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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2007» février

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Amphiprion bicinctus

février 28th, 2007


Amphiprion bicinctus, originally uploaded by patriarch38.

Il vit en symbiose avec les anémones de mer.

Il existe une quinzaine d’espèces d’amphiprions, qui vivent dans les mers chaudes, parmi les récifs coralliens. L’identification et la classification de ces petits poissons hauts en couleur sont difficiles. On les appelle vulgairement « poissons- clowns », en raison de l’ornementation remarquable et inusité de leurs corps. Les amphiprions sont recherchés des aquariophiles, qui les aiment pour leur parure, mais aussi pour la facilité avec laquelle ils supportent la vie en aquarium.

La couleur de base de celui-ci, est jaune -brune, avec deux bandes blanches verticales sur le corps. La première, côté tête est toujours plus large, la seconde se trouve sur l’arrière du corps. La présence d’un aileron caudal jaunâtre.

L’amphiprion est bien connu pour son association en symbiose avec les anémones de mer. Il vit par couples, chaque couple s’établissant à proximité immédiate d’une anémone de mer. Le territoire d’un amphiprion est, de ce fait, extrêmement restreint. A la moindre alerte, ce poisson se précipite au fond de son anémone, qui semble bien le connaître et ne lui fait aucun mal.

Mais quant au poisson intrus ou simplement étranger, qui oserait par trop s’approcher des tentacules venimeux de l’anémone, il serait immédiatement paralysé, puis dévorer. Son amphiprion, au contraire, se porte bien au sein de cette jungle de tentacules mortels et s’y frotte le corps avec délices. Lorsqu’il a réussi à happer quelque nourriture, il pénètre dans l’anémone pour la déguster en toute quiétude. Il arrive parfois que l’anémone affamée lui dérobe sa proie d’un rapide coup de tentacule.

La symbiose de l’amphiprion et de l’anémone de mer est à sens unique ; en fait le poisson a besoin de l’anémone pour sa protection contre les prédateurs, mais l’anémone, de son côté, n’a nul besoin de ce compagnon pour vivre et peut s’en passer.

L’amphiprion est un ovipare, l’incubation dure de 6 à 8 jours. Les alevins éclosent durant la nuit. Longueur d’adulte : de 7 à 9 cm

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Perciformes ; Famille : Pomacentridés ; Genre & espèce : Amphiprion bicinctus.

La chouette des terriers

février 27th, 2007


La chouette des terriers, originally uploaded by patriarch38.

Elle vit dans les terriers en compagnie des crotales.

Les mœurs et le mode de vie de la chouette des terriers sont des plus remarquables, car elle est l’unique espèce parmi les strigidés, ou rapaces nocturnes, à élire domicile dans un trou du sol. On se plaît à dire et redire que la chouette des terriers vit en communauté avec des serpents venimeux, tels que les crotales. Rien n’a pu être prouvé et ces affirmations ne sont basées sur aucun fait précis.

On l’appelle aussi chevêche des terriers, c’est une petite chouette de 22 à 24 centimètres, caractérisée par de grandes pattes par rapport au reste de son corps, ce qui peut lui conférer une allure de petit échassier. Sa tête, dans les tons bruns tachetés de blancs, est piquée de 2 yeux jaunes, surmontés de sourcils blanchâtres. Le corps est également dans des tons différents de bruns, piqueté de blanc sur le dessus et strié de blanc sur le poitrail. Les ailes sont assez longues, (envergure de 65cm), tandis que la queue est courte. Contrairement à ses consoeurs, la femelle est plus petite que le mâle, est son plumage est plus foncé.

Cette chouette ou chevêche, a choisi de vivre dans les déserts, les terres arides et les savanes n’offrant pratiquement aucun abri naturel autre que les terriers de mammifères et d’autres animaux. Elle creuse également ses propres terriers en utilisant les griffes très fortes dont ses doigts sont munis, les ailes servant à retirer les débris. Le terrier mesure de 1 à 3 mètres de long, incliné vers le bas, avec une courbure en forme de U et se termine par une « chambre » plus grande que le boyau. Elle n’est présente qu’en Amérique : USA, Amérique centrale, et Amérique du sud. En période de nidification, elle tapisse son logement de matières végétales. Ces terriers servent aussi d’abris lors d’intempéries ou pour se protéger des prédateurs.

La femelle pond de 6 à 11 œufs de mai à juin, qu’elle couve pendant26 à 28 jours. Le mâle la nourrit pendant cette période. Les petits restent dans le terrier de 26 à 30 jours, prennent leur envol, mais ne commencerons à chasser correctement que vers l’âge de 6 à 8 semaines.

Elle chasse la nuit mais aussi le jour, si nécessaire, principalement à l’aurore et au crépuscule. Elle attrape ses proies aussi bien à même le sol, qu’en vol ou en piqué. Elle se nourrit d’oiseaux, de souris, de campagnols, de reptiles, de coléoptères et des crickets.

Il est à noter que la chouette des terriers est un oiseau dont la population diminue considérablement. C’est dû en partie à l’extension de l’urbanisme, l’agriculture intensive et l’utilisation de pesticide. Bien sûr, il y a aussi ses prédateurs naturels tels que : gros serpents, blaireaux, renards, mais aussi chats et chiens.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Strigiformes ; Famille : Strigidés ; Genre & espèce : Speotyto cinicularia.

Le grand koudou

février 26th, 2007


Le grand koudou, originally uploaded by patriarch38.

C’est l’une des plus belles antilopes africaines.

Le koudou, dont deux espèces distinctes vivent en Afrique, est l’une des plus belles antilopes. On distingue le grand koudou, que vous voyez ici, du petit koudou « tragelaphus imberbis » par le manque de barbiche : d’où ce nom scientifique. Toutes deux vivent dans les broussailles des régions vallonnées de l’Afrique central et australe.

Cette grande antilope a de longs demi- poils, durs et réguliers sur le corps et les jambes, et très longs sur le fanon. Sa robe fauve rayée de 8 à 10 bandes blanches verticales et sa bosse au niveau de l’épaule en font un animal facilement reconnaissable. Avec sa taille de 1 mètre 60 au garrot, son poids de 270 à 320 kg pour le mâle et de 180 à 220 pour la femelle, elle est la deuxième plus grosse antilope derrière l’éland du Cap.

C’est un animal sociable, qui vit en petites troupes, lesquelles sont en réalité des groupes familiaux allant de 4 à 10 individus. Les mâles vivent généralement séparés des femelles, qui sont accompagnées de leurs petits. A l’époque de la reproduction, les mâles « retournent à l’usine » assurer la descendance de l’espèce. Chaque sexe porte des cornes, plus petites et moins torsadées chez la femelle en comparaison de celles du mâle, magnifiques et impressionnantes, qui peuvent atteindre 1 mètre 68.

Le koudou broute l’herbe et mange aussi feuilles et rameaux des buissons. Il vit parmi les forêts claires et les régions broussailleuses, mais évite les savanes ouvertes et les grandes étendues herbeuses dépourvues d’arbres. Il est timide et préfère vivre caché. On le trouve rarement loin de l’eau, qui lui est indispensable car il boit tous les jours à heures fixes.

Il est actif la nuit et se repose sous les arbres dans la journée. Il affectionne les endroits élevés, où l’air est moins brûlant. On a pu remarquer que le koudou est l’une des rares antilopes à pouvoir manger certaines plantes toxiques sans préjudice. Après une gestation de 215 jours, la femelle met bas un seul petit qu’elle va allaiter durant 6 mois. La longévité est de 20 ans environ.

La démarche de cette grande antilope est lente, sa course est gauche et lourde. Il manque de grâce au galop. Il a l’ouïe très fine et il est donc difficile à surprendre.

Classe : Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : Bovidés ; Genre & espèce : Tragelaphus strepsiceros.

5 Traits de mon caractère.

février 25th, 2007

Aujourd’hui : pas de bestiaire ! < <<<<<<< enfin : presque >>>>>>>

A la demande de Mandra : 5 traits de mon caractère.

JE SUIS ENTIER : sans restriction, sans réserve, sans atténuation. Ca ne peut qu’être ainsi et pas autrement. Ca passe ou ça casse. Je suis heureux, ou je paye les pots cassés.

FIDELE : en amitié, comme en amour. En amitié, j’ai donné beaucoup. En amour, j’ai beaucoup reçu.

TOLERANT : assez inexplicable, avec un caractère entier. Pourtant je le suis : en religion, nationalité, et coutume (enfin pas toutes, par exemple : celles qui sont contraires à l’humanité). (Un peu moins en politique…j’irai même jusqu’à dire pas du tout). Normal comme elle est pratiqué.

RANCUNIERS : pas pour des bricoles ou des accrochages anodins. Atteinte à ma vie privée, à mes enfants, même à mes amis, ou mes compagnons. J’ai aussi horreur des tires- au- flanc, et de ceux qui ne prennent pas leur responsabilité. (De tout bord). Quand j’ai quelqu’un dans le nez, c’est fini, je ne le regarde plus, mais seulement, après lui avoir dit ses 4 vérités bien en face.

TETU : Je ne recule jamais. Alors, il m’est arrivé d’en prendre plein la gueule, mais je sais rendre aussi. Ce n’est pas grave, dans la mesure, où ceux qui dépendent de moi, me suivent. J’ai eu assez de chance de ce côté là, je dois le reconnaître. Et puis, ce trait va obligatoirement avec les traits précédents.

Il faut me prendre comme je suis, et ne pas essayer de me rendre agneau !!

Presse de forge.

février 24th, 2007


Presse de forge., originally uploaded by patriarch38.

Ne vous y trompez, cette photo date, mais en 52, le travail se faisait encore comme ça, à la grande presse. Les gars en bout, pour faire contre poids et pousser la pièce vers la presse, puis en place, un gars faisait tourner la grosse chaîne qui supporte la pièce, par un système de poulie maniait par une chaîne, au fur et à mesure que la presse s’actionnait. Les gars en bout, avançant la pièce à la demande.

Les tribulations 3ème……….suite

Pour toucher la retraite, il fallait déjà y arriver. Pour cela, il était indispensable que nos anciens puissent être écartés des travaux pénibles et insalubres. Nous voyons que certains d’entre eux, avaient de gros problèmes respiratoires. Tous les ans, nous passions bien une visite médicale du travail, mais auprès d’un médecin, lui-même, personnel de l’usine, comme chef du service sociale (médecine, et assistance sociale). On ne parlait encore pas de l’asbestose et encore moins de mésothéliome. Nous connaissions la silicose et nous pensions que certains en étaient atteints. Pourtant, on leurs annonçait : « Emphysème pulmonaire». Il fallait à tout prix, les occuper à une activité moins nocive pour eux.

J’en avais déjà parlé avec notre chef de service, qui m’avait dit y penser aussi. Il fut alors créé un atelier de fabrication de pièces réfractaires en béton. Dans le hangar où était stocké le gros matériel de chantier et les matériaux, un coin fut aménagé, avec l’installation d’un concasseur, un broyeur, et une table vibrante. A la démolition des fours, 50 à 60% des briques étaient récupérables. Après triage, elles étaient concassés, puis broyées et avec d’autres adjuvants (poudres d’alumine et ciment fondu), ces compagnons, à l’aide de moules, fabriquaient certaines pièces pour les fours, (que, avant, nous coulions sur place, après coffrage), et cette fabrication permettait de raccourcir les arrêts des fours. Ils ont été aussi utilisé à l’entretient des bâtiments, et de ce fait, ils coulaient aussi des moellons. Ils entretenaient aussi les matériels de chantier. Ce problème a été réglé au sein même du service.

A ma 5ème année, pour les deuxièmes élections au CE, depuis mon arrivé à l’usine, comme nous prenions plus d’importance dans l’usine, nous avons pu faire un accord avec la CFDT pour prendre le secrétariat de celui-ci, en leurs laissant la place du trésorier, qu’ils avaient déjà, avant, avec FO. Le syndicat a voulu que je m’y présente. Je dois dire que je n’étais pas chaud, compte tenu des charges que j’avais déjà. Mais j’ai tout de même accepté. J’avais donc déjà été membre du CE pendant 2 ans. Je savais, déjà, que je n’allais pas accepter de travailler de la même façon. Pendant deux ans, nous avions refusé de signer les procès -verbaux des réunions, car il n’était jamais complet, mais signé par le secrétaire FO, il était affiché.

Première réunion des nouveaux élus, la direction prenant obligatoirement la présidence, il fallait élire le secrétaire et le trésorier. L’élu de la CGC, en l’occurrence mon chef de service, ne prenait jamais part au vote. Pour le secrétaire : FO présente le secrétaire sortant, la CGT me présente et la CFTC ne présente personne. Dès le premier tour, je suis donc le nouveau secrétaire. Pour le trésorier, nous n’avons pas présenté de candidat, et le représentant de la CFTC fut élu. Le directeur était pâle, mais le DRH encore plus, car ici, il n’était qu’un simple invité.

A la sortie, je me mets d’accord avec les deux autres syndicats pour les procès-verbaux. Je leurs communiquerai un exemplaire de celui-ci, avant la mouture finale, qu’ils me rendrons dans les 8 jours, avec leurs observations sur les sujets incomplet ou manquant, de façon à ce qu’il n’y ait plus que la direction à contester le procès-verbal, si elle ne le trouvait pas à son goût. Comme la secrétaire m’avait dit que les « brouillons » du P- V serait prêt dans 3 jours, je me pointe à l’heure dite, et elle me donne les 3 exemplaires. De suite, je ne suis pas d’accord sur de nombreuses interprétations, et elle, la pauvre, de me dire : « C’est le DRH qui m’a dit de le rédiger ainsi ». Je prends les « chiffons » file chez ce monsieur (bureau juste à côté, puisque la secrétaire est aussi la sienne), et je lui dis : « quand votre secrétaire travaille pour le CE : c’est MA secrétaire et plus la votre. Vous n’avez pas à mettre votre nez dans ces papiers. Sinon, je vais demander l’embauche d’une secrétaire, uniquement pour le CE. Donnez les ordres en conséquence à la secrétaire. » Ce qu’il fit. Et à la réunion suivante, le seul qui ait contesté le procès-verbal, fut le directeur. Mais tout ce qui y était inscrit, avait bien était dit. Pour qu’un procès-verbal du CE puisse être affiché, il faut qu’il soit signé et par le président et par le secrétaire, il ne le fut plus pendant un certain temps par la direction. Nous, nous le faisions paraître sur notre journal et l’affichions dans les panneaux à cet effet.

Là, ce n’était plus un « copain » que j’avais, mais deux !

Sébaste

février 23rd, 2007


Sébaste, originally uploaded by patriarch38.

Poisson de l’Arctique que l’on pêche en grandes quantités.

L’ordre des Scorpéniformes (joues cuirassées) compte parmi ses représentants les « poissons scorpions » de la famille des Scorpénidés. Ils doivent leur nom a l’existence de glandes à venins à la base des nageoires dorsales.

Le genre Sebastes regroupe quelques 20 espèces. De taille assez importante (50 à 100 cm) et pouvant peser jusqu’à 10 kg, ils abondent dans les eaux de moyenne profondeur (100 mètres environ). C’est un poisson comestible.

Une particularité à signaler, c’est leur viviparité. Après fécondation interne, les femelles donneront naissance à de minuscules alevins (environ 0,5cm de long). Ils évoluent dans les eaux de surface et se nourrissent de plancton. Lorsqu’ils atteindront une taille 10 fois supérieure à celle de leur venue au monde, ils émigreront vers les eaux plus profondes. Là, ils dévoreront les petits poissons et les crustacés du fond.

Si la plupart des espèces du genre Sebastes ne descendent pas au-delà du plateau continental, il en est une qui vit exclusivement dans les régions abyssales. Elle est connue par le fait que les tempêtes l’arrachaient à son abri, de façon si brutale, qu’elle ne pouvait s’adapter à la brusque diminution de pression et mourait.

Comme chez les autres espèces, l’accouplement aura lieu au printemps. Il peut y avoir, dans une zone moyenne de 200 à 600 mètres de profondeur, fécondation entre les sébastes abyssaux et les non abyssaux. Cela aboutira à la naissance de formes intermédiaires qu’il sera courant de pêcher aux alentours de 300 à 400 mètres. Sa longueur va de 50 cm à 100 centimètres. Il est carnivore. On le trouve dans certains commerces, en filets surgelés.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Scorpéniformes ; Famille : Scorpénidés ; Genre & espèce : Sebaste sp.

Pinson de Darwin

février 22nd, 2007


Pinson de Darwin, originally uploaded by patriarch38.

Celui-ci a appris à ce servir d’un outil pour se nourrir.

Ce ne sont pas de vrais pinsons. Darwin les baptisa ainsi, par erreur, lorsqu’il les découvrit en 1835 aux Galapagos, parce qu’ils avaient une vague ressemblance avec le pinson européen. Il y aurait 13 espèces réparties dans tout l’archipel.

Ces pinsons forment un petit groupe de passereaux qui ont évolué dans le monde isolé des Galapagos, en plein océan Pacifique. De puis des millénaires, ces petits oiseaux, issus d’une souche ancestrale sud-américaine, se sont spécialisés et ont donné naissance à plusieurs espèces dont chacune occupe une niche écologique.

A première vue, tous les pinsons de Darwin se ressemblent et leur coloration grise, brune ou noire n’a rien de particulièrement remarquable. Mais…à leur plumage terne s’ajoute la forme d’un bec, et c’est dans ce détail que réside tout l’intérêt de cette petite famille d’oiseaux. Au début de l’évolution, deux grands groupes se sont formés : les végétariens et les carnivores.

Les carnivores ont progressivement développé un bec apte à la capture des proies vivantes. Chez les végétariens, le bec a subi plusieurs genres de modifications, pour devenir une pince apte à écraser les graines dures, ou un bec broyeur ou encore un bec très fin destiné à gratter le sol. Comme vous le voyez, il y a plusieurs formes de bec, donc ils sont tous du même genre mais pas de la même espèce.

Celui ci-dessus est de l’espèce la plus étonnante. Son évolution est la plus extraordinaire parmi ces pinsons. Il est appelé pinson des cactus. Cet oiseau a appris à se servir d’une épine de cactus comme d’un outil très utile et qu’il manipule avec une très grande aisance en la tenant serrée dans son bec. A l’aide de cette longue épine, le pinson des cactus extrait les larves de coléoptères cachées dans les galeries de bois mort.

Une autre espèce de pinsons de Darwin, se sont spécialisés dans le toilettage des iguanes marins et des tortues géantes : ils débarrassent ses reptiles des tiques et autres parasites. La longueur d’un adulte est de 12 à 14 centimètres.

La reproduction et la biologie seraient encore inconnues. Et si elle est connue maintenant, les topos doivent être en langue anglaise.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Géopizidés ; genre & espèce : Castospiza pallida.

Fouine.

février 21st, 2007


Fouine., originally uploaded by patriarch38.

La fouine loge souvent dans les maisons.

La fouine est étroitement apparentée à la martre, dont elle diffère peu. Généralement la tache claire qui orne sa gorge et sa poitrine est blanche, tandis qu’elle est jaune chez la martre. Ce n’est cependant pas toujours le cas, aussi y a-t-il certains spécimens si difficiles à différencier qu’il faut s’en remettre au spécialiste. L’examen des dents carnassières révèle alors la différence, invisible de l’extérieur.

Par les mœurs et son habitat, la fouine diffère considérablement de la martre. En effet, tandis que la martre vit au plus profond des forêts, et particulièrement des peuplements de conifères, la fouine préfère s’établir dans les villages et jusque dans les villes, utilisant nos maisons à son profit.

On pense qu’à l’origine, la fouine vivait surtout dans les endroits rocheux et que progressivement elle a adopté les construction humaine, tout comme le pigeon biset, nichant sur les falaises, s’est habitué à nicher dans nos bâtiments.

La fouine est aussi plus nocturne que la martre, surtout dans les lieux habités. Elle vit dans les greniers et les combles des demeures rurales et sous les toits des maisons anciennes. Excellente grimpeuse, elle court et bondit sur les faîtes et nul recoin n’échappe à ses investigations. Elle débarrasse les maisons des rats et des souris mieux que ne saurait le faire le meilleur des chats.

Au printemps et en été, on entend fréquemment les bruits insolites que fait une famille de fouines dont les petits sont assez grands pour jouer et folâtrer avec les parents. Après une gestation de 200 à 300 jours (implantation retardée), la femelle met bas de 2 à 5 petits. La durée d’allaitement est de 7 à 8 semaines, l’ouverture des yeux dès les 30 à 40 jours, et la maturité sexuelle vers 2 à 3 ans. La longueur du corps d’un adulte est de 42 à 48 cm, celle de la queue de 23 à 26cm, son poids de 1,3 à 2,3 kg et sa longévité de 12 ans.

S’il est aisé d’entendre les fouines, il est infiniment plus difficile de découvrir ces petits fantômes nocturnes.

Classe : Mammifères ; Ordre : Carnivores ; Famille : Mustélidés ; Genre & espèce : Martes foina.

Poisson tête de renard

février 20th, 2007


Poisson tête de renard, originally uploaded by patriarch38.

Un nom dû à un profil.

Il appartient à une petite famille des récifs tropicaux, connue sous le nom de poissons- lapins, en raison du court museau tubulaire dont ils sont pourvus, terminé par une bouche étroite, non protractile, garnie de petites dents en forme d’incisives, à l’aide desquelles, ils « broutent » les rochers recouverts d’algues.

Cette famille est également connue sous le nom de poissons à pieds épineux ou « cordonnier », en raison de la présence de deux épines qui encadrent chaque nageoire ventrale. Cette disposition est unique chez ces poissons.

Les épines antérieures et postérieures de chaque ventrale, séparées par 5 rayons mous branchus et les 13 rayons épineux antérieurs de la nageoire dorsale, sont cannelées et pourvues de glandes à venin. Il convient donc d’être prudent lors de la manipulation de ces poissons. Le poison, de nature neurotoxique, sans être mortel, rend néanmoins les blessures très douloureuses.

Il s’agit là d’armes défensives très efficaces que le poisson dresse à la moindre alerte pour faire face à tout ennemi éventuel. Hôte peu exigeant et pacifique des aquariums tropicaux, il s’accommode assez facilement de la nourriture habituelle pour poissons d’ornement ; dans la nature, son régime est essentiellement constitué d’algues.

Effrayé, ou lorsqu’il se repose dans sa cachette, en particulier la nuit, il arbore une coloration dite cryptique, faite de marbrures sombres irrégulièrement réparties, particulièrement efficace. J’attire l’attention sur la variabilité d’aspect des spécimens importés. Tous n’ont pas la tache subcirculaire visible ici. Une nouvelle espèce ( Lo magnificus) n’est décrite que depuis 1977.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Perciformes ; Famille : Siganidés ; Genre & espèce : Lo vulpinus.

Marouette noire.

février 19th, 2007


Marouette noire., originally uploaded by patriarch38.

Cet oiseau se dissimule facilement malgré sa coloration.

En Ouganda et au Kenya, cet oiseau est le plus comment des râles et l’un des plus faciles à identifier bien qu’il soit difficilement visible. Timide, aimant les endroits tranquilles, il s’habitue cependant à la présence de l’homme et, dans ce cas, fait preuve de confiance. Il est donc capable de s’adapter aux circonstances.

La marouette noire ne quitte guère le bord des eaux douces, rivières lentes, lacs, étangs, du moment que la végétation palustre est dense. Elle se déplace, un peu comme les Jacanas, à la surface des feuilles flottantes, mais n’ayant pas les doigts aussi allongés qu’eux, elle maintient son équilibre en donnant de petits coups d’ailes nerveux. Elle franchit les espaces d’eau libre en voletant. Ses cris, forts et variés, ressemblent un peu à ceux de la poule d’eau, mais son plumage différent par l’absence de marques blanches sous la queue

En dépit de sa coloration qui tranche sur la végétation, la marouette noire sait se dissimuler efficacement dans les plantes. Son nid, assez volumineux, est une coupe peu profonde, formée de joncs et autres végétaux aquatiques, rembourrée d’herbes sèches et de quelques feuilles. Le nid se trouve près de l’eau ou même dessus, et ressemble, dans ce cas à un radeau.

Au Kenya, la ponte est signalée entre février et novembre. Les œufs (3 à 5), de couleur crème plus ou moins teintée de rose, sont tachetés et pointillés de brun marron et de gris- mauve. Les poussins qui en sortent, portent un duvet noir ardoisé. Plus grands, ils arborent un costume brun- chocolat sur le dessus du corps et gris- cendré sur la face inférieure. Chez eux l’iris est brun et les pattes sont teintées de vert- olive. Adulte, elle est noire avec le bec jaune, les pattes rosées et l’iris orangé. La longueur du corps adulte est de 23cm.

Classe : Oiseaux ; ordre : Gruiformes ; Famille : rallidés ; Genre & Espèce : Limnocorax flavirostris

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