Ecol’ parmi nous.
Ch’est un ingénieur fort serviape,
Pou ses amis d’ jeuness’ surtout.

Ainsi, l’aut’ jour, s’n ancienn’ visenne,
L’ rouss’ Pélagi’ du Carreau d’ bos,
All’ li d’mand’ qué s’ garchon, Ugène,
Fuche imployé dins un bureau

« Bonjour, M’sieur Louis, qu’ail’ dit l’ femme,
J’ viens vous trouver pou min garchon,
Ugène… oui, ch’est cha… ch’ti là-même
Qu’ vous avez berché dins l’ coron…

Bé oui ! l’ tiot roux !… Acout’, queu conte !
Ch’ti qui mettot vos vieux gilets ! »
L’ingénieur voudrot bin réponte ;
Mais l’ femme ail’ dévide es caplet

« Oui, m’ tiot Ugène, i va à l’ fosse…
Mais, vous l’ savez, i-est si langreux !
L’ métier d’ mineur est dur m’ gosse
Dins un bureau i s’rot bin mieux !

D’autant pus qu’i f’ra vot’ n’affaire
Il est instruit, bon musicien…
M’sieur Louis, si vrai qué j’sus s’ mère,
I fait l’ maguett’ dins s’n instrumint !

M’n Ugène i connot ses quat’ rèques.
I-écrit à l’incr’ comme au crayon.
A huit ans i d’allot à l’ pêque.
I carcul’ comme un maîtr’-porion.

L’ dessin su les palissartes
S’ connot à l’ heure mieux qu’ l’horloger.
Ibagu’ les pigeons. Quand i partent,
Ch’est li qui les fait constater.

I-est l’ premier champion du jeu d’ boules,
Et tous l’s ans, au Quatorz’ Juillet,
Premier prix dé l’ course à guernoulles,
Premier prix dé l’ course à baudets.

I-est à tout’ main, à tout’s manières !
Il écrit bin mieux qué l’ méd’cin !
Cha, cha vient d’ sang ! S’n arsoulle ed père
Ch’est l’ pus fort jueux d’ piquet dé D’nain !

Allez, prénez m’ garchon sans crainte
I connot l’ pinpin t’ qu’au turot.
Hein, M’sieur Louis, vous d’allez l’ printe
Pou li récrit’ su un bureau ? »

L’ femme a bâclé cha tout d’eun’ tire,
Comme eun’ leçon, pou n’ point s’ tromper,
Et pindant qu’ Pélagi’ respire,
L’ingénieur peut tout d’ mêm’ parler

« Madam’, j’ vais m’occuper d’Ugène.
Je suis si content d’ vous revoir
Vot’ jeune homme est un phénomène,
D’après tout ç’ que vous m’ fait’s savoir.

J’ crois que j’ pourrai l’ caser, en somme,
Sitôt qu’ l’occasion s’ présent’ra…
Ah ! j’oubliais… Nom d’un bonhomme !
L’ certificat d’étud’s, il l’a ?

Iou-iou ! N’ayez point d’inquiétude !
Mais enfin, l’a-t-il obtenu ? –
Pfutt ! el certificat d’études !
I n’a foqu’ cha qu’i n’a point eu ! »

Chaetodon empereur

décembre 5th, 2007

Chaetodon empereur, originally uploaded by patriarch38.

Voici l’aristocrate des récifs coralliens.

Le chaetodon empereur a hérité de plusieurs noms, tels qu’Ange de mer impérial, Empereur du Japon ou poisson couronné. C’est l’un des représentants les plus spectaculaires du monde coloré des poissons de récifs. Largement distribué dans les eaux tropicales de l’océan Pacifique, il habite la majorité des récifs coralliens de ces régions. On l’a aussi trouvé en mer Rouge.

Juvénile, il a la robe : bleu foncé à noire ornée de cercles concentriques de couleur branche.
Adulte : le museau est bleu clair et entouré de bleu foncé. L’œil est masqué par une bande noire, elle aussi entourée de bleue et qui descend jusqu’aux joues. Le front est jaune et une bande verticale de la même couleur descend sur l’opercule. L’arrière de l’opercule, les pectorales et le ventre sont noirs, tout l’arrière du cou est bleu à bleu turquoise et strié de rayures jaunes parallèles et obliques, qui remontent progressivement vers le dos du poisson. La caudale est jaune et l’anale est noire avec des stries de couleur bleue.

Dans la nature, c’est un excellent nageur qui vit sur le versant exposé à la mer, dans la zone soumise à l’influence de la houle et des courants marins. C’est un poisson territorial, qui vit solitaire ou par couples dans une caverne ou anfractuosité de rocher. Il est actif de jour comme de nuit et nage souvent en pleine eau. A la moindre alerte, il regagne son petit territoire, dont il défend l’accès à ses congénères et aux autres poissons. On a remarqué qu’il se prête avec une satisfaction évidente aux soins corporels prodigués par les poissons- barbiers du genre Labroïdes (Espèce déjà présentée sur ce blog.)

Sa nourriture consiste en polypes de corail, qu’il broute sur la roche des récifs. C’est un grand mangeur, assez facile à nourrir avec des moules, des crevettes et des vers en aquarium. Car en Europe, il est surtout connu comme poisson d’aquarium, qui est pourtant onéreux à l’achat et aussi difficile à maintenir en captivité. Il ne s’y reproduit d’ailleurs pas. De plus, certains individus ne passent pas de la couleur juvénile à celle d’adulte en aquarium.

Comme tous les poissons anges, il est hermaphrodite. C’est-à-dire que tous naissent femelles, puis certains gros individus dominants se transforment en mâles. Ils se reproduisent en couples, bien sûr, et émettent des œufs pélagiques. Hors aquarium, ils peuvent atteindre la taille respectable de 40cm.

C’est aussi l’une des plus grandes espèces de la famille, qui est d’ailleurs pêchée par les indigènes pour sa chair succulente, comparable à celle du saumon.

Classe : osteichthyens ; Ordre : Perciformes ; Famille : Chaetodontidés ; Genre & Espèce : Pomacanthodes imperator.

Vautour oricou

décembre 4th, 2007

Vautour oricou, originally uploaded by patriarch38.

Sur une carcasse les autres vautours lui cèdent la place.

Le plus grand vautour africain a la tête entièrement nue, à l’exception de petites plumes semblables à des poils, les vibrisses, surtout abondantes sur le menton. Localement, c’est aussi le plus répandu ; il en est ainsi en Somalie et dans le Sud Ouest africain. Bien qu’il soit généralement solitaire ou en couple, il se montre parfois en bandes assez importantes, jusqu’à une centaine d’oiseaux. Si en Ethiopie, il a été vu jusqu’à 4 500 mètres d’altitude, en général il fréquente surtout les régions de plaines.

La couleur de sa tête et de son cou puissant est plutôt rose, mais dépend de son humeur et de la température. Le bec est très puissant et noir, spécialement adapté pour déchirer les chairs. Ses doigts son gris. Son plumage est foncé, pratiquement noir sur les ailes, brun clair à blanc sur les flancs et sur les pattes.

Quand il rejoint ses cousins sur une carcasse, ceux-ci lui cèdent la place. Il se nourrit de peau, des restes de chair laissés par les autres charognards, mais peut aussi tuer des animaux bien vivants. Il s’attaque par exemple aux flamants (jeunes comme adultes) rassemblés en colonies et prend les œufs de oiseaux.

Son nid, volumineux, est bâti dans un arbre épineux (Acacia par exemple) et à faible hauteur 7-10 mètres. S’il ne trouve pas d’arbre qui lui convienne, il cherche un emplacement favorable dans une falaise et entasse des branches. La coupe du nid est garnie de laine et d’herbes. L’aire atteint plus de 2 mètres de diamètre et seulement 60cm de haut. La ponte a lieu entre novembre et janvier en Somalie, à la même époque au Soudan et en juillet en Afrique du Sud.

La femelle dépose un seul œuf au centre du nid, qui sera incubé durant 7 semaines, par les deux parents. Le poussin est d’abord couvert de duvet brun, sauf bien sûr sur la tête et le cou qui sont gris. Le plumage apparaît au bout de 125 à 135 jours. Il peut être nourri régulièrement par ces deux parents pendant encore une année. Il est probable que cette espèce ne se reproduit que tous les deux ans en raison de la longueur de son cycle de nidification. La durée du jeune au nid est de 120 jours environs. Adulte, il fera 1 mètre avec une envergure de 2,5 à 2,8 mètres. Pour un poids de 7 kilos. Après l’élevage du jeune, le vautour oricou se déplace parfois en dehors de son aire normale de nidification et on l’a observé, par exemple, jusque dans le Moyen –Atlas au Maroc.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Falconiformes ; Famille : Accipitridés ; Genre & Espèce : Torgos tracheliotus.

Chevrotain aquatique

décembre 3rd, 2007

Chevrotain aquatique, originally uploaded by patriarch38.

Un minuscule ruminant qui mange de la viande…

On distingue trois espèces de chevrotains, qui vivent en des aires très distantes les unes des autres. Le plus connu est le chevrotain aquatique, seule espèce africaine, étroitement localisée dans la forêt hygrophile équatoriale.

Cet animal ressemble à la fois à un petit daim et à une antilope. Il n’est ni l’un ni l’autre, mais bien un membre d’une famille distincte, celle des tragulidés. Ils sont farouches, marchent curieusement sur la pointe des pieds et ont une hauteur au garrot de 30 à 35 centimètres. On le confond assez souvent avec le cerf musqué, car les canines supérieures du mâle se sont extrêmement allongées et transformées en crocs. Ils n’ont pas de cornes et leur pelage est dans les tons bruns, le ventre blanc ou parfois tacheté de blanc. Ses canines acérées lui servent d’armes défensives et offensives très efficaces, qu’il sait très bien utiliser en cas de besoin.

Bas sur pattes, ce chevrotain a le corps trapu, surbaissé en avant, ce qui le caractérise comme habitant de la forêt et plus particulièrement du sous- bois. En effet, cet animal ne se montre jamais à découvert, aussi n’est il pas aisé de l’apercevoir. Il fréquente les vallées humides et se tient invariablement aux abords des cours d’eaux forestiers.

C’est un solitaire, qui vit par couples au temps des amours, mais qui reprend son existence isolée ensuite. Plongeant et nageant à merveille, il parvient à fuir devant les grands prédateurs en courant sur une grande distance au fond de l’eau. Les chevrotains sont les seuls survivants d’un groupe de mammifères à sabots qui étaient largement distribués au milieu du Tertiaire, il y a environ 40 millions d’années.

Son régime alimentaire consiste en végétaux, feuilles et bourgeons, mais il déguste aussi une quantité importante de grenouilles, de poissons et de rongeurs aquatiques, qu’il sait capturer dans l’eau. La femelle met bas d’un ou deux petits après 120 jours de gestation. Adulte, il fera 1 mètre de long, pour un poids de 15kg.

Les deux autres chevrotains sont : le chevrotain indien du sud de l’Inde et du Sri Lanka ( Moschiola meminna) et le chevrotain malais (Thaïlande, Sud de l’Indochine, Malaisie et Indonésie, appelé : Tragulus napu)

Classe : Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : Tragulidés ; Genre & Espèce Hyemoschus aquaticus.

Requin pélerin

décembre 2nd, 2007

Requin pélerin, originally uploaded by patriarch38.

Cet énorme requin, parfaitement inoffensif, mange du plancton.

Le requin pèlerin appelé aussi squale pèlerin, est l’un des plus grands requins connus, seul le requin baleine le surpasse en longueur. Il a un corps fusiforme de couleur gris bleuté ou bronze. Ses yeux sont particulièrement petits par rapport à leur gigantesque tête.

Quand il ouvre la gueule, on y distingue une multitude de dents minuscules, en forme de crochets. Ces denticules cutanés sont orientés dans toutes les directions. Des fentes branchiales font le tour du corps. En été quand ce géant part en quête de nourriture, elle se garnissent de peignes filtrants (branchiospines) qui servent à retenir le plancton. Ces peignes disparaissent à l’automne. Chose étrange, cet énorme requin qui peut atteindre jusqu’à 15 mètres de long, se nourrit exclusivement de créatures planctoniques minuscules. Il vit en solitaire ou en petits groupes nageant paresseusement assez près des côtes. On a observé de véritables bancs d’une soixantaine d’individus. En croisière, le requin pèlerin avance à 3 ou 4 kilomètres à l’heure. Il est évident que s’il nageait plus vite, il n’arriverait pas à retenir les copépodes (minuscules crustacés) et autres crustacés dont il se nourrit.

On a pu observer en 1953, que ce monstre marin s’abstenait de s’alimenter à la fin de l’automne, lorsque cesse la prolifération du plancton. Il gagne alors les profondeurs et entre dans un état de semi- torpeur, correspondant à une forme d’hibernation, pour reprendre son activité dès le retour du printemps.

On suppose que la femelle est ovovivipare. Le temps de gestation serait supérieur à 2 ans, pour une naissance parfois de sextuplés. Les petits font 1 mètre 50 et pèsent 8 kilos à la naissance. La période de reproduction se situe certainement pendant le printemps et l’été. Il semble que ce poisson effectue des migrations saisonnières, mais les spécialistes n’en connaissent pas les itinéraires. En réalité, on ne sait presque rien du cycle de vie de se requin pèlerin. Sa pêche n’est guère aisée, puisqu’il ne mord pas à l’hameçon.

Classe : Chondrichthiens ; Ordre : Pleurotrèmes ; Famille : cétorhinidés ; Genre & Espèce : Cetorhinus maximus

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