De l’aurore au crépuscule voir plus …

Voici deux photos que je viens de sortir de ma boite à malice.

A droite : Marguerite née le 21.11.1908

A gauche : Marie-Antoinette née le 05.02.1963

Ce sont : la grand- mère maternelle et la première petite- fille de celle-ci.

Autrement dit la mère d’Eliane et nôtre fille aînée.

Ces deux photos ont à peu près 54 ans d’écart. Compte tenu que l’une est née en fin d’année et l’autre en début d’année.

Les photos sont tout à fait à l’opposé, que ce soit la présentation de l’enfant sur la photo et la constitution du support. Quand à l’habillement, c’est aussi le jour et la nuit. L’expression de l’enfant est aussi tout autre. Beaucoup de retenu sur celle de droite ; alors que sur celle de gauche, l’enfant est rayonnante. Est-ce l’habillement ou l’ambiance intime de deux foyers vivant à des époques différents. L’une est une ‘’photo d’art ‘’ l’autre une photo d’amateur et prise en famille, et ce fait est peu être aussi la raison de cette retenu.

En 1908, la vie était bien plus dure pour les ouvriers, qu’elle ne l’était en 1963. Salaire de misère, pas de couverture sociale, et bien souvent les familles tirées le diable par la queue. Vous allez me dire que j’ai l’esprit mal tourné, mais je pense que, dans le maintien d’un enfant, même à cet âge, le climat familial est primordial. D’ailleurs nous le retrouvons aussi de nos jours.

Essayez de mettre comme je viens de le faire, deux photos l’une à côté de l’autre et essayer de voir s’il est possible d’en tirer des réflexions après un examen détaillé !!

Elle accumule toutes sortes d’objets devant son trou.

La viscache de plaine, connue également sous les noms de lagostome et lièvre des pampas, est un singulier rongeur, étroitement inféodé aux plaines herbeuses et arides du continent sud- américain. C’est l’équivalent du chien des prairies du nord- américain.

Le pourquoi de la coloration bizarre de cette viscache n’a pas encore été valablement interprété par les spécialistes, en particulier le rôle de la large barre blanche qui traverse les joues, ce qui caractérise particulièrement ce rongeur peu banal. Il a par ailleurs une tête volumineuse, disproportionnée par rapport au reste du corps. Voilà ce qui permet d’établir la différence avec la viscache de montagne.

La viscache de plaine, grégaire et sociable, vit en colonies dont les terriers couvent parfois de vastes superficies. Ce sont de véritables villes souterraines, semblables à celles qu’on connaît au chien de prairies. Chaque habitation commune est un réseau souterrain avec de nombreuses galeries d’accès. La terre évacuée au-dehors constitue une série de monticules aux pieds desquels les objets ‘’trouvés ‘’ en terre, y sont déposés. (Il y a peut- être des trésors…..qui sait ?

Car l’une des particularités (non expliquée) de la viscache de plaine se marque par le fait qu’elle accumule autour des entrées de son terrier, tous les objets solides qu’elle trouve. Tout y passe, de la motte de terre à la boite à sardine, en passant par les boites de coca-cola. Impossible de camoufler le moindre objet en terre ; les viscaches auront tôt fait de le récupérer pour le déposer bien en évidence près de l’une ou l’autre des entrées. Il est aussi évident que les énormes ‘’ viscacheras ‘’ du siècle passé n’existent plus.

La femelle après une gestation de 4 mois ½ met bas de 2 petits. Adultes, ils font 47 à 66cm de longueur de corps, alors que la queue est de 15 à 20 cm. Le poids d’un adulte est de 7 kg.

Classe : Mammifères ; Ordre : Rongeurs ; Famille : Chinchillidés ; Genre & Espèce : Lagostomus maximus.

Parlons grève !

Cette photo ci-dessus a été prise en 1955-56, je crois. A Thionville. Je suis le gars en casquette et je suis en train de fixer avec le commissaire de police, le parcours que nous voulons utiliser en ville. Tous les gars, autour de moi, sont de mon service : des compagnons –fumistes et aussi des métallurgistes. Quand j’ai commencé à militer, le directeur de l’usine m’a dit : ‘’vous savez, il me suffit de parler aux ouvriers, pour être entendu ‘’. 2 ans après, nous faisions notre premier défilé en ville et ça n’a pas été le seul. Quand les gars, en ont assez, ils explosent. (La photo n’est pas belle du tout).

Ce matin, je bouillais a entendre tous ces ‘’consultants ‘’, (économistes et sociologues) donnaient leurs avis et livraient leurs pensées, alors qu’eux n’ont rien perdu, si ce n’est le……….. Nord. Et je pense qu’ils sont bien rémunérés, car nous voyons toujours les mêmes.

Retour en arrière. Arrivé au pouvoir, la première action du président est d’augmenté son salaire et aussi les frais de gestion de l’Elysée. Puis de créer le bouclier fiscal qui perdure encore aujourd’hui. Accorder des allégements de charges sociales pour le patronat à tout bout de champs …. Et ça avant la ‘’crise ‘’ monétaire. Celle- ci arrivée, ce sont des milliards donnaient aux banques, puis aux ‘’voituriers ‘’. En même temps, il n’oublie pas ses potes des médias. Suppression de la réclame sur les chaînes publiques dont la recette sera remplacée par une réévaluation de la taxe TV indexée sur l’inflation, (Gageons que si celle-ci diminue, la taxe, elle, ne diminuera pas), mais les chaînes privées feront du ‘’beurre’’. Et Maintenant, c’est même aux médias presses qu’il fait des cadeaux. (Ils n’ont toujours pas compris que la presse ne se vend que si elle est indépendante. Ce n’est pas en allant à la soupe, qu’ils vont renflouer la barque, ils vont de plus en plus être des larbins, car on ne mord pas la main de celui qui vous nourrit.)

Et pour le populo, qu’a-t-il fait ? Rien ? Mais non !! Déremboursement de certains médicaments, prélèvements de 1 euro sur chaque visite chez le toubib et plus chez un spécialiste. Et puis, flûte, je crois qu’il est inutile d’énumérer la liste des ‘’cadeaux’’ qu’il nous fait, vous les subissez tous. Je pense même qu’il profite de cette crise monétaire pour imposer ses vues et nous transformer en pigeons, c’est-à-dire nous laisser des miettes pour survivre.

S’il veut avoir notre confiance, qu’il renonce au 172% d’augmentation de son salaire. Qu’ils imposent une diminution de salaire à tous ses ministres (sans oublier ses conseillers, qui en réalité jouent tous au ministre) et même à nos ‘’chers ‘’ sénateurs et députés. Pourquoi les retraites du régime spécial de tous ces gens, lui compris, ne sont pas modifiés comme l’ont été ceux des cheminots, ou autres fonctionnaires ? Surtout qu’en plus, il y a du cumul en pagaille, chez ces gens là.

Cette grève est tout simplement un ras le bol, attention à ce que les soupapes de sécurité que sont les syndicats pour le pouvoir, ne se fassent déborder comme en 68. A force de les faire passer pour des organisations incapables de progrès, il va se prendre le peuple en pleine poire. En politique, la morgue est signe d’infériorité, de manque de sang froid. Un autre exemple de ce manque de sang froid, après le préfet de police en Corse, (la sacrée villa !), c’est le préfet de la manche qui est sanctionné et muté, 15 jours après la visite chahutée de Sarkozy à Saint-Lô le 12 janvier. Bien sûr, par décision en conseil des ministres. Au moins, avec lui, nous savons à quoi nous en tenir, il n’est plus le président de tous les français, il a ouvertement choisi son camp ces jours-ci !!!

Ouf, je vais mieux dormir cette nuit.

Il est endémique dans cet archipel.

Le scinque des Seychelles ne se rencontre nulle part ailleurs que dans les îles et îlots granitiques de cet archipel de l’Océan Indien. C’est du fait de l’éloignement de ces îles du continent africain, une réelle curiosité zoologique.

La faune des reptiles de l’archipel est sans doute issue d’espèce d’Afrique, qui on ensuite évolués dans l’isolement total. Il existe deux espèces de scinques aux Seychelles, le ‘’mabuya sechellensis ‘’fréquent sur toutes les îles ; et le ‘’mabuya wrighti ‘’, le scinque de Wright, ci-dessus. Celui- ci est de taille supérieure au scinque commun et ne se trouve que dans les îles où nichent, durant toute l’année, les oiseaux marins. Elle est considérée par les spécialistes, comme une sous-espèce du scinque commun.

Le scinque de Wright paraît s’être spécialisé dans le commensalisme, voire le parasitisme des colonies d’oiseaux marins. Il se nourrit partiellement, mais dans une large proportion, d’œufs et même de poussins nouvellement éclos. Sur certaines petites îles, comme à Cousin, ce scinque mange presque exclusivement des œufs.

Il a appris à les pousser devant lui pour les faire rouler jusqu’à ce que la coquille se brise au bas d’un plan incliné ou contre une pierre. Alors il se précipite pour se délecter du contenu, car ce manège ne manque pas d’attirer d’autres individus, non invités, pour partager le festin.

Ce scinque est presque dépourvu de tout instinct de fuite. Il est d’un naturel confiant et très curieux s’approche effrontément des touristes et mange les reliefs des pique-niques de ceux-ci. Il est d’ailleurs très abondant car il n’a pas d’ennemis naturels dans sa patrie insulaire.

C’est un ovipare, la ponte est de 8 à 16 œufs. Adulte, il fait entre 25 – 30 cm. Sa longévité en captivité est de 12 ans.

Classe : Reptiles ; Ordre : Squamates ; Sous- Ordre : Sauriens ; Famille : Scincidés ; Genre & Espèce : Mabuya wrighti.

Il renferme une véritable batterie électrique ;

En dépit de son apparence externe, le gymnote électrique n’est pas apparenté à l’anguille. C’est un remarquable poisson, particulier au bassin amazonien, qui se complaît dans les zones marécageuses et dans les bras morts des rivières, où les autres poissons ont de la peine à vivre en raison de la forte déficience de l’eau en oxygène.

C’est probablement le mieux connu de tous les poissons électriques, et aussi l’un des plus terribles en raison de l’intensité de ses décharges. On a mesuré des chocs allant jusqu’à 500 volts, tout à fait capable d’électrocuter mortellement un cheval.

L’anatomie du gymnote électrique est remarquable, car tous ses organes vitaux se trouvent concentrés immédiatement en arrière de la tête, ce qui fait que les 7ème environ de son corps sont réservés à la queue. C’est là que se trouvent les organes spéciaux générateurs d’électricité. Il s’agit de 5000 à 6000éléments disposés à la manière de ceux d’une pile sèche. Ils sont groupés en 3 parties, dont 2 petites et une principale.

La tête fonctionne comme pôle positif et l’extrémité de la queue comme pôle négatif. Quand il est au repos, le gymnote ne produit aucune électricité, mais sitôt qu’il commence à se mouvoir il émet des impulsions électriques à raison de 20 à 30 par seconde. (Une dynamo vivante, en somme !)

Contrairement à ce qui se passe chez le mormyre (Voir le poste du 15 mai 2008), il ne se crée pas de champ électrique autour du gymnote, mais les décharges ont une fonction d’orientation. Les petits animaux se trouvant à portée de ce poisson sont tués, tandis que les mammifères plus grands, étourdis, peuvent se noyer. L’homme peut résister à une décharge isolée.
Ovipare, les parents veillent sur leurs petits et les protègent. La longueur d’un adulte peut atteindre 2 mètres 80.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Cypriniformes ; Famille : Gymnotidés ; Genre & Espèce : Electrophorus electricus.

Il plane paresseusement en quête de déchets.

Le milan en vol est une silhouette bien populaire en Europe, où les amis de la nature se plaisent à suivre les orbes (cercles) et arabesques de ce majestueux rapace diurne, lorsqu’il plane en survolant la campagne, apparemment infatigable.

Il y a deux espèces de milans dans nos contrées : le milan royal, (celui – ci) et le milan noir, un peu plus petit et à queue moins échancrée, et qui se tient au voisinage de l’eau. Le milan royal est avant tout forestier, qui vit loin des cours d’eau et des lacs ; il se nourrit de rongeurs et de petits oiseaux. Les campagnards ne l’aiment guère, car il ne se fait pas faute de surprendre les nichées de poussins ou de canetons au voisinage des fermes.

Le milan noir, lui, reste près des fleuves et des lacs. Il se nourrit principalement de poissons malades ou crevés, qu’il recueille à la surface de l’eau. Depuis quelques décennies, ce rapace s’est adapté à la prolifération humaine et ne craint pas de pénétrer jusqu’au cœur des bourgs pour happer quelques déchet comestible.

Les milans sont des oiseaux de proie paresseux et flegmatiques. Ils nous quittent au début de l’automne pour aller hiverner en Afrique tropicale et reviennent dans nos pays dès le printemps. Bien qu’on assiste en ce moment à une nette tendance sédentarisation du milan noir, en certaines régions d’Europe, ceci en raison de l’abondance de déchets de tous genres. (Les poissons pollués, par exemple !!)

Le milan construit un nid volumineux, fait de branchette qu’il dispose dans une fourche d’arbre. Ce nid est réutilisé pendant de longues années, et chaque printemps, le couple qui reste uni pour la vie, procède à la réfection du logement.

La femelle pond 2 œufs, parfois 3 rarement, le poids de l’œuf est de 63 à 68 grammes. Les jeunes restent au nid de 40 à 60 jours. Adulte, il fait de 59 à 66 cm, et son envergure est de 1 mètre 44 à 1 mètre 55, pour un poids de 780 à 1100 grammes. La longévité peut- être de 26 ans.

Classe : Oiseaux ; ordre : Falconiformes ; Famille : Accipitridés ; Genre & Espèce : Milvus milvus.

Elle passe plus de la moitié de sa vie à dormir. (Photo prise sur le net !)

La marmotte des Alpes est apparenté à l’écureuil et comme lui, n’est active que pendant la journée. Les mammifères diurnes sont des exceptions, car la totalité de ces animaux ont plutôt des meurs crépusculaires ou nocturnes. La marmotte est une dormeuse avec laquelle, seul le loir peut rivaliser.

La marmottes des Alpes vit en colonies parfois assez nombreuses, qui s’établissent sur une pente ensoleillée et bien exposée au midi. Chaque couple creuse un terrier à plusieurs ouvertures, sous les rochers. Ce terrier est très profond et comprend une ou plusieurs chambres que les animaux garnisse,t de foin et dans lesquelles la femelle met au monde ses petits.

C’est aussi au plus profond du terrier que les marmottes se retirent, en automne, pour tomber dans un sommeil hivernal jusqu’au printemps suivant. Le sommeil hivernal de la marmotte constitue un phénomène naturel remarquable. En effet, la température du corps tombe jusque vers 3°C, et toutes les fonctions se mettent au ralenti. La respiration elle –même devient imperceptible. Un marmotte profondément engourdie ne respire que 1 fois toutes les 3 à 5 minutes et le cœur bat irrégulièrement au rythme de 2 à 3 fois par minute et même moins encore.

Au retour des belles journées, la marmotte s’éveille très lentement et commence à déboucher l’entrée de son gîte pendant touts la belle saison, on peut voir les marmottes s’ébattre et jouer dans les prairies alpines. Un adulte se tient debout sur un rocher surveillant le territoire et avertissant ses congénères par un cri aigu comme un coup de sifflet.

La gestation dure de 33 à 34 jours et le nombre de petits va de 2 à 4. Adulte il fera 53 à 75 cm de longueur de corps, pour 13 à 16 cm de longueur de queue. Le poids varie de 5,5 kg à 9 kg. Et ils peuvent vivre jusqu’à 3 000 mètres d’altitude. La longévité est approximativement de 14 ans.

Classe : Mammifères ; Ordre : Rongeurs ; Famille Sciuridés ; Genre & Espèce : Marmota marmota.

Voici Agostino, le frère de mon grand- père maternel, né en 1873 et décédé en 1952, même année que mon grand-père. Il était le 4ème enfants d’une fratrie de 5 enfants, 2 filles et 3 garçons. Les filles étant l’aînée et la benjamine.

Lui, comme mon grand-père de 2 ans son aîné, a eu 9 enfants. Alors que chez mon grand-père, il y avait 8 garçons et une fille, chez lui, il y avait 5 garçons et 4 filles. J’aime bien les prénoms ritals, ils chantent un peu, quand on les prononce à l’italienne.
Ettore : 27/02/1901.
Giovanino : 01/01/1904.
Leopoldo : 20/02/1906.
Franscesco : 23/06/1908.
Carmelina : 15/03/1913.
Ave : 23/10/1913.
Armando : 23/02/1915.
Duina : 27/03/1917.
Vicenza : 17/04/1919
A part entre Ettore et Giovanino puis Carmelina et Ave, c’était presque réglé comme une partition……. tous les deux ans.
Certains d’eux ont aussi fait souche en France, surtout sur les marchés ou comme artisans- forains. Je peux même aller les voir, sur la foire, ici même !!

Comme vous pouvez le voir, j’ai non seulement le tronc de mon arbre généalogique, mais aussi les ‘’branches‘’. Je n’ai pas continué la recherche des ‘’rameaux’’, j’avais peur de m’y essouffler !!!

Cette photo doit être des années 35-40.

Fort peu éloigné de l’aspect des ancêtres.

En juillet ou au début du mois d’août, la femelle de l’héloderme perlé creuse un trou d’une dizaine de centimètres de profondeur et y pond des œufs entourés d’une coquille souple, parcheminée.

Ce gros lézard possède, comme son congénère de Californie, un véritable appareil venimeux, comparable à celui des serpents. Ils sont les seuls sauriens qui soient venimeux. Le venin est produit par les glandes salivaires situées sur la mâchoire inférieure et qui s’ouvrent de chaque côté de la cavité buccale. Les dents inférieures, longues et recourbées en arrière, sont pourvus de sillons destinés à conduire le venin jusqu’au moment de la morsure. Le poison parvient à la base des dents par une gouttière. Toute dent cassée est vite remplacée par une autre.

Le poison est plus actif vis-à-vis des animaux homéothermes. (Dont le sang et lymphe conservent une température constante quelque soit la température du milieu extérieur, dans de très larges mesures. Oiseaux et mammifères, par exemple). Rapportée à un kilo de poids vif, la quantité de venin sec nécessaire pour tuer une souris est de 10 mg et il est de 400 mg pour un serpent. L’héloderme est très résistant à son propre venin ; sa morsure, pour être douloureuse, n’est pas véritablement mortelle pour l’homme en bonne santé.

Bien qu’il habite des lieux arides où la végétation est dominée par des cactus, l’héloderme est capable de nager. On l’a également observé dans les forêts de pins. Par forte chaleur il se tient dans un terrier existant ou alors dans un trou qu’il a lui-même creusé. Il en sort à la tombée de la nuit. Sa nourriture se compose d’autres lézards, de serpents, de petits rongeurs, d’oisillons et d’œufs. La coloration des sujets adultes est souvent assez terne et ce sont les juvéniles qui présentent les teintes les plus vives.

Classe : Reptiles ; Ordre : Squamates ; Famille : Hélodermatidés ; Genre & Espèce : Heloderma horridum.

Poisson d’aquarium aussi beau que rare.

Décrite en 1951 seulement et dédié à Spencer Tinker, directeur du Waikiki aquarium de l’Université de Hawaii, cette espèce est restée longtemps inconnue, sans doute en raison de son habitat. Les premiers spécimens ont été capturés dans une nasse, immergée le long d’une falaise sous- marine abrupte, à 27- 28 mètres de fond, dans une île des Havaii ; l’espèce en et d’ailleurs endémique.

Bien que les données écologiques soient rares sur cette espèce, il semble que son lieu de prédilection soit constitué de coraux noirs, croissant à flanc de falaise entre 80 et 40 mètres de profondeur, parmi lesquels elle vit par paire. Inutile de dire qu’après capture, des paliers de décompression doivent être observés pour éviter que ne poisson (comme le pêcheur- plongeur, d’ailleurs) ne succombe à l’embolie gazeuse. Des espèces voisines ont été observées, capturées et décrites dans des biotopes identiques à l’île Maurice, à Palau et à la réunion, en particulier.

Comme de nombreux poissons- papillons, le chétodon de Tinker se tient immobile la nuit et présente une robe nocturne constituée de deux grosses plages subcirculaires d’un blanc très pur qui apparaissent à cheval sur la limite de la partie antérieur claire et postérieure foncée du corps. Bon nageur, il est par contre très actif de jour et s’adapte assez facilement à la vie captive, se nourrissant de moules crues ou ébouillantées, de vers marins et d’eau douce, de larves de Chironomes. Il broute aussi quelques algues.

Poisson élégant et encore peu connu en 1980, il était et l’est toujours considéré comme un joyau par les aquariums publics et les amateurs qui le possèdent.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Perciformes ; Famille : Chaetodontidés ; Genre & Espèce : Chaetodon tinkeri.