janvier 31st, 2007
Le spermophile des rochers qui, autrefois figurait parmi le genre Citellus, a , par la suite était classé dans le genre Otospermophilus, en compagnie de quatre autres espèces, par les spécialistes américains.
C’est un joli petit écureuil terrestre qui habite les régions découvertes sur les flancs des montagnes et on le rencontre aussi dans les vastes clairières des peuplements de séquoias californiens, jusqu’à 3000 mètres d’altitude. Il affectionne tout particulièrement les zones rocheuses.
Le spermophile des rochers mène une existence paisible, très sociable, il se tient toujours en plus ou moins nombreuse compagnie. Les membres d’un même groupe se rendent visite et pénètrent librement dans les terriers de leurs amis. On a observé parfois des colonies nombreuses de ce rongeur, mais ce sont là des exceptions. On ne peut pas parler de grégarisme caractérisée, mais d’une certaine sociabilité.
Le spermophile des rochers gîte sous terre, dans un logement qu’il creuse lui-même. Dans les régions les plus septentrionales de son air de distribution, cet animal tombe en sommeil léthargique hivernal, ce qui lui permet de survivre jusqu’au retour des jours plus cléments. Dans le sud, ce spermophile reste actif toute l’année. Comme les autres écureuils terrestres, il est diurne.
La femelle à de 3 à 13 petits. Dans une pièce au fond de son terrier. La gestation dure 1 mois. La longueur du corps d’un adulte est de 19 à 28 cm, la longueur de la queue 16 à 23cm, et le poids de 550 à 750grammes.
Outre les prédateurs qu’il se connaît, les même que ceux des autres Sciuridés, le spermophile des rochers peu pâtir d’ectoparasites dangereux, comme c fut le cas lors de l’épidémie de peste bubonique qui sévit aux Etats-Unis en 1901.les rats transmirent la maladie aux spermophiles, qui la répandirent à leur tour en maintes régions.
Classe : Mammifères ; Ordre : Rongeurs ; Sous ordre : Sciuromorphes ; famille : Sciuridés ; Espèce : Otospermophilus variegatus.
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janvier 30th, 2007
Le caurale-soleil est l’un des oiseaux les plus spectaculaires de l’Amérique tropicale. Il ressemble à un petit héron, bien qu’il ne soit nullement apparenté à cet oiseau. Sa vie se passe au plus profond de la jungle. Cet étrange oiseau se tient solitaire ou tout au plus par couples, auprès des ruisseaux ou des étangs ombragés. Il quête sa nourriture en pataugeant dans l’eau peu profonde des marécages. A la manière du héron, il reste immobile très longtemps, le cou tendu en avant, épiant le moindre mouvement des créatures aquatiques. Il se nourrit d’insectes aquatiques, mais aussi de batraciens, et petits poissons.
Lorsqu’il est calme, le caurale-soleil a la curieuse habitude de balancer son corps de droite à gauche alternativement, en un mouvement continu, qui n’est pas sans ressembler au balancement du butor. Son plumage tigré, brun et noir, constitue un camouflage parfait qui le fait passer pour un oiseau commun. Ce n’est que lorsqu’on arrive à un ou deux mètres de lui que l’oiseau daigne prendre son envol.
Et alors là, en période nuptiale, c’est l’éblouissement. Comment pouvait on prévoir que cet oiseau au plumage terne, puisse être d’une telle beauté. Lui donner le titre du plus bel oiseau est un exercice difficile et ingrat, cependant il pourrait prétendre à une très bonne position si un tel classement devait être donné.
Quand il déploie totalement ses ailes, la juxtaposition des différentes plages de couleur du plumage donne l’illusion d’un visage. Les plumes aux extrémités des ailes de couleur : blanches, noires, rouges et jaunes, faisant elles, fortement penser à des yeux.
La parade nuptiale du caurale-soleil est très spectaculaire. Le mâle tourne autour de sa conquête et fait maintes courbettes en tenant ses ailes écartées, laissant apparaître les somptueuses couleurs : jaune, blanc, rouge et noir, dont elles sont ornées. Je précise bien que ces plumes ornementales sont invisibles lorsque les ailes sont repliées.
Il est difficile d’expliquer la fonction d’une telle apparence. Certains spécialistes démontrant que la posture est à la fois utilisée dans les parades nuptiales, mais aussi comme réaction de défense.
Le nid est fait en hauteur, sur un arbre. C’est une construction de type globulaire, grosse et constituée de tiges, de feuilles, et boue mélangées. La femelle y pond de 1 à 3 œufs, à coloration crème et tachetés de brun et noir. Mâle et femelle se partagent la couvaison, qui dure 27 jours. Les petits, même turbulents peu après, restent au nid une vingtaine de jour, avant de s’émanciper. Adulte, il mesure environ 40 cm pour un poids de 220 grammes.
Comme il se doit, il est protégé et la : destruction, commerce, capture et utilisation sont strictement interdits.
Classe : Oiseaux ; Ordre : Gruiformes ; Famille : Eurypygidés ; Espèce : Eurypyga helias.
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janvier 29th, 2007
Les procyonidés sont des animaux, qui s’éloignent quelque peu de l’image typique du carnivore. Ce sont plutôt des omnivores, dont le régime alimentaire est partiellement végétarien ; les dents carnassières tendent à être moins tranchantes.
Le bassaris rusé a généralement le poil de couleur grisâtre, avec entre 14-16 bandes alternativement noir et gris clair sur leur longue queue. Les yeux sont cerclés de blanc, ainsi que le museau, avec cependant des taches noires venant du coin intérieur de chaque œil et allant vers le museau. Les oreilles sont d’un gris foncé avec un bout, généralement plus clair. Les pattes sont composées de cinq orteils avec des griffes semi rétractables. Les pattes postérieures peuvent tourner sur 180°, leur permettant de descendre un arbre, tête première. La femelle est plus petite que le mâle.
On trouve le bassaris rusé dans les régions boisées d’Amérique en : Orégon, Californie, Nevada, Utah, Colorado, Kansas, Arizona, Oklahoma et Texas. On le trouve aussi au Mexique. C’est donc un animal très répandu.
Il est omnivore et son alimentation se compose aussi bien de matière animale (Araignées, scorpions, sauterelles, souris, écureuils, lapins, petits oiseaux, serpents, grenouilles et crapauds), que de matière végétale : kaki, genévrier, hackberrie et mistletoe.
La saison de reproduction a lieu en Avril. Après une gestation de 45 à 50, la femelle met bas de 2 à 4 petits, au fond de son terrier. Pendant la période d’allaitement, c’est le mâle qui apporte le repas à la femelle. Les yeux des petits ne souvent qu’après le 31ème et 34ème jours. Ils peuvent participer à la chasse dès le 4ème mois. Adulte, le corps mesure 38 à 47 centimètres et la queue est de 39 à 53 centimètres. Le poids est de 1,5 à 2 kilogrammes. La maturité sexuelle est à 10 mois pour les deux sexes. La longévité dans la nature est de 7 ans environ, mais elle double en captivité 14 ans environ.
C’est un animal nocturne qui dort au fond de son terrier le jour et ne sort pratiquement que de nuit. Au crépuscule, avant de partir à la chasse, il fait un brin de toilette. Il préfère vivre dans les secteurs rocheux, mais pas très loin de l’eau. Son territoire n’est pas très étendu, 3 à 4km carrés. Jamais deux territoires ne se recouvrent. Chaque individu marque son territoire par des jets d’urine. Par temps froid, il dort roulé en boule, en se servant de sa queue comme couette.
Il n’est pas chassé par l’homme et ses prédateurs les plus importants sont : le hibou et le bobcat (Lynx roux ou autres félins de même espèces.)
Classe : Mammifères ; Ordre : Carnivores ; Famille : Procyonidés ; Espèce : Bassariscus astutus.
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janvier 28th, 2007
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janvier 27th, 2007
La famille des Méliphagidés comporte 167 espèces, la majorité d’entre elles vivent en Australie (63 en Australie ; 67 en Nouvelle-Guinée). Le caractère le plus frappant de ces oiseaux est la possession d’une langue dont l’extrémité a l’aspect d’une petite brosse parfaitement adaptée à la collecte du nectar. Comme ils visitent constamment les fleurs, ils jouent un rôle non négligeable, d’agents pollinisateurs de nombreuses espèces d’arbres et de buissons.
Chez le maliphage à tête noire, la couleur de la peau qui entoure le bec varie selon la région : dans l’ouest de l’Australie, cet espace nu est gris sous l’œil et blanc et blanc au-dessus ; ailleurs il est orangé. Nomade, et même migrateur, cet oiseau est un nicheur très commun dans les régions montagneuses du sud-est.
Ces passages spectaculaires permettent de voir migrer des milliers d’individus en une journée. Le départ à lieu en Mars ou en Avril ; le retour se produit entre Septembre et Novembre. La direction suivit et nord-sud.
Cette espèce niche dans les eucalyptus et construit un nid en forme de coupe profonde ; entre 3 et 5 au dessus du sol. Les matériaux employés sont des fines racines et l’intérieur est garni de poils que l’oiseau va chercher sur le dos des bestiaux.
Les œufs (2 ou 3), fauve clair taché de brun, sont pondus entre Novembre et la mi-Février ; sur le côte de la Nouvelle-Galles du Sud, plus tôt (entre Juillet et Novembre). Les déplacements du méliphage à tête noire sont, en partie, causés par la raréfaction des aliments. Il est obligé de suivre la progression de l’épanouissement des fleurs dont il dépend, de région à région. La longueur d’un adulte est de 14 centimètres.
Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Méliphagidés ; Espèce : Melithreptes affinis.
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janvier 26th, 2007
Il est très difficile de traiter d’une espèce animale dont on ne sait que fort peu de choses concernant sa biographie. Des animaux sont souvent tenus en captivité, ou sont alors photographiés, en pleine nature, par des observateurs perspicaces ou simplement chanceux, sans que l’on connaisse pour autant plus intimement l’espèce. C’est précisément le cas pour le renard de Rüppell, le plus souvent appelé renard famélique.
Ce petit canidés,de 40 à 50 cm de long avec une queue de 27 à 36 cm pour un poids de 7 kg maximum, proche parent du renard pâle et du fennec, avec lequel il est souvent confondu, habite les zones désertiques les plus inhospitalières d’Afrique septentrionale, d’Arabie et les déserts du sud-ouest de l’Asie. On l’a trouvé jusqu’en Afghanistan.
Comme tous les mammifères désertiques, il mène une vie nocturne et passe la journée, à l’abri des rayons ardents du soleil, coucher au fond de son terrier où règne une ambiance avoisinant les 27°C. La nuit venue, ce renard se met en chasse et passe plusieurs heures en quête de rongeurs, de reptiles, et d’insectes.
En règle général, les carnivores qui vivent dans les zones arides font preuve d’un éclectisme alimentaire remarquable. Il ne s’agit pas de faire le délicat lorsqu’une proie s’offre à vous en de semblables régions. On ne sait pas si demain on trouvera de quoi garnir l’assiette.
Le renard de Rüppell vit en groupes qui constituent une petite colonie faite de plusieurs terriers adjacents. On découvre cet élégant canidé à longues oreilles dans les zones des wadis, où abondent les petits rongeurs. Quelques individus ont été capturés, ou abattus, près des décharges d’ordures ménagères de villages ; ils venaient là, chercher quelque chose à manger.
Classe : Mammifères ; Ordre : Carnivores ; Famille : Canidés ; Espèce : Vulpes rueppelli.
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janvier 25th, 2007
Oiseau national du Mexique, ce rapace s’associe volontiers aux vautours qui dépècent une charogne, et les chassant même parfois de leur festin. En vol, il diffère de l’urubu, dont il a la taille, par sa queue en grande partie blanche et par sa gorge de même couleur.
Dans le sud des Etats-Unis (par exemple au Texas et en Arizona) on l’appelle souvent « aigle mexicain », car il évoque également un petit aigle quand il se déplace dans les airs. Mais il diffère néanmoins des uns et des autres par la longueur de ses pattes et sa silhouette. Certains ornithologues le considèrent comme une sous-espèce et d’autres comme une espèce distincte dans le nord de son aire de répartition.
Il est assez rare aux Etats-Unis et fréquente les prairies, les lieux garnis de buissons. A peu près omnivore, il chasse des proies vivant par terre où il passe beaucoup de temps. Il capture des rongeurs, des insectes, des lapins, des chiens de prairies, des sarigues, des lézards, des tortues, des crabes, des poissons et des vers. Mais il manifeste une prédilection pour le fumet particulier de la viande faisandée, autrement dit, il est aussi un charognard. Il a aussi des tendances plus ou moins parasites puisqu’on la vu harceler des pélicans et d’autres oiseaux.
Le nid est construit dans un arbre entre 7 et 9 mètres de haut ; il se compose de branches et il bâtit par de « mauvais ouvriers », car il paraît peu solide. La ponte à lieu en janvier-février en Floride (2 ou 3 œufs) mais on a trouvé des œufs jusqu’en avril. La coquille blanche est parsemée de nombreuses taches brun foncé. Le mâle et la femelle couvent à tour de rôle pendant 28 jours. A l’éclosion, les jeunes ont un duvet brun roussâtre sur le dessus de la tête et des taches de même couleur sur les épaules, les cuisses et le croupion ; le reste du plumage est d’un fauve rose. La taille d’un adulte est de 52 centimètres, avec une envergure de 1 mètre 20, pour un poids de 900 grammes environs.
Classe : Oiseaux ; Ordre : Falconiformes ; Famille : Falconidés ; Espèce : Polyborus plancus.
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janvier 24th, 2007
L’angwantibo, qui est également appelé arctocèbe, est l’un des plus singuliers mammifères africains. C’est un primate très primitif, plus ou moins apparenté aux lémuriens, aux galagos et aux loris. On l’a découvert au Cameroun en 1860.
C’est un habitant des grandes forêts, qu’on chercherait vainement dans la savane ou dans la brousse. Il n’aima pas le soleil et fuit la vive lumière. Son domaine exclusif est la voûte des arbres et in ne descend jamais sur le sol. Assez rare dans la for^ts à feuillage persistant, telle qu’elle existe au Zaïre, l’angwantibo est plus fréquent dans les forêts caducifoliés du Golfe de Guinée et ailleurs.
Son régime alimentaire consiste en feuilles tendres et en fruits variés. Il est friand d’avocats et de bananes. Il recherche aussi les larves molles des coléoptères. Parfaitement adapté à la vie arboricole, il se déplace sur les branches avec une aisance remarquable. La conformation de ses pattes aux doigts opposables lui permette de s’agripper solidement aux rameaux.
Il avance indifféremment en marchant sur une branche ou suspendu en dessous. Son corps très souple et ramassé lui assure une grande facilité de mouvement et ce petit animal exécute d’incroyables performances acrobatiques en recherchant sa nourriture. Il est principalement actif à l’aube et dans les premières heures de la nuit.
L’angwantibo vit solitaire et on n’en rencontre jamais plus d’un ou deux sur un grand arbre. La femelle met bas d’un petit après une gestation de 130 à 140 jours. Elle transporte son petit pendant plusieurs mois. Pour dormir et se reposer, ce primate se suspend à une branche inclinée en tenant sa tête vers le haut. Ils ont de gros yeux ronds caractéristiques des mammifères nocturnes. La taille d’un nouveau né est de 35 millimètres ; adulte, il fera 25 centimètres.
Classe : Mammifères ; Ordre : Primates ; Sous-ordre : Prosimiens ; Famille : Lorisidés ; Espèce : Arctocebus calabarensis.
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janvier 23rd, 2007
La silhouette cocasse de l’autruche fait d’elle un des oiseaux les plus populaires. Ce grand oiseau, qui est en fait le plus grand de tous (jusqu’à 2 mètres 50, avec un cou de 1 mètre 20 et peut peser 150kg), ne vole pas, mais cette inaptitude est compensée par la faculté de courir extrêmement vite, à la vitesse de 80km/heure. Bien peu d’animaux terrestres sont capables de rattraper une autruche adulte en pleine course.
Dans la nature l’autruche se montre d’une méfiance extrême. Comme son long cou, lui sert de mirador, elle voit très loin, il est donc difficile de l’observer de près. On ne rencontre cet oiseau géant que dans les zones sèches couvertes de savanes. L’autruche existe encore dans les régions semi-désertiques et même presque totalement désertiques de l’Arabie. Seules d’énergiques mesures de protection ont empêché son extermination.
L’autruche est polygame : chaque mâle possède 3 ou 4 femelles, sur lesquelles il veille jalousement. Aucun rival n’est toléré auprès du harem. Il arrive parfois que des batailles terribles s’engagent entre deux autruches mâles. Le vainqueur chasse son rival, et parfois s’adjuge le harem.
Un cérémonial très complexe de parades nuptiales précède l’accouplement. Le mâle pour séduire sa belle, orne son bec et ses pattes de rouge écarlate. Elle, comme toutes les femmes, fait un peu sa coquette, puis laisse pendre ses ailes et baisse sa queue en signe d’acceptation. L’accouplement est un ballet magnifique, rythmé par le son du tambour (cris gutturaux poussés par le mâle). Toutes les femelles du harem, pondent dans le même nid, qui est une large excavation dans le sol. Les œufs sont couvés par les femelles le jour et le mâle la nuit. L’incubation, dure 42 à 42 jours. En élevage, la femelle va jusqu’à pondre 80 œufs en moyenne par saison.
On affirme que l’autruche cache sa tête dans le sol pour ne pas voir le danger. Certains prétendent que c’est pour vérifier si ses œufs sont toujours là et pour nettoyer le nid des petits rongeurs qui se réchauffent à la chaleur de ses œufs. D’autres disent que l’autruche s’étend de tout son long sur le sol en y plaquant sa petite tête, pour essayer de se dissimuler à la vue de ses ennemis.
Chaque œufs (6 à 8 œufs par femelle et par ponte) pèse jusqu’à 1 kg 400 (22 œufs de poule) et sa coquille peut résister à un poids de 114kg. Si vous voulez le cuire à la coque, il faudra patienter 1 heure 30, temps de sa cuisson, avant de pouvoir le déguster !
Classe : Oiseaux ; Ordre : Struthioniformes ; famille : Struthionidés ; Espèce : Struthio camelus.
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janvier 22nd, 2007
Il existe 6 espèces de Cobes, qui diffèrent les uns des autres par des caractères assez apparents. Au sein d’une même espèce, on trouve de considérables variations de coloration, ce qui complique leur identification.
Les cobes, dont l’illustration de cette fiche présente l’espèce dite « à croissants », sont de taille moyenne à grande. Les mâles seuls portent des cornes, incurvées en arrière et distinctement annelées. Ces cobes ne sont pas des habitants des savanes arides, mais recherchent la présence de l’eau, qui leurs est indispensable. On les retrouve dans les prairies humides, près des rivières, et des lacs et même au cœur des marécages.
Ils aiment l’eau et n’hésitent pas à y entrer jusqu’à mi-corps pour brouter les herbages succulents. Cette attirance pour l’eau, leurs a valu le nom anglais « waterbuck » qui signifie « antilope d’eau. » Ils nagent très bien, grâce à leurs larges sabots, qui leur assurent aussi, une bonne stabilité dans les terrains détrempés.
Ils vivent en petits troupeaux. Les mâles se tiennent sur leur territoire. Les plus âgés (7 à 9 ans) s’octroyant les meilleurs et les plus grands. On peut donc dire que l’étendue d’un territoire, varie proportionnellement au rang hiérarchique de l’individu. Les femelles paissent dans des territoires distincts, mais rejoignent périodiquement les mâles, qui les attirent auprès d’eux, pour les féconder. Les bandes de célibataires restent souvent à proximité des hardes de femelles.
Certains mâles tolèrent d’autres mâles sur leur territoire tant qu’ils font preuve de soumission. Ces mâles les aident à chasser les autres intrus mâles et ils réussissent parfois à s’accoupler, en espérant souvent l’héritage du territoire !
En cas de danger, les cobes cherchent habituellement leur salut dans l’eau et s’y immergent complètement, ne laissant sortir que leur mufle pour respirer.
Ces antilopes ont une odeur corporelle très particulière, qui est très développée chez le cobe onctueux ou cobe defassa. On affirme que l’odorat des cobes est peu développé. Leur principal prédateur est le lion.
La saison de reproduction dure toute l’année en Afrique, avec un pic des naissances à la saison des pluies. La portée est d’un petit après 210 à 230 jours de gestation. La longueur du corps d’un adulte va de : 1 mètre 80 à 2 mètres. La hauteur au garrot de 1,20 à 1 mètre 30. Le poids est de 170 à 210 kg et la longévité de 16 ans. L’âge de maturité sexuelle est vers 15-18 mois.
Classe : Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : Bovidés ; Espèce Kobus allipsiprymnus.
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