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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2007» janvier

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Coulée haut fourneau

janvier 21st, 2007


Coulée haut fourneau, originally uploaded by patriarch38.

Ci-dessus : coulée de haut-fourneau.

Me voila donc membre du bureau syndical. Comme j’étais le dernier arrivé et le minot, ils m’ont nommé « secrétaire à l’organisation » et comme nous étions à quelques mois des élections syndicales (délégués du personnel et du comité d’entreprise) à moi le boulot.
Nous étions un peu près dans cette organisation syndicale 10 titulaires et 10 suppléants. Le nombre de délégués, (collège ouvrier), pour l’ensemble de l’usine (compte tenu du nombre d’ouvriers y travaillant) était de 20 titulaires et 20 suppléants. Chaque organisation syndicale : (3 à l’époque : FO, CFTC et CGT) pouvait donc présenter des listes complètes, soit au total 40 candidats. Encore fallait-il les trouver. Théoriquement, j’aurai dû selon la méthode ancienne, faire de la prospection parmi les services, à la pêche aux âmes de bonne volonté. Mais, je n’avais encore pas d’heures de délégation et ne pouvais encore me déplacer à mon gré dans l’usine. Et puis, la méthode ne me plaisait guère.
Nous avons tout simplement eu une bonne discussion entre nous, parfois vive et nous sommes mis d’accord sur une coordination des taches. (Je sais : timing, ça fait plus intellectuel, mais j’aime bien la langue française)
Pour commencer : sortir un journal mensuel, la communication est un des nerfs de la guerre (regardez en ce moment). « Journal » mensuel relatant, les actions, les revendications et les réponses données (favorables ou non). Atelier par atelier, ou service par service, en un mot, détailler la vie dans l’usine, pour que chaque salarié, y compris employé sache ce qui se passait dans leur usine. Sacré travail. Il y avait bien un journal en papier glacé avec photo et articles, digne d’un journal régional, financé par le comité d’entreprise, intitulé : « NOTRE USINE », mais je ne sais pas pourquoi, à sa lecture, je ne reconnaissais pas : « NOTRE USINE » ni ce qui s’y passait. Il nous était envoyé par la poste et à la maison.
Tous les métallos pouvaient y participer, mais la véracité des écrits était vérifiée, il ne devait pas y avoir de bobards ou de on-dit. Et comme la plupart des gars avait fait l’école en langue allemande (et oui, c’était obligatoire pendant la guerre), il y avait un comité de rédaction qui corrigeait les fautes et la tournure des textes, mais aucun ne paraissait sans l’accord du créateur de l’article.
La secrétaire de l’USTM (union syndicale des travailleurs métallurgistes) nous tapait les stencils et en faisait la mise en page. A deux ou trois, nous allions les tirer, au siège de l’USTM, à la ronéo (2000 à peu près, avec la recommandation en majuscules : « NE PAS DETRUIRE, NE PAS JETER : PASSEZ LE A UN AUTRE SALARIE »). Puis le lendemain venir agrafer les 2 ou 3 pages suivant le cas. Deux jours plus tard, il était distribué devant les 7 portiers de l’usine et aux 3 postes de travail. Soit : 6 heures, 14 heures et 22 heures. Il m’arrivait parfois, de faire deux distributions, car j’habitais à 100 mètres du portier 7.

Je vous assure qu’après le deuxième « journal », aucun ne garnissait les poubelles, ou ne tapissait le macadam des routes de l’usine. Les portiers, ayant l’ordre d’en prendre plusieurs pour le « personnel directorial », et comme ce « canard » était payé par les cotisations des salariés, ordre a été donné aux gars de n’en remettre qu’un seul par portier. Ils avaient, comme ceux qui trimaient, la possibilité de se le passer de poste à poste. Donc un seul à chaque portier à la distribution du matin !!

La suite à Dimanche prochain.

Chouette baie

janvier 20th, 2007


Chouette baie, originally uploaded by patriarch38.

Elle est dite de Madagascar, mais le genre est afro-asiatique.

Le genre « phodilus » comprend deux espèces de chouettes qui font la transition entre les effraies et les autres rapaces nocturnes. En effet comme les premiers, les chouettes baies ont des pattes assez longues (mais elles sont emplumées jusqu’aux doigts), des disques oculaires bien marqués (c’est le moins que l’on puisse dire !), mais pour le reste, elles se rapprochent des espèces du genre « Strix ». La seconde espèce « Phodilus prigoginei », découverte en mars 1951 au Congo, n’a été décrite que d’après un seul spécimen.
La chouette baie fait partie des chouettes effraies. Sa face ovale est caractéristique avec des faciaux étroits, au bord interne s’inclinant vers le haut de la tête et formant 2 pointes émoussées qui rappellent les aigrettes des hiboux. Elles possèdent de courtes ailes et une longue queue typique des chouettes chassant en sous-bois. Les deux sexes sont semblables.
La chouette baie asiatique est complètement nocturne. Grâce à ses courtes ailes, elle circule aisément dans les forêts. Elle mange des insectes, des petits mammifères, des oiseaux comme les dicées (passereaux minuscules), des lézards et des amphibiens. Comme elle a été souvent observée près de l’eau, on pense qu’elle se nourrir, aussi, peut-être de poissons.
Pour le reste, son écologie demeure peu connue. La reproduction commence en décembre à Bornéo. Les œufs (3 à 4), sont pondus dans un grand trou d’arbre, le même que celui où les sujets adultes passent la journée. En Birmanie, on a constaté que la chouette baie avait l’habitude de se tenir dans le sens longitudinal de la branche sur laquelle elle était posée ; en cela elle imiterait les podarges, gros oiseaux proches des engoulevents. Dans le même pays, elle est sédentaire jusqu’à 2000 mètres d’altitude.
La voix de la chouette baie est un ululement doux, musical, que l’on entend en dehors de la période de reproduction. A cette saison, l’oiseau lance des sortes de miaulements. Les oiseaux de Malaisie et d’Indonésie sont plus petits que ceux du bord de l’Himalaya. Qui atteignent 31cm.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Strigiformes ; Famille : Strigidés ; Espèce : Phodilus badius.

Musaraigne éléphant

janvier 19th, 2007


Musaraigne éléphant, originally uploaded by patriarch38.

Ni une musaraigne, ni un éléphant.

La musaraigne-éléphant n’est en réalité ni une musaraigne, ni un éléphant ! On lui a donné sans doute ce nom en raison de la trompe qui lui sert de nez. On aurait aussi bien pu l’appeler « Elephantulus » selon sa désignation scientifique. Il en existe une quinzaine d’espèces, toutes particulières au continent Africain.
La musaraigne éléphant possède un museau allongé et mobile, des yeux de nocturne, un pelage soyeux brun foncé dessus et gris dessous. Des pattes postérieures fortement allongées, qui lui permettent de se déplacer par bonds.
La musaraigne-éléphant est nocturne et passe la journée au fond de son terrier. Un réseau de pistes et de sentiers rayonne à partir du gîte, à travers tout le territoire de l’animal. C’est le soir que cette musaraigne émerge de son trou pour se mettre en chasse.
Son régime alimentaire consiste principalement en insectes variés et en mollusques. Dans les endroits où elle n’est pas inquiétée ni pourchassée, elle est partiellement diurne. Elle livre alors une chasse très active aux sauterelles et criquets, dont elle fait une consommation énorme. Son nez allongé lui permet aussi de fouiller parmi les feuilles mortes et les détritus des sous-bois en quête d’insectes, dont elle détecte la présence par l’odorat.
Les musaraignes –éléphants donnent naissance à des petits (2 ou 3) complètement formés, portant un pelage et ayant les yeux ouvert dès la naissance. Chez certaines espèces cependant, les yeux des petits ne s’ouvrent qu’après un ou deux jours. Même si certains nouveaux nés sont capables de courir et de suivre leur mère dès le 1er jour, elle les transporte, parfois, suspendus à ses mamelles.

Classe : Mammifères ; Ordre : Insectivores ; Famille : Macroscélididés ; Espèce : Elephantulus sp.

Le Desman des Pyrénées lui ressemble étrangement. Il vit au bord des torrents de montagne entre 1500 et 2500, ou dans les rivières souterraines des Pyrénées Françaises et Espagnoles, dans les monts Cantabrique, en Galice, en Sierra Centrale et dans le nord du Portugal. Il possède aussi un museau allongé et mobile, des petits yeux presque aveugle, le même pelage que l’autre, mais ses pattes antérieures sont semi-palmées, et les postérieures totalement palmées.
Il est aussi appelé « rat trompette ou musaraigne éléphant, taupe aquatique ou rat bouhé » et il fait parti de la famille des taupes.
Il vit essentiellement dans l’eau froide des torrents, il est adapté à la vie aquatique (pattes palmées, clapets fermant les narines en plongée. Son appendice surdéveloppé lui servant de radar et de détecteur olfactif qui lui permet de repérer ses proies sous l’eau. Le mâle et la femelle font gîte à part et ne se retrouvent que pour l’accouplement. Ils sont aussi actifs de nuit, plongent pour chercher de la nourriture qu’ils viennent déguster sur les berges, où ils nettoient aussi leur fourrure qui sécrète alors une substance imperméabilisante.
Le desman s’avère être le meilleur indicateur de la qualité de l’eau, car il est sensible à tout changement. Ses proies (larves et invertébrés aquatiques) meurent à la moindre trace de pollution, entraînant, de facto, la disparition du Desman de ces cours d’eau.

Il fait parti de la famille des : Talipadae/ Desmaninae et son nom scientifique est : Galemis pyrenaïcus.

Dromoïque du désert.

janvier 18th, 2007


Dromoïque du désert., originally uploaded by patriarch38.

Il s’excite énormément à l’approche de l’homme.

Cette petite fauvette est reconnaissable à la longue queue qu’elle a l’habitude de tenir souvent redressée comme le fait aussi la fauvette pitchou. Mais la ressemblance entre les deux oiseaux ne va pas plus loin, de plus, leur habitat est fort différent.
Le dromoïque se teint souvent par terre ou à proximité, dans les buissons des lieux arides. Discret, il ne se montre pas volontiers et se déplace davantage en courant qu’en volant. Le meilleur moyen de le repérer dans la nature, consiste donc à écouter sa voix qu’il a très forte.
Les plantes herbacées comme les armoises, l’alfa et les euphorbes ainsi que des Salsolacées, constituent autant de cachettes sûres, que le dromoïque sait utiliser à merveille. On le rencontre dans les vallées où la végétation est assez dense, mais aussi dans les zones sablonneuses, aux voisinages des chotts (Lacs salés en Afrique du Nord), dans les terrains rocheux et sur les pentes des montagnes.
Les spécialistes en ont distingué 4 sous-espèces reconnaissables à des différences subtiles de coloration : celle-ci passe en effet du gris au brun et au beige clair.
La nidification de cet oiseau insectivore a lieu entre février et mai. Les œufs (de 3 à 5 par ponte) sont blanchâtres pointillés de roux et sont déposés dans un nid globuleux entièrement fermé à l’exception d’une petite ouverture située sur le côté. Il se compose uniquement d’herbes sèches à l’extérieur, mais l’intérieur est garni de plumes. Il évoque donc celui du troglodyte européen ou celui de la mésange à longue queue.
Les jeunes sortent à la fin du mois de mars et il y a probablement une deuxième ponte régulière ou des pontes de remplacement qui expliquent l’observation d’œufs jusqu’au courent du mois d’avril. La taille totale d’un adulte, queue comprise, est de ….10 centimètres.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Muscicapidés ; Espèce : Scotocerca inquieta.

Cerf des pampas

janvier 17th, 2007


Cerf des pampas, originally uploaded by patriarch38.

Il évite soigneusement les régions humides.

Le cerf des pampas est un cervidé de petite taille, 60 à 80 cm au garrot. Il a une robe brun-roux à jaune. Le dessous blanc, ainsi que l’intérieur des oreilles et une tache noire sur le museau. Les jeunes naissent tachetés.
Le cerf des pampas est, avec son cousin le cerf des marais, l’un des plus grands cervidés sud-américains. Il vie dans les vastes espaces des pampas au sol sec, car il craint l’humidité. Il trouvait autrefois de quoi se cacher parmi les hautes graminées naturelles de son habitat. Ce qui n’est plus le cas ; car, de plus en plus, l’agriculture empiète sur les derniers vestiges de la pampa primitive, contraignant ce cerf à se tenir par trop dans les espaces découverts. Cette altération du milieu naturel a contribué à rendre l’espèce extrêmement craintive et présentement il n’est guère possible d’approcher une harde.
Cette espèce vit souvent par couples, ou en petit groupe familial. Les mâles sont volontiers solitaires durant une grande partie de l’année. Les glandes interdigitales des mâles adultes sécrètent une odeur assez forte pour être décelée à 1km de distance. Les biches mettent bas en hiver, d’un seul faon. Tant que le faon n’est pas à même de suivre les adultes, il reste caché, immobile sous une touffe d’herbe. Le cerf des pampas fuit à une allure vertigineuse. On dit cependant, qu’en cas de danger dû à l’attaque d’une biche et de son faon par un prédateur, la biche attire l’attention de ce prédateur et lui fait face, afin de l’emmener au loin pour sauver le faon, ce dernier se cachant dès lors dans la broussaille. Pareil comportement a été également observé chez des oiseaux, comme le pluvier, par exemple.
On doit constater que pour tous les groupes d’animaux-gibier, domaine réservé aux chasseurs, de plus en plus de trophées et de matériel muséologique (crânes, peaux et viscères) ne parviennent que rarement jusque dans les institutions de recherche, ce qui freine énormément la recherche de connaissance des mœurs et de la biologie de ces animaux. Un commerce lucratif est donc bien existant et développé.
Classe : Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : Cervidés ; Espèce : Ozotoceros bazoarticus.

Damier du Cap.

janvier 16th, 2007


Damier du Cap., originally uploaded by patriarch38.

Une vieille connaissance des marins.

Aucun autre oiseau n’est titulaire d’autant de noms que le damier du Cap. Dans chaque pays côtier de l’Atlantique Sud et des autres mers australes, il porte un nom différent, car in convient de préciser que c’est l’oiseau marin austral le mieux connu. Il est mentionné dans tous les récits de voyages, depuis les premiers temps de l’exploration.
On l’appelle parfois pigeon du Cap, en raison de la ressemblance qu’il offre avec un gros pigeon lorsqu’il flotte sur l’eau. On peut rencontrer le damier du Cap sur toutes les mers de l’hémisphère Sud. Il lui arrive même de se perdre temporairement dans l’Atlantique au large des côtes européennes.
Corps bariolé de blanc et de noir, ce qui est caractéristique : le dessus du corps présente un damier, ce qui lui a donné son nom d’oiseau. Iris brun. Bec et pattes noirs, avec une tête noire ainsi que le bout de la queue. Son envergure est de 95 centimètres pour un poids de 440 grammes.
Depuis toujours, le damier du cap est considéré comme un ami par les marins, car il aime à escorter les bateaux pour se jeter avidement sur les déchets des cuisines. C’est un oiseau entièrement pélagique, en hiver. Il reste en plein océan à passer son temps à voler, à planer près de l’eau ou à se reposer en nageant. Ce n’est qu’à la saison de reproduction qu’un grand nombre de ces oiseaux gagnent certaines petites îles antarctiques, où se trouvent leurs colonies. Sur tout le pourtour de l’archipel de Kerguelen où se trouve des côtes rocheuses, on peut le rencontrer en hiver, s’abritant dans le golfe du Morbihan, à la faveur d’un coup de vent. On compte environ 5 000 couples sur l’archipel.
Il pêche sa nourriture à la surface ou en courte plongée (jusqu’à 1 mètre 50 environ). Il s’agit surtout d’Euphausiacées (Krills, crevettes rouges), céphalopodes : (pieuvres, poulpes) et de poissons. Mais il adapte son exigence alimentaire en fonction des disponibilités.
Ils sont monogames et fidèles au partenaire comme au nid. Ils reviennent à terre en septembre, les femelles pondent un œuf en novembre dans une anfractuosité de la falaise. L’incubation dure 42 jours, avec l’éclosion début janvier. Le poussin quitte le nid vers le mois de mars.
Ce qui est extraordinaire chez le damier du Cap, c’est qu’il ne sait pratiquement pas marcher. Il est incroyablement maladroit sur terre, se tenant sur les coudes et rampant à grand-peine en s’aidant des ailes. Il se tient d’ailleurs habituellement au bord d’une falaise, du haut de laquelle il peur se jeter pour s’envoler.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Procellariiformes ; Famille : Procellariidés ; Espèce : Daption Capensis.

Tamandua

janvier 15th, 2007


Tamandua, originally uploaded by patriarch38.

Un mangeur de termites arboricoles.

Le tamandua est un cousin de grand fourmilier, ou tamanoir ; il arrive que l’on confonde ces deux noms, qui désignent des espèces fort différentes l’une de l’autre, bien qu’appartenant à la même famille. Contrairement au tamanoir, qui a des mœurs terrestres, le tamandua passe sa vie sur les branches des arbres.
C’est l’un des trois fourmiliers de Guyane. Il a le pelage dense et jaunâtre tirant suivant certains individus vers uns sorte de beige-marron clair. Il arrive de voir des spécimens qui portent une zone de poils plus foncés, presque noirs, donnant l’illusion d’un veste ou cape portée sur le dos et qui s’étend sur les flancs, allant jusqu’à rejoindre le ventre. La longueur du corps va de 54 à 78 cm, avec une queue de 54 à 56 cm. Cette queue longue et dénudée, est recouverte d’écailles comme celle d’un rat, et munie à son extrémité d’un véritable doigt préhensible, comme chez les singes hurleurs, ou alouates. Cette disposition particulière, ajoutée aux griffes impressionnantes garnissant ses pattes, lui permet de se déplacer avec aisance sur les branches et le long des troncs.
Comme tous les fourmiliers, le crâne est modifié en un tube légèrement incurvé vers le bas, n’ayant qu’une petite ouverture à son extrémité, juste de quoi laisser passer une fine mais longue langue qui atteint jusqu’à 40 cm. De couleur rose, elle est constamment enduite de salive. Des muscles puissants, lui permettent une très grande rapidité de mouvements, difficiles à suivre des yeux. Il ne porte bien sûr aucune dent.
Les membres antérieurs portent de solides griffes, dont la médiane atteint un développement extraordinaire. Ce sont à la fois des armes terribles dont l’animal sait admirablement se servir, pour frapper un agresseur, ou pour le maintenir, mais aussi des outils indispensables au tamandua, pour se procurer les termites et fourmis constituant son unique nourriture. Elles lui donnent aussi une démarche chaloupée, ainsi que dandinant et lui interdissent le galop comme peut, par contre, le faire le Tamanoir.
Il est principalement actif la nuit. Il jalonne son territoire de marques malodorantes, à l’aide d’un liquide visqueux sécrèté par les glandes anales. Ils sont d’ailleurs facilement localisables dans la forêt, grâce à ce « parfum ». La femelle n’a qu’un petit (jamais 2) après une gestation de 140 jours (environ). Le petit sera constamment porté pas sa mère, sur le dos, jusqu’à avoir atteint presque la moitié de sa longueur.

Classe : Mammifères ; Ordre : Edentés ; Famille : Myrmécophagidés ; Espèce : Tamandus tetradactyla.

Les barreurs de trains-laminoirs

janvier 14th, 2007

Cette photo est très ancienne, mais de mon temps, ces ouvriers existaient encore, avant que la mécanisation et l’automatisation des trains laminoirs ne soient effectives.

Passer de compagnon-limousinant à compagnon-fumiste n’est pas aussi simple que l’on peut croire. Les matériaux et les lieux de travail sont loin d’être pareils. Le compagnon-limousinant taille et pose la pierre (et par la suite les moellons en béton) et les briques de bâtiments. Il travaille toujours dehors, à l’air libre et par tous les temps. Le compagnon-fumiste (pas celui qui vous tube une cheminée, parce que vous passez du chauffage : bois ou charbon au chauffage fuel ; ou encore qui vous répare votre cheminée) mais le compagnon-fumiste industriel : lui travaille toujours sous abri c’est sûr , mais au courant d’air (les halles sont ouverts à tous les vents), très souvent à la chaleur, même si les matériaux sont aussi des briques mais réfractaires (il y en a une flopée de sortes et de qualités différentes), anti-acides, et parfois du béton réfractaire. Les matériaux sont donc bien sensiblement les mêmes.
Il a donc fallu que je m’habitue à ceux-ci et au travail qui diffère selon les fours. Comme ceux-ci sont établis dans des services différents, j’ai donc pu voir ce qu’était le travail d’un barreur aux laminoirs, ou d’un ouvrier à l’aciérie : soit aux fours Martin, Thomas, Mélangeur ou Convertisseur. Le travail des ébarbeurs, des fondeurs, ou des forgerons aux presses ou aux pilons, etc. Même si, durant les 3 années où j’ai habité la cité, avant d’entrer à l’usine, je les avais souvent entendu parler de leur travail, soit sur le pas de la porte, soit aux troquets du coin, j’étais loin d’avoir réellement compris ce que représentait comme : fatigue, dangerosité, et conscience professionnelle, leur métier. J’ai commencé à mieux les comprendre et à les admirer. C’étaient pour la grande majorité des hommes à l’état brut ! Pas de fanfaronnade, une solidarité à tout épreuve et la fierté d’être apte à ce travail. Je ne crois pas que l’on puisse comprendre, sans avoir baigner dans ce moule.
Dire qu’il n’y avait aucune animosité, serait faux. Comme dans tout milieu, elle existe, mais pas tellement sur le lieu de travail, où, bien souvent la sécurité des uns dépend de l’attention des autres. Et si un « pépin » arrivait, tous se serraient les coudes, mêmes ceux qui avaient un différent entre eux.
Pendant une année, j’ai appris l’usine. En dehors de mes heures de travail, je militais au MLP, puis fin 1957 à l’UGS (Union des Gauches Socialistes), pour finir en début 1960 au PSU (Parti Socialiste Unifié). Bien sûr, comme 3 gars de la section, étaient délégués syndicaux à l’usine, j’ai voulu participer à l’activité du syndicat. Ils ont accepté, sauf la distribution de tracts ou que je m’engage à l’intérieur de l’usine. Les élections des délégués du personnel et celle du comité d’entreprise avait eu lieu, peu avant mon entrée à l’usine. A l’époque elles avaient lieu tous les 2 ans (aujourd’hui c’est tous les 4 ans), ils ne voulaient pas que je me grille, ce qui fait que je participais uniquement aux réunions syndicales. Jusqu’à ce que j’ai 1 an de présence dans l’usine, et alors le syndicat CGT m’a désigné comme délégué syndical, comme le lui autorisait la loi. Même non élu, j’étais couvert par la loi, et je pouvais participer, au réunion avec la direction, même si je n’avais pas le droit de vote, mais je pouvais donner la position propre du syndicat. Cette année m’a permis d’observer les rouages du rapport de force : Patron- Syndicats, et j’ai…..beaucoup appris.

Mouette à queue fourchue

janvier 13th, 2007


Mouette à queue fourchue, originally uploaded by patriarch38.

Appelée aussi mouette à queue d’hirondelle.

Cette jolie mouette est endémique sur les îles Galapagos et on ne la trouve nulle part ailleurs dans le monde. Peu farouche, elle niche en colonies importantes à distance des lieux habités, par exemple sur les falaises.
Sa reproduction a été observée à tous les mois de l’année et il semble qu’elle ne réagisse pas aux facteurs externes, comme le climat. Pourtant, aux Galapagos, les pluies tombent surtout entre janvier et avril et une autre mouette insulaire, « Larus fuliginosus » niche seulement de juin à novembre. Le nid de la mouette à queue fourchue est formé de cailloux qui empêchent l’œuf de tomber (Elle ne pond qu’un seul œuf) ; il se trouve sur une corniche ou dans une cavité. Mais localement, sur l’île Darwin, on l’a vu sur les plages.
La jeune mouette est bien camouflée par son plumage bigarré de gris, jaunâtre et brun. En cas de danger, elle se fige et s’aplatit contre terre, notamment quand les adultes lancent le cri d’alarme. Devenue plus grande, elle se réfugie dans un trou de rocher. Sa taille adulte est de 50 centimètres environ. Envergure : 100 à 110 centimètres.
Pélagique, la mouette à queue d’hirondelle ne vient à terre que pour se reproduire. Elle a l’extraordinaire particularité d’avoir des mœurs nocturnes, ce que laisserait présumer la grande taille de ses yeux. C’est la nuit qu’elle va se nourrir, en capturant surtout les crevettes du macroplancton qui ne montent à la surface de la mer qu’à ce moment là. Il n’est pas exclu qu’elle prenne aussi de petits poissons. La jeune mouette est nourrie à l’aube. Les parents peuvent rester de jour pour protéger le nid contre les oiseaux pillards. Entre 1960 et 1962, les populations ont été estimées à 10 mille couples. Je ne sais si depuis 1978, il y a eu d’autres recensements.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Charadriiformes ; Famille : Laridés ; Espèce : Creagrus furcatus.

Galidie.

janvier 12th, 2007


Galidie., originally uploaded by patriarch38.

C’est une mangouste propre à Madagascar.

Les malgaches connaissent ce petit animal sous les noms de « vontsira » et « halaza ». dans l’extrême sud de l’île, les gens des tribus Antaisaka, Antanozy et Antandroy utilisent, de la galidie, les poils de la queue pour confectionner un ornement corporel qu’ils nomment « kélibotsike ».
Par son aspect et sa morphologie, la galidie ressemble, à la fois, à une civette et à une mangouste, tout en étant réellement ni l’une ni l’autre. Seule espèce du genre Galidia, la mangouste à queue annelée est un petit carnivore au corps roux, avec une grosse queue rayée rouge et noir. Les doigts de ses membres, munis d’une griffe courte, sont reliés entre eux par des palmures. On ne sait si elle se rend dans l’eau et si la palmure de ses pattes lui est, en ce cas, d’un quelconque usage. Une glande odorante se trouve près de l’anus, pour marquer son territoire. Elle mesure 40cm de long et sa queue de 30 cm, pour un poids de 7kg.
On ne sait pratiquement rien du mode de vie de ce mystérieux viverridé qui semble vivre par couple, ou peut-être en groupes familiaux. C’est un carnivore forestier actif pendant la journée et merveilleusement agile dans ses exploits arboricoles. Lorsqu’une galidie est surprise dans un arbre, elle en descend immédiatement et cherche refuge dans un fourré ou quelque trou adéquat.
Son régime alimentaire consiste en petits animaux variés, mais est aussi fait de fruits. Animal dit rarissime, mais peut-être, n’est-on pas encore parvenu à découvrir la région où il pourrait être plus fréquent.

Classe : Mammifère ; Ordre : Carnivore ; Famille : Viverridés ; espèce : Galidia elegans.

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