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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2007» août

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Emeu

août 11th, 2007

Emeu, originally uploaded by patriarch38.

C’est le cousin australien de l’autruche.

L’émeu, qui est après l’autruche, le second plus grand oiseau au monde, possède un curieux plumage. Ses plumes, bifides, ressemblent plutôt à des poils qu’à de véritables plumes.

Comme l’autruche et le casoar, il a la particularité de ne pas posséder de bréchet ou sternum, os de la poitrine, ce qui le rend totalement incapable de voler. Son plumage long et frisé va de brun- foncé à brun- gris. Les faces latérales du cou sont couvertes par une peau nue, bleue. Le bec est gris, les sont atrophiées et cachées sous les plumes. De temps en temps, il les écarte pour favoriser le refroidissement de son corps. Son corps massif est planté sur 2 pattes grises, puissantes et munies de trois orteils à chaque pied.

Déjà relaté, dans un autre post, une des ces espèces a été massacré sur les îles des Kangourous et en Tasmanie, tout comme le furent les gigantesques Moas de Nouvelle-Zélande. Il est le seul survivant qui vit encore en quantités appréciables dans les steppes broussailleuses australiennes. Il a bien lui aussi failli disparaître, car au début du siècle, les éleveurs de moutons le massacraient, sous le prétexte qu’il mangeait l’herbe destinée aux moutons. En deux ans, dans le seul Etat du Queensland, près de 130 000 émeus et 110 000 œufs ont été détruits. En 1932, le gouvernement australien lui fit même la guerre et tenta de les exterminer à la mitrailleuse et pièce d’artillerie. Actuellement, il est protégé et sa survit est assurée.

Il s’apparie en décembre et janvier. Quand la femelle produit un cliquetis sonore et monotone qui résonne comme un battement de tambour, le mâle répond à cet appel. Les deux partenaires se tiennent debout l’un à côté de l’autre, tête baissée et cou recourbé, dodelinant de la tête. La femelle s’assoit alors et le mâle la couvre en saisissant brusquement la peau de la nuque avec son bec.

C’est le mâle qui édifie le nid, d’1 mètre de diamètre, avec des tiges et de l’herbe. En avril ou en mai, la femelle y pond de 9 à 11 œufs, que le mâle couve aussitôt, alors que la femelle s’en va chercher un autre galant et pondre une nouvelle couvée. Le mâle fera toute la couvaison de 54 à 59 jours, ne s’alimentant pas et vivant sur sa réserve de graisse. Dès que les poussins éclosent, le mâle devient agressif, chassant la femelle, comme les humains trop curieux.

Il monte une garde vigilante pendant 7 mois, mais il les suit plutôt qu’il ne les mène. Des poussins perdus d’autres couvées, peuvent se joindre au groupe sans aucun problème. Au bout de 7 à 8 mois, le groupe se disloque et le mâle recherche une nouvelle partenaire. (Un vrai stakhanovitch de la production !!) Les jeunes deviennent matures entre 2 et 3 ans.

L’émeu est nomade et parcourt la savane en petits groupes. En dehors de l’herbe, il préfère les aliments riches, comme les graines, les fruits et les pousses. Il agrémente son ordinaire, avec des insectes, petits rongeurs et lézards. Pour aider son estomac à broyer correctement sa nourriture il absorbe des graviers, et doit disposer d’un point d’eau. Avec un tel régime, il grossit vite et se reproduit bien. Il se déplace sans cesse, pour trouver sa subsistance. Il peut couvrir plus de 500 km en moins de 9 mois. Adulte, sa taille sera de 1m 50 à 1m 80 pour un poids de 35 à 45 kg. Sa longévité est de 10 ans.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Casuariiformes ; Famille : Dromaiidés ; Genre & Espèce : Dromaius novaehollandias.

Macroscélide à nez large

août 10th, 2007


Macroscélide à nez large, originally uploaded by patriarch38.

trompe semble jouer un rôle dans la localisation des proies.

Le macroscélide à nez large est un membre de la superfamille des Sorocoïdés, tout comme la musaraigne éléphant, mais il fait parti de la famille des Macroscélidés. Il en existent 5 genres, répartis en 2 sous-familles, Rhynchocyon d’un côté et de l’autre Elephantulus, Macroscélidés, Pterodromus et Nasilio.

C’est à ce dernier qu’appartient le macroscélidé que voici. Unique en son genre, au sens littéral du terme, ce petit mammifère insectivore est encore assez imparfaitement connu.

Il vit principalement dans les savanes et parmi les fourrés de buissons épineux. Il est par conséquence assez difficile de l’observer dans son milieu naturel. Ce minuscule animal pas très sociable vit en petits groupes familiaux ou plus ou moins isolément. Il s’abrite dans les terriers d’autres mammifères, ses membres frêles ne lui permettant pas d’excaver son propre trou.

Le cycle d’activité principal est nocturne, mais on peut l’apercevoir fortuitement le matin, ou au crépuscule. Son régime alimentaire se compose d’insectes variés. Le terrain de chasse du macroscélidés est parcouru de chemins, sous formes de semi- tunnels sous l’herbe.

Extrêmement craintif, il s’enfuit à la moindre alerte ; il se réfugie, s’il est poursuivi et si son gîte est hors d’atteinte, sous n’importe quel objet, sous lequel, il parvient à se faufiler.

On ne sait encore que fort peu de chose sur sa reproduction, on pourrait procéder par analogie avec le genre Elephantulus. Les petits naissent parfaitement développés, couverts d’un pelage fin et soyeux et avec les yeux ouverts. Cela suppose un temps de gestation assez long. Le nombre de petits est de 2 à 3. La longueur du corps est de 10 à 13 cm, et celle de la queue : 8 à 12cm.

Classe : Mammifères ; ordre : Insectivores, Famille : Macroscélidés ; Genre & Espèce : Nasilio brachyrhynchus

Coffre bossu

août 9th, 2007


Coffre bossu, originally uploaded by patriarch38.

Une « boîte » pourvue de deux pales et d’un gouvernail.

Connu aussi sous le nom de « coffre- dromadaire » ou de « coffre- pyramide », en raison de la « bosse » triangulaire, très caractéristique, fortement comprimée et terminée par une épine portée sur le dos, le coffre- bossu est un bien curieux poisson, apparenté aux poissons- ballons et aux poissons porcs-épics.

La tête et le corps paraissent enfermées, en effet, enfermés dans une sorte de boîte rigide, formée de plaques osseuses hexagonales juxtaposées, provenant de la transformation d’écailles, bien visibles ici, percées seulement de quelques ouvertures à l’emplacement des orifices naturels et des nageoires, la caudale paraissant articulée comme un gouvernail. Sa coloration générale est grise, ponctuée de taches brunes dont l’intensité varie selon son humeur.

Mauvais nageur, mais très agile malgré son aspect carapaçonné, actif de jour et de nuit, il se laisse facilement apprivoiser. On peut le prendre dans ses mains, le sortir éventuellement de l’eau et le mettre en aquarium, où il vient réclamer sa nourriture en surface, en crachant un peu d’eau et en sortant son « museau ». très friand de crustacés, comme tous les coffres, il acceptent cependant, en captivité, et sans difficultés, les nombreuses nourritures de remplacement : morceaux de moule crues ou cuites, vers marins, chair de poisson, etc…

Soupçonné comme tous les coffres, d’émettre des substances toxiques lorsqu’il se sent malade ou en danger, il est recommandé aux aquariophiles de ne pas le faire cohabiter, en aquarium fermé, avec d’autres espèces.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Tétraodontiformes ; Famille : Ostraciontidés ; Rhinesomus gibbosus.

Butor à crête blanche

août 8th, 2007


Butor à crête blanche, originally uploaded by patriarch38.

Un solitaire qui sait se montrer menaçant.

Les 5 ou 6 espèces de tigrisomes et de butors rayés sont considérés comme les plus primitifs des hérons. Ces derniers rappellent, par leur coloration, leurs mœurs solitaires et leur voix, les butors proprement dits.

Le butor à crête blanche ressemble fortement au butor étoilé européen, mais son plumage est plus fortement barré. Il ne justifie pas toujours son nom, car les plumes noires allongées du dessus de la tête cachent partiellement la huppe occipitale blanche. La femelle se distingue du mâle par l’étroitesse et le dessin moins net des barres de sa livrée. Les jeunes sont nettement plus roux que les adultes, mais aussi fortement rayés.

Le butor à crête blanche lance des cris puissants, la nuit particulièrement, ce qui a donné naissance à des légendes ; celle, par exemple, qui prétend, que les appels seraient émis par un serpent monstrueux, hôte des marécages. Par ailleurs, l’attitude que ce tigrisome adopte pour se défendre, en présence un intrus évoque également notre butor.

Il étale la queue et les ailes, replie le cou entre les épaules et hérisse les plumes de la tête ; en même temps, il se balance de gauche à droite et ce mouvement s’accélère à mesure que l’ennemi potentiel se rapproche. Enfin, pour couronner cette parade de menace, l’oiseau émet une sorte de sifflement. Si l’adversaire insiste, il risque de recevoir un coup de bec s’en avoir eu le temps de le voir venir.

Originaire du Gabon, Nigeria et Centre Afrique, le butor à crête blanche, solitaire et sédentaire, fréquente les mangroves, les petits cours d’eau traversant la forêt. Son régime alimentaire se compose d’insectes, crustacés et amphibiens. La femelle a des couvées de 1 (rarement 2) petits. Adulte, il fait 75cm avec une longueur de bec de 10cm.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Ciconiiformes ; Famille : Ardéidés ; Genre & Espèce : Tigriomis leucolophus.

Gnou bleu

août 7th, 2007


Gnou bleu, originally uploaded by patriarch38.

Il est doté d’un fort mauvais caractère.

Le gnou est l’une des antilopes les plus singulières de l’Afrique. On ne saurait le confondre avec aucun autre animal, tant il est caractéristique par ses longues cornes curieusement recourbées vers le haut, ce qui lui confère un air diabolique.

Il est irascible et passe le plus clair de son temps à se quereller avec ses congénères. Grégaire par excellence, le gnou vit en troupeau, les plus petits groupes se composent d’une vingtaine d’individus, mais on voit souvent des rassemblements de 150 à 200 gnous.

Ce sont des antilopes massives, son un corps et une queue et sa queue rappellent ceux du cheval et sa tête, celle d’un bœuf. Sa robe est gris fauve, nuancée de bleu avec des rayures verticales noires ou gris foncées sur son cou et ses flancs. On en connaît deux espèces, celui-ci est le gnou à queue noire. L’autre, le gnou à queue blanche, est beaucoup plus rare et n’existe plus à l’heure actuelle que dans les domaines privés du Transvaal. On rencontre celui-ci, dans les plaines d’arbrisseaux d’Afrique du Sud et d’Afrique de l’Est, principalement au Kenya et en Tanzanie.

Le gnou à queue noire effectue d’immenses migrations saisonnières, abandonnant les plaines desséchées d’Afrique orientale, pour aller paître sur les plateaux verdoyants. Lors de ces migrations, souvent plus de 3000km, les gnous se rassemblent en masses incroyables et on a déjà dénombré des troupeaux de 15 000 gnous marchant dans un nuage de poussière en suivant les pistes tracées qu’ils empruntent fidèlement d’une année sur l’autre.

Cette antilope est toujours étroitement associée aux zèbres et aux gazelles de Thomson. Il s’alimente principalement d’andropogon ou herbe à gnou. En règle générale, le gnou boit tous les jours, mais il supporte bien la soif et peut rester une semaine sans boire une seule goutte d’eau.

Pendant la reproduction, les mâles poussent des coassements et tentent de constituer un harem, pouvant aller jusqu’à 150 femelles. La période de gestation est de 8 à 9 mois, et toutes les femelles donnent naissance à un seul bébé environ 3 mois avant la migration d’été. Adulte, le gnou a une hauteur au garrot de 1m20 à 1m40, des cornes de 60 à 80cm, et un poids de 160 à 270 kg. Sa longévité serait de 18 à 20 ans.

Si les jeunes femelles peuvent rester auprès de leur mère, les mâles sont eux chassés au bout d’un an. C’est toujours un mâle dominant qui dirige la troupe lors des migrations. C’est aussi la période où des milliers succombent, à la fatigue et aussi dévorés par leurs prédateurs : lions, hyènes, ou chiens sauvages.

Classe : Mammifères ; ordre : Artiodactyles ; Famille : Bovidés ; Genre & Espèces : Connochaetes taurinus.

Poisson-papillon demi-deuil

août 6th, 2007


Poisson-papillon demi-deuil, originally uploaded by patriarch38.

Demi-deuil ? Seulement une partie de sa robe porte le deuil.

Originaire de la Mer Rouge, ce poisson très curieux, très beau, mais aussi très rare en aquarium, appelé également papillon rayé noir et blanc, doit son nom commun au contraste qui oppose la partie antérieure à la partie postérieure de son corps.

Lise à part le bande oculaire sombre, très fréquent chez les Chétodons, le tiers avant est, en effet d’un blanc pur, alors que le reste du corps est plutôt sombre, bleuâtre à brun avec 12 stries verticales noirâtres ; la caudale noire est bordée de blanc ; l’ocelle (ou faux œil) manque ici.

L’espèce possède évidemment les caractères typiques de la famille, corps comprimé latéralement, présence de dents en formes de saies ou de brosses, ainsi que des écailles qui recouvrent la base des nageoires dorsale et anale, en rendant leurs limites imprécises.

Ce contraste étonnant entre l’avant et l’arrière caractérise très nettement ce poisson dont la nature semble avoir oublié d’achever les dessins de la robe. Endémique de la Mer Rouge, au même titre que les chétodons : demi - masqué, rubané, rubané, ou masqué, il peut donc aider l’amateur chevronné à constituer un aquarium spécifique regroupant des espèces ayant la même répartition géographique.

Il tolère la présence de congénères bien que des comportements d’agressivité, sans conséquence, puissent se manifester : contacts de bouche (fais gaffe à ta gueule à la récré !!), attaques frontales ou latérales, rayons de la nageoire dorsale dressés. Inoffensif à l’égard d’autres espèces, il prête ses flancs à l’inspection et au déparasitage du poisson nettoyeur. C’est un ovipare et sa longueur adulte peut atteindre 15 centimètres. Reproduction dans la nature mal connue.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Perciformes ; Famille : Chaetodontidés ; Genre & Espèce : Chaetodon mesoleucos.

Fours Cloches

août 5th, 2007


Fours Cloches, originally uploaded by patriarch38.

Les tribulations……………….suite

Après avoir solder notre loyer et autres factures, et charger le container, nous prenions le soir même le train pour Grenoble. Train complet au mois de juillet, avec deux enfants l’une de 5 ans et l’autre d’à peine 2 ans. J’avais en poche, l’adresse et numéro de téléphone de quelques gars du PSU.

Arrivés à Grenoble, nous avons attendus que le gars chez qui je devais aller chercher la clé de l’appartement ouvre son magasin. Nous avons dû faire appel à un serrurier pour ouvrir la porte de l’appartement. La serrure était remplie de déchets. Porte ouverte…… le désastre ! Moquette arrachée partout, WC complètement bouché, carreaux cassés etc etc. La personne qui était chargée de me trouver l’appartement n’était pas allée le visiter. Eliane n’avait pas encore le caractère de maintenant, et elle commençait à « baliser ».

Nous avons déchargé le container dans ce logement, et je suis allé sonner chez un des gars du PSU, qui a réussi à nous loger au foyer de formation ouvriers au campus (c’était les vacances). Deux jours après, nous avions un logement neuf au Village Olympique, pas en HLM, mais en ILN (Immeuble à loyer normaux). Je suis allé chez mon nouveau patron, pour avoir une camionnette (Citroën tôlée), un gars du foyer a fait le chauffeur, et le soir même, nous étions enfin chez nous. En vivant avec moi, Eliane est devenue moins anxieuse. Elle commençait à savoir que chez nous, l’imprévu était souvent d’actualité.

Dès le lundi matin, je commençais à bosser pour mon nouveau « bourgeois ». Premier chantier, sur Grenoble. Ugine- Infra, atelier de fabrication de fours à traitement thermique. Fours de trempe (bain de sel de cyanure etc..), fours à recuits, fours sous vide, etc…..

Au bout de 2 semaine, j’ai dis à Eliane : « Maintenant, je suis sûr d’arriver à ma retraite. » Le travail était loin d’être aussi usant qu’en sidérurgie mais aussi, les cadences moins rapides. C’est à ce moment que j’ai compris que le travail pouvait aussi être un mode de vie. Il doit permettre à l’homme de s’épanouir. On vous demandait un travail propre et soigné, et les heures allouées pour le faire le permettaient. En plus, au point de vue sociale, nous y trouvions plus de commodités. (Maison pour tous, bibliothèque, halte-garderie, écoles à proximité, rues piétonnes et les animations pour les enfants). En un mot, tout pour nous plaire.

J’ai donc décidé, sans faire de promesses à Eliane, de me tenir à carreaux. Juste m’engager politiquement, mais plus syndicalement. Je ne travaillais pas que sur la ville, cependant il y avait, à l’époque, pas mal d’industries. Les gâteaux Lu, Lustucru, Neyrpic, Bouchailler, Caterpillar, Ugine-Infra, Eurotungstène, CENG, cimenterie, etc ; etc.

Première action politique : Avec d’autres organisations, nous avons lancer une grève des charges de loyers. (C’est fou, comme ceux-ci cavalaient.) Pour ne pas mettre dans l’embarras les locataires à la fin de cette grève, nous avons ouvert un compte à la Caisse des Dépôts et Consignations, où nous y versions l’argent recueilli auprès des locataires, tous les samedis, ainsi que la liste de la somme versée par chaque locataire. Cette grève a duré 1 an. Et croyez moi, c’était un sacré travail. J’étais donc plus souvent à la maison, je voyais plus souvent mes filles, et tout allait dans le meilleur des mondes. Quoique…..

La suite………. plus tard !

Emeu noir

août 4th, 2007


Emeu noir, originally uploaded by patriarch38.

Dès l’arrivée des hommes, il était condamné.

L’émeu noir, une curiosité du monde avien, est aussi appelé, à juste titre, émeu noir de l’île des Kangourou. Car en effet, cet oiseau vivait exclusivement sur cette île.

L’île des kangourous, découverte en 1802 par l’anglais Flinders, se trouve au sud-ouest d’Adélaïde qui mesure 140km de long et 4300km carrés. Lorsque l’expédition française du capitaine Nicolas Baudin arriva sur les lieux, quelques jours après son découvreur, les émeus et les kangourous, pullulaient dans cette île. Baudin collecta plusieurs émeus et en embarqua quelques exemplaires vivants, ils parvinrent sains et saufs à Paris en 1804.

Ce qui est à méditer, c’est que, hormis ces quelques spécimens, on n’a jamais plus revu l’émeu noir, l’espèce s’est éteinte 30 ans après sa découverte. Lorsque l’île fut colonisée par la South Australian Company, les émeus avaient déjà disparu à jamais.

Il se fait donc, que nous ne connaissions quasiment rien de cet oiseau, seules subsistent quelques dépouilles naturalisées et 2 squelettes. L’île des kangourous a un climat rude et froid ; elle était couverte de savanes et de buissons rabougris. On attribue aux chasseurs de phoques l’extermination des émeus. Ces gens possédaient des chiens spécialement dressés à chasser les kangourous, gibier facile procurant une viande savoureuse ; il en a été de même avec les émeus.

Le naturaliste français Péron, zoologue de l’expédition Baudin, a vanté la chair de l’émeu qu’il trouvait « véritablement exquise ». Les œufs étaient, paraît-il, « délectables. » L’Homme, a donc littéralement « dévorés », en quelques années, l’ensemble de l’intéressante faune de l’île. Il semblerait que la taille d’un adulte était de 1 mètre 20. Là, s’achève tout ce que l’on sait sur cet oiseau.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Casuariiformes ; Familles : Dromaiidés ; Genre & Espèce : Dromaius minor.

Tatou à six bandes

août 3rd, 2007


Tatou à six bandes, originally uploaded by patriarch38.

Son corps est protégé par six à huit ceintures osseuses.

Le tatou à 6 bandes, de la taille d’un chat, voit sa région dorsale protégée par une carapace peu convexe, constituée par 6 à 8 bandes, ou ceintures d’écailles implantées sur une base osseuse. Cette plaque osseuse par une ossification de l’épiderme. Ce caparaçon se compose de plusieurs boucliers recouvrant la tête, les épaules, la partie antérieure du tronc et la partie postérieure.

Les sangles circulaires mobiles séparant ces ceintures et la puissance de sa musculature peaucière, lui permettent de se recroqueviller rapidement sur lui-même, pour couvrir son abdomen non protégé, en cas de danger.

Très largement répandu sur le continent sud-américain, ce tatou mène une vie solitaire, dont on ne connaît effectivement peu de choses, puisqu’il a des mœurs nocturnes. Il est essentiellement insectivore, mais il peut à l’occasion se nourrir de charognes et de végétaux.

En maintes régions, les indigènes campagnards capturent ce tatou à l’aide de chiens, mais aussi par des pièges, boites ou tonneaux enterrés et recouverts d’une mince trame de rameaux et de feuilles. Il va sans dire que le prétexte des dégâts agricoles sert de motifs à la chasse à ce tatou. La raison primordiale étant plutôt, que ce tatou a une chair succulente, et qu’il constitue un régal, et agrémente l’ordinaire de la table familiale des populations pauvres.

Le tatou à six bandes n’aime pas beaucoup la forêt, aussi est-ce en savane qu’on le rencontre. C’est bien un mammifère nocturne, sauf dans les lieux paisibles où il s’aventure aussi hors de son terrier pendant les heures claires.

Lorsqu’il se sent agressé, il défend chèrement sa vie en luttant avec ses griffes antérieures acérées et avec ses dents, qui pour petites qu’elles soient, n’en constituent pas moins des armes redoutables. La nichée se compose de 2 petits. Adulte, la longueur du corps est de 40cm, celle de la queue de 20cm, pour un poids de 3,5 à 4,9 kg. Sa longévité est de 15 ans.

Classe : Mammifères ; Ordre : Edentés (Eh oui ???) ; Famille : Dasypodidés ; Genre & Espèce : Euphractus sexcinctus

Barracuda

août 2nd, 2007


Barracuda, originally uploaded by patriarch38.

Il est plus vorace qu’un requin.

Le barracuda est un poisson terrifiant, que les pêcheurs craignent en raison de son caractère intraitable et de sa voracité sans égale. On connaît plusieurs espèces de barracudas, qui se ressemblent tous.

Le corps est puissant et cylindrique. La tête est longue et large, le museau pointu. La bouche est largement fendue et armée de fines dents tranchantes, tant sur les mâchoires que sur le palais. Les deux nageoires dorsales sont courtes et éloignées l’une de l’autre. La caudale est en V, les pelviennes sont en position abdominale, et les pectorales courtes et basses sur les flancs. Leur robe est le plus souvent argentée.

C’est, certainement, l’un des poissons les plus voraces qui soient. Sa nage est rapide et il s’attaque à tous à tous les poissons qu’il rencontre. Il se précipite au milieu de bancs, happant tout ce qu’il peut saisir entre ses terribles mâchoires.
Les petites espèces de barracudas se tiennent volontiers en groupes et se déplacent par bancs, cependant que les grands barracudas montrent une préférence pour la vie solitaire.

Contrairement aux requins qui chassent à l’odorat, les barracudas chassent à vue et repèrent leurs victimes avec leurs grands yeux. Ce sont des pélagiques côtiers des mers tropicales, subtropicales et tempérées chaudes. Ces poissons de pleine eau vivent entre 0 et 75 mètres de profondeur. Ils fréquentent tous les types de biotope : les eaux côtières, les estuaires, les lagunes, les ports et les barrières coralliennes à la recherche de nourriture.

Le barracuda peut constituer une menace sérieuse pour les plongeurs –chasseurs non confirmés. En maintes régions, il est déconseillé de se livrer à la plongée, pour les dilettantes, en raison de l’abondance de ces poissons. Tout objet métallique ou tout poisson harponné peut attirer le barracuda. Sa curiosité pour tout ce qui est insolite contribue à sa mauvaise réputation dont il jouit auprès des sportifs. Les bécunes de méditerranée ne représentent aucun danger pour l’homme, sauf à s’exposer à ses morsures lorsqu’il est fléché, comme n’importe quel autre poisson, dans sa tentative désespérée de survie. Il vaut mieux assurer son tir et être deux pour sécuriser l’action, car un « obus » de plus de 20kg, lancé par l’instinct de survie, fait très mal où il touche. C’est le grand barracuda des Antilles qui a la plus mauvaise réputation, tandis que celui des îles Hawaii paraît inoffensif. C’est un ovipare, et adulte, la plus grande espèce peut atteindre 2 mètres.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Perciformes ; Famille : Sphyrénidés ; Genre & Espèce : Sphyraena sphyraena.

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