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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2007» août

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Puku ou Cobe de Vardon

août 31st, 2007


Puku ou Cobe de Vardon, originally uploaded by patriarch38.

Il fait parti du groupe des « antilopes des marais ».

Le puku qu’on appelle aussi cobe de Vardon ou antilope des marais, ressemble beaucoup au cobe de Buffon, avec le quel on pourrait le confondre. Cependant sa robe est lus opulente, avec des poils plus longs. Les marques claires sont peu visibles sur la tête, sauf une sorte de cerne blanchâtre autour des yeux. Des zones peu pigmentées se trouvent aussi de part et d’autre du museau et sous la gorge. Le puku a des cornes relativement courtes et les marques noires aux pattes, caractéristiques chez le cobe de Buffon, font défaut chez lui.

C’est une antilope de taille moyenne, sa hauteur au garrot est de 80 à 100cm pour un poids de 90km. Il est très sociable et se déplace en hardes d’une dizaine de têtes. On compte quelquefois quinze et même vingt pukus réunis, mais c’est assez rare d’en voir autant. Comme c’est de règle chez de nombreuses espèces d’antilopes savanicoles, le puku forme des troupes de mâles dits célibataires. Ce sont des rassemblements d’individus encore jeunes, proches de leur maturité sexuelle, mêlés à des adultes reproducteurs, mais qui se tiennent séparés des hardes de femelles « suitées » de leurs jeunes durant la majeure partie de l’année.

Lorsque arrive la période du rut, les mâles se rapprochent des femelles et adoptent alors un comportement territorial extrêmement précis. Chaque mâle occupe un domaine réservé, dont il défend l’accès à ses rivaux. En règle générale, et vraisemblablement, pour ne pas avoir à s’affronter pour éviter d’avoir à s’affronter réellement, les pukus mâles maintiennent une distance appréciable entre eux. (A croire qu’ils ont tiré les femelles à la courte –paille). A la fin de la période de reproduction, on observe des groupes atteignant 50 têtes, mais peu après les animaux se dispersent.

La gestation dure 260 à 271 jours, la femelle met bas d’un seul petit. La maturité sexuelle arrive vers le 13 ou 14ème mois. Les cornes atteignent un maximum de 50cm et uniquement chez les mâles.

Classe : Mammifères ; Ordres : Artiodactyles ; Famille : Bovidés ; Genre & Espèce : Kobus vardoni.

Poisson -baromètre

août 30th, 2007


Poisson -baromètre, originally uploaded by patriarch38.

Sensible au changement du temps.

Cette loche a un corps mince et allongé, d’où son nom scientifique « Taenia ». Elle doit son surnom de « poisson- baromètre » au fait que les changements atmosphériques influencent son degré d’activité. Très proche de la loche franche, avec laquelle on la confond, elle se distingue par l’existence d’une épine rétractile sous l’œil et par l’aplatissement latéral du corps, qui a une section arrondie sur l’autre. Les mâles se reconnaissent à leurs nageoires pectorales plus étroites, plus longues, et le deuxième rayon plus épais.

Comme chez la loche d’étang, la respiration se fait en partie au niveau de l’intestin : le poisson avale l’air à la surface, le garde à l’extrémité de son tube digestif, richement irrigué par des vaisseaux sanguins, et rejette la gaz utilisé par l’anus.

Le poisson- baromètre habite les cours d’eau rapides ou les lacs limpides à fond sablonneux : il n’est jamais abondant et sa densité semble irrégulière. En France, on considère même l’espèce en régression.

Dans la journée ce poisson reste caché dans le sable, sous une pierre ou parmi la végétation et c’est la nuit qu’il se met en quête de proies : petits crustacés d’eau douce (copépodes, ostracodes), de vers microscopiques (rotifères), mesurant tout au plus quelques millimètres de long.

La saison de frai se situe entre avril et juin. Les œufs sont pondus sur des pierres ou des végétaux mais les adultes ne les surveillent pas. Le poisson- baromètre se déplace par de très forts mouvements ondulatoires.

Classe : Ostéicthyens ; Ordre : Cypriniformes ; Famille : Cobitidés ; Genre & Espèce : Cobitis taenia

Elanion

août 29th, 2007


Elanion, originally uploaded by patriarch38.

Un des rares rapaces à plumage blanc.

L’élanion est un rapace diurne très largement répandu dans toutes les contrées tropicales et subtropicales du monde entier. On le trouve aussi bien en Australie que dans le sud- ouest de l’Europe. Subdivisé en plusieurs sous- espèces, il vit aussi en Amérique, des Etats- Unis à l’Argentine, et dans toute l’Afrique. Apparenté à nulle autre espèce européenne, l’élanion se trouve assez isolé dans la classification des rapaces. Ce n’est ni une buse, à laquelle il ressemble cependant, mais en beaucoup plus petit, ni un épervier, ni un faucon.

Il a la silhouette plus trapue et la queue plus arrondie que nos busards cendrés et Saint- Martin, avec qui on peut le confondre par sa coloration blanche, grise et noire. Il est bien gris et blanc, avec les épaules noires et les yeux rouge foncé. Les parties supérieures sont gris- bleuâtre. Les couvertures alaires noires forment une tache sur l’épaule. Les rectrices extérieures sont blanches. Les ailes sont longues et pointues, la queue est arrondie. La tête est blanche avec un petit masque noir autour de l’œil, le bec noir, plutôt court et la cire jaune et la mandibule supérieure crochue. Les pattes courtes et nues et les doigts sont jaunes. Les deux sexes sont semblables.

Ce petit oiseau de proie chasse de deux manières : tantôt il vole sur place tout comme le faucon- crécerelle, descendant vers le sol par paliers successifs, jusqu’à ce qu’enfin il plonge sur sa proie ; tantôt il survole son territoire à très faible altitude, en épousant les accidents du terrain pour surprendre ses victimes. Sa nourriture consiste en petits rongeurs, en lézards et orvets et surtout en insectes de toutes sortes qu’il happe et dévore en plein vol.

Il chasse habituellement au crépuscule, se levant très tôt dès les premières lueurs de l’aube. On a rarement l’occasion de l’observer au mitan du jour ; mais en revanche, il se remet en chasse au crépuscule et vole jusqu’à la nuit.

Il niche habituellement dans un arbre souvent à faible hauteur. En Europe, la ponte a lieu en février- mars. Ils font un nouveau nid, chaque année. C’est la femelle qui « maçonne » et le mâle qui approvisionne le chantier en matériaux. La femelle y dépose 3 à 5 œufs couvés par la femelle pendant 25 à 28 jours, alors que le mâle la nourrit. Les œufs éclosent à 2 ou 3 jours d’intervalle, ce qui veut dire que la couvée peut mettre plus d’une semaine à naître. Contrairement à certaines espèces les oisillons les plus âgés ne sont que rarement agressifs envers les plus jeunes. Selon les ressources alimentaires, la couvée peut être doublée dans l’année.

Le mâle apporte les proies à la femelle qui reste au nid, car mère au foyer, c’est elle seule qui leurs donne la becté. Au bout de 20 jours, les parents laissent les proies dans le nid et les jeunes dévorent seuls. Ils sont tous nourris, sans privilège dû à la taille, tous la même assiettée. Adulte, il va mesurer 30 à 36 cm avec une envergure de 80 à 85cm, pour un poids de 200 à 250 grammes.

Bien qu’il réside principalement dans les régions citées plus haut, il se reproduit certes en faible densité dans la moitié sud du Portugal. Il apparaît assez régulièrement dans le sud ouest de la péninsule ibériques, et accidentellement dans notre sud- ouest, en particulier dans le Tarn et les Pyrénées Orientales ; et depuis quelques années dans d’autres régions telles que La Normandie et l’Alsace. Ces dernières années, des couples (6 à 10) nichent en Aquitaine depuis 1990, et chaque année, on peut assister à une dizaine de jeunes à l’envol.

Même s’il s’agit d’une espèce en nette expansion (de temps en temps, ça fait du bien !), actuellement elle est rare dans l’UE. Sa population serait de 2 000 couples. L’espèce n’a pas de problème d’acclimatation, mais l’extension de l’habitat, l’abandon des terres cultivées et les nouvelles pratiques agricoles pourraient compromettre son avenir. Dans d’autres régions du monde, la déforestation au bénéfice de l’agriculture, favorisant la présence des rongeurs et donnant ainsi à l’espèce les ressources alimentaires nécessaires favorise l’implantation de l’espèce sur ce territoire.

Classe : Oiseaux ; ordre : Falconiformes ; Famille : Accipitridés ; Genre & espèce Elanus caeruleus.

Céphalophe de Grimm

août 28th, 2007


Céphalophe de Grimm, originally uploaded by patriarch38.

Il est le seul céphalophe de savane.

Le céphalophe de Grimm se distingue des autres céphalophes par son mode de vie. Tandis que les espèces du genre Cephalophus sont strictement forestières, celui-ci ne se rencontre que dans la savane. Cet habitat lui assure une distribution géographique bien plus étendue que les autres céphalophes.

Il a un pelage uniformément gris, avec de longs poils. Il possède une crête sur la tête. Sa silhouette rappelle celle d’une chèvre et le distingue du céphalophe à flancs roux qui a une silhouette plus trapue en forme de « poire » caractéristique. La femelle est légèrement plus grande mais ne porte pas de corne.

C’est une antilope solitaire, qui ne vit que par couples ou même seule, en dehors de la saison de reproduction. Il est territorial et monogame. Les domaines vitaux des deux sexes ont la même étendue. Ceux d’un même sexe se recouvrent, parfois, légèrement. L’adaptation à la vie en savane a doté l’animal d’une grande vélocité. Il se montre très craintif et s’éloigne du danger à la moindre présence suspecte. Il suffit d’un bruit insolite pour l’inciter à la fuite. Les chasseurs affirment que sa course est si rapide qu’il ne peut être rattrapé par des chiens. Sans doute peut-il aussi échapper aux attaques des lycaons.

Les territoires des mâles englobent les domaines d’au moins deux femelles. Les mâles montrent des comportements territoriaux plus marqués, mais mâle et femelle éconduisent ensemble les autres mâles. Le mâle marque son territoire en frottant la glande située près des yeux sur des objets proéminents. Il avertit les intrus en sifflant et en renâclant. Si l’intrus n’est pas découragé, il le traque, le chasse, et le charge, en tentant de l’encorner jusqu’à ce que l’intrus prenne la fuite ou se soumette, tapi à terre.

Il est nocturne et s’alimente à l’aube de préférence. Brouteur de feuilles, il se nourrit d’une grande variété de plantes, de fruits et graines, mais rarement d’herbe. Il consomme parfois des insectes et des petits vertébrés comme des rongeurs, des lézards, des œufs, et il tue adroitement pintades et pigeons. S’il trouve assez de végétaux, il peut survivre pendant 3 mois sans eau ce qui explique que l’on peut le trouver dans des zones très arides.

La femelle met bas d’un seul petit, après une gestation de 120 jours. Après la mise- bas, le nouveau-né est caché dans les fourrés ou sous de grandes herbes et il est nourrit par sa mère pendant plusieurs semaines, bien qu’ils peuvent courir, dès le lendemain de leur naissance. Adulte, il fera 90 à 1 mètre de long, sa queue sera de 11 à 18 centimètres, et la hauteur au garrot entre 50 et 70 centimètres. Son poids est de 14 à 17kgs. Sa longévité est de 9 ans.

Classe : Mammifères ; Ordre : Artiodactyles ; Famille : Bovidés ; Genre & Espèce : Sylvicapra grimmia.

Chimère

août 27th, 2007


Chimère, originally uploaded by patriarch38.

On l’appelle aussi « rat des mers ».

La chimère est un bien curieux poisson, sans aucun lien de parenté avec aucune autre espèce. Pendant très longtemps, les spécialistes n’ont pas trop bien su où ranger cet animal, qui n’est ni un véritable poisson osseux, ou ostéichthyens ; ni un véritable poisson cartilagineux ou chondrichthyens.

La chimère, qu’on ne saurait confondre avec un quelconque autre habitant des mers, est un animal archaïque, issu et survivant d’une lignée fort ancienne. Elle vit à des profondeurs variables, allant de 300 à 1000 mètres. Se déplaçant peu, elle se tient généralement immobile sur le fond, reposant sur sa queue et sur les extrémités des rayons de ses nageoires pectorales.

Sa nourriture consiste principalement en crustacés divers, qu’elle happe au passage, lorsqu’ils se présentent à portée. On remonte souvent des chimères dans les chaluts opérant en profondeur, mais la valeur culinaire de ce poisson étant nulle, les pêcheurs s’en débarrassent sans autre forme de procès. On affirme que les épines de la nageoire dorsale sont venimeuses, ce qui n’est pas encore prouvé. Néanmoins les piqûres accidentelles infligées à des personnes ayant manipulé des chimères sans précautions ont été extrêmement douloureuses.

Dans la mer, la chimère effectue de courtes migrations saisonnières, gagnant les eaux peu profondes durant la belle saison, s’enfonçant en profondeur dès l’automne, pour jouir ainsi d’une température ambiante peu variable. Contrairement à la majorité des poissons, qui ont le corps recouvert d’écailles, l’épiderme de la chimère est nu, lisse et de consistance molle. Elle est ovipare, et la femelle dépose ses œufs dans une capsule mesurant 17 x 2,5 cm. La longueur de l’alevin à l’éclosion est de 8 à 11cm. La longueur d’un adulte peut atteindre jusqu’à 1 mètre. Sa biologie est peu connue.

Classe : Chondrichthyens ; ordre : Chimériformes ; Famille : Chiméridés ; genre & Espèce : Chimaera monstrosa.

Mélangeur.

août 26th, 2007


Mélangeur., originally uploaded by patriarch38.

Ci-dessus, un mélangeur à l’aciérie. Cette « marmite » est totalement garnie de briques réfractaires en magnésie, (sauf sur la partie haute, où n’arrive pas le « bain de fonte », à cet endroit, les briques sont en silice et elles sont posées avec un liant). Elles ont un gabarit spécial, qui permet d’épouser la forme de la marmite. Le concave des culasses à chaque extrémité, et l’arrondi du « tonneau ». Ces briques étaient posées à sec, sans liant et il ne devait y avoir aucun joint vide entre les briques. Pour se faire, à chaque rang, nous nous servions de lapidaires pour enlever le millimètre, parfois moins, qu’il y avait de trop pour permettre une étanchéité complète. Nous rentrions par le trou de remplissage de la fonte sur le haut du four. Là, d’où coule la crasse, c’est le bec verseur du four, ce sont les deux seules ouvertures dans le four. C’est donc par ce bec verseur que ce fait la coulée. (Vous voyez, le décrassage du four, avant la coulée.)

Les tribulations………..suite.

Je continuais mon petit bonhomme de chemin, mais je n’allais plus au travail avec le même état d’esprit. J’aimais toujours mon travail, car il était toujours différent. Selon son utilisation et sa conception, chaque four est autre ; par les matériaux employés et par sa forme. Donc ce n’est pas comme le gars qui travaille à la chaîne et qui va au boulot, comme s’il allait faire ses 8 ou 10 heures de bagne. De plus, nous n’avions pas une armada de chefs et de sous-chefs, comme dans un ministère.

C’est surtout l’esprit, la mentalité dans la boite qui me stressait. Il n’y a pas la camaraderie que l’on côtoie dans les usines et mines de l’Est et du Nord, ni cette fraternité naturelle des cités ouvrières où le malheur des uns touchait l’ensemble de la cité, ce n’était pas ostentatoire, c’était comme ça….. c’est tout. Il n’y avait déjà plus ce qui faisait le renom du compagnonnage, la solidarité. Le grenoblois a la réputation d’être froid, plutôt individualiste ; mais l’apport de travailleurs étrangers (surtout ritals ici), puis après 68 le développement industriel, qui a attiré sur le département des gens venant d’autres régions de France, a fait évoluer celle-ci, mais dieu que c’était dur avant. Nos premiers amis venaient, pour la plupart, du Nord ou du Creusot.

Cette mentalité se retrouvait dans les entreprises, où le nouveau est toujours l’intrus. Il est analysé, soupesé puis étiqueté. Alors que je ne désirais qu’être compagnon, certains me prêtaient des ambitions. De plus, c’était un boite familiale, non pas où les compagnons étaient considérés comme membres de la famille, mais où tous les membres de la famille émargés directement ou indirectement aux rétributions salariales. Il y avait frère, beau-frère, avant mon arrivée une sœur et l’ancien patron « le paternel », à mon avis, devait toujours percevoir une soulte. Quand aux voitures de sociétés, tous en avaient une, de même modèle, ce qui permettait au patron de commander les pneus de rechange par « gros lot ».

J’avais tiqué dès ma première fiche de paie. Celle-ci nous était remise dans une enveloppe, avec inscrit sur celle-ci : nos frais de route et de déplacement, mais aussi nos heures de route, pour se rendre d’un chantier à l’autre. Ces heures, qui normalement sont considérés comme heures travaillées, devaient donc être prises en compte pour la majoration des heures supplémentaires. La façon de nous les payer hors la fiche de paie, me faisait perdre les 50% de majoration, car presque toutes, incorporées dans mes heures travaillées, auraient bénéficié de cette majoration. De plus, c’était aussi grugé la SS et autres caisses, des cotisations que ces heures engendraient. Vous ne trouvez pas que j’étais devenu un ouvrier docile ?

Par la suite, il a commencé à nous chercher des poux, sur la quantité d’heures de voyage que nous lui facturions, des frais de route, etc. Moi, je lui facturais en me renseignant à la SNCF les heures de trajet par le train, et ceux passées à la recherche de la pension. Ce qui devait arriver, arriva. Les bons compagnons se sont carapatés. Certains se sont mis à leur compte et d’autres ont changé de crémerie. Et moi…..je rongeais mon frein.

Jusqu’au jour où je suis monté sur la région parisienne (dans une ville dont la banlieue s’est un peu soulevée, il y a quelque temps.). Nous étions 3 compagnons sur le chantier. Dès le début, j’ai compris que je ne finirais pas le chantier. Les deux autres arrivaient soit à la bourre, soit s’absentaient certaines après-midis. Quand l’ingénieur de l’usine me demandait où étaient les deux autres compagnons, je donnais toujours une excuse. La 1ère fois, à la visite médicale du travail, la 2ème fois, partis toucher leurs congés payés, alors qu’ils étaient au Bourget à la foire exposition des caravanes. Ce qui m’a fait exploser, ce fut la lettre recommandée reçue le vendredi matin, par le responsable du chantier, lettre qui nous traitait de fainéants, de moins que rien, et j’en passe. Le chef de chantier me fit lire la lettre. Sans un mot, je descends dans le four, ramasse mes clous et je lui dis : « Donnes moi mon acompte et téléphone au nain de jardin, qu’il me prépare mon compte pour samedi matin. Je serais au bureau dès 9 heures. Allez, donnes que je me tailles et prenne le train de nuit. » Il était un peu emmerdé et ne savait que dire. « Ne t’en fais pas, je n’ai jamais mouchardé, ce que vous faites, ça vous regarde, mais moi, je ne me suis jamais laissé traiter de fainéant, ni par un compagnon, encore moins par un patron. Donnes moi mon fric fissa que je me tire et pour votre chantier, démerdez vous. »

Le soir même je prenais le train gare de Lyon et je vous assure que personne n’avait intérêt à me marcher sur les arpions, mes 110 kg de muscles (hum !) étaient bandés comme un arc. Malgré tout, je respirais mieux………… je n’avais plus de contrainte !

La suite…..a++

Petit Sylvain

août 25th, 2007


Petit Sylvain, originally uploaded by patriarch38.

Pour une fois, je vous mets un papillon. C’est surtout que son nom me fait plaisir.

La chenille hiberne dans une feuille sèche.

Dès le début du mois de juin, vous pouvez le voir voltiger dans les sous-bois et les forêts humides de toute la zone paléarctique. Il est assez rare de le rencontrer au-delà de 1500 mètres. Solitaire, il recherche les lieux bien exposés au soleil ; là il étale ses ailes au maximum, il se réchauffe.

La femelle dépose sa ponte sur des feuilles de chèvrefeuilles. La surface des œufs a l’aspect des rayons de cire des abeilles. Ils éclosent au bout de quelques jours libérant de petites chenilles vert- jaune très voraces. Dès le début de l’automne, elles se préparent à passer l’hiver. La jeune larve va se découper dans un limbe (partie de la feuille la plus riche en chlorophylle) un petit morceau de feuille rattachée à la nervure centrale. Elle l’enroule, puis entoure le pétiole (la queue de la feuille) d’un petit manchon de soie. Cette opération n’a d’autre but que d’éviter la chute du petit abri ou hibernaculum.

Fin avril, elle se transforme en chrysalide. Celle –ci est d’un joli vert- brun agrémentée de taches jaunes. Sa tête est surmontée de deux excroissances. Une semaine plus tard, le papillon est près à sortir. Il gonfle sa tête et le thorax : la cuticule (petite peau très mince) se rompt. Ensuite, il retire son abdomen de l’enveloppe et reste immobile, le plus souvent suspendu, les ailes vers le bas.

Une ou deux heures plus tard, ses ailes se sont défripées et il pourra enfin s’envoler. C’est un magnifique papillon aux ailes brunes ornées d’une bande blanche et de taches plus sombres. Il mesure près de 6cm d’envergure, la femelle est légèrement plus grande. Ses yeux sont recouverts de petits poils fins et la massue qui termine chacune de ses antennes est très allongée.

Classe : Insectes ; Ordre : Lépidoptères ; Famille : Nymphalidés ; Genre & Espèce : Liménitis camilla ! (Les jeux de mots sont interdît : pas de crime de « laisse- majesté »

Roussette à collier

août 24th, 2007


Roussette à collier, originally uploaded by patriarch38.

Cette « grande chauve- souris » se nourrit de fruits et n’utilise pas le sonar.

La roussette, qui ne doit pas être confondue avec les chauves- souris proprement dites, est plus grandes que ces dernières et en diffère par plusieurs conformations anatomiques et pas ses mœurs.

Il est extrêmement difficile de généraliser, car en réalité il n’y a pas une roussette, mais un nombre remarquables d’espèces, s’élevant à 154, groupées en 39 genres. Les roussettes habitent l’Ancien- Monde, dont elles peuplent toutes les régions chaudes. On en trouve en Australie, Nouvelle- Calédonie, et elles abondent dans le sud –est de l’Asie.

La taille des roussettes varie beaucoup, et les plus grandes espèces d’Indonésie atteignent 1 mètre 70 d’envergure en vol. La roussette représentée ici, est une myonyctère à collier, que l’on trouve en Afrique tropicale. C’est une petite espèce qui a des mœurs nocturnes et se nourrit principalement de fruits. Contrairement aux petites chauves- souris, ou microchiroptères, les roussettes ou mégachiroptères sont presque toutes végétariennes et frugivores.

N’ayant pas à chasser pour se nourrir et vivant essentiellement sur les arbres, où elles se suspendent pour dormir, elles n’ont pas besoin de l’appareil compliqué d’écholocation qui caractérise toutes les chauves- souris. Vue et odorat leurs suffisent.

Il existe plusieurs roussettes qui volent de jour. Leurs ailes très larges et allongées battent très lentement et à première vue on pourrait confondre une grande roussette avec un rapace, vu son envergure. Leur aptitude au vol est remarquable ; certaines espèces effectuent des déplacements quotidiens de plusieurs dizaines de kilomètres dans chaque direction pour aller se gaver de fruits succulents et revenir ensuite à leur dortoir.

Celle-ci a une longueur de corps de 13 à 16 cm et vole à une vitesse de 20km/heures.

Caractéristiques des plus grandes roussettes : Longueur de 40 cm avec une envergure de 1,20 à 1,70 mètre. Poids du corps 900 grammes maximum. Distance record de vol : 320 kilomètres.

Classe : Mammifères ; Ordre : Chiroptères ; Famille : Ptéropodidés ; Genre & espèce : Myonycteris torquata.

Chauve souris de mer

août 23rd, 2007


Chauve souris de mer, originally uploaded by patriarch38.

Dans cette famille unique, les 30 espèces peuvent porter ce nom.

On trouve cette espèce bizarre près de la surface ou à de moyennes profondeurs, c’est un habitant fréquent de la zone benthique des mers tropicales. Il est lié au fond sablo- vaseux du plateau continental.

Cet animal à tête déprimée et arrondie, affublé d’une queue réduite, doté d’écailles formant une véritable cuirasse, une peau portant, de place en place, des écussons épineux et pourvu de nageoires pelviennes, très antérieures, ressemblant plutôt à des membres…est un véritable « char d’assaut » prêt à attaquer n’importe qui, tout en profitant de tous ces caractères de dissuasion.

Ce poisson est un très mauvais nageur, sa façon d’avancer « à quatre pattes » en s’aidant de ses nageoires pelviennes et pectorales guère plus élégantes que sa robe ne l’aide en rien. Mais ce maladroit n’a pas été totalement abandonné par Déesse Nature ; pour quelques prédateurs qui ne saurait être dissuadés par son aspect, un grand mimétisme et une homochromie additionnée à de nombreux replis cutanés font de lui un être presque invisible tant il se confond avec le milieu environnant.

Et si sa maladresse et sa lenteur lui interdissent la chasse, il n’en a pas moins tout le matériel du parfait pêcheur : en effet, le premier rayon de la nageoire dorsale s’est transformé, chez cette espèce, en un filament pêcheur court et logé dans une fossette juste au dessus de la bouche qui est un peu petite. Il n’empêche qu’un bon nombre de proies se font prendre, et en font son régal quotidien.

Classe : Ostéichthiens ; Ordre : Lophiiformes ; Famille : Ogcocéphalidés ; Ogcocephalus nasutus.

Pigeon migrateur

août 22nd, 2007


Pigeon migrateur, originally uploaded by patriarch38.

Ses vols obscurcissaient le ciel américain………….

Le pigeon migrateur était sans doute l’oiseau le plus nombreux habitant l’Amérique du Nord. Sa distribution couvrait une bonne part des Etats- Unis et du Canada.

Le pigeon migrateur était assez différent de la plupart des autres pigeons. Son corps aérodynamique était joliment dessiné, avec une petite tête, les ailes et la queue longues et pointues. Cette silhouette permettait à l’oiseau de voler vite, avec grâce et agilité. Selon les récits et écrits son beau plumage délicatement marqué, resplendissait dans le soleil, lors de leurs acrobaties aériennes.

Oiseau sociable à l’extrême, il se déplaçait en vols énormes, (le vol des étourneaux n’est rien, comparé au leur). Le nombre d’individus étant incalculable. A l’entrée du St Laurent, un chasseur en a tué 132 d’un seul coup de feu, tant la densité de ce nuage vivant était incroyable. On voyait des oiseaux à perte de vue : l’ornithologue Wilson affirma, avoir lui-même assisté au déferlement d’un vol qui dura huit heures. Les pigeons avançaient en rangs serrés et en nombreuses couches superposées.

J. Audubon écrivait de cet oiseau : «L’air était littéralement empli de pigeons qui obscurcissaient le soleil comme une éclipse. Les excréments tombaient comme de la neige et la musique des ailes, étaient enivrante.»

Les colonies nicheuses occupaient d’énormes superficie (on en a trouvé de 65km carrés, la norme était de 10km sur 5km, soit 50km carrés. ), et elles se composaient de millions de nid. La clameur qui s’élevait de jour comme de nuit de ces rassemblements était indescriptible. Le sol était recouvert d’une couche épaisse de fiente et les arbres ainsi que toute la végétation, étaient saccagés. Une odeur épouvantable régnait dans ces colonies et le matin, à l’envol des pigeons, le bruit était supérieur à un roulement de tonnerre, ininterrompu durant 2 à 3 heures.

Pour des raisons diverses, la colonisation de son biotope par l’homme, le changement de climat peut-être, fit que leur population diminua assez rapidement détruisant l’harmonie de ces « escadrilles. ». Une fois que les effectifs furent passés sous un certains seuils, et même si ce seuil était encore incroyablement élevé, il était irrémédiablement condamné en tant qu’espèce. Impossible de dire quel était ce seuil fatidique. Le déclin devint apparent vers 1870. A la fin du siècle, l’espèce avait disparue à l’état sauvage, seuls quelques individus survivaient en captivité. Après une incubation de 13 à 14 jours, la femelle ne pondait qu’un œuf. Le jeune commençait à voler à 15 jours Adulte sa taille était de 40 à 46 cm.

Il semble que le déclin fut aussi accéléré par une épizootie de la maladie de Newcastle, un paramyxovirus qui s’attaque à l’appareil digestif et au système nerveux, et qui est connu pour affecter la volaille domestique aussi bien que de nombreuses espèces sauvages. Le dernier représentant de l’espèce, fut une femelle captive au Zoo de Cincinnati, qui mourut de vieillesse en 1914.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Columbiformes ; Famille : Columbidés ; Genre & espèces : Ectopistes migratorius.

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