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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2007» juin

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

4 générations

juin 30th, 2007


4 générations, originally uploaded by patriarch38.

Cette photo m’a été envoyée par Carmen à Noël 91. Il y a donc elle, sa fille Odette, son petit-fils Mario et devant, la fille de celui-ci : Laura. Donc : 4 générations.

Carmen était la femme de mon ami Raymond, chez qui j’ai toujours été bien reçu. Son petit fils Mario travaille à Papeete, et lors de sa venue en métropole avec un de ses amis, alors qu’ils descendaient de Paris à Nice, ils se sont détournés jusqu’ici, uniquement pour nous apporter les salutations de ses grands-parents.

Avec Raymond, j’apprenais le mode de vie des caldoches, avec mes amis Kanaks le leur. Ce n’était pas la même vie, Raymond en plus de son travail au nickel, avait une propriété à Ponerihouen, qu’il exploitait avec son gendre et sa fille. Café, et autres produits de la terre. Beaucoup d’ailleurs pour leur propre consommation. Son gendre s’occupait aussi de l’élevage de bêtes à cornes. Raymond habitait à Nouméa, pas loin de l’hôtel Mary, où je logeais. De temps en temps, il montait à Ponerihouen, et me laissait, à ma demande, à Bâ à une vingtaine de kilomètres de chez lui. Là je vivais avec les Kanaks.

Après avoir fait la coutume, j’étais comme chez moi. Nous allions à la pêche, nager ou encore visiter le pays. A l’époque rare étaient les kanaks ayant une voiture, alors les randonnées étaient les bienvenues. Le soir, l’extinction des feux se faisait avec le soleil, car seuls les fermiers avaient des groupes électrogènes, chez les Kanaks c’était la lampe à pétrole ou le feu de bois. Le soir, comme les cases sont assez éloignées les unes des autres, ils se réunissaient devant l’une ou l’autre et c’étaient des parlotes à n’en plus finir. Des éclats de rire, des chants, et des histoires. Ils savaient s’amuser de tout et d’un rien. Avec la fraîcheur qui nous enveloppait après les heures de chaleur, ces soirées étaient des moments à déguster. (J’ai parlé au passé, non seulement parce que, pour moi, c’est du passé ; mais j’ai bien peur que ce mode de vie soit définitivement passé.)

Que je sois avec les kanaks ou Raymond et Paul, son cousin, en brousse ou à la pêche, j’étais fasciné de les voir évoluer. Ils avaient tous une aisance naturelle dans leurs mouvements. D’instinct, les pieds se posaient là où il fallait, ils voyaient ce que je ne voyais pas. Par exemple, Paul me dit : « par là, il doit y avoir un nid d’abeilles », après avoir chercher quelques temps, il fut trouvé dans un creux d’arbre. Il monta à l’arbre, avec son sabre de brousse, que tous ont en main, il farfouilla dans le creux, malgré les piqûres et nous ramena du miel en vrac. Tout cela, naturellement, comme s’il n’avait rien ressenti. Et à ma question : « comment as-tu su qu’il y avait un nid dans les parages ? »- « Depuis un moment j’avais remarqué leur manège, même si elles n’étaient pas nombreuses, j’étais sûr qu’elles logeaient pas loin. »

Un autre jour, alors que nous rentrions de pêche vers 18 heures, Raymond se trouvait à la barre, Paul l’écarte de la barre et nous crie : « arrimez vous ! » Tout en faisant virer le bateau vers la haute mer, et en poussant le moteur à fond, il nous crie : « il y a un voilier retourné là bas, regardez ! ». Moi je voyais bien une forme sur l’eau mais très loin. Je ne pensais pas que c’était un voilier. Les deux autres hommes et même les 2 ados, ont commencé à se dévêtir, sans un mot. J’ai compris que eux avaient aussi, distingué un voilier. Arriver sur les lieux, deux jeunes enfants étaient couchés sur la coque et se cramponnaient comme ils pouvaient, alors qu’un homme nageait en essayant de pousser la coque. Bien que le bateau ne soit encore pas arrêté, presque en même temps, les 4 gaillards étaient à la baille. Deux d’entre eux, nous passèrent les enfants, les deux autres plongèrent et allèrent décrocher la voile. Dès que la voile fut démâtée, le voilier repris sa position normale.
Le voilier pris en remorque, avec dessus son proprio et un fils de Paul, nous avons pris le chemin de retour, pendant que les femmes dans la cambuse, frictionnaient les enfants et les réchauffaient avec du thé chaud.

Là, encore, je suis resté soufflé par leur rapidité, 10-15 minutes maximum et tout ça, sans même avoir prononcé un mot, chacun sachant se qu’il devait faire. Ce douanier et ses neveu et nièce, ont eu de la chance que nous rentrions un peu tard, car nous étions sûrement le dernier bateau à rentrer. Cet homme Paul, le cousin à Carmen, était capable de faire tout ce qu’il voulait de ses mains, et je dirais presque aussi de ses pieds. Il s’est construit une maison en brousse de toute beauté. Vivre près et avec la nature, rend un homme, plus sur de lui tout en restant humble. Jamais, je ne l’ai vu montrer sa supériorité dans une spécialité quelconque, il faisait naturellement sans rien dire. Je me disais toujours, ces hommes agissent comme ils pensent, sans avoir à l’expliquer. Pour moi, qui avait vécu jusque là, dans un milieu où la parole prime sur l’action (il n’y a qu’à voir nos hommes politiques) c’est une leçon qui me fut donné.

Wallabies & Samoa

juin 29th, 2007


Wallabies & Samoa, originally uploaded by patriarch38.

Couvaison d’un œuf spécial.

C’est le seul tag que je fais. Répondre en utilisant un mot dont la première lettre est celle de vôtre prénom.

1) Mot de 4 lettres : Watt.
2) Nom de Rue : Waldeck-Rousseau.
3) Couleur : White.
4) Cadeau : Walkman. MP3.
5) Prénom : Masculin : Waldo.
: Féminin Wilhelmine
6) Boisson : Waf-Waf (Liqueur de mente + Vodka)
7) Métier : Wattman.
8)Fleur : Wisteria_Floribunda (glycine du Japon)
9) Célébrité : Wagner.
10) Magazine: W. Magazine (Et oui, ça existe !!)
11) Ville des USA : Washington.
12) Equipe de sport : Wallabies (Voir la photo.)
13) fruit : Williams (La poire, pas le prince)
14) Objet, bon pour la poubelle : Wassingue (H-S, bien sûr !)
15) Expression : ‘Warté un panye al cé qui s’vante éyé
allè dè qué iun al cé qui splin !
Traduction : Portez un pain à celui qui se vante, et
en donnez un à celui qui se plaint.
(En un mot : Ne pas se fier aux apparenes).Mais pour moi, avec mon esprit tordu : pain = gnon , alors je pense : « vous donnez un gnon à celui qui se vante et un autre à celui qui se plaint » pour bien montrer que vous ne vous faites pas facilement…blouser ! Avec tous ce que je vais avoir à distribuer, je vais être obliger d’embaucher. J’AI TELLEMENT BON CŒUR !!

16) Personnage de dessin animé : Willy l’Orson.
17) Chanteur ou groupe célèbre : WHITE STRIPES- LYRICS

Voilà, Un peu tirer par les cheveux, surtout avec les miens. Même si j’ai un peu tricher, car en 15) la phrase commence par : « P’Warté un panye…. etc) Et en 17) le titre du groupe commence par : « THE WHITE…..

A vous de trouver en quel langage est cette phrase ; Certains de vous la connaissent très bien. Ou l’on déjà entendu ! Ciao de :

WALTER !

Eider à lunettes

juin 28th, 2007


Eider à lunettes, originally uploaded by patriarch38.

Un oiseau bien nommé.

Le caractère le plus frappant de ce canard est un cercle de plumes blanc argenté, bordé de noir, qui entoure l’œil de l’oiseau mâle et justifie pleinement le nom vulgaire qui lui a été donné. La femelle est brune, plus foncée dessus, avec les flancs et la poitrine barrée de noir et de roux ; sa tête plus claire est finement striée et possède également un disque de plumes différenciées (grises avec des taches noires) autour de l’œil.

L’eider à lunettes est un oiseau encore peu connu car il vit dans les toundras du nord-est de la Sibérie et de l’Alaska. Les couples arrivent sur les lieux de nidification à la fin de mai en Alaska, au début de juin sur le cours de l’Indigirka en Sibérie et le départ en migration a lieu en septembre. Il est exceptionnel, de voir un oiseau de cette espèce en Europe. Le nid est installé sur un îlot ou près de la rive d’un étang.

Simple creux ménagé dans la mousse et les lichens, le nid est garni de duvet et la femelle y pond à la fin de juin en Sibérie, de 5 à 9 œufs, qu’elle va couver seule pendant 24 jours. Le mâle ne s’occupe pas des canetons qui portent un duvet brun avec des taches roux- cannelle autour des yeux, à l’emplacement des « lunettes ». Les mâles se rassemblent en troupes pour muer en mer, puis ils gagnent lentement les quartiers d’hiver. On les voit alors par dizaines (jusqu’à 100 parfois). Les jeunes mâles ne revêtent le plumage caractéristique des adultes qu’à l’âge de 3 ans.

L’eider à lunettes se nourrit de mollusques gastropodes, de larves chironomes, d’insectes aquatiques, de crustacés, de brins d’herbe et de plantes aquatiques. Il mange à peu près uniquement des mollusques (95%). Adulte, il mesure 53 à 56cm, avec une envergure de 90cm. Son poids est approximativement de 1 kg 500.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Ansériformes ; Famille : Anatidés ; Genre & Espèce : Somateria fischeri.

Gazelle de Grant

juin 27th, 2007


Gazelle de Grant, originally uploaded by patriarch38.

De longues cornes massives et annelées.

La gazelle de Grant est à la fois l’une des plus remarquables et des plus abondantes de toutes les gazelles. Sa patrie est l’Afrique orientale. On la reconnaît immédiatement au très grand développement de ses cornes, qui sont l’apanage des deux sexes. Les cornes du mâle sont plus longues et dépassent 50cm ; on en a même mesuré de 80cm. Dans l’ensemble la gazelle de Grant est plus massive que les autres espèces ; elle est également beaucoup plus lourde.

Cette antilope présente plusieurs formes géographiques distinctes, qui sont considérées par certains zoologues comme des sous-espèces bien déterminées ; toutes se rattachent cependant à la même espèce.

On rencontre la gazelle de Grant dans les savanes sans arbres et elle ne craint pas de s’aventurer dans les régions semi-arides et presque désertiques. Elle ne paraît pas aimer les hautes herbes, où elle deviendrait, probablement, une proie trop aisée des lions et autres grands carnivores.

Cette gazelle vit en troupeaux comptant six à trente animaux. C’est habituellement un mâle qui conduit le troupeau. La polygamie est de règle et chaque mâle possède 10 à 12 femelles. Elle broute l’herbe et se nourrit aussi de feuilles, de bourgeons et de rameaux, qu’elle cueille sur les buissons.

Elle est capable de se passer d’eau pendant très longtemps, ce qui est tout à fait remarquable pour un mammifère herbivore africain. On ne connaît pas encore bien son métabolisme, car elle peut rester en plein soleil pour ruminer et se reposer, cela, sans se déshydrater. Adulte, elle fait 78 à 88cm au garrot, pour un poids de 42 à 80kg.

Classe : Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : Bovidés ; Genre & espèce : Gazella granti.

Requin-renard

juin 26th, 2007


Requin-renard, originally uploaded by patriarch38.

Il a une queue démesurément allongée.

Le requin- renard dont on connaît plusieurs espèces, doit son nom à son extraordinaire nageoire caudale, dont le lobe supérieur en forme de faux est aussi long que la tête et le corps réunis. Ses nageoires pectorales sont aussi allongées en forme de faucille. (Un vrai paysan des mers.) Ces détails permettent l’identification certaine des requins –renards, qui ne peuvent être confondus avec d’autres espèces ;

Le requin- renard commun qui mesure jusqu’à 6 mètres, possède un splendide corps fusiforme. Il peut peser jusqu’à 500 kg. Sa robe, d’un gris sombre, s’éclaircit sur les flancs. Par rapport à sa taille, sa bouche est minuscule.

Bien qu’habitant les mers chaudes, ce requin se déplace souvent vers le nord, surtout en été. Il se tient généralement non loin des côtes, à une soixantaine de mètres de profondeur, ce qui n’empêche pas que l’on peut le rencontrer en haute mer. C’est un poisson plutôt solitaire mais que l’on peut voir par couples. Malgré son aspect très impressionnant, le requin- renard est absolument inoffensif pour l’homme.

Nageur très rapide, il se nourrir de poissons vivant en bancs : thons, harengs et autres poissons, mais aussi de crustacés : calmars ou autres. Il poursuit ses victimes sur de longues distances et vient chasser jusque dans les estuaires des grands fleuves. Il croise autour d’un banc de poissons en cercles toujours plus serrés, tout en donnant de violents coups de queue destinés à rassembler ses proies, après ça, il fonce dans le tas et happe autant qu’il peut dans sa large gueule.

On suppose que le requin- renard assomme les poissons à coups de sa puissante queue. L’un d’entre eux, a été vu, tuant des oiseaux de mer, d’un violent coup de queue. La rapidité du requin –renard et sa voracité, le rendent très impopulaire auprès des pêcheurs et de plus, il cause souvent des dégâts aux filets.

C’est un ovipare. La femelle met bas de 2 à 4 petits. Les embryons pratiquent le cannibalisme intra-utérin.

Classe : Chondrichthyens ; Ordre : Pleurotrèmes ; Famille : Alopiides ; Genre & Espèce. : Alopias vulpinus.

Aigle pêcheur d’Asie

juin 25th, 2007


Aigle pêcheur d’Asie, originally uploaded by patriarch38.

Lance des cris à consonance nasale.

L’aigle pêcheur d’Asie est aussi appelé pygargue blagre. C’est l’ennemi, dans le ciel, de tous les serpents marins dont il raffole. Piquant d’une hauteur de 15 à 20 mètres, le grand oiseau rase la surface avec ses pattes et se saisit de sa proie, sans se mouiller une griffe, puis il gagne un arbre ou un rocher pour la dépecer. Contrairement au balbuzard fluviatile qui n’hésite pas à s’enfoncer dans l’eau, l’aigle pêcheur ne fait que la caresser.

En dehors des serpents, il mange aussi des poissons qu’il repère en navigant au dessus du ressac. Il ne dédaigne pas ceux qui sont morts et que les pêcheurs ont rejetés, mais mange plus rarement des rats et des crabes. Ils pratiquent le « cleptoparasitage », harassant d’autres oiseaux pour les obliger à lâcher la proie qu’ils transportent.

Cet aigle a la tête, les parties inférieures et le croupion blancs. Lorsqu’il est en vol, on aperçoit aisément le dessous des plumes des ailes blanches. Il a un bec crochu gris. L’iris est brun foncé, les pattes sont blanc- crème avec de longues serres noires. Les mâles sont légèrement plus petits et moins gros que les femelles. Sa taille est de 70 à 85cm avec une envergure de 178 à 210cm.

Sédentaire, il vit sur les côtes, les îles, dans les estuaires. Il remonte parfois les fleuves et s’installe au bord des grands lacs. Ils forment des couples permanents qui occupent leur territoire pendant toute l’année. En plus de l’Australie et de la Tasmanie, son aire de distribution s’étend à la Nouvelle-Guinée, l’archipel Bismark, l’Indonésie, la Chine et le Sud- Est asiatique, l’Inde et le Sri- Lanka.

La nidification a lieu entre octobre et janvier en Inde. L’aire est construite et réparée, d’année en année, par le couple, parfois pendant plusieurs décennies (jusqu’à 50 ans parfois) ; Elle se trouve dans un grand arbre entre 10 et 50 mètres en hauteur, soit dans un rocher surplombant la mer. La femelle y pond 2 ou 3 œufs dont l’incubation dure aux alentours de 50 jours, assurée par la femelle, même si de temps en temps, le mâle la remplace, pour qu’elle puisse détendre ses ailes et prendre l’air. (Tiens donc, c’est démocratique : 75% du temps pour elle et 25% pour lui !! c’est ça le nouveau temps de travail. Fini les RTT !!) L’éducation des jeunes dure jusqu’à leur envol entre le 65ème et le 70ème jour, après l’éclosion. Ils deviennent complètement autonomes à l’âge de 6 mois.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Falconiformes ; Famille : Accipitridés ; Genre & Espèce : Heliaetus leucogaster.

Cerf de Virginie.

juin 24th, 2007


Cerf de Virginie., originally uploaded by patriarch38.

Il vit caché parmi les marécages.

Le cerf de Virginie est l’une des 3 espèces de cerfs vivant en Amérique du Nord. Il est plus petit que le wapiti, mais un peu plus grand que le cerf –mulet, qui habite les régions occidentales du continent.

Ce cerf a un corps élancé sur des pattes minces avec des petits ergots placés très haut, ainsi que des sabots étroits et pointus. Sa longue queue de 15 à 36cm, brune sur le dessus avec large frange et dessous blanc. Il communique à l’aide de cette queue, qu’il relève comme un drapeau blanc, lorsqu’il est aux aguets ou qu’il court. Les spécialistes supposent qu’il s’agit là d’un signal de reconnaissance entre les membres de la harde. Son pelage est brun rougeâtre en été et gris- brun en hiver.

Le cerf de Virginie est caractérisé par les bois du mâle ; qui s’incurvent curieusement vers l’avant au- dessus de la tête. Ce n’est que dans sa 4ème année que le mâle a ses bois complets. Contrairement aux autres cerfs nord- américains qui vivent dans les forêts, lui préfère les taillis et les grandes étendues de brousse, mais c’est avant tout un habitant des zones humides et des terres marécageuses.

Il se nourrit de graines, de feuilles, de rameaux car c’est plutôt un « cueilleur » qu’un brouteur. Il aime certaines espèces de champignons, et ne dédaigne pas de manger quelques grenouilles quand l’occasion se présente. Il se déplace principalement à l’aube, au crépuscule et même en début de nuit. Le reste de la journée, il fait comme moi…..il sieste !!!! Son domaine vital va de 20 à 120 hectares.

Le cerf de Virginie est un animal peu sociable, qui vit plutôt solitaire ou en très petits groupes (familiaux bien souvent), durant la belle saison. Pourtant en hiver, on peut voir des hardes importantes, qui se rassemblent dans les lieux où la nourriture abonde. Relativement peu loquace, ce cerf émet parfois un grognement. Le râle du mâle à l’époque du rut est très sonore et s’entend de fort loin.

Le mâle comme la femelle ont leur première reproduction, vers l’âge de 18 mois. Certaines femelles peuvent être matures dès les 7ème où 8ème mois. La gestation dure de 180 à 195 jours et la mise base est de 1 à 2 faons. Les jeunes ont un pelage roux clair tacheté de blanc sur les flancs et le dos, jusqu’au 5ème mois. Ils ne dégagent aucune odeur pendant leur première semaine de vie. Ils restent donc cachés le premier mois, puis suivent la mère dans ses déplacements. Sevrés, vers 4 mois, ils accompagnent la mère près d’une année. La longueur d’un mâle va de 150 à 215cm, pour une hauteur au garrot de 75 à 85cm et un poids de 80 à 170kg. La femelle est plus petite et moins lourde que le mâle. La longévité, sans rencontre malencontreuse est de 16 à 17 ans, et sa vitesse au galop de 50 à 60km/heure.

Classe : Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; famille : Cervidés ; Genre & espèce : odocoileus virginianus.

N.Calédonie

juin 23rd, 2007


N.Calédonie, originally uploaded by patriarch38.

Ci-dessus, un des deux bateaux, avec lesquels nous allions à la pêche, ou en plongée. Parfois, nous étions une dizaine dessus.

Le chantier marchait bon train, et le dimanche, journée de repos, nous allions soit à la pêche, en plongée, ou encore en « brousse ». En semaine, il m’arrivait souvent d’aller avec mon ami Raymond en bord de mer, soit à l’Anse Vata ou la Baie des Citrons. Nous discutions de choses et d’autres. Cet homme dont un de ses aïeuls, avait été déporté lors de la commune, était curieux sur tout ce qui touchait la Métropole : politique, social et mode de vie.

La législation sociale et les conventions collectives avaient ses faveurs. Il voulait savoir quels étaient nos avantages sociaux. De quelle façon fonctionnaient les syndicats, quelles étaient leurs actions, leurs forces etc. Il m’emmenait avec lui, à des réunions de l’UC (Union Calédonienne), où, à l’époque se retrouvaient des représentants des Kanaks et des Caldoches. Parti créé en 1956 et qui fonctionna assez correctement jusqu’en 1972, époque où les séparatistes commencèrent à ruer dans les brancards. Je ne me permettrais pas ici, de juger le bien fondé ou non de ceux-ci, je veux simplement reconnaître que les kanaks ont été floué pendant des années, par les gouvernements successifs de la métropole. Bien des promesses n’ont jamais été tenues, comme par exemple, celles faites aux « volontaires » du bataillon du Pacifique Sud, aux deux guerres et bien d’autres encore. L’implantation du RPR dès 1976 a accéléré le processus.

Quels sont les hommes politiques que tu apprécies le plus, m’a-t-il demandé ? Je lui ai donc parlé de Mendes et de Roccard. Et à l’époque, j’étais loin de penser qu’un jour ce serait lui qui rédigerait les accords de Matignon avec eux. J’ai parlé de ces deux hommes, tout simplement, parce que comme moi, ils appartenaient à l’époque au PSU. Par la suite, l’homme politique qui m’a le plus déçu, c’est….Roccard.

Grâce à cet homme, plus âgé que moi, (15 ans) j’ai connu l’époque où Le Caillou, était sous la tutelle totale de l’administration métropolitaine, de la société Le Nickel et des grandes sociétés d’import-export, qui dans ces lointains pays, faisaient la pluie et le beau temps. Ce serait trop long à détailler. Il y a un documentaire très bien fait sur la Nouvelle-Calédonie à : « Aéronautique & Touristique v2.00 » Allez à « Office du tourisme néo-calédonien. »

Par la suite, j’ai revu deux fois cet homme et sa femme Carmen. La première fois, lors de son premier voyage, en métropole, en 1974, voyage offert par le Nickel à ses employés. Un tour de France. Comme le périple passait à Chamonix, nous y sommes montés avec toute la famille. Je leurs avait proposé de passer quelques jours chez nous, et ils avaient pris leurs dispositions en conséquence. Comme ils n’étaient pas bien vaillants, pour venir seuls par le train de Paris à Grenoble, je suis monté les chercher. Nous ne sommes pas restés longtemps sur Grenoble, juste le temps nécessaire à Carmen, pour croquer quelques « menues monnaies » pour sa garde-robe. Puis nous sommes montés à Corrençon en Vercors, où deux amis nous avaient prêté leur chalet, près l’un de l’autre. Par la suite, je les ai emmenés à Millau, visiter le Larsac et le Tarn. Ils sont revenus en 84, sont restés quelques jours chez nous, puis descendus à Nice dans la famille d’un fonctionnaire affecté en N-C. Ils sont repassés nous faire leurs adieux. Nous avons toujours correspondu jusqu’à son décès. Depuis 7 ans, je n’ai plus de nouvelles de Carmen, je suppose qu’elle a rejoint son homme. Je n’ai jamais eu l’adresse de leur fille.

Heureusement que j’ai connu cet homme et d’autres aussi, qui m’ont permis d’apprécier ce séjour.

Espadon

juin 22nd, 2007


Espadon, originally uploaded by patriarch38.

Il assomme ses proies avec son « épée ».

L’espadon, ou poisson porte-épée, ressemble beaucoup au voilier, et les deux espèces, bien que nullement apparentées, sont très souvent confondues. L’espadon se distingue cependant nettement du voilier par sa nageoire frontale, qui se dresse en avant du dos, alors que chez le voilier, une nageoire dorsale large et haute se trouve placée plus en arrière, occupant presque tout le dos, un peu comme la voile d’un sampan.

L’espadon vit dans les eaux chaudes et tempérées. Quelques rares individus s’égarent, parfois, jusque dans l’eau froide de l’Atlantique Nord. Il vit généralement en solitaire, mais il arrive qu’il voyage en petits groupes ; les individus « associés » respectent, pour ne pas s’enfourcher, une prudente distance de 8 à 12 mètres entre eux.

Ce poisson nage souvent en surface, laissant paraître sa haute nageoire dorsale en forme de croissant, ainsi que la moitié supérieure de sa queue. Une confusion et aisément possible avec un requin à une certaine distance.

Contrairement à la majorité des poissons, l’espadon possède un sang très abondant, dont le flux est intense dans tout le corps. Il a même une température corporelle plus élevée que l’eau. Cette particularité corporelle lui permet une activité musculaire remarquable avec des performances inégalées par d’autres poissons. (Là, je pense à l’auto- transfusion chez certains sportifs !) Depuis quelque temps, les scientifiques avancent qu’il aurait un muscle chauffant (une chaufferette, en somme !) autour de l’œil, qui augmenterait de 10° à 15°la température, augmentant sa capacité optique. Il peut se propulser avec une rapidité incroyable (plus de 100 km / heure) et effectuer des bonds spectaculaires.
Adulte, sa longueur peut atteindre 6 mètres, pour un poids pouvant aller jusqu’à 450 kg.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Perciformes ; Familles : Xiphiidés ; Genre & Espèce : Xiphias gladius.

Jeune pétrel

juin 21st, 2007


Jeune pétrel, originally uploaded by patriarch38.

Il devient bien plus gros que ses parents.

Le petit du pétrel, qu’il s’agisse en fait d’une espèce ou d’une autre, mérite qu’on s’y intéresse. La biologie des pétrels, ces oiseaux marins à large dispersion, est intéressante à plus d’un titre. Ainsi, s’ils passent la plus grande partie de l’année en plein océan, en une vie pélagique vagabonde, ils sont, à vie, fidèles à vie à l’endroit où ils sont nés.

Lorsque la saison de reproduction s’annonce, les adultes en âge de procréer, (vers 5 à 6 ans), convergent vers l’île natale, parfois minuscule, qu’ils retrouvent à coup sûr, quelque soit la distance qui les en sépare. Ils rejoignent même la colonie où ils ont éclos eux-mêmes, en maintenant les populations séparées initiales.

Tant que dure la couvaison de leur œuf unique, les parents ne s’alimentent pas. Ils se relaient pour assurer cette pénible corvée. Dès qu’il éclôt, le poussin pétrel se distingue par sa voracité ; il est proprement insatiable. Les parents vont faire leurs courses en pleine mer, le plus souvent de nuit, car le pétrel a, fait curieux, des mœurs nocturnes.

Au début, le petit est nourri tous les jours, puis les repas s’espacent. A une semaine, l’oiseau couvert d’un duvet abondant, ne reçoit sa pitance que tous les deux jours, voire trois jours. L’adulte régurgite son bol alimentaire à demi digéré. Malgré cette intermittence dans les repas, le poussin pétrel grandit rapidement.

Après 4 à 6 semaines le petit pétrel sera devenu énorme. Il surpasse les parents en taille et en poids, ce qui est insolite mais pas un fait unique, pour un jeune oiseau. Au stade de 12 semaines environ, les parents jugent que leur rejeton a assez de réserves, et cessent complètement de l’alimenter, le jeune vivant sur sa graisse. Pousser par la faim, il prend alors son envol et va vivre sa vie.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Procellariiformes ; Famille : Procellariides ; Genre & espèce : Pterodroma arminjoniana.

PS:(Pour info !)
Sur le sujet, “Les galapiats au Mans”, un de ces jeunes est venu donner ses impressions de son passage sur le circuit.

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