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De l’aurore au crépuscule voir plus … » 2010» janvier

De l’aurore au crépuscule voir plus …

De l’aurore au crépuscule voir plus …

Relâche…..

janvier 31st, 2010

31.01.2010

Pas bien le temps pour faire un post aujourd’hui, ou plutôt, pour ne pas mentir, pas envie du tout !!

Alors juste deux photos, la première prise à 7 heures 15, juste avant nôtre départ pour la virée matinale, quand la lune va s’endormir derrière les 3 pucelles.

Et la seconde à l’instant, 13 heures 45, après le repas et le café. Elles vous donnent, la vue que nous avons chaque jour à des heures différentes. Photos prises du même endroit.

J’ai aussi remarqué que le soleil va se coucher dans le même lit que la lune. Je crois que l’endroit doit être un hôtel de passes, malgré…… les 3 pucelles, ou plutôt à cause des 3 Pucelles, à moins que ce ne soit, simplement, un marchand de sommeil, qui loue le ‘’pieu ‘’ sans même changer les draps !!!!

31.01.2010 0

Ouf, j’ai bien travaillé……. je vais siester !!

Bonne fin de journée à tous !!

“Les 100 000 cercueils” …suite

janvier 30th, 2010

Ouvrier au convertisseurs

Photo d’un ouvrier vêtu d’un costume et de gants en amiante, nettoyant les fours convertisseurs.

Jeudi soir, j’ai regardé l’émission ‘’100 000 cercueils ‘’ sur la 2 à 22 heures 50. Et j’ai parfois eu envie de meurtre. Je sais vous en avoir parler il y a peu, mais ce soir là, le cynisme de certains protagonistes m’a fait bondir. Par exemple, un des représentants médicaux au funeste CPA (Comité Permanent Amiante), créé justement pour étudier et suivre la dangerosité du produit. Comite paritaire, mais où les pontes étaient les producteurs d’amiante et des médecins, qui leurs étaient plus ou moins inféodés. Il y avait bien quelques représentants syndicaux, mais qui furent, selon moi, complètement roulés dans la farine par les uns et la soit- disant science des autres……Et j’ai fait un retour en arrière.

En 52, sortant de l’armée, je suis entré à l’usine sidérurgique du coin. Mon ex belle-mère travaillait à l’infirmerie de l’usine, qui se trouvait, non pas dans l’usine, mais dans une des cités de l’usine, à 500 mètres à peu- près. Elle était simplement femme de ménage et s’occupait en plus de l’infirmerie, des salles de bains et douches qui se trouvaient au rez de chaussée, et destinées aux familles habitants la cité. Etant marié et sous-off, j’avais le droit de sortie jusqu’à 1 heure du matin et aussi, 2 permissions de nuit par semaine. (J’avoue que je passais plus souvent la nuit chez nous, que dans ma piaule à la caserne. Elle servait souvent de tripot aux gars de la batterie. Extinction des feux oblige).

Le toubib insistait pour que je rentre à l’usine, et ma femme de l’époque me tannant pour que j’arrête les déplacements, j’ai accepté. Le pauvre, il a dû le regretter pendant 9 ans. La première année, ne pouvant être éligible aux élections des délégués du personnel, la CGT me nomma délégué syndical. L’année suivant élu et 2 ans plus tard secrétaire du CE. Je faisais aussi parti du CHS (comité hygiène et sécurité ‘’.

Dans mon service, celui des fumistes (fours), il y avait beaucoup d’anciens qui souffraient des poumons. A chaque fois, le toubib leurs sortait :’’ vous avez de l’emphysème.’’ Certains anciens, devenaient gardes et ‘’femmes de ménages ‘’ dans les vestiaires. Ou travaillaient au dépôt (matériaux et matériels), mais voilà, de P2 (professionnel 2ème échelons) ils descendaient au ‘’grade’’ de OS (ouvriers spécialisés) avec, bien sur, une diminution de salaire. A cette époque, le taux de retraite était calculé sur les 10 dernières années, nous nous sommes battus, pour qu’elle le soit sur les 10 meilleurs années Et nous l’avons eu, jusqu’à…..il y a peu !! Beaucoup de ces gars étaient soit silicosés, soit atteint d’asbestose. Et j’en ai peu connu qui ont fait plus de 70 ans. La retraite était encore à 65 ans.

Mais revenons à la photo ci dessus. Aux convertisseurs de l’usine, il y avait des gars ‘’attifés’’ de cette façon et qui, avec des lances à oxygène, nettoyaient après chaque coulée, l’intérieur du four (cuve réfractaire) de toutes les scories accrochées à la paroi. Un beau jour, en 57 je crois, le ‘’manteau’’ d’un de ces gars prend feu. Gravement brûlé le gars fut transporté à l’hôpital et le lendemain eut lieu l’enquête d’accident du travail. Sont présent : Sécurité Sociale, chef du personnel, du service, les représentants syndicaux etc…, et j’entends le chef du personnel dire : ‘’ le fabriquant nous a précisé qu’il venait de changer la matière de ses vêtements. Nous aurions du faire un essai.’’ C’était un des éléments qui entrait dans la conclusion de l’enquête. Bien sûr. Mais il y a quelques années, ce souvenir a ressurgi et je me suis dit : ‘’ Ils ont changé de matière pour suppléer l’amiante et moi je n’avais rien compris !!’’
Je suis sûr que le lobby de l’amiante se servait de ces cas là pour imposer ses produits.
Tous ou presque tous les compagnons- fumistes étaient des ritals et je ne me souviens pas qu’on leurs ait expliqué ce qu’était l’identité nationale, celle qui défend la veuve et l’orphelin, et il y en a eu.

Vous allez vous dire : ‘’encore ce sujet !’’ oui encore, car j’ai entendu un de ces toubibs et non des moindres répondre à l’enquêteur qui lui demandait ce qu’il pensait de tous ces morts ….‘’il n’y en a pas eu beaucoup !!!! ‘’. Bien sûr tous les gars ne meurent pas tout de suite, la rapidité vient lorsque le mésothéliome se déclare, soit un an de survie. Autrement, ce sont des plaques calcifiées qui se propagent plus ou moins vite, certains pontes de la CPA les appelaient cicatrices. Elles réduisent la capacité respiratoire et parfois aussi incommodent d’autres organes, comme par exemple le diaphragme qui ne peut plus augmenter le volume de la cage thoracique et par suite la respiration, et c’est assez douloureux. Le CPA s’est volatilisé en septembre 95 quand il commençait à avoir chaud aux fesses.

Quand je vois le temps que passe la justice pour régler les EGO de deux coqs, l’un gaulois, l’autre slave, alors que, pour l’amiante, elle avance en traînant ses gros sabots, pour ne pas dire le cul par terre, je me demande vraiment….ce qu’est devenue…la France., où prime le politique sur le social.

C’est vrai que moi aussi, descendant de ritals, je suis emmerdé à chaque changement de papier d’identité et pas le petit !!! Pourquoi ?????

André Messager

janvier 29th, 2010

André MessagerAndré Messager 1853- 1929.

” Élégance, charme et grâce ” : comment échapper à l’excellente formule de Widor pour résumer l’art d’André Messager, qui fut vraiment l’un des plus grands compositeurs de l’école française d’opérette classique, mais qui de plus, a joué dans l’histoire de la musique en général, en France, un rôle prépondérant, tout en modernisant l’opérette et en l’ouvrant à des courants nouveaux.

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André Messager est né à Montluçon (Allier) le 30 décembre 1853. Dans sa famille, aisée à l’époque de sa naissance, on ne rencontre pas de musicien. C’est donc en dehors d’elle que se dessinera sa vocation. Il fait ses études chez les pères maristes où lui sont données quelques leçons de piano. Il a 14 ou 15 ans lorsqu’il reçoit les leçons d’un véritable professeur.

Brusquement ruinés, les parents du jeune Messager ne peuvent plus envisager pour leur fils de longues et coûteuses études. Ils obtiennent toutefois une bourse qui permet au jeune homme, alors âgé de 16 ans, d’entrer à l’école Niedermeyer. Messager apprend son métier dans d’excellentes conditions avec Gigout puis Saint-Saëns comme professeurs.

Il quitte l’école Niedermeyer en 1874. Pour gagner sa vie, il devient organiste à Saint-Sulpice. Pendant 10 ans, il s’en tiendra à ce métier de musicien pauvre. Cherchant de l’argent, il participera toutefois à plusieurs concours. Ainsi, en 1875, il compose une symphonie pour grand orchestre avec laquelle il obtient le prix attribué par la Société des Auteurs et Compositeurs. Cette œuvre est donnée en 1878 aux Concerts du Châtelet, dirigés par Colonne. Il compose également à cette époque deux cantates “Prométhée enchaîné” et “Don Juan et Haydée”.

Vers les années 1880, il se cherche, lorsque le hasard lui fait aborder le théâtre lyrique et décide ainsi de son avenir. Son éditeur lui demande de terminer l’opérette commencée par Firmin Bernicat, jeune musicien talentueux qui vient de mourir en laissant inachevée son opérette François-les-Bas-Bleus. Messager s’acquitte de sa tâche en composant 13 des 25 morceaux de l’ouvrage, en en terminant quelques-uns et se chargeant de l’orchestration. François-les-Bas-Bleus est représenté avec succès le 8 novembre 1883.

En 1883 il compose un recueil de mélodies. Messager commence à sortir de l’incognito, les théâtres s’ouvrent devant lui. Ses premiers succès : les opérettes La Fauvette du Temple (17 novembre 1885) et La Béarnaise (12 décembre 1885), chantée par Jeanne Granier, son ballet Les deux pigeons représentés sur la scène de l’Opéra (18 octobre 1886). Son opéra-comique Le Bourgeois de Calais (1887) et son opérette Le mari de la Reine(1889) sont des échecs. Par contre Isoline, conte de fée lyrique est bien accueilli.(1888). A cette époque Messager publie une série d’œuvres pour piano.

Parallèlement à celle de compositeur, Messager entame une carrière de chef d’orchestre. Il débute en 1892 comme chef wagnérien en dirigeant La Walkyrie à Marseille. En 1890, il avait fait représenter salle Favart son opéra-comique La Basoche, œuvre d’une rare qualité. Les années suivantes, Messager, qui a besoin d’argent, travaille souvent sur commande et ne donne pas le meilleur de sa production. De plus, il a des ennuis sentimentaux et divorce. Madame Chrysanthème (comédie lyrique) et Miss Dollar (opérette) ne sont pas des succès.

En 1894, à Londres, il présente une nouvelle opérette Mirette, composée en collaboration avec Miss Hope Temple, musicienne qu’il devait bientôt épouser… et dont il divorcera quelques années plus tard.

La fin du XIX° et le début du XX° siècle sont considérés comme la période la plus brillante de Messager. Comme compositeur, il s’associe aux librettistes Vanloo et Duval pour produire Les p’tites Michu (1897), Véronique (1898) avec le couple Jean Périer/ Mariette Sully, et Les Dragons de l’Impératrice (1905), opérettes qui furent représentées avec le succès que l’on sait. De 1899 à 1904, Messager assure les fonctions de directeur de musique à l’Opéra-Comique. Pendant 5 ans, il sera au service de la musique des autres. En particulier, il aide les compositeurs français. Nous devons à Messager la création à l’Opéra-Comique de Pelléas et Mélisande de Debussy.

Louis Pergaud.

janvier 28th, 2010

Louis Pergaud

Louis Pergaud

Louis Pergaud est un instituteur et romancier français né à Belmont (Doubs), le 22 janvier 1882 et mort à la guerre le 8 avril 1915, peu après la bataille de la Woëvre, près de Marcheville-en-Woëvre (département de la Meuse).

Louis Pergaud est originaire de Belmont (Doubs), en Franche-Comté. Son père, Élie Pergaud, y est instituteur paroissien depuis 1877. Le 29 novembre 1879, il y épouse Noémie Collette, fille de fermiers de la même commune. Louis Émile Vincent y naît le 22 janvier 1882.

Pour le métier, il suit l’exemple de son père : après une préparation à Besançon, en juillet 1898, Louis Pergaud, âgé de seize ans, dont le travail est excellent, présente le concours d’entrée à l’École normale et il est reçu premier. Après 3 ans d’études acharnées dans cette école, il en sort, le 30 juillet 1901, troisième de sa promotion. Il est nommé enseignant à Durnes (Doubs), son premier poste, pour la rentrée d’octobre 1901.

Il se retrouve orphelin à 18 ans, en 1900 son père et sa mère étant décédés à Fallerans à un mois d’intervalle (le 20 février et le 21 mars). En 1903, il épouse Marthe Caffot, institutrice à La Barèche, un village voisin.

En avril 1904 Pergaud avec l’aide d’un ami poète, Léon Deubel, fait paraître son premier recueil de poésies, L’Aube.

En 1905, lors de la séparation de l’Église et de l’État, Pergaud est muté à Landresse, toujours dans le Doubs.L’arrivée au village d’un instituteur réputé socialiste et anticlérical suscite des protestations des populations locales ulcérées. Que Pergaud refuse d’aller à la messe, et d’enseigner la doctrine catholique ne font qu’aggraver les tensions.

En 1907, Pergaud abandonne sa femme. Il « descend » alors à Paris, où sa maîtresse, Delphine Duboz, le rejoindra peu après.Pergaud travaille comme clerc puis comme maître d’école, consacrant tout le temps qu’il peut à sa plus grande passion : l’écriture. Pergaud, l’écrivain, puisera aux souvenirs de sa terre natale, la Comté, pour composer la quasi-totalité de ses oeuvres. La prose de Pergaud est souvent assimilé soit au mouvement Réaliste, parfois même Naturaliste, soit au mouvement Moderniste.

En 1908, Louis Pergaud et Marthe Caffot divorcent après presque trois ans de séparation. Le divorce est prononcé aux torts de l’écrivain.
En juillet 1910, Louis Pergaud épouse Delphine Duboz.

Travaux

Sa première publication en prose parait dans le Mercure de France en 1910, le recueil de ces nouvelles s’intitule De Goupil à Margot (Prix Goncourt 1910). Avec cette œuvre Pergaud s’établit comme maître littéraire dans le domaine animalier. Certains critiques y voient l’expression des similitudes entre les instincts amoraux des animaux, et les activités immorales des hommes. Ces mêmes critiques proposent que Pergaud adopte une telle position en conséquence de son fervent anti-militarisme, une attitude qu’il aurait développée durant son Service national en 1902.

En 1911 sort son deuxième recueil de nouvelles sur le thème des animaux, dont La Revanche du corbeau.

En 1912 il écrit La Guerre des boutons, roman de ma douzième année : rivalités belliqueuses entre garçons de deux villages voisins à chaque rentrée scolaire. Cette guerre prend une forme un peu particulière: en plus des coups et des injures, les « vaincus » se voient confisquer leurs boutons en guise de trophées, avant d’être renvoyés chez eux. Le roman commence avec humour et innocence, mais devient de plus en plus sinistre au fur et à mesure que la frontière entre jeu et réalité est brouillée. Sa Majesté des mouches développera plus tard des aspects assez similaires. On trouvera aussi dans la Guerre des boutons plusieurs thèmes relevant de la vie sociopolitique de la Troisième République Française: le conflit entre l’Église et le mouvement anticlérical, l’esprit revanchard, l’instruction civile à la Jules Ferry, etc.

En 1913 paraît Le Roman de Miraut, chien de chasse. Il écrit de nombreuses autres histoires à propos de la vie “rustique” et du règne animal, qui seront publiées à titre posthume.

L’œuvre de Pergaud est toujours très populaire en France, avec plus d’une trentaine de rééditions de La Guerre des boutons.

Mort

En août 1914, Louis Pergaud est mobilisé dans l’armée française comme sous-lieutenant au 166e régiment d’infanterie cantonné à Verdun. Il sert en Lorraine sur le front Ouest, pendant l’invasion allemande. Le 7 avril 1915, son régiment lance une attaque contre les lignes allemandes : Pergaud, piégé dans les barbelés, est blessé par balles. À la fin de l’offensive, l’écrivain comtois n’est pas parmi les rescapés.

On croit maintenant que plusieurs heures plus tard, les soldats allemands sont venus à son secours, et l’ont emmené avec quelques-uns de ses camarades dans un hôpital provisoire. Ce bâtiment situé à Fresnes-en-Woëvre, serait détruit par un tir de barrage de l’armée française le 8 avril. Louis Pergaud, et de nombreux compatriotes, ont été au nombre des victimes. Son corps n’a jamais été retrouvé.

Le 4 août 1921 Louis Pergaud est déclaré “Mort pour la France”. Ce jugement fera l’objet de deux transcriptions, les 3 et 5 septembre 1921, car la première transcription comporte une erreur sur le prénom : Émile Louis au lieu de Louis Émile.

Source : Wikipédia.

Dur de vouloir passer pour le nouveau messie…

janvier 27th, 2010

Face aux Français.

Hier, j’ai entendu sur une chaîne, cette annonce :’’Sarkozy à convaincu les Français ‘’ !

Bien sur, je n’en est pas été convaincu et mon journal ce matin annonce : ‘’Sarkosy a convaincu ceux qui l’ont ….regardé. C’est-à-dire 57% des 8 millions 600 qui ont assisté à sa prestation. Sur l’ensemble des Français c’est moins glorieux et c’est passé sous silence. Il fut convaincant pour 43% et non contraire pour 49 %. Même ces chiffres, j’ai du mal à les croire, après avoir lu ceci, sur :

1) L’emploi : convaincant 31% : pas convaincant : 60%
2) Les retraites : Convaincant : 31% : pas convaincant : 58%
3) Le salaire et les fonctions d’Henri Proglio, nouveau patron d’EDF
Convaincant : 26% : non convaincant : 51%
4) Le pouvoir d’achat : convaincant : 24% : pas convaincant : 61%
5) Le débat sur l’identité nationale : convaincant : 30% pas convaincant : 45%
6) La réduction du nombre de fonctionnaires convaincant : 40% : non convaincant : 45%.

Je ne vais pas entamer un débat sur le peu d’extraits que j’ai vu par la suite, car déjà 1 heure à l’écouter c’est barbant, mais 2 heures, c’est tuant, alors j’en ai profité pour croiser les mots. Je ne vous parlerais même pas de ce langage primaire, d’un homme qui devrait avoir un français châtié presque académique. Mais laissons cela, ce n’est pas nouveau.

Ce sont certaines façons d’aborder les gens, qui sont déplaisantes. Dire par exemple, à Melle ou Madame Ferrari qu’il connaissait son salaire et qu’un smicard pourrait le trouvait trop élevé est d’une inconvenance choquante. Pourquoi n’a-t-il pas fait référence à son salaire pour faire cette comparaison.

Et puis, appeler ces dames et certains hommes par leur prénom, pour faire plus accrocheur est d’une goujaterie sans nom. J’aurais bien aimé que l’une ou l’autre lui donne du ‘’Nicolas ‘’, ce que moi j’aurais fait. D’ailleurs, il n’a pas utilisé cette flagornerie, avec les personnes plus âgées ni avec le délégué CGT, car il aurait pu recevoir un rappel à la bienséance qui doit prévaloir dans de tels débats.

Le peu que j’ai pu entendre, me fait dire qu’il a été égal à lui-même sans plus,selon lui, il est le sauveur de la France et se pense notre Messie. Mon dieu protégeait nous d’un tel messie !!!!!

Jean Monnet.

janvier 26th, 2010

Jean Monnet

Jean Omer Marie Gabriel Monnet (1888-1979) est un homme d’État français, artisan de la victoire des alliés durant la Seconde Guerre mondiale, père de la planification à la française et un des fondateurs de l’Union européenne. Il est considéré comme l’un des Pères de l’Europe.

Biographie

Jean Monnet est né le 9 novembre 1888 à Cognac et mort le 16 mars 1979 à Bazoches-sur-Guyonne (Yvelines). Il est issu d’une famille de négociants en cognac et a débuté sa carrière dans l’entreprise familiale. Sa formation est essentiellement due aux conversations qu’il écoutait, dès l’enfance, à la table familiale, entre son père et ses clients étrangers, sur le commerce du cognac, un des premiers secteurs français très mondialisés. Il interrompt ses études avant son premier bac à 16 ans (il a un an d’avance mais n’aime pas l’école) pour travailler dans l’entreprise paternelle puis à 18 ans s’installe à Londres, dans un premier temps, puis voyage plusieurs fois en Amérique du Nord, toujours pour l’entreprise familiale. Jean Monnet en tirera une parfaite maîtrise de l’anglais, chose rare à l’époque pour un Français et une profonde connaissance de la mentalité anglo-saxonne, ce qui lui permettra d’obtenir immédiatement leur confiance : il restera toujours Mister Jean Monnet of Cognac.

La Première Guerre mondiale

En 1914, après la bataille de la Marne – il a été réformé – à peine âgé de 26 ans, fort de son expérience d’affréteur maritime, il obtient un entretien avec le président du Conseil, René Viviani, replié à Bordeaux : il lui décrit le gâchis que représente l’utilisation désordonnée des flottes marchandes française et anglaise et lui explique la nécessité de créer un pool maritime franco-anglais pour optimiser les transports de vivres, munitions et matières premières.

Dans ce but là, il devient haut-fonctionnaire inter-allié en 1916, pendant toute la durée restante de la Première Guerre mondiale et responsable de la coordination des ressources alliées. Il est confirmé dans ses fonctions par Clemenceau. En 1919, il travaille à la création de la Société des Nations, et est nommé numéro 2 de l’organisation. Il effectue des missions en Silésie, en Autriche, en Pologne et en Roumanie. En 1920, il est appelé au poste de secrétaire général adjoint de la nouvelle organisation internationale.

Démissionnaire en décembre 1923, pour rejoindre quelque temps l’entreprise de son père, Jean Monnet s’engage dans une carrière d’homme d’affaires et de financier international et travaille en France, aux États-Unis. Entre 1924 et 1928 se situe la période la plus sombre de sa vie, de par la prohibition, période où il dut côtoyer le pègre US.

La Seconde Guerre mondiale

Rentré en France, en 1938, il préside, dès décembre 1939, au début de la Seconde Guerre mondiale, le comité de coordination visant à mettre en commun depuis Londres, les capacités de production de la France et du Royaume-Uni en vue de préparer et de coordonner l’effort d’armement.

Lorsque Hitler lance son offensive le 10 mai 1940, et avant la capitulation française, il arrive à convaincre Churchill, dans une note intitulée Anglo-French unity, de l’intérêt d’une fusion immédiate de la France et du Royaume-Uni avec un seul Parlement et une seule armée, pour être plus forts face à l’Allemagne. Le général de Gaulle est chargé de faire signer le traité à Paul Reynaud, le Président du Conseil. Le dimanche 16 juin, de Gaulle, en mission à Londres, dicte lui-même au téléphone le texte de la note à Paul Reynaud. Le même jour, il arrive à Bordeaux, apprend que Paul Reynaud est démis de ses fonctions le soir même, et que Philippe Pétain est devenu Président du Conseil. Le 17 juin au soir, Jean Monnet reçoit à son domicile londonien le général de Gaulle, qui prépare son appel radiodiffusé du lendemain. Jean Monnet coopère momentanément avec lui pour tenter de maintenir le gouvernement de la France aux côtés des Alliés. Néanmoins, il refuse de s’associer à lui pour le lancement de la France libre.

En août 1940, Jean Monnet est envoyé aux États-Unis par le gouvernement britannique, pour négocier l’achat de fournitures de guerre. Les États-Unis étaient isolationnistes, mais il réussit à persuader le président Roosevelt de relancer l’industrie de guerre américaine, afin de pouvoir contre-attaquer très vite et très fort le moment venu. C’est la mise en place du « Victory program ». Jusqu’en 1945, il s’emploiera à coordonner l’effort de guerre entre le Royaume-Uni et les États-Unis. Dès 1942, il était prévu de construire 60 000 avions, 45 000 chars d’assaut et huit millions de tonnes de navires de guerre. Jean Monnet résumera cette politique par une phrase célèbre : « Il vaut mieux 10 000 chars de trop qu’un seul de moins (que nécessaire) ». John Keynes a dit de lui qu’il avait abrégé la guerre d’un an.

En 1943 à Alger, il devient successivement membre du Commandement civil et militaire de Giraud, qu’il exhorte à abandonner la législation de Vichy, puis membre du Comité français de la Libération nationale institué pour unifier l’effort de guerre des autorités françaises de Londres et d’Alger. En 1944, il est chargé d’évaluer les besoins qu’aura la France après la libération, et négocie auprès du gouvernement américain, les premiers prêts et les premiers accords de crédit. Mais cependant il n’a aucune responsabilité dans le lancement du plan Marshall.

Le plan de reconstruction [

Pour lui, l’économie de guerre était planifiée, et il est naturel que l’économie de la reconstruction le soit aussi, il est le père de la planification à la française. Le travail de ses services consiste à étudier la situation, à mettre en évidence les priorités, à évaluer les volumes de production souhaitables, à lancer les discussions sur les moyens de les mettre en œuvre, et surtout à lancer la reconstruction et la modernisation de l’appareil de production.

En janvier 1947, après de longs entretiens avec près d’un millier de personnes (patrons, syndicalistes et fonctionnaires), secrets et en tête-à-tête, pour éviter le formalisme et le lobbyisme, un plan est présenté au gouvernement de Léon Blum. Ce plan est l’affaire de tous et est soutenu par tous les syndicats ouvriers (CGT, CFTC), les syndicats agricoles et le CNPF.

Source : Wikipédia ;

René Cassin.

janvier 25th, 2010

René Cassin

René Cassin

René Samuel Cassin (né le 5 octobre 1887 à Bayonne, mort le 20 février 1976 à Paris), était un juriste, diplomate et homme politique français. Membre du gouvernement de la France libre pendant la seconde Guerre mondiale, principal auteur de la déclaration universelle des droits de l’homme en 1948, président de la cour européenne des droits de l’homme, il reçut le prix Nobel de la paix en 1968. René Cassin est le fondateur de l’Institut Français des Sciences Administratives (IFSA) qui est aujourd’hui une association reconnue d’utilité publique.

Biographie

René Cassin était le fils d’Azaria Cassin, commerçant à Nice. Né à Bayonne de parents juifs (sa mère, née Dreyfus, était d’origine alsacienne et son père descendait de juifs portugais-marrane établis à Nice), René Cassin suit passionnément, pendant son adolescence, les échos de l’affaire Dreyfus. Après avoir fréquenté le lycée Masséna de Nice, il étudie le droit à Aix-en-Provence et à Paris. Il est licencié des lettres, puis docteur des sciences juridiques, économiques et politiques. En 1914, malgré de brillants résultats à l’école des officiers de réserve pendant son service militaire, c’est comme simple soldat qu’il est mobilisé. Il est grièvement blessé à Saint-Mihiel au ventre et aux jambes par une rafale de mitrailleuse et est réformé (il portera toute sa vie une ceinture abdominale).

Il est chargé de cours à partir de 1916 à la faculté de droit d’Aix. Reçu agrégé en 1920, il devient professeur à l’Université de Lille, poste qu’il occupe jusqu’en 1929. Il est ensuite professeur à la Faculté de Droit de Paris, où il enseignera presque jusqu’à sa mort, en 1976, avec une seule interruption pendant la Seconde Guerre mondiale. Il enseigne également à l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence, établissement qui lui rendra hommage en baptisant de son nom l’un de ses amphithéâtres.

Parallèlement à son enseignement, il s’engage dans les organismes nationaux et internationaux. Il est le président fondateur de l’Union fédérale des anciens combattants et mutilés de guerre (UFAC). Il est aussi vice-président du Conseil supérieur des pupilles de la Nation, de 1922 à 1936. René Cassin est représentant de la France à la Société des Nations de 1924 à 1938.

Son action durant la Seconde Guerre mondiale

Le 23 juin 1940, René Cassin embarque sur un navire britannique, l’Ettrick, à Saint-Jean-de-Luz et rejoint Charles de Gaulle à Londres pour l’aider dans son appel à la poursuite de la guerre contre l’Allemagne nazie. En conséquence il est privé de sa nationalité française et il est condamné à mort, par contumace, par le régime de Vichy. Pour le général de Gaulle il écrit les statuts de la Force Française Libre, au sein de l’armée britannique, qui seront négociés avec Winston Churchill. Il est aussi l’artisan de la “déclaration” de 1940, qui démontre l’anti-constitutionnalité du régime pétainiste.

René Cassin est le secrétaire permanent du Conseil de défense de l’Empire jusqu’en 1941. De 1941 à 1943, il est commissaire national à la Justice et à l’Éducation dans le gouvernement de la France libre à Londres et en 1944, il fait partie des initiateurs du Comité français de la Libération nationale à Alger et président de la commission juridique, dans laquelle il prépare les bases de la législation française d’après la Seconde Guerre mondiale.

De 1943 à 1945, représentant la France à la Conférence permanente des ministres de l’Éducation alliés, il fait partie des fondateurs de l’UNESCO.

Carrière politique d’après guerre

Après la guerre, René Cassin est vice-président du conseil d’État de 1944 à 1960. En parallèle, il est également président de l’École nationale d’administration de 1946 à 1960. De 1943 à sa mort en 1976, il est aussi président de l’Alliance israélite universelle. Il est également le fondateur de l’Institut libre d’Étude des Relations Internationales (ILERI) à Paris en 1948, Institut d’enseignement supérieur privé spécialisé dans l’étude des relations internationale et de la diplomatie, et président de la Commission consultative pour la codification du droit international et la définition des droits et devoirs des États et des droits de l’Homme, qui deviendra par la suite la commission nationale consultative des droits de l’homme.

De 1946 à 1958, il est aussi représentant de la France aux Nations unies. Membre de la commission des droits de l’homme de l’ONU, il est le principal initiateur de la déclaration universelle des droits de l’homme, dont il rédige lui-même une grande partie, aux côtés de Stéphane Hessel.

En 1947, René Cassin est élu membre de l’Académie des sciences morales et politiques. En 1954, il est nommé président de l’Institut d’étude des relations internationales de Paris, qu’il dirige pendant près de 20 ans.
Président du Conseil constitutionnel provisoire en 1958, il proclame officiellement l’élection du général de Gaulle à la Présidence de la République.

De 1959 à 1965, il devient vice-président de la cour européenne des droits de l’homme, puis de 1965 à 1968, il en est le président.

Il fut délégué de la France au conseil de l’Europe chargé d’activer les fonctions juridiques du Conseil notamment grâce à la convention européenne des droits de l’homme le 4 novembre 1950. Il a permis une harmonisation des législations européennes dans les domaines de l’extradition de prisonniers. Il est à la base de signatures de conventions culturelles pour la protection des langues régionales, des minorités, des brevets, la télévision sans frontière (eurovision)… Il a œuvré pour l’abolition de la torture, de l’esclavage.

La convention européenne des droits de l’homme 4/11/1950

Elle est l’œuvre de René Cassin, elle reprend la plupart des droits énoncé en 1948 dans la DUDH: elle rend ces droits juridiques. En effet la déclaration de 1948 n’a pas de portée juridique, elle émet un souhait, un vœux: c’est un catalogue. La convention le rend juridique par la signature de traité. Ils sont sources de droits, son autorité est supérieure à la loi, elle s’applique donc en France (article 53 de la Constitution de 1958.

Prix Nobel de la Paix

René Cassin reçoit en 1968 le prix Nobel de la paix pour son travail sur la déclaration des droits de l’homme vingt ans auparavant, pour son engagement dans sa diffusion et dans sa mise en œuvre, et pour son activité de président de la cour européenne des droits de l’homme. En 1969, il utilise l’argent du prix Nobel dans la fondation de l’Institut international des droits de l’homme (IIDH).

Distinctions.
• Compagnon de la Libération
• Prix Nobel de la paix en 1968
• Lauréat du prix des Nations unies pour les droits de l’homme en 1968
• Grand-croix de la Légion d’honneur

Le 5 octobre 1987, 11 ans après sa mort et centième anniversaire de sa naissance, sa dépouille a été transférée au Panthéon à Paris.

Source : Wikipédia.

Marx Dormoy

janvier 24th, 2010

Marx Dormoy

Marx Dormoy est un homme politique français né le 1er août 1888 à Montluçon (Allier) et mort à Montélimar (Drôme) le 26 juillet 1941.

Il est le fils de Jean Dormoy, militant socialiste. Pendant son service militaire, il est affecté en Algérie, où il fonde un groupe de Jeunesses socialistes. Il est ensuite employé à la mairie de Montluçon, puis, après la Première Guerre mondiale, où il combat, devient représentant de commerce.

Elu socialiste :

En novembre 1919, il mène la liste SFIO aux élections législatives, qui n’obtient aucun élu malgré un nombre élevé de voix (37 443 sur 88 972 suffrages exprimés). Un mois plus tard, il devient conseiller d’arrondissement. En 1920, il choisit le camp de Léon Blum, contre l’adhésion à la IIIe Internationale. Quatre ans plus tard, il devient secrétaire général de la fédération de l’Allier, et parvient à maintenir une bonne implantation de celle-ci chez les ouvriers, malgré la concurrence du Parti communiste et la tentation de se tourner vers les ruraux, très majoritaires dans le département. Il entre ensuite à la Commission administrative permanente.

En 1925, il est élu conseiller municipal et conseiller général de Montluçon, puis maire de cette commune l’année suivante. En octobre 1931, il est élu président du Conseil général de l’Allier, suite au décès de Paul Constans, dont il récupère aussi le siège de député un mois plus tard.

Favorable à une participation de la SFIO dans un gouvernement à direction radicale, il refuse de suivre Marcel Déat, dont il juge les idées « aberrantes » et mène la manifestation du 12 février 1934 dans sa commune, où les communistes sont présents. Il est dès lors partisan d’une solution de Front populaire, et d’une unité de candidature avec le PC dès le premier tour, sans oublier pour autant les critiques qu’il formulait contre ce mouvement avant 1934.

Le ministre du Front populaire

Réélu député en 1936, il est sous-secrétaire d’État à la présidence du Conseil et participe à la négociation des Accords de Matignon. Après le suicide de Roger Salengro, il devient ministre de l’Intérieur, poste qu’il conserve dans les cabinet Chautemps I (juin 1937-janvier 1938) et Blum II (Mars- avril 1938).

La lutte contre le fascisme.

Lors de la fusillade de Clichy le 16 mars 1937 (manifestation des Croix -de- Feu et contre manifestation de socialistes et communistes locaux avec intervention des forces de l’ordre), il est personnellement mis en cause par les communistes qui mettent en cause la réaction des forces de l’ordre.

Il consacre principalement ses activités à la lutte contre la Cagoule laquelle est démantelée à la fin de novembre 1937. Il n’a pas de le temps de détruire complètement ses ramifications dans les milieux économiques, en particulier dans les grandes entreprises qui, selon les Renseignements généraux et la police judiciaire, auraient financé le mouvement terroriste.

Il démet Jacques Doriot de ses fonctions de maire suite à des irrégularités dans la gestion municipale (la ville de Saint-Denis était devenue un foyer d’agitation antirépublicaine). Il défend une ligne d’opposition intransigeante face aux régimes fascistes et se prononce contre les accords de Munich.

Après ses passages au gouvernement, il est élu sénateur en 1938.

En juillet 1940, il fait partie des 80 parlementaires refusant de voter les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Le 20 septembre 1940, il est suspendu de ses fonctions de maire de Montluçon, puis emprisonné cinq jours plus tard. Il est incarcéré à Pellevoisin, puis à Vals-les-Bains avant d’être mis en résidence surveillée à Montélimar.

Il est assassiné dans la nuit du 25 au 26 juillet 1941 par une bombe à retardement placée sous son lit par d’anciens cagoulards. Inhumé discrètement, il aura le droit à des funérailles solennelles à Montluçon le 9 décembre 1945. Il est cité à l’ordre de la Nation en 1946 et médaillé de la Résistance française avec rosette en 1947.

Une des artères principales de Montluçon porte le nom d’avenue Marx Dormoy. D’autres rues, dans plusieurs villes en France, portent son nom, ainsi qu’une station de la ligne 12 du métro parisien, la station Marx Dormoy.

Marx Dormoy est inhumé au cimetière de l’Ouest à Montluçon.

Source : Wikipédia.

PS : je me suis intéressé à lui, tout simplement parce que une de mes anciennes boites avait un dépôt rue Marx Dormoy à Grenoble.

Ennot

janvier 23rd, 2010

Ennot des Terres de l’Ardilleux.

Ennot à 3 mois

Ennot à 3 mois avec Eliane a 55 ans.

Quand je me suis retrouvé‘’placardisé ‘’, nous avons décidé que, pour ne pas m’encroûter, il nous fallait prendre un chien. Alors, recherches profondes sur les races ; Je ne voulais pas d’un petit ‘’aboyeur ‘’ ni d’un malabar qui roule les mécaniques. Je voulais un chien moyen, calme mais pas lèche- botte et surtout qui n’élève pas la voix au moindre ronflement. Et nous sommes tombés sur cette race ‘’ les Eurasiers’’.

Nous avons dû téléphoner à un éleveur et attendre qu’une nichée se présente chez lui. Nous avons versé des arrhes, et il fallait aller le chercher à Sauxillanges 63, à l’âge de 2 mois et demi. J’ai fait appel, à Jean-Paul et nous sommes allés le chercher avec le break de mon ancienne boite, mon ex-boss ayant donné son accord. Il y avait 5 chiots et ce petit est venu se frotter à moi, je n’ai pas refusé qu’il m’adopte. C’était en février 1990.

Ennot à 22 mois

Le voici à 22 mois.

Il a un pedigree digne d’un chien ‘’huppé’’. Germain par le père : Axel v.Steinfeld ; Ayka v. Kirchacker ; Asta v.Lenetal…et cela remonte jusqu’au grands-parents. Franco- Espagnol par la mère : Antony des Près Lassie ; Surf de Carosabelle ; lucero de la Blanca Numarba.

Tout de suite, il s’est adapté à l’appartement, sachant où il pouvait aller et ne pas aller. Il s’est choisi son lieu de séjour, qu’il a du quitter quand nous avons eu le PC, mais il a su s’en octroyer un autre le jour même. Il adorait les gosses, mais sur le tard, il les trouvait bruyants surtout sur la placette, où tous voulaient voir sa langue et tout son palais de couleur noire. Quand il en avait assez, il se levait et prenait la direction de la tour, après m’avoir lancer un regard disant : ‘’ allez, on rentre !!’’

Ennot à 4 ans

Le voici à 4 ans.

Il m’arrivait après le repas de ‘’siester’’ quelques instants, mais si ce ‘’nobliau’’ décidait de se faire une petite drague, il ne me le disait pas dans le creux de l’oreille, mais me ‘’caressait ‘’ le cou, d’accord à grand coup de langue, et je l’entendais penser ‘’ alors pépère, lève tes fesses et amène toi. ‘’Comment refuser quand c’est si gentiment demander. Il fallait toujours dans la journée, qu’il est l’un de nous deux sous les yeux, parfois il se plaçait de manière à ce qu’il est l’œil gauche pour l’un et le droit pour l’autre. Si l’un de nous deux partait quelques jours, il était dépaysé, allant même jusqu’à avoir des diarrhées, mais il savait nous en avertir, même la nuit. Un chien parfait. Il nous a quitté en Mai 2004, alors que j’étais à la clinique, à 14 ans. Il avait du mal à marcher.

Jean Zay (suite)

janvier 22nd, 2010

Jean Zay

Jean Zay au ministère de l’Éducation nationale et des Beaux-Arts
Le sens des réformes
« Pour Jean Zay, la République repose avant tout sur le civisme et l’intelligence des citoyens, c’est-à-dire sur leur éducation intellectuelle et morale. […] Contre la conservation sociale mais aussi contre les utopies révolutionnaires, la politique est ce mouvement par lequel l’humanité s’approfondit et devient, en quelque sorte, plus digne d’elle-même. » (Antoine Prost).
Il ne serait pas pensable de tenter d’expliquer l’action de Jean Zay sans la replacer dans le contexte de l’action politique. Dès sa majorité, en effet, il estima que « l’intellectuel ne peut pas ne pas prendre parti dans la controverse qui chaque jour sur le forum dresse les citoyens les uns contre les autres ». C’est bien là, semble-t-il, le point de départ de son engagement politique.
Jean Zay était arrivé à la tête de l’Éducation nationale sans préavis, et ce n’était donc pas sur la base d’une réputation pédagogique, mais bien plutôt sur celle de ses capacités d’analyse et de pondération, et de son courage vertueux, qu’il fut placé dans cette éminente position.
Car Jean Zay était avant tout un homme politique, plutôt qu’un politicien, c’est-à-dire qu’il était de cette espèce rare d’homme à qui l’action importait beaucoup plus que le jeu des pouvoirs. Et cette action, en cette époque de toutes les dictatures (Allemagne, Italie, Espagne, et même partis antirépublicains français), était vitale aux yeux d’un homme de convictions.

Arrivé au poste de ministre de l’Éducation nationale, Il avait compris que la République ne pouvait être défendue, servie, construite, que par un peuple instruit et éduqué dans ses valeurs démocratiques. Car la démocratie et la République semblait à une partie de la population une option que l’on pourrait abroger : en 1934, Le Petit Journal organisa un sondage : « Si la France avait besoin d’un dictateur, lequel choisiriez-vous ? » Pétain arriva en tête.
Une des caractéristiques du système éducatif que Jean Zay déplorait le plus était celle qui occasionnait la perte, pour la République, de sujets précieux, travailleurs et doués, qui, faute d’argent, ne pouvaient accéder à des postes où ils auraient pu donner le meilleur d’eux-mêmes. À l’inverse, des esprits médiocres et nonchalants, grâce à leur fortune, pouvaient sans difficulté accéder à la haute fonction publique, sans même disposer d’une formation adéquate. Ce fut alors l’idée de l’ENA, qui ne vit le jour qu’après la guerre.

L’actualité récente montre que le but de Jean Zay a été obtenu médiocrement, car ses élèves restent en grande partie issus du milieu des notables, perpétuant une République de notables. Toutefois, l’unification de leur formation constitue un progrès. Ainsi, un journaliste britannique écrivait tout récemment : « […] Ils ont aussi une administration hautement qualifiée, adaptée aux défis des Temps modernes, un sens de l’Histoire et de la nation ».
Son grand projet de réforme du système éducatif (déposé en 1937, mais jamais voté du fait de la guerre), un des plus élaborés jamais conçu, partait de la même conviction que la vertu, les capacités intellectuelles, et, pour employer une expression désuète, le cœur, n’étaient pas l’apanage des classes aisées, et que la société avait tout à gagner d’accorder le maximum de chance à tous, ainsi qu’à former au mieux le plus grand nombre. Il faut aussi replacer son action, d’un point de vue plus temporel, dans l’action du gouvernement de Front populaire, qui avait pour optique d’étendre jusqu’aux classes laborieuses une vie de bien meilleure qualité, ce qui pour

Jean Zay passait par la culture et l’instruction, tout autant que par les loisirs, ces fameux « congés payés », que l’on retient davantage aujourd’hui comme emblématiques de cette période.
Les réformes effectives
Comme ministre, Jean Zay prépare un projet de réforme éducative, adopté le 2 mars 1937 en conseil des ministres, qui vise à démocratiser l’enseignement en unifiant l’enseignement primaire (avec la disparition des classes élémentaires des collèges et lycées) et en harmonisant le secondaire (général et technique/professionnel), mais aussi à améliorer la formation des enseignants. Toutefois, il ne peut aboutir. En revanche, il réorganise son ministère en fonction des trois degrés projetés et prend plusieurs mesures importantes.
Jean Zay est à l’origine de la multiplication des bourses aux élèves de primaire, de la scolarité obligatoire jusqu’à 14 ans (passage de 13 ans à 14 ans par la loi du 6 août 1936), des vacances ramenées au 14 au lieu du 31 juillet, de la lutte contre le surmenage scolaire, de la limitation des classes à 35 élèves (au lieu de 60 ou plus), de la généralisation des activités dirigées, des classes d’orientation, de l’introduction de l’éducation sportive obligatoire, de la création du Comité supérieur des Œuvres en faveur de la jeunesse scolaire et universitaire (ancêtre des CROUS qui ne verront le jour qu’après guerre)… Il lance un programme de construction d’écoles et de lycées, crée de nombreuses classes, des cantines et des colonies de vacances.
Jean Zay a aussi tenté de créer une École nationale d’administration, mais le projet de loi, déposé le 1er août 1936, s’est heurté à de nombreuses oppositions.
Il cherche, avec l’aide d’Irène Joliot-Curie puis de Jean Perrin, sous-secrétaires d’État en 1936 et en 1938, à développer la recherche scientifique et prépare la création, en octobre 1939, du CNRS.
Sur le plan culturel et artistique, Jean Zay crée la Réunion des théâtres lyriques nationaux et le Musée national des arts et traditions populaires et il encourage les bibliobus. Il propose également la création du festival de Cannes, dont la première édition aurait dû se tenir en septembre 1939 si la guerre n’avait été déclarée.
Source Wikipédia.
PS : je m’excuse de la longueur de ce sujet, mais il est pour moi, le sujet principal pour que nous poussions conserver ce que nous avons de plus cher…….la République !!! Ce que cet homme a fait est le plus important travail qu’un ministre de l’éducation national ait pu faire. Ses successeurs m’ont l’air bien‘’pâlot ‘’.

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