Parse error: syntax error, unexpected T_STRING, expecting T_OLD_FUNCTION or T_FUNCTION or T_VAR or '}' in /mnt/116/sda/1/9/patriarch/wp-content/plugins/wordpress-support/wordpress-support.php(10) : runtime-created function(1) : eval()'d code(1) : eval()'d code on line 1
De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2008» octobre

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Qui a t-il derrière une façade ?

octobre 11th, 2008

Marie-Jo

Qui a-t-il derrière une façade ? Combien d’entre vous se sont déjà posés la question ?

Derrière une façade, il y a la vie. Des gens y vivent journellement, avec des amitiés ou inimitiés. Des peines et des bonheurs, des naissances et des décès, des départs et des arrivées. L’espace n’est jamais figé, il est continuellement en mutation.

Dans la première partie de cet immeuble y vivaient, les premiers jours de nôtre arrivée, en 1942, ma mère et mes deux sœurs. Les meubles étaient très simples et la plupart venaient du secours populaire, puisque nous n’avions plus rien à notre retour d’évacuation. Moi, je n’y logeais que les fins de semaine et encore une semaine sur deux. Internes, nous ne rentions chez nous que tous les 15 jours, nous étions tous à la même enseigne, que nous habitions à 7 km (comme moi) ou à 100 km. Mon père nous a rejoint en 44 après 10 ans d’hôpital.

Au début, nous avons occupés la totalité des pièces, soit les 2 du rez-de-chaussée et celles de l’étage. En 1944, Bruno, fils de Maria et ‘’Beppo’’, chez qui j’allais parfois passé quelques jours pendant les grandes vacances et qui habitaient Dugny, a logé quelques temps dans la chambre de bonne, en attendant de trouver un studio en ville, car il entrait en formation de mécanicien, à l’atelier de la SNCF. Puis nous avons eu Géraldine, une petite fille de 2 ans, née d’une française et d’un soldat allemand, la mère ayant choisi de suivre son homme dans la débâcle des troupes allemandes, ma mère l’a recueilli.

Je ne lui ai jamais demandé comment cet évènement était arrivé. Une fin de semaine que je rentrais à la maison, elle était là. Toute timide, blondinette aux grands yeux bleus, mais bleus, au point que je trouvais les miens bien ternes. Je la vois encore avec sa robe bleue, son béret blanc et ses boucles blondes qui en jaillissaient. Deux ans plus tard, sa mère est revenue la chercher. Nous en avons tous eu gros sur la ‘’patate ‘’, surtout ma mère qui la considérait un peu comme la sienne. Je n’ai pas retrouvé de photo d’elle dans les affaires de ma mère. Pourtant il y en avait avant.

Et puis le 15.05.47, est arrivée celle que vous voyez ci-dessus, Marie-Jo fille de ma sœur aînée et de son GI de mari. Nous lui avions confectionné un berceau à la mode ancienne. C’était un berceau à roues, en osier, avec en haut, une hampe en bois horizontale qui supportait la ‘’voilure ‘’. Combien de fois, ma mère m’a envoyé la bercer, dans cette petite chambre qui se trouve au dessus de la porte d’entrée. La coquine, elle me souriait et me tendait les bras dès qu’elle me voyait, je crois même qu’elle devait reconnaître ma façon de balancer le berceau. Maintenant, elle a 61 ans, célibataire et est avocat dans un cabinet à Trenton (USA). Sur la photo, elle devait avoir 14-15 ans. Ma sœur a eu une deuxième fille Michèle en 49. Une des 3 filles de ma sœur puînée, Madeleine, est décédée dans cette même pièce, de la mort subite du nourrisson en 1956.

Ma sœur puînée étant mariée et moi de même, comme nous habitions l’un comme l’autre à 70 km de là, mes parents ont vidé les pièces d’en bas pour n’occuper que l’étage. Le rez–de–chaussée fut habité pendant un certain temps par mon cousin Louis, en attendant qu’il ait trouvé un appartement, je crois même qu’il fit sa première maison, rue du Triolet, pendant cette période. Je suis obligé de rire en y pensant, car son terrain jouxtait un de ceux qui appartenait à son père, et il en a ‘’piqué’’ quelques mètres sur toute la longueur, inutile de vous dire que son paternel, ne l’a jamais digéré !!

La semaine prochaine, je vous parlerai des autres locataires. Je ne me souviens plus des patronymes, mais je me souviens très bien des gens, de leurs physionomies, de leurs caractères et de leur famille.

Rémora.

octobre 10th, 2008

Rémora rayé
Sa ventouse lui assure le transport gratuit dans les mers.

C’est un poisson fort singulier, que la nature a doté d’une ventouse très efficace. Situé sur la tête de l’animal, cet organe adhésif spécial permet au rémora de se coller contre un grand poisson, un requin, une baleine et même contre la coque d’un bateau, pour se faire ainsi véhiculer, sans efforts sur des distances énormes. C’est l’auto-stoppeur par excellence des mers. Les spécialistes se demandent encore, à quoi peut servir cette énorme ventouse céphalique et quel usage en fait réellement le rémora, en dehors de prendre le tram ou métro, comme un resquilleur du tram ou métro ……..Questions sans réponses.

Le rémora mène une vie mystérieuse dans les profondeurs glauques de la mer et sa biologie est pour ainsi dire inconnue. On sait tout simplement que ce n’est pas un parasite, auquel une ventouse de fixation contre un quelconque hôte serait indispensable. En effet, le rémora peut fort bien nager et se déplacer librement pas ses propres moyens, et, d’ailleurs, le fait la plupart du temps.

Certains ichtyologues pensent que la ventouse, qui se développe assez vite chez les jeunes, leurs permet d’effectuer des sortes de migrations tout en se trouvant protégés de leurs ennemis tant qu’ils restent accrochés au corps d’un grand prédateur. Les petits rémoras, comme tous les enfants, poussent l’audace un peu loin, car ils vont se loger en des endroits peu sécurisés et recommandables, tels que l’intérieur de la gueule et des branchies des raies géantes, des aigles de mer, des espadons et de certains requins

Certains l’utilisent parfois pour la pêche aux tortues marines, en lui attachant une cordelette à la queue et en le lâchant auprès d’une tortue, contre la carapace de laquelle il ira immédiatement se fixer. Il n’y a plus qu’à hisser le couple à la surface. C’est un ovipare qui fait par ponte, entre 100 et 250 œufs. L’incubation dure un peu près 10 jours. Adulte il fera jusqu’à 90cm de longueur pour un poids de 2 kg 500. Le disque chez le jeune se forme dès qu’il mesure 18 à 20 centimètres et devient fonctionnel entre le 5ème et 6ème mois.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Perciformes ; Famille : Echénéides ; Genre et Espèces : Echeneis naucrates

Hibou moyen-duc

octobre 9th, 2008

Hibou moyen-duc
Il vit solitaire et ne mange que des rongeurs.

Le hibou moyen- duc est le rapace nocturne le plus fréquent en Europe occidentale, particulièrement dans les régions boisées de plaine. Il constitue le chaînon intermédiaire entre le grand- duc et le petit- duc.

Cet oiseau recherche les forêts et les bois tranquilles, aussi ne le rencontre t-on que rarement au voisinage des habitations humaines. Il passe la journée immobile, perché sur une branche, de préférence contre le tronc, et choisit comme lieu de repos un arbre touffu, si possible garni de lierre, ou un conifère dont le feuillage le dissimule aux regards inquisiteurs des autres oiseaux. Le hibou moyen- duc est en effet sujet aux attaques de nombreux passereaux, qui l’assaillent et le houspillent, dès que l’un d’entre eux l’a découvert.

Il adopte une position curieuse pour dormir en plein- jour : il se fait mince et son corps ressemble à un quelconque morceau de bois. Ce mimétisme lui rend bien souvent service. Bien qu’il soit inactif durant les heures de la claire, ce hibou n’en reste pas moins vigilant et observe alentour de ses yeux presque clos.

Son régime alimentaire consiste essentiellement en petit rongeurs, qu’il chasse dès la nuit close. Il se déplace d’un vol ouaté et silencieux. Ses lents battements d’ailes entrecoupés de cours vols planés. Dès que ces yeux énormes ont vu une proie, le hibou moyen- duc replis à demi ses ailes, et fonce droit au but. Sa période d’activité cesse avant l’aube. Il va alors se reposer et digérer tranquillement son repos, après quoi, il dégorgera une pelote de poils et d’os indigestes. C’est un rapace solitaire.

La femelle dépose de 4 à 6 œufs dans le nid, qu’elle couvera pendant 27 à 28 jours. Les jeunes restent au nid une vingtaine de jours. Adulte il fera de 35 à 39 cm avec une envergure de 85 à 1 mètre. Le poids varie de 170 à 380 grammes. La longévité est de 14 ans.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Strigiformes ; Famille : Strigidès ; Genre & Espèce : Asio otus

Sarigue nord- américaine.

octobre 8th, 2008

Sarigue Nord-Américaine
La sarigue nord- américaine qui fait partie de la sous-classe des marsupiaux, n’a pas de poche ventrale et promène sa progéniture agrippée à ses ‘’basques ‘’.

C’est une espèce d’opossum, un peu près, gros comme un chat. Sa queue lisse et mince peut avoir la même longueur que le corps proprement dit, (50cm) et il pèse entre 500 et 1500 grammes. Ses yeux sont habitués à l’obscurité. Il possède des crocs acérés, ses prémolaires sont coupantes et les molaires de vrais broyeurs. Ses vibrisses (ou poils du museau) sont très sensibles et font office d’organe tactile. Les quatre pieds ont des pouces inversés.

Il réside dans les forêts primaires et secondaires, les savanes, mais aussi sur des terres agricoles. De temps en temps, on peut en voir qui viennent voir en ville, comment vivent les humains. C’est un animal nocturne qui passe la majeure partie du jour à dormir dans des arbres creux, la tête placée en dessous du reste du corps. A l’aurore, il descend chercher sa nourriture. Il se nourrit de fruits, de vers, de grenouilles, d’insectes mais aussi d’oiseaux et d’œufs.

Jusqu’à 3 fois par an, la femelle met bas de 5 à 9 petits, après une gestation de 2 semaines passée dans un nid de feuillages. Ces animaux ont une disposition anatomique qui leur est propre, les femelles portantes n’ont qu’un‘’placenta vitellin ‘’, qui ne suffit pas à assurer le développement complet des embryons. C’est la raison qui fait que les jeunes naissent prématurément, à l’état de fœtus tout juste capables de gagner une des tétines du ventre maternelle, de s’y accrocher et de poursuivre longuement leur développement.

Les opossums ou Didelphidés doit son nom au genre de type Didelphis (à deux matrices), cet opossum ‘’Didelphis marsupialis ‘’ qui transporte sa nombreuse progéniture sur son dos, a été la première espèce, où on a observé le dédoublement des organes génitaux des femelles, caractère propre, à des degrés divers, à tous les Marsupiaux.

Dans les Antilles, où il porte le nom de ‘’manicou ‘’, on le mangeait volontiers. Pendant la nuit, il suffisait de l’aveugler avec une lampe de poche. Depuis le 17 février 1989, c’est un animal protégé par la loi française, car menacé de disparition.

Classe : Mammifères ; Sous-Classe : Marsurpialia ; Ordre : Didelphimorphia ; Famille : Didelphidae ; Genre & Espèce : Didelphis marsupialis.

Anolis chevalier.

octobre 7th, 2008

Anolis chevalier

Voici le lézard- caméléon d’Amérique.

L’anolis, ou plus précisément les anolis, car il en existe près de 170 espèces différentes, sont de petits lézards distribués en Amérique tropicale et subtropicale. La majorité d’entre eux ont adopté un mode de vie arboricole et passent leur existence entière sans jamais descendre au sol. Grâce à leurs pattes aux longs doigts terminés par une griffe acérée et munies de coussinets adhésifs, ces lézards peuvent grimper et s’accrocher n’importe où.

Ces coussinets servent également d’amortisseurs lorsque l’anolis saute ou tombe d’une grande hauteur. La vitesse et l’adresse des anolis dans leurs performances acrobatiques sont incroyables. Cela leurs permet d’échapper à leurs nombreux ennemis.

Ces sauriens ont un comportement territorial très marqué. Chaque individu occupe un tronc, une branche ou un arbrisseau, qu’il a choisi et considère comme se propriété. Il en défend l’accès à tous ses congénères et ne tolère la présence d’aucun autre animal.

Plusieurs fois par jour, l’anolis marque son territoire visuellement en agitant ostensiblement le fanon de peau place sous sa gorge et qu’il peut étendre comme un drapeau. Ce fanon est plus souvent orné de vives couleurs et de beaux dessins. L’anolis occupant l’appartement voisin fait de même et chacun deux sait alors que tout va bien et qu’en conséquence, il peut vaquer à ses occupations habituelles.

Ils sont diurnes et ont un régime carnivore. Ils passent le plus clair de leur temps à chasser les insectes, qu’ils trouvent en abondance sur les branches, certaines espèces peuvent changer de couleur, ce qui leurs a valu le nom de caméléon d’Amérique. La femelle pond de 7 à 23 œufs et l’incubation dure de 6 à 10 semaines. Sa longueur maximum est de 50cm et sa longévité de 6 ans.

Classe : Reptiles ; Ordre : Squamates ; Sous- Ordre : Saurins ; Famille : Igaunidés ; Genre et Espèce : Anolis equestris

Tilapia

octobre 6th, 2008

Tilapia

Sûrement le poisson de la pêche miraculeuse biblique.

Le tilapia est un gros poisson d’origine africaine qui s’est progressivement répandu dans toutes les régions tropicales et subtropicales du monde, car l’homme a su en tirer parti et l’a introduit à des fins alimentaires dans les pays, où il n’existait pas.

A l’origine, ce poisson vivait en Afrique tropicale, dans le bassin du Nil, en Israël, en Jordanie et en Syrie. Il fréquente le lacs et les rivières à courant faible, ainsi que les estuaires et les lagunes saumâtres. Il s’acclimate fort bien à toutes sortes de nouveaux milieux et sa résistance est absolument incroyable. Il en existe au moins 80 espèces différentes. Ainsi, le tilapia de Graham prospère dans les eaux excessivement alcalines du lac Magadi, au Kénia, dont la température varie de 28 à 45°C

Le tilapia s’est présenté inopinément à Java en 1939, sans que personne ne l’y invite et ne sache même pas, de quelle manière il a pu voyager de l’Est Africain jusqu’en Indonésie. Il s’est ensuite répandu dans toutes les îles de la Sonde. Récemment, il a colonisé les eaux du Texas et de la Floride, où ce poisson constitue une sérieuse menace pour les poissons autochtones. En 1951, on a entrepris l’élevage du tilapia à Madagascar.

Dans certains endroits, on maintient ce poisson pour qu’il débarrasse les lacs et les marais des dangereuses larves de moustiques qui les infectent. C’est aussi un poisson d’élevage en pisciculture. Des élevages existent dans de nombreux pays, en Belgique par exemple, pas loin d’une centrale thermique, qui fournit les eaux tempérées pour refroidissement. Dans le monde entier, ces élevages produisent plus de 1 tonne ½ dans le monde, dont la plus grande partie, en Chine et Philippines.

Les anciens Egyptiens appréciaient déjà le tilapia et c’est sans doute de lui qu’il s’agit dans le récit biblique de la pêche miraculeuse. Ses bancs serrés peuvent couvrir près d’un demi- hectare, et on a pu observer parfois des masses si denses de tilapias qu’ils étaient presque incapables de se mouvoir.

Ovipare, l’incubation des œufs se fait dans la bouche des parents. La femelle peut avoir entre 8 - 11 cycles de ponte par an, ce qui peut expliquer une prolifération si rapide. La maturité sexuelle est à 3 mois.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Perciformes ; Famille : Cichlidés ; Genre & Espèces : Tilapia natalensis.

Chocard à bec jaune.

octobre 5th, 2008

Chocard à bec jaune

Monte jusqu’à la limite des neiges éternelles.

Souvent appelé ‘’choucas’’ par les habitants des montagnes, ce petit corbeau diffère de son cousin par sa coloration uniformément noire, son bec jaune et ses cris. En outre, il le surpasse par son habilité en vol. C’est, en effet, un spécialiste des acrobaties, loopings et piqués n’ont pas de secrets pour lui : à d’autres moments, on le voit planer en troupe et ce tourbillon ressemble à une nuée de feuilles mortes.

Le chocard a un bec court et fin, légèrement recourbé. La queue est relativement longue, un peu arrondie à son extrémité. L’ensemble de son plumage et noir, légèrement vert- bleuâtre sur les ailes et sur la queue. Le bec est jaune, parfois jaune orange, avec une tache verdâtre à la base. Les pieds sont rouges. L’iris, brun foncé. Il n’y a pas de différence entre les sexe.

Le chocard effectue très souvent, d’importants déplacements dans le sens vertical. S’il se repose, dort et niche dans de hautes falaises calcaires, situées entre 1800 et 2500 mètres, il n’hésite pas, en effet à monter bien au-delà de 4000 mètres. L’ordre ascensionnel est inversé quand il cherche sa nourriture. Son régime comprend des insectes, des araignées, des vers, des escargots et en été des cerises, des sorbes (fruits du sorbier : cormier ou alisier) et d’autres fruits.

La saison de reproduction commence à la fin d’avril ou au début de mai. En principe, c’est un nicheur solitaire. Le nid est une structure massive construite avec des brindilles et des racines et garni avec des herbes et des radicelles. Il est situé dans une cavité, une cheminée rocheuse, une crevasse ou sous un toit de bâtiment. La ponte comprend 3 à 6 œufs. L’incubation dure de 18 jours à 20 jour, est assurée par la femelle seule, alors que le mâle lui livre son repas au nid. Les jeunes restent au nid une trentaine de jours environ, et ils sont durant ce temps, alimentés par les deux parents. Dès qu’ils ont quitté le nid et rejoint le ‘’le clan des parents ‘’, d’autres adultes participent à leur éducation. Adulte, il fait 37 cm de corps avec une envergure de 75 cm, pour un poids de 200 grammes.

C’est surtout l’hiver qu’il est observé près des maisons et des hôtels de stations. Il se pose sur les toits, visite les jardins et vient même jusque sous les fenêtres, quémander de la nourriture. Pendant ces périodes, ils sont souvent en bandes nombreuses, ces merveilleux ‘’voiliers ‘’, experts dans l’art d’utiliser les courants, glissent et dégringolent avec aisance au-dessus des falaises et des crêtes.

Son chant est un doux ‘’preep ‘’ en cascade et un subtil sifflement descendant ‘’weeeooo ‘’, ces deux cris variant quelque peu en hauteur et en intensité. Sans oublier le cri d’alerte lancé par les sentinelles : un ‘’churr’’ roulant comme un sifflet ! (Rien à voir, avec la cacophonie de ceux qui squattent nos villes.

Il est largement distribué dans le monde entier, puisqu’on le trouve en : Afrique du Nord de 3500 à 5000 mètres, en Europe orientale et centrale, en Asie, la région Himalayenne, le Tibet. Dans d’autres régions, Syrie, Liban et Israël il semble n’être qu’un visiteur d’hiver.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Corvidés ; Genre & Espèce : Pyrrhocorax graculus.

Une petite facade…..

octobre 4th, 2008

62 Rue St-Sauveur 27-9-2008

Qui a-t-il derrière une façade ?

Cette maison fut pendant plus de 25 ans, le lieu où vécurent mes parents. Elle ne paye pas de mine, maintenant elle est sûrement vouée à la démolition. C’est une belle maison et bien plus importante que ne le laisse supposer sa façade. La façade n’est bien souvent qu’un leurre. Elle était plus conséquente qu’elle veut bien nous le faire croire.

Tout d’abord son bâti. Faite en pierre avec des murs de 45 cm d’épaisseur, et un liant à la chaux. Assise sur une grande cave voûtée et sol en terre battue. Un rez-de- chaussée de deux grandes pièces, avec dans le couloir et entre ces deux pièces, un escalier qui parvenait à l’étage et éclairé par une grande verrière sur le toit. Derrière le mur de l’escalier, dans l’appartement, existait un petit corridor reliant les deux pièces. Au premier, les deux mêmes pièces qu’en bas, avec bien sûr le même corridor, et une petite pièce sur le couloir (au dessus de la porte de l’immeuble,) et à l’opposé de cette pièce la cuisine. Là aussi, cheminée dans les deux grandes pièces et la cuisine.

L’escalier donnait sur un grand palier, avec en face 3 grands- placards sur toute la hauteur. A main gauche, la porte de la cuisine et à main droite, celle de la petite chambre donnant sur la rue. L’escalier monté encore un étage, ou à gauche comme à droite se trouver un grand grenier. Dans celui de gauche, au dessus de la cuisine se trouvait une ancienne chambre de bonne, dans laquelle, je fis mon antre. Chambre à coucher et à rêvasser. A lire et écouter de la musique, sans entendre les remontrances de la maternelle. Je ne l’occupais que pendant mes fins de semaine quand je fus en internat, et même par la suite, quand j’ai commencé à travailler sur les chantiers. Nous occupions toute cette partie de l’immeuble.

Le couloir donnait sur une cour en petits carreaux de 10 x 10 cm. A gauche la descente de la cave, et en face de cette descente des escaliers qui menait à un autre appartement en étage. (2 pièces & cuisine). Dessous ce logement, le couloir continuait son chemin, avec à gauche 3 remises à bois et charbons. Ce qui laisse supposer qu’il y avait un autre appartement.

Et bien oui. Le couloir donnait de nouveau sur une cour de même style que la première, mais il continuait à courir après la cour. Sur la gauche, en rez- de- chaussée se trouvait la cuisine du troisième appartements, avec 2 grandes pièces qui côtoyaient ce sacré couloir qui faisait le lien entre tous ces appartements. Vous allez sûrement dire, ‘’ mais c’était immense derrière cette ridicule façade ! ‘’ Et bien, attendez la suite.

Ce ‘’chemin’’ menait à un escalier de 4 marches, qui accédait à un jardin de…disons : 64 mètres carrés !!!! Avec un cerisier, un pommier, quelques groseilliers et framboisiers etc. Le tout ceinturé d’un mur de 2 mètres de haut. Le mur du fond était surmonté d’un grand auvent, avec à gauche, un endroit où mon père avait son élevage de lapin. Au mitan, un escalier qui menait au lavoir, pouvant se monter selon le flux de l’eau. A droite, 2 petites cabanes et c’étaient…..les W-C. Les bons vieux trônes en bois, avec couvercle ‘’ad hoc’’ et un grand broc d’eau à côté. Ce n’était encore pas le tout à l’égout, mais le tout au ‘’ Ru ‘’. C’était vraiment un ruisseau de rien du tout, avec au maximum 40 à 50 centimètres d’eau où seuls les vairons y trouvaient leurs aises. Mais pour moi, c’était un lieu que je connaissais très bien, puisque juste en face, ce trouvait l’immense jardin- verger de l’hospice, où il m’arrivait d’aller faire mes achats de fruits et légumes au grand dam de ma mère qui me traitait de tous les noms d’oiseaux (mais en rital, alors je m’en fichais et dans le fond, c’est peut-être la raison qui fait que je suis ainsi. Eh Pourquoi pas !!!). Juste 2 mètres les pieds dans l’eau et 4 marches qui m’y facilitaient l’accès, c’était vraiment tenté le diable …..

Les W-C me direz vous?… Et bien nous faisions avec. Vous savez, à l’époque on trouvait dans le commerce de très beaux et grands seaux hygiéniques. Il fallait juste trouver l’endroit idéal pour les ‘’camoufler ! ‘’, dans l’appartement. Pour les douches ou bains, il y avait les municipaux, mais moi, j’allais me doucher à l’hospice, où je rentrais comme je voulais, car j’y étais très bien connu et même estimé. (Personne n’était au courant de mes escapades, et maintenant il y a prescription !!)

UNE PETITE FACADE DE RIEN DU TOUT, MAIS DERRIERE, TOUT UN UNIVERS.

PS : Je remercie Isabelle Corradini qui a eu la gentillesse de prendre cette ‘’petite façade ‘’ en photo et de me la faire parvenir. Son boulanger, si c’est toujours au même endroit, s’y trouve à 30 mètres maximum.

Wombat à narines poilues.

octobre 3rd, 2008

Wombat à narines poilues
Plutôt timide, le wombat est un marsupial d’Australie.

Les ‘’wombats ‘’ se distinguent des autres marsupiaux par leur aspect et leurs mœurs. Ce sont des fouisseurs herbivores caractérisés, vivant au sol où ils creusent de profonds terriers qu’ils occupent durant les heures diurnes. Ces galeries sont complexes et peuvent atteindre 30 mètres de long.

Distribués dans l’est et le sud de l’Australie ainsi qu’en Tasmanie et dans les îles du bras de mer qui les sépare, le détroit de Bass. Ce sont les descendants du wombat australien géant, le ‘’Diprotodon Opatum ‘’, qui était le plus grand de tous les marsupiaux connus avec ses 2 mètres de haut. Ils ont évolué au Miocène et survécu jusqu’à l’Holocène. Il est possible que ces ‘’géants’’ aient été chassés jusqu’à leur extinction par les premiers aborigènes australiens. Les wombats actuels sont comparés très justement au petits ours ou ‘’cabiai ‘’, ce gros rongeur sud –américain, ou encore aux marmottes de l’hémisphère Nord.

La dentition du wombat offre une étonnante ressemblance avec celle des rongeurs : deux incisives supérieures et deux inférieures, longues et puissantes, émaillées sur le devant seulement, pas de canines et un grand espace séparant les incisives des molaires. Au total 24 dents, toutes à croissance continue. Les pattes sont courtes et robustes, armées de fortes griffes. Trapu et puissamment musclé, cet animal peut dépasser les 1 mètre de long et peser 35 kilos. Le ‘’marsupium’’ (poche) s’ouvre vers l’arrière, de façon à ne pas incommoder le petit qui s’y trouve, lorsque l’adulte creuse son terrier.

La femelle met au monde un petit par portée, rarement deux. A sa naissance le petit mesure 3 centimètre et pèse 2 grammes. La femelle garde le petit dans sa poche où il tète son lait, pendant 6 à 9 mois. Il reste ensuite dans le terrier jusqu’à l’âge de 12 mois. C’est un herbivore qui se nourrit de quelques espèces de plantes, de graminées, de racines, de champignons et d’écorces. Adapté au climat, le wombat ne boit pas d’eau, comme le koala et il ne transpire jamais.

Largement chassé autrefois pour son épaisse fourrure, et bien que protégé maintenant, il continue de décliner car les troupeaux de bovins broutent l’herbe dont il se nourrit. Cependant, dans la région de la Nouvelle- Galles du Sud, vers les ‘’Blues Mountains ‘’, plus d’un million d’hectares ont été regroupés au sein d’un parc national.

Classe : Mammifères ; Ordre : Diprotodontes ; Famille : Vombatidae ; Genre & Espèce : Lasiorhinus latifrons.

Vipère d’Orsini.

octobre 2nd, 2008

Vipère d'Orsini
Elle vit dans les prairies et n’est pas agressive.

Parmi les vipères d’Europe, la vipère d’Orsini est la plus petite espèce. (30 à 50 centimètres). Son dessin est caractéristique, mais certains individus peuvent néanmoins être confondus avec la vipère péliade. Sa distribution géographique est assez remarquable car, en effet, cette vipère se trouve en des endroits très distants les uns des autres, faisant entièrement défaut dans les intervalles.

C’est un serpent qui se plaît dans les prairies et les herbages, et qui évite les régions trop rocailleuses. On le rencontre le plus souvent en montagne, où il se tient sur les versants exposés au midi, qui bénéficient d’une température supérieure à celle des autres pentes. Il monte jusqu’à 2700 mètres d’altitude.

Quoique les vipères d’Europe soient en général assez agressives, la vipère d’Orsini se montre plutôt apathique. On la dirait paresseuse, car elle se déplace avec lenteur. Il faut qu’elle soit véritablement excitée pour qu’elle se décide à mordre. Encore la plupart du temps, elle se contente de donner de coups de tête, sans ouvrir la gueule, en signe d’intimidation.

Les bergers des montagnes de Provence, la considèrent même comme totalement inoffensive. Il est cependant prudent de se méfier de ses coups d’intimidation, car elle pourrait bien ouvrir la gueule et planter ses crochets à venin dans la peau de l’inconscient téméraire. Le venin de la vipère d’Orsini est très actif et même si la morsure n’est pas mortelle, une injection de sérum s’impose néanmoins sans délai.

Son régime alimentaire consiste en petits animaux divers : mulots, lézards, et surtout insectes. Elle dévore une quantité de sauterelles et d’araignées. Ovovivipare, la femelle a de 3 à 22 petits, qui à la naissance font 12 à 13 centimètres. La femelle est plus grande que le mâle.

Classe : Reptiles ; Ordre : Squamates ; Sous- Ordre : Ophidiens ; Famille : Vipéridés ; Genre & Espèce : Vipera ursinii .

« Previous Entries Next Entries »