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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2009» mars

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Chouette hulotte.

mars 10th, 2009

Hulotte

Voilà notre populaire chat –huant !!

La hulotte ou chouette hulotte, est l’un des rapaces nocturnes les plus répandus en Europe. On la trouve pratiquement partout et elle habite les bois et forêts aussi bien que les campagnes. Fréquemment ; elle élit domicile dans une ferme ou dans le faîte d’une vieille maison isolée. On peut même la trouver en pleine ville, où elle semble s’être parfaitement adaptée aux conditions locales, chassant les pigeons et les rats qui y pullulent.

Plus grande et plus forte que le hibou, moyen duc, la hulotte a une grande tête ronde, une face circulaire, des yeux brun noir, les pattes courtes emplumées jusqu’aux doigts. Il y a deux variétés de couleur : une grise et une marron- roux.

La hulotte sédentaire, reste fidèle à son territoire de chasse pendant des années. Elle entre en activité dès le crépuscule et il arrive souvent que l’on aperçoive une hulotte en vol avant qu’il ne fasse entièrement nuit. A l’aube, elle cesse ses allées et venues pour gagner son perchoir favori, en un lieu bien caché et sombre pour y passer la nuit.

Durant toute la belle saison on peut entendre les cris aigus des jeunes qui quémandent de la nourriture à leurs parents. La hulotte est un chasseur sans pareil. Elle sait admirablement trouver et déloger les oiseaux endormis. Tous ce qui bouge peut devenir la proie de ce rapace. Dans les villes, les pigeons et les moineaux lui paient un lourd tribut. (Pas chez nous en tout cas !!!)

Chez la hulotte, on ne distingue pas les sexes, qui apparaissent semblables. Les jeunes sont caractérisés par un duvet gris, qui les fait ressembler à des boules de plumes. Ils n’endossent leur plumage d’adulte qu’au début de leur 2ème année. Elle ne construit pas de nid, mais occupe volontiers celui d’une corneille ; elle préfère cependant pondre dans un trou d’arbre.

La femelle pond de 2 à 6 œufs qui seront couvés durant 28-29 jours. Les jeunes restent au nid durant 28- 39 jours. La longueur d’un adulte est de 37- 46 cm, avec une envergure de 90 cm à 1 mètre, pour un poids de 330 à 690 grammes. Et la longévité est de 18 à 20 ans.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Strigiformes ; Famille : Strigidés ; Genre & Espèce : Strix aluco.

Molosse de Cestoni.

mars 9th, 2009

Molosse de Cestoni

Il n’en existe qu’un en France.

Les molosses appartiennent à une famille de chauves- souris, à laquelle ils ont donné leur nom : les Molossidés ; elle comprend 80 espèces principalement répandues dans les régions tropicales et subtropicales du monde.

Le molosse de Cestoni qui vit en France, fait de 9 à 10cm de corps avec une envergure de 42 cm et poids entre 20 et 50 grammes. C’est l’une des plus grosses chauves- souris de France. Le terme de molosse provient de la ressemblance qu’offre la partie antérieure de la tête avec celle d’un chien, molosse ou bouledogue. On le rencontre dans les régions méditerranéennes où il est assez commun. Il remonte en Europe jusque dans les Alpes.

C’est un excellent voilier ; mais son vol est bruyant, d’autant plus que l’animal émet des cris métalliques caractéristiques ; Le molosse de Cestoni se cache, de jour, dans des trous et fissures de roches, dans des bâtiments où les joints de dilatation ont remplacé les fissures de roches, des falaises et des carrières. Il aime le contact de la roche et évite le bois. Il partage bien souvent les fissures profondes, qui dominent le vide, avec le Martinet Alpin. On a aussi remarqué que les ouvrages d’art où est présent le molosse, accueillent également le martinet –alpin.

Tapis le jour au fond de leur fissure, ils s’activent surtout en fin de journée. On peut alors entendre des cris secs et aigus dont la variabilité, imperceptible pour nous, semblent traduire des relations sociales très élaborées. On peut aussi l’observer évoluant en compagnie des martinets, chassant en commun les insectes aériens et les gros papillons nocturnes, comme les Sphynx. Il chasse assez haut avec des trajectoires rectilignes ou circulaires et peut aller assez loin de son gîte (plusieurs kilomètres). Ses ailes longues et fines permettent un vol rapide et puissant.

La nuit, il signale sa présence par ses cris d’écholocation audibles de loin :’’Tsik-Tsik-Tsik ‘’ Résistant assez bien au froid à condition que celui-ci ne descende pas en dessous des 6°, il peut avoir une hibernation de courte durée, voire même absente, certaines années clémentes. L’été les femelles se rassemblent pour mettre bas d’un seul petit, la gestation dure de 77 à 84 jours, le nouveau né ouvre les yeux au bout de 8 jours, il est indépendant à 7 semaines et apte à se reproduire à 1 an. La longévité est de 10 ans.

Aujourd’hui, son habitat étant mieux connu, on s’aperçoit qu’il est moins rare que nous le pensions. Cependant l’engouement croissant pour l’escalade et la varappe peut laisser craindre une diminution des effectifs, voire des disparitions de sites à cause du dérangement auquel le Molosse est très sensible.

Classe : Mammifères ; Ordre : Chiroptères ; Sous-Ordre : Microchiroptères ; Famille : Molossidés ; Genre & Espèce : Tadarida teniotis.

Poisson tête-de-renard.

mars 8th, 2009

Poissons - Tête de renard

Un nom dû à un profil. (Diapo scannée) (Déjà mis en février 2007 avec photo de la fiche)
Il appartient à une petite famille des récifs tropicaux, connue sous le nom de poissons- lapins, en raison du court museau tubulaire dont ils sont pourvus, terminé par une bouche étroite, non protractile, garnie de petites dents en forme d’incisives, à l’aide desquelles, ils « broutent » les rochers recouverts d’algues.

Cette famille est également connue sous le nom de poissons à pieds épineux ou ‘’cordonnier’’, en raison de la présence de deux épines qui encadrent chaque nageoire ventrale. Cette disposition est unique chez ces poissons.
Les épines antérieures et postérieures de chaque ventrale, séparées par 5 rayons mous branchus et les 13 rayons épineux antérieurs de la nageoire dorsale, sont cannelées et pourvues de glandes à venin. Il convient donc d’être prudent lors de la manipulation de ces poissons. Le poison, de nature neurotoxique, sans être mortel, rend néanmoins les blessures très douloureuses.

Il s’agit là d’armes défensives très efficaces que le poisson dresse à la moindre alerte pour faire face à tout ennemi éventuel. Hôte peu exigeant et pacifique des aquariums tropicaux, il s’accommode assez facilement de la nourriture habituelle pour poissons d’ornement ; dans la nature, son régime est essentiellement constitué d’algues.
Effrayé, ou lorsqu’il se repose dans sa cachette, en particulier la nuit, il arbore une coloration dite cryptique, faite de marbrures sombres irrégulièrement réparties, particulièrement efficace.

J’attire l’attention sur la variabilité d’aspect des spécimens importés. Tous n’ont pas la tache subcirculaire visible ici. Une nouvelle espèce ( Lo magnificus) n’est décrite que depuis 1977.

Classe : Ostéichthyens ; Ordre : Perciformes ; Famille : Siganidés ; Genre & espèce : Lo vulpinus.

PS : J’ai été très occupé, aujourd’hui, veuillez m’excuser de ne pas être passé boire le café chez vous !! Je passerai sans faute demain !!
Walter !

De ma boîte à “images” “7″

mars 7th, 2009

Walter 3éme.

De ma boîte à ‘’images ‘’.

Il y a peu, je vous ai parlé des 3 Walter, 2 sont membres de ma proche famille, pour être précis 2 cousins germains.

En mettant le nez dans ma boîte à images, j’ai trouvé plusieurs photos de Walter 3ème, lorsqu’il était enfant, mais voici la seule que j’ai de lui adulte.

Voici donc Walter 3ème du prénom. 28.08.1936 – 02.08.1972.

Cette photo doit être de 58-59. Je n’étais pas présent ce jour là, car j’étais déjà marié et avais quitté la région. La dernière fois que je l’ai vu, c’était en 1969- 70 je crois. Où, lors d’un chantier, j’ai passé un W- End chez mon oncle Mario (son oncle aussi, d’ailleurs). Nous sommes allés le voir chez lui, avec le mari de sa sœur et oncle Mario.

Il y avait bien 13 ans que nous ne nous étions vu. Il a bâti sa maison à Glorieux, à quelques kilomètres de Verdun. Sûrement avec l’aide de son frère, son beauf et peut-être aussi nos autres cousins et oncle. Dans la famille, tous étaient capables de faire maçon, plâtrier et autres travaux du bâtiment. Mais le chauffage central, il se l’ait réservé puisque son métier était chauffagiste.

Quand nous sommes descendus dans sa cave, j’ai été surpris de voir une telle installation. Rien à voir avec un vulgaire ‘’cubilot’’. Comme je vous l’ai déjà écrit j’ai travaillé au montage de centrales thermiques : St Leu d’Esserent, Arjuzanx, Les Ansereuilles, Nouméa et bien d’autres encore. Eh bien, sa chaudière au fuel était une miniature de ces monstres de 42 mètres de haut. C’est là que l’on voit le compagnon. Tout était automatisé, elle se déclenchait selon la température extérieure. Que vous dire de plus, un vrai bijou.

C’est aussi le jour où j’ai appris sa maladie.

Cotinga de Riffer.

mars 6th, 2009

Cotinga de Riffer

Un oiseau très singulier de la jungle tropicale.

La famille des cotingidés est particulière à l’Amérique tropicale. La grande majorité des espèces qui le constituent sont parées de plumages aux coloris vifs et voyants. D’autres cotingas se singularisent par les ornements extravagants qu’ils portent sur la tête et qui peuvent affecter la forme d’une ombrelle, d’une huppe, ou même de ‘’cornes ‘’, c’est le cas chez l’oiseau- cloche.

Malgré leur aspect peu discret, les cotingas mènent le plus souvent une existence absolument invisible au plus profond de la forêt. On décèle leur présence à leurs voix, car ils ont l’habitude de lancer des appels insistants et répétés tout au long de la journée.

Certains cotingas, dont le cotinga de Riffer (ci-dessus) ont un chant mélodieux. L’oiseau- cloche, ou ‘’bell-bird ‘’émet à intervalles réguliers un son imitant parfaitement celui d’une cloche de bronze, et qui résonne jusqu’à 1 kilomètre de distance. On entend très bien les cotingas, mais on ne les voit pas. Cette difficulté d’observation a largement contribué à maintenir une ignorance du mode de vie et de la biologie de ces beaux oiseaux.

La nourriture des cotingas consiste principalement en fruits et en baies, mais il semble que ces oiseaux agrémentent leur menu par des apports carnés : insectes et larves qu’ils capturent parmi les branches des hautes frondaisons. Certains cotingas effectuent des parades nuptiales très élaborées, consistant en vols acrobatiques et en danses, il n’est pas rare de voir plusieurs mâles courtiser la même femelle. On sait peu de chose sur la reproduction de l’espèce. Sinon que la femelle pond 3 à 5 œufs, que l’incubation dure de 18 à 23 jours, que sa longueur adulte est de 23 cm.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Passériformes ; Famille : Cotingidés ; Genre & Espèce : Pipreola rifferi.

Caïman noir.

mars 5th, 2009

Caïman noir

Voici le crocodilien le plus connu en Amazonie.

Le caïman noir, connu des riverains, dans sa patrie, sous le nom de‘’Yacaré acu ‘’, est sans nul doute le crocodilien le plus fréquent en Amérique du Sud où il détient la plus large distribution. On le rencontre dans l’ensemble du bassin amazonien.

L’habitat préféré du caïman noir est l’eau tranquille. Il se tient dans les parties calmes des cours d’eau, où le courant est insignifiant. Ce caïman abonde, nos seulement dans certains lacs et lagunes, mais également dans les étendues paludéennes et dans les forêts inondées durant plusieurs mois ; celles appelés ‘’igapos ‘’ par les brésiliens.

Vorace comme aucun autre animal, le caïman noir attaque et dévore absolument tous les animaux. Aucune proie ne lui paraît trop volumineuse, ou au contraire, par trop insignifiante, tout est bon à manger pourvu que ce soit de la matière carnée. L’examen de l’estomac de plusieurs caïmans noirs, tués en Amazonie Colombienne, a permis de trouver des restes de poissons, mais aussi de loutre fluviatile entière, longue de près d’un mètre. Mais en revanche, hormis plusieurs estomacs entièrement vides, l’un ne contenait que des criquets et autres sauterelles.

Le fait de trouver des caïmans à l’estomac vide permet de supposer que la vie d’un crocodile n’est pas facile ; il lui est souvent malaisé de trouver et de capturer des proies désirées. Le caïman noir entreprend des migrations saisonnières pour aller ‘’estiver ‘’ dans des lagunes où l’eau ne s’évapore pas durant la saison sèche.

Classe : Reptiles ; Ordre : Crocodiliens ; Famille : Alligatoridés ; Genre & Espèce : Melanosuchus niger.

Baliste-clown.

mars 4th, 2009

Baliste- clown

Tout pour plaire !!! (Photo scannée d’une diapo !)

L’étonnante livrée qui lui a valu son nom de clown à ce baliste, n’annonce aucunement un comportement facétieux, mais bien un caractère particulièrement acariâtre. Il tient ce nom, de sa robe bariolée et de son ‘’maquillage ‘’ sophistiqué. De par sa robe somptueuse, ce baliste clown magnifique et coûteux fait la fierté de son propriétaire aquariophile. C’est le baliste le plus célèbre et le plus coloré. En liberté, il peut atteindre 50 cm, mais en captivité il ne dépasse pas les 30 cm.

Comme les autres membres de la famille des balistidés, ce poisson possède de fortes dents acérées, utiles pour ouvrir les oursins ou découper les carapaces des crustacés. Il peut également broyer le squelette calcaire du corail pour se régaler des polypes. Le premier rayon de la nageoire dorsale est modifié en une épine très dure et mobile derrière laquelle vient se bloquer un deuxième rayon. Elle permet au poisson de résister aux courants en s’ancrant dans les trous des massifs coralliens.

Il fréquente des eaux claires et évolue de préférence le long des tombants externes, jusqu’à une profondeur de 75 mètres. Les jeunes se tiennent à une profondeur inférieure à 20 mètres, dans des zones riches en grotte où ils se réfugient à la moindre alerte. En dehors de la période de reproduction, il est rarissime de rencontrer un couple. Le baliste clown est un solitaire, très territoriale qui ne tolère aucun congénère sur son territoire. On le trouve dans l’Océan -Indien et le Pacifique- Sud.

S’il est attaqué par un prédateur, il dresse deux épines tranchantes comme des lames de rasoir situées de chaque côté de sa queue et il en frappe la bouche de l’adversaire. La plupart des poissons l’évitent prudemment, seuls les grands balistes, comme ‘’l’olivâtre ou le ‘’ponctué ‘’passent près de lui sans s’inquiéter.

Coucou gris.

mars 3rd, 2009

Coucou gris

Il abandonne ses œufs aux soins d’autrui.

Le coucou est probablement l’oiseau de nos bois le plus populaire et qu chacun connaît. En réalité, si nous connaissons son appel mélancolique, lancé à intervalles rapprochés dans la forêt, rare sont, cependant, les amis de la nature qui ont eu la chance de l’observer.

Il est de même taille que la tourterelle des bois, 34cm pour une envergure de 59 à 61 cm, il est gris avec le ventre barré et brun en dessus, et parfois roux uni avec le ventre barré. Très timide et extrêmement méfiant, le coucou se tient caché parmi le feuillage et lorsqu’il se déplace, il vole d’un trait entre les frondaisons, sans prendre de la hauteur. Par sa taille, sa forme et sa coloration, il ressemble à un épervier. C’est un oiseau migrateur, qui va passer l’hiver en Afrique tropical.

Les mœurs et la biologie du coucou ont souvent fait l’objet de controverses vives entre les ornithologues. Depuis quelques années, la vie de cet oiseau commence à être mieux connue. C’est un insectivore, particulièrement friand de chenilles, d’araignées et autres bestioles. C’est le seul oiseau européen qui ne craigne pas de dévorer les chenilles processionnaires, garnies de poils longs urticants.

On sait depuis toujours que le coucou ne prend pas la peine d’élever lui- même sa progéniture. La femelle passe son temps à observer les allées et venues des petits passereaux. Dès qu’elle a repéré un nid contenant des œufs, elle s’empresse d’aller y déposer son propre œuf (1 par nid parasité, avec un maximum de 12 œufs à placer), profitant de l’absence des légitimes propriétaires. Généralement, elle enlève même un œuf de la couvée de ceux-ci. Le petit coucou, orphelin de père et de mère, éclôt rapidement, après quoi, son unique souci est d’éjecter les autres occupants, afin de rester seul dans le nid. Le petit coucou se développe, grâce au nourrissage de ses ‘’parents adoptifs ‘’, qu’il surpasse bientôt en taille !! Son poids adulte va de 90 à 142 grammes.

Classe : Oiseaux ; Ordre : Cuculiformes ; Famille : Cuculidés ; Genre & Espèce : Cuculus canorus.

Mocassin à deux lignes.

mars 2nd, 2009

Mocassin à deux lignes

C’est le seul crotale noir.

Le mocassin à deux lignes, appelé ‘’cantil ‘’par les mexicains, est l’unique représentant des crotales américains à être entièrement noir, parfois brun extrêmement foncé ; avec pour tout ornement, deux lignes blanches courant de part et d’autre de la tête. Le tour de la bouche est également blanc. Cette coloration, à la fois sobre et très contrastée, fait du mocassin à deux lignes un serpent très beau et fort recherché.

Ce n’est toutefois pas un animal de compagnie avec lequel on peut jouer. Le mocassin, au venin virulent, est dangereux. Néanmoins, on ne déplore que peu de cas de morsures mortelles chez l’homme. C’est avant tout attribué au fait que les humains ne pénètrent guère en son biotope, qui est celui des marécages et lieux humides bordant les cours d’eau, et des lacs, où la végétation est particulièrement dense.

Vivant ainsi en paix, bien à l’écart des activités humaines, le mocassin aime à s’exposer aux rayons du soleil matinal. Lorsqu’il fait trop chaud, il gagne l’eau et s’y tient à demi submergé. S’il nage, c’est vire et de manière très gracieuse, en imprimant à son corps des mouvements ondulatoires.

Les mœurs et les modalités de la reproduction du mocassin à deux lignes ne sont qu’imparfaitement connues, car bien peu de zoologues ont observé ce reptile dans son habitat naturel. Il est vu dans les vivariums et dans les jardins zoologiques où sont aspect spectaculaire fait tout son effet. Son régime alimentaire consiste vraisemblablement en poissons, grenouilles et en rongeurs amphibiens. En captivité, le mocassin s’habitue à dévorer des rats et souris. Sa longueur adulte va de 80 cm à 1 mètre 10.

Classe : Reptiles ; Ordre : Squamates ; Sous- Ordre : Ophidiens ; Famille : Crotalidés ; Genre & Espèces : Agkistrodon bilineatus

Grenouille-taureau africaine.

mars 1st, 2009

Grenouille -taureau africaine

Elle beugle comme un bœuf…

La grenouille- taureau africaine est une curiosité de la nature. Il en existe plusieurs espèces, groupées dans le genre ‘’Pyxicephalus ‘’. Les africains connaissent ces grenouilles sous le nom de ‘’Pyxies ‘’ mais aussi de ‘’ Bull- frogs ‘’, la première signification ayant un rapport avec son nom scientifique, la seconde avec l’étrange cri nuptial.

Le pyxicéphale est apparenté au bréviceps avec lequel il forme un groupe d’anoures ayant curieusement évolué pour occuper une niche écologique particulière qui est sèche, caractérisée par de rares pluies espacées par de longues périodes chaudes et sèches. On ne s’attendrait guère à trouver des grenouilles dans ces endroits plus ou moins arides et on est en droit de se demander par quel stratagème ces animaux, si dépendants de l’eau, parviennent à se maintenir et se reproduire.

La plus grande partie de l’existence de la grenouille – taureau africaine se déroule dans le sol, à plus ou moins grande profondeur. L’animal reste pratiquement immobile tant que dure la période sèche. Par un système sensoriel, extrêmement perfectionné, la grenouille ‘’perçoit ‘’la moindre averse et s’éveille aussitôt à la vie active. Elle se dégage rapidement et apparaît en surface.

C’est alors que le mâle enfle son énorme sac vocal (sous la gorge) et se met à émettre des coassements dont la sonorité n’a rien à envier aux beuglements du plus ardent taureau. Le sac vocal peut, distendu, atteindre la moitié du volume corporel de l’animal. Il est facile d’inciter la grenouille- taureau à ‘’faire un solo ‘’, en versant dans un arrosoir d’eau sur le sol à l’emplacement où se trouve enterré l’un de ces étranges amphibiens. L’effet est infaillible et immédiat.

La femelle ovipare pond de 800 à 2500 œufs de 2 mm, l’incubation est de 2 jours. La longueur du têtard est de 7 cm et l’adulte de 15 à 18 cm. La longévité est de 17 ans.

Classe : Amphibiens ; ordre : Anoures ; Famille : Ranidés ; Genre & Espèce : Pyxicephalus adspersa.

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